Atelier préparatoire – Acteurs professionnels BNRM – Rabat / 25 septembre 2014
Sommaire de la présentation Qui sommes-nous ? Notre Démarche Quelques résultats des études Discussion et préparation du 12 novembre 2014
Racines Association marocaine à but non lucratif créée en septembre 2010 à Casablanca Champs d’activité : Culture et Développement Membres : Activistes culturels militant pour que la culture soit le logiciel de l’évolution de la société marocaine
Nos objectifs : L’accès à la culture pour tous en tant que droit humain La culture en tant que vecteur de démocratie et de développements humain, social et économique Mise en place de politiques culturelles au service des professionnels et des publics Plaidoyer pour le statut de l’artiste, les droits d’auteurs, la liberté de création… Une véritable économie de la culture et des industries créatives viables pour les artistes et les professionnels
La démarche des Etats Généraux de la Culture Faire un état des lieux, actualisé : études existantes, inventaire des artistes, structures professionnelles, lieux de formation, de création et de diffusion Rencontres professionnelles, en régions et avec les publics Rédaction des propositions de politique culturelle sur la base des résultats des différentes étapes et du travail d’intermédiaire entre professionnels des secteurs et institutions publiques
Moyens Etudes sectorielles et transversales (2 ans) 10 Réunions(pendant 1 an) avec les professionnels de 11 disciplines artistiques (Mercredi de Racines) Rencontres en régions et avec les publics Analyse et diagnostic des études et rencontres qui on déjà été faites. Prise en compte des revendications des professionnels et des publics, dans un élan participatif et constructif Essai d’organisation des secteurs
Equipe, budget… Coordinatrice générale : Dounia Benslimane, Directrice de Racines Coordinateur des études transversales : Driss Ksikes, Dramaturge et Directeur du CESEM Coordinateur des études sectorielles : Aadel Essaadani, Scénographe et Président de Racines Responsable de la base de données www.artmap.ma Mehdi Azdem, Doctorant en Ingénierie culturelle Responsable logistique des rencontres : Younouss Mandiang 18 chargés de projets pour études sectorielles et transversales (2 ans) Budget total : 3 millions de dirhams Financements : Fondation Mimeta – Ministère norvégien des affaires étrangères – Fondation Henrich Böll - Britich Council - Fondation René Seydoux – Goethe Institut – CESEM – BNRM Aide ministère de la culture : 340 000 dhs
Sectoriel : Inventaire de 18 disciplines artistiques Livre, édition et lecture publique Théâtre (professionnel et amateur) Danse Musiques (traditionnelles / Actuelles / Classique et contemporaine) Arts du cirque et Arts de rue Créations audiovisuelles et sonores Cinéma Arts plastiques Design, Mode et Photographie Architecture et Patrimoine Gastronomie Métiers d’art
Transversal : Différentes thématiques liées à la culture Education et formation (Education à l’art à l’école, éducation populaire, formations artistiques, techniques et administratives) Diversité culturelle Gouvernance culturelle (qui fait quoi ?) Industries créatives (La part de la culture dans le PIB du pays, nombre d’emplois directs et indirects) Export de la culture marocaine Financement de la culture L’art dans les projets urbains et publics Statut de l’artiste, Droits d’auteurs et droits voisins
Cahier des charges #1 Analyse des mécanismes de l’action culturelle Education à l’art à l’école Education populaire ou permanente Formations : artistiques / techniques / administratives Mécanismes de soutien à la : Production / Création / Diffusion Mécanismes de régulation Commande publique Service public Droits d’auteurs et droits voisins
Cahier des charges #2 Publics concernés Institutionnels (Ministères et Institutions publiques ayant une charge ou compétence culturelles : Education, Culture, Jeunesse, Finances, Artisanat, Industrie, Habous, Formation professionnelle, Enseignement supérieur…) Artistes et professionnels (des 18 disciplines artistiques inventoriées) Publics (jeunes, scolaires, ruraux, amateurs…)
Cahier des charges #3 Ce que nous voulons : Un service public culturel au service des artistes, des professionnels et des publics Une action culturelle cohérente et planifiée pour toute l’année et sur tout le territoire marocain Convaincre les institutionnels d’inscrire la culture dans les politiques publiques des développements humain, social et économique Convaincre les professionnels de la nécessité de s’organiser pour défendre les intérêts de chaque secteur et les intérêts transversaux des artistes Sensibiliser le public à la culture Ce que nous ne traitons pas : Le contenu de la création artistique
Quelques résultats des études #1 : LIVRE, EDITION et LECTURE PUBLIQUE - Production : 1000 titres par an (toutes langues confondues.) En France (60 millions d’habitants) : 60 000 titres par an En Iran (70 millions d’habitants) : 30 000 titres par an Lecture publique : 302 bibliothèques, médiathèques et points de lecture dans tout le pays, sur 1503 communes au Maroc (221 urbaines et 1282 rurales). Le rapport est d’une bibliothèque pour 106 000 habitants. Seulement 6 de ces bibliothèques mentionnent le nom de leur responsable. 3 millions de livres dans toutes les bibliothèques du Maroc (120 millions pour la France) Librairies : 750 librairies pour tout le Maroc (une librairie pour 42 600 habitants) Casablanca : 190 librairies pour 4 millions d’habitants (une librairie pour 21 000 habitants) Un livre tiré à 1500 exemplaires met 3 ou 4 ans pour être écoulé (2 mois au Liban)
Quelques résultats des études #1 : MUSIQUES ACTUELLES 36 emplois sont créés par la fabrication d’un CD 55% des lieux de formation/diffusion/création répertoriés sont sur l’axe Rabat-Casablanca 62,5% des structures professionnelles sont basées à Casablanca 59% des artistes et des musiciens résident dans l’axe Rabat-Casablanca Mauvaise articulation entre production et diffusion
Quelques résultats des études #1 : CINEMA Exemple du CCM Le bond quantitatif en terme de production nationale est directement lié à la création du Fonds d’aide à la production par le Centre cinématographique marocain, organisme étatique chargé du secteur. Instauré en 1980, ce Fonds d’aide à la production est une mesure d’encouragement nécessaire à la stabilité et au développement du secteur. Il a permis le décollage de la production nationale qui est passée de un à deux films par an, dans les années 60, à plus de 20 longs métrages par an ces dernières années.
Quelques résultats des études #1 : CINEMA Production vs Diffusion Liban : investissement dans les salles avant la production. Résultat : les salles se « remplissent » de création d’ailleurs.
MERCI
Quelques pistes de recommandations #1 Un véritable organigramme qui fixe les tâches dévolues aux différentes institutions Des solutions aux problème des conventions signées entre le ministère de la Culture et les collectivités locales Séparer la culture et la politique dans la gestion financière de la culture aux niveaux des collectivités locales. Amendement des textes de lois par rapport à la gestion comptable des collectivités locales en incluant le contrôle de l’opportunité des dépenses. Etablir des barèmes sur les activités de la chaine de l’action culturelle : Soutien à la création, production, diffusion Investir la solution de la gestion déléguée, notamment des centres culturels, des sites, monuments et musées. Location d’espaces publics à des associations via des conventions et des cahiers des charges Encourager Le statut de l’entrepreneur de la culture au Maroc. Renforcement des capacités administratives et financières des associations culturelles afin qu’elles maitrisent mieux la présentation technique des projets, à l’attention du privé marocain ou des institutions européennes.