2 ème journée des paramédicaux 31 mars 2017 Hôtel Liberté Oran Suivi du développement psychomoteur et affectif de l’enfant de 0 à 3 ans societepediatrieouest@yahoo.fr www.spo-dz.com
Développement psychomoteur 0 à 3 ans Désigne l’ensemble des acquisitions sensorielles, perceptives et motrices d’un individu au cours de sa vie (mise en jeu conjointe d’un processus neurophysiologique , affectivo-émotionnel et cognitif)
Surtout les enfants à risque
Messages Clés Observer Ecouter Remarquer
les étapes importantes du développement psychomoteur. Il faut connaître les étapes importantes du développement psychomoteur. Pour pouvoir repérer le plus tôt possible : les retards de développement moteur ou mental l’autisme et les troubles envahissants du développement les hyperactivité et déficit de l’attention les troubles du développement du langage oral les troubles de la vision et de l’audition
4 domaines de développement Motricité globale Motricité fine Langage Socialisation et autonomie Il faut toutefois que le médecin garde à l’esprit : qu’il existe de très grandes variabilités individuelles et socioculturelles d’un enfant à l’autre ; que toutes les étapes du développement se déroulent avec la même séquence chez tous les enfants, mais avec un rythme différent d’un enfant à l’autre ; que l’évolution du développement psychomoteur est dynamique dans le temps : il ne faut donc jamais s’arrêter à l’évaluation d’un moment donné, sauf si les anomalies sont flagrantes ; qu’il faut envisager de revoir l’enfant si besoin, tout en intégrant sa propre inquiétude et celle des parents (avouée ou non) ; qu’il faut toujours évaluer conjointement les performances motrices et toniques et la vie relationnelle ; qu’il ne faut pas hésiter à demander un avis spécialisé si besoin, ni trop tôt pour ne pas inquiéter inutilement, ni trop tard pour ne pas retarder une prise en charge adaptée ; qu’il existe des facteurs de risque : prématurité, souffrance foetale aiguë ou chronique, ictère (attention, les nouveau-nés sortent de plus en plus tôt des maternités), infection anté- ou néonatale, antécédents familiaux
le réflexe de marche automatique A la naissance le réflexe de marche automatique Hypertonie des membres Hypotonie du tronc et du cou Reflexes archaïques le réflexe de Moro La succion-déglutition Les points cardinaux Le grasping reflexe
Signes d’alerte Attention ! les réflexes archaïques persistent Regard difficile à capter Tète ballante Mains fermées s’il ne tient pas sa tête. l’hypertonie des membres diminue, tandis que l’enfant acquiert un tonus axial. Les trois points de repère principaux sont : la station de la tête : dès 1 mois, lorsque l’enfant est en position ventrale, la tête se redresse ; à 2 mois, la tête tient quelques instants lorsque l’enfant est mis assis ; à 3 mois, il tient sa tête en position verticale et la mobilise volontairement. le sourire en réponse à une sollicitation apparaît vers 6 semaines. Il s’accompagne d’une intense fixation du regard et assez vite d’un gazouillis ; la poursuite oculaire, initialement partielle vers 1 mois, est complète à 3 mois. consultation
La période d’acquisition de la position assise passe par plusieurs étapes : d’abord avec appui en avant des mains vers 6 mois, elle est définitivement acquise vers 9 mois ; l’enfant tient alors assis seul, sans appui. À 6 mois, sur le dos, il soulève la tête et les épaules. Il peut rouler du dos sur le ventre. il répond dès 3 mois par un sourire au visage de sa mère qui lui sourit. À 6 mois, il tend les bras lorsqu’on est au-dessus de lui.
