CHAPITRE III – LES APPROCHES EVOLUTIONNISTES

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CHAPITRE III – LES APPROCHES EVOLUTIONNISTES Introduction: les fondements des approches évolutionnistes La critique de l’approche néoclassique Les traits généraux d’une approche évolutionniste Innovation et dynamiques technologiques 1.1 Une analyse de Nelson et Winter 1.2 Paradigmes et trajectoires technologique La compétition entre technologies: dépendance de sentier et rendements croissants d’adoption Régimes technologiques et systèmes d’innovation

1. Innovation et dynamiques technologiques 1.1 Une analyse de Nelson et Winter Les constats: Le progrès techniques est très inégal selon les secteurs L’importance de la « structure institutionnelle » et de son évolution L’importance de l’incertitude B) Comment sont engendrées les innovations C) La sélection par l’environnement

B ) Comment sont engendrées les innovations: stratégies de R&D et « trajectoires naturelles » Les stratégies de R&D « un projet de R&D est la procédure utilisée par une organisation de R&D pour identifier et trier les projets peuvent être analysé comme des processus de recherche heuristique en interaction» La sélection des projets par une firme ne peut pas relever d’un calcul de maximisation Une stratégie de R&D sera un ensemble stable de procédures heuristiques couramment utilisées pour sélectionner les projets La plupart des organisations de R&D se limitent à des stratégies qui s’appuient sur un petit nombre de classes de projet de R&D. Chaque classe est défini par quelques objectifs, les moyens de les atteindre, et les ressources en R&D nécessaires. Une stratégie viable doit être capable de s’adapter au changement dans la demande et dans les coûts, et donc comprendre une combinaison de différentes activités de R&D. Les trajectoires naturelles Il y a « trajectoire naturelle » d’une technologie quand l’innovation et l’évolution technologique se fait dans des directions définies et et prévisibles. Une trajectoire naturelle peut être spécifique à une technologie particulière (« régime technologique ») ou être commune à un large ensemble de technologies (mécanisation, informatisation)

C ) La sélection par l’environnement Une approche générale Un certain flux d’innovation étant donné, « l’environnement de sélection » détermine comment l’usage des différentes technologies change avec le temps Pour que une innovation survive il faut qu’une firme (ou un autre type d’organisation) la juge « profitable » (ou utile), du point de vue des objectifs et des valeurs qu’elle poursuit. Ce jugement dépend des objectifs de l’organisation, mais aussi des « mécanismes de perception et l’évaluation» de l’innovation, en particulier du côté des utilisateurs. Un modèle général de sélection dans un secteur peut être construit autour de trois éléments : La définition de l’objectif et des « valeurs » qui orientent les firmes et organisations du secteur La manière dont les usages, les règles et les préférences « régulières » agissent sur ce qui est profitable Les processus d’investissement et d’imitation

Le marché comme environnement de sélection Une reprise de la vision de Schumpeter. Les perspectives de profit orientent la sélection des innovations Importance du processus d’imitation par les concurrents. Importance des relations entre innovation et investissement Importance des processus de diffusion des innovations et des liens entre diffusion et profitabilité La sélection dans un environnement non marchand Une différence majeure avec la sélection par le marché: L’absence de séparation tranchée entre les innovateurs (les firmes) et les utilisateurs. La détermination des « valeurs légitimes » qui orientent la sélection des innovations est beaucoup plus complexe. Les procédures de contrôle politique et réglementaire ne fournissent pas des signaux et les incitations aussi coercitives que le marché. De ce fait est : les offreurs ont une plus grande autonomie Le choix des innovations fait souvent intervenir plusieurs acteurs. L’innovation fait intervenir souvent des coopérations et des «arrangements» divers entre différentes organisations

1.2 - Paradigmes et trajectoires technologique Les paradigmes technologiques Un paradigme technologique est « un mode général de résolution de problèmes technologiques sélectionnés, fondée sur des principes sélectionnés, dérivées des sciences de la nature (et/ou de l’expérience pratique), et sur des technologies matérielles sélectionnées et définissant des règles spécifiques sur la manière d’acquérir de nouvelles connaissances et de perfectionner la technologie » (G. Dosi) Trois idées fondamentales : La technologie ne peut pas être réduite à un ensemble bien défini de techniques comme dans la représentation néoclassique. Elle recouvre essentiellement des activités de « résolution de problèmes » Un paradigme comprend des « heuristiques spécifiques » et une certaine conception de la manière dont certaines choses doivent être faites, de la manière d’améliorer les technologies, etc., conception partagée par une certaine communauté professionnelle d’une certaine activité. Un paradigme définit généralement des modèles de base portant sur les dispositifs, les artefacts et les systèmes techniques; modèle qui sont progressivement modifiés et améliorés. À l’intérieur d’un paradigme, le développement technologique prend appui sur « une base de connaissances ».

Les « bases de connaissances » Dans le cadre d’un paradigme, l’innovation et le résultat d’activités de « résolution de problèmes » techniques et économiques. La solution de ces problèmes n’est pas immédiatement donnée, elle est construite à partir d’un ensemble d’informations, de connaissances et de compétences. Cet ensemble est appelé « base de connaissances ». Les conditions de l’innovation et du changement technique dépendent des caractéristiques de cette base de connaissances et de ses composantes: Connaissances génériques / connaissances spécifiques Connaissance libre (publiques) / connaissances appropriables (privées) Connaissances codifiables (ou formalisables) / connaissances tacites La vision évolutionniste : l’importance des connaissances spécifiques et des connaissances tacites.

