Intervention loisir en milieu rural : Portrait et modèles d’organisation Dans le cadre du Forum québécois du loisir, tenu le 8 avril 2005 à Montréal
Des modèles organisationnels I. L’organisation loisir en milieu rural Les constats Les enjeux Une intervention à géométrie variable a.Interventions réalisées dans le cadre des projets b. Impacts observés Des modèles organisationnels III. Facteurs de succès de l’organisation loisir
I. L’organisation loisir
Constats - Organisation du loisir peu structurée; - Manque ou absence de dialogue entre la municipalité et son comité de loisir; - Sentiment d’impuissance des élus face aux problématiques jeunesse et de loisir; - Remise en question de la rentabilité de l’investissement loisir; - Limite des ressources humaines, financières, physiques,…; - Vieillissement des infrastructures (coût d’opération, assurance, gestion); - Manque d’accessibilité aux infrastructures scolaires; - Bénévoles démobilisés, démotivés, essoufflés; - Manque de relève bénévole; - Dévitalisation des dynamiques sociocommunautaires; - Inadéquation de l’offre et de la demande.
Vitalité et dynamisme du milieu : Les enjeux Vitalité et dynamisme du milieu : Survie de l’organisation loisir; Mobilisation des élus quant au potentiel du secteur loisir, en terme économique, social,…; Empowerment collectif: capacités des milieux à connaître, innover et faire des choix; Maintien des dynamiques sociocommunautaires actives; Mobilisation des jeunes par des environnements favorisant la prise en charge de leur propre loisir.
Capacité organisationnelle de la structure loisir : Concertation et réseautage; Accessibilité aux infrastructures et équipements de loisir dans un cadre sécuritaire; Actualiser l’organisation loisir selon les réalités contemporaines (bénévoles et offre).
Une intervention à géométrie variable a. Interventions réalisées dans le cadre des projets Niveau local, supra-local ou régional; Mobilisation des acteurs du loisir et des partenaires; Prise en charge par la population de l’offre locale de services et programmes en loisir; Adaptation ou consolidation du modèle d’offre locale; Élaboration d’une planification stratégique; Amélioration et diversification de l’offre; Partage et mise en commun des ressources physiques, humaines et financières visant l’accessibilité et le maintien d’un loisir public de qualité; Établissements de partenariat à l’échelle locale et régionale avec: commission scolaire, ville centre, OSBL,…; Mise en place de mécanismes de concertation et d’information locale et régionale.
b. Impacts observés Renforcement du sentiment d’appartenance; Définition d’une vision du loisir et sa contribution au développement local; Développement de l’implication active des jeunes et création d’une relève dynamique qui prennent part activement à la vie sociopolitique des communautés rurales; Foisonnement de la vie associative; Rehaussement de la volonté individuelle des citoyens de s’investir pour l’amélioration de la qualité de vie (sentiment d’appartenance); Renforcement des capacités collectives (prise en charge) = facteur de mobilisation.
II. Des modèles organisationnels
Embauche d’une ressource professionnelle Deux pistes : Embauche d’une ressource professionnelle Au niveau de la MRC : enjeux de développement et réalisation d’actions communes; Au niveau MRC et municipalités locales du territoire : enjeux de développement et soutien aux initiatives locales; Au niveau supra-local : soutien d’initiatives locales et réalisations d’actions communes; Au niveau local avec un OSBL ou un établissement scolaire : soutien aux initiatives locales de la municipalité et de l’OSBL ou de l’établissement scolaire.
Structure organisationnelle Comité de loisirs régional MRC : présidé généralement par le maire responsable du dossier loisir de la MRC. Composition différente d’un milieu à l’autre. Exemple : un jeune, un élu, un bénévole en provenance de chacune des municipalités du territoire de la MRC, possibilité d’ajouter la Commission scolaire, la Maison des Jeunes, le CLSC, l’URLS, …; Comité de loisirs local ou supra-local adapté aux réalités contemporaines des bénévoles : fondements reposent sur la mobilisation par centre d’intérêts sous forme de cellules, mise en place de mécanismes de concertation et de reconnaissance par la (ou les) municipalité(s); Un OSBL pourvoyeur de services pour l’ensemble d’un territoire, modèle qui reste à développer; Offre directe de services « clé en main » assumée par l’URLS.
Exemple d’un nouveau type de comité de loisir adapté aux nouvelles réalités
III. Facteurs de succès
- Volonté et leadership politique; Restructuration ou adaptation du modèle d’intervention locale et de livraison de services selon les besoins et réalités des milieux et bénévoles; Révision du modèle d’organisation supra-locale ou régionale (MRC) considérant: la hiérarchie des besoins, la capacité de payer, la masse critique nécessaire et la participation des milieux à l’identification des solutions (Empowerment); Transport; Approche globale où l’ensemble des acteurs sont interpellés, particulièrement le scolaire; Vision et langage commun; Réseautage; - Complémentarité de l’action versus concurrence; Encadrement de qualité (clarification des rôles et responsabilités de chacun des acteurs).