Signes d’alerte Attention ! si, à 9 mois : le relâchement du tonus passif n’a pas atteint les membres inférieurs : impossibilité de mettre les talons à plat sur la table ou en flexion ; la position assise est difficile, avec mouvement vers l’arrière ; les pieds sont en extension permanente ; la dorsiflexion du pied montre un arrêt net ; les réflexes ostéotendineux sont vifs ; il ne se retourne pas ; un bruit déclenche une motricité brusque. consultation La période d’acquisition de la position assise passe par plusieurs étapes : d’abord avec appui en avant des mains vers 6 mois, elle est définitivement acquise vers 9 mois ; l’enfant tient alors assis seul, sans appui. La station debout avec appui est également acquise à 9 mois. À 6 mois, sur le dos, il soulève la tête et les épaules. Il peut rouler du dos sur le ventre. Le réflexe parachute apparaît vers 7–8 mois (et persiste à vie) : lorsque l’enfant est projeté vers l’avant, il tend les bras pour amortir la chute. Le stade du « sauteur » apparaît vers 6 mois et serait une étape obligatoire entre la marche automatique (< 3 mois) et la marche volontaire (> 12 mois). L’enfant commence à s’intéresser à l’entourage, prend les objets ; à 7 ou 8 mois, il les passe d’une main dans l’autre ; la préhension, d’abord maladroite, devient plus précise vers 9 mois. Les personnes l’intéressent également : il répond dès 3 mois par un sourire au visage de sa mère qui lui sourit. À 6 mois, il tend les bras lorsqu’on est au-dessus de lui. Vers 8–9 mois, il commence à prononcer quelques syllabes : « baba », « tata ». À 8 mois, il manifeste par des cris de joie l’arrivée, ou par des pleurs le départ de sa mère. Ce sont des réactions affectives normales témoignant d’une parfaite adaptation à l’environnement familial. Il jette les jouets pour qu’on les ramasse. À 9 mois, il doit : avoir un tonus et une motricité symétriques ; tenir assis sans appui ; prendre un objet avec participation du pouce ; se déplacer ; réagir à son prénom ; répéter une syllabe ; comprendre « au revoir ».
consultation Sur le plan moteur C’est la période d’acquisition de la marche. Elle se traduit d’abord par un désir de se déplacer : marche à quatre pattes, sur les fesses. . . Les premiers pas se font à partir de 12 mois, parfois plus tard, à 15, 16. . . ou même 18 mois. On ne parle de retard à la marche que chez l’enfant ayant dépassé 18 mois. Ébauche du langage Les premiers mots apparaissent avant 9 mois. Ce sont en fait des syllabes répétées : « pa-pa », « ca-ca », qui n’ont pas de signification symbolique. À partir de 1 an, c’est la période du jargon, du « charabia » que l’on peut comparer à une langue étrangère avec ses intonations, ses silences. Les premiers mots véritables n’apparaissent qu’à la fin de cette période : à 18 mois, le langage intelligible n’est que de 8 à 10 mots. Mais dans le même temps, l’enfant entend, écoute, enregistre et comprend. Alors même qu’il ne parle pas, il est capable de comprendre et d’exécuter des gestes simples, fait « bravo, merci, au revoir ». Sur le plan affectif Le champ relationnel s’élargit. Jusqu’à 1 an, seule la mère (et/ou la nourrice) compte. À partir de 1 an, le père, les frères et sœurs l’intéressent et il leur manifeste sa joie. . . ou son opposition.
De 18 mois à 3 ans : l’autonomie Trois phénomènes importants apparaissent : l’acquisition du langage, l’opposition et l’instabilité psychomotrice. Entre 18 mois et 2 ans, l’acquisition du langage (et donc de la communication) est lente et, souvent pour cette raison, facteur d’inquiétude immotivée. De 10 mots à 18 mois, il passe à 100 ou 200 mots (souvent beaucoup moins) à 2 ans. Il est capable d’associer deux mots avec une intention signifiante. C’est surtout entre 2 ans et 2,5 ans que le langage progresse très vite, mais cette rapidité dépend très largement de la façon dont l’enfant est stimulé, du niveau culturel familial, de l’existence de frères ou soeurs qui jouent avec lui. On estime qu’à 2 ans et demi, l’enfant de milieu aisé, ou correctement stimulé, a un langage d’un peu moins de 1000 mots. Jusqu’à l’âge de 3 ans, ce langage est frappé d’agrammatisme (c’est le parler bébé). C’est à 3 ans que la phrase devient plus construite (sujet, verbe, complément) et qu’apparaît le pronom « je ». À 3 ans, il peut dire son nom, nommer trois couleurs, comprendre une consigne simple. Il peut copier un cercle fermé et faire un pont de trois cubes. Sa motricité est plus élaborée, il peut monter des escaliers en alternant les pieds ; il peut s’habiller avec aide et manger seul. Dès 18 mois, l’enfant, qui maintenant marche seul, explore les objets, tend à une certaine autonomie et exige de la part de l’entourage beaucoup d’attention : c’est l’âge des accidents à la maison. Attention aux prises, aux fils électriques, aux médicaments, aux produits ménagers qui ne doivent jamais traîner mais doivent être rangés, enfermés dès qu’ils ne sont plus utilisés. La mère, surtout si c’est un premier enfant, doit être informée de ces risques. L’opposition se manifeste simultanément avec violence : refus d’obéir, rage si un désir n’est pas satisfait. C’est un phénomène normal. Tout aussi normales sont l’agitation et l’instabilité psychomotrice : c’est l’enfant touche-à-tout. Le rôle du médecin est grand à cette période pour aider la mère à accepter cette opposition et cette instabilité avec patience mais fermeté, pour lui apprendre à ne pas céder, mais sans se fâcher. Cette première étape de l’éducation d’un enfant qui échappe et s’oppose à sa mère doit requérir toute l’attention du médecin : il faut éviter que ne s’installent des attitudes d’autoritarisme ou de laxisme excessif, il faut veiller à ce que cet enfant fatigant, insupportable, touche-à-tout, ne soit pas un objet de conflit familial. Les parents doivent alors manifester leur autorité fermement, sereinement mais en parfait accord. Il faudra à l’examen de 3 ans apprécier son comportement, inhibé, agressif ou adapté.
EN RÉSUMÉ Sur le plan moteur Sur le plan moteur C’est la période d’acquisition de la marche. Elle se traduit d’abord par un désir de se déplacer : marche à quatre pattes, sur les fesses. . . Les premiers pas se font à partir de 12 mois, parfois plus tard, à 15, 16. . . ou même 18 mois. On ne parle de retard à la marche que chez l’enfant ayant dépassé 18 mois. Ébauche du langage Les premiers mots apparaissent avant 9 mois. Ce sont en fait des syllabes répétées : « pa-pa », « ca-ca », qui n’ont pas de signification symbolique. À partir de 1 an, c’est la période du jargon, du « charabia » que l’on peut comparer à une langue étrangère avec ses intonations, ses silences. Les premiers mots véritables n’apparaissent qu’à la fin de cette période : à 18 mois, le langage intelligible n’est que de 8 à 10 mots. Mais dans le même temps, l’enfant entend, écoute, enregistre et comprend. Alors même qu’il ne parle pas, il est capable de comprendre et d’exécuter des gestes simples, fait « bravo, merci, au revoir ». Sur le plan affectif Le champ relationnel s’élargit. Jusqu’à 1 an, seule la mère (et/ou la nourrice) compte. À partir de 1 an, le père, les frères et sœurs l’intéressent et il leur manifeste sa joie. . . ou son opposition.
Ébauche du langage consultation
consultation
Les premiers mots apparaissent avant 9 mois Les premiers mots apparaissent avant 9 mois. Ce sont en fait des syllabes répétées : « pa-pa », « ca-ca », qui n’ont pas de signification symbolique. À partir de 1 an, c’est la période du jargon, du « charabia » que l’on peut comparer à une langue étrangère avec ses intonations, ses silences. Les premiers mots véritables n’apparaissent qu’à la fin de cette période : à 18 mois, le langage intelligible n’est que de 8 à 10 mots. Mais dans le même temps, l’enfant entend, écoute, enregistre et comprend. Alors même qu’il ne parle pas, il est capable de comprendre et d’exécuter des gestes simples, fait « bravo, merci, au revoir consultation
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Sur le plan affectif Le champ relationnel s’élargit. Jusqu’à 1 an, seule la mère (et/ou la nourrice) compte. À partir de 1 an, le père, les frères et sœurs l’intéressent et il leur manifeste sa joie. . . ou son opposition.
Merci de votre attention Conclusion Tenue tète à 4 mois S’assoit à 9 mois Marche à 18 mois Parle à 2 ans Merci de votre attention