Les trajectoires technologiques Une trajectoire technologique est associée à la réalisation progressive des opportunités d’innovation liées à un paradigme. L’analyse en termes de trajectoire technologique incorpore trois idées fondamentales : Un paradigme, et la base de connaissance qui lui est associée, tendent à orienter le rythme et la direction du changement technique, indépendamment des incitations de marché. En conséquence on peut observer des régularités et des invariances dans le mode d’évolution de la technologie, qui s’imposent sous différentes conditions de marché. Le changement technique est en partie tiré et orienté par les déséquilibres et les problèmes technologiques qu’il crée lui-même. Les trajectoires technologiques possèdent de propriétés essentielles : Le changement technologique a un caractère « local ». Le changement technologique est en grande partie spécifique. Le changement technologique a un caractère cumulatif. Conséquence : l’irréversibilité des choix technologiques.

f1 y f0 c b a k La conception traditionnelle du progrès technique: le déplacement de la fonction de production

Le progrès technique localisé

2 - La compétition entre technologies : dépendance de sentier et rendements croissants d’adoption 2.1 – Le principe des rendements croissants d’adoptions (RCA) 2.2 – Les implications 2.3 – Les standards technologiques

2.1 – Le principe des rendements croissants d’adoption Un renversement analytique: rendements croissants versus rendements décroissants Les fondements théoriques, les mécanismes d’« auto-renforcement » Il y a « rendements croissants d’adoption », dans la mesure ou: plus une technologie est adoptée, plus elle devient attractive et performante. Des conséquences considérables

ar + rNA br + rNB as+ sNA bs + sNB Un modèle simple (Arthur, 1989): Deux technologies A et B en concurrence pour des agents économiques adopteurs potentiels nombreux. Les technologies ne sont pas « soutenues » ou manipulées par une firme Un agent i se présente sur le marché à la date ti, et choisit à cette date la dernière version de la technologie A ou B. Les agents sont de deux types R ou S, en nombre égal. Le gain qu’un agent obtient en choisissant une technologie A ou B dépend du nombre des adopteurs antérieurs de cette technologie: NA ou NB , à la date du choix: Rendements des technologies A et B, en fonctions du nobre d’adopteurs antérieurs: Technologie A Technologie B Agent R ar + rNA br + rNB Agent S as+ sNA bs + sNB

Rendements croissants d’adoption : r, s > 0 Rendements constants d’adoption : r, s = 0 Rendements décroissants d’adoption : r, s < 0 On suppose: ar > br et as > bs (Les agents R ont une préférence naturelle pour A, et les agents S pour B) Comment va évoluer dans le temps le processus de choix entre les techniques A et B? Un processus sera dit : Prévisible (« predictable »), si un observateur peut prévoir avec précision les part de marché à long terme des deux techniques Flexible, si une subvention ou une taxe à une des techniques peut toujours influencer les choix de marché futurs Ergodique (sans dépendance de sentier), si différentes séquences d’événements historiques conduisent au même résultat de marché avec une probabilité égale à 1. « path-efficient », si, à tout moment, une adoption égale de la technologie qui est « en retard » n’aurait pas été plus « payante ».

Processus d’adoption en cas de rendements croissants d’adoption Source: Arthur (1989)

Propriétés des trois régimes Prévisible Flexible Ergodic Nécessairement « path-efficient » Rendements constants oui Non Rendements décroissants Rendement croissants

Les causes des RCA: Les économies d’échelle, et l’apprentissage dans la production L’apprentissage par l’usage: plus une technique est utilisée, mieux on sait l’utiliser Les interactions technologiques: plus une technologie est adoptée, plus sont développées les technologies, les investissements, les infrastructures complémentaires. Les rendements croissants d’information : plus une technologie est adoptée, mieux elle est connue, ce qui réduit les risques attachés à son utilisation. Le « learning about pay off » : l’apprentissage des caractéristiques et des rendements ou de l’efficacité d’une technologie. L’importance des investissements irréversibles.

Les externalités de réseaux : Il y a externalités de réseaux quand l’utilité d’une technologie ou d’un produit pour un utilisateur augmente avec le nombre des utilisateurs, par le seul fait de l’élargissement de la communauté des utilisateurs. Deux facteurs peuvent expliquer les externalités de réseaux : -- l’utilité d’un produit est lié directement au nombre d’utilisateurs du produit (exemple : le téléphone) -- plus un produit ou une technologie est diffusée, plus le parc est important, plus seront nombreux et perfectionnés les produits complémentaires.

2.2 – Les implications des rendements croissants d’adoptions Une vision générale des conditions de concurrence entre techniques Les traits essentiels du processus de concurrence entre techniques: On ne peut prévoir, à l’instant initial, quelle technique sera choisie. Ce choix pourra être fonction de facteurs accidentels, de « petits événements historiques» qui vont agir sur le choix initial d’une technique. La technique choisie n’est pas nécessairement la plus efficiente. On ne choisit pas une technique parce qu’elle est la meilleure, elle devient la meilleure parce qu’elle a été choisie L’irréversibilité des choix. La « dépendance de sentiers » (Path-dependency) Le rôle des anticipations

2.3 – Les standards technologiques L’importance du rôle des standards et de la concurrence sur les standards technologiques. La notion de standard. Trois types de standards: Référence à une échelle ordinale (ex.: mesure de qualité d’un produit) Référence à une échelle cardinale ( ex: norme se pollution) Standard qui définit des ensembles disjoints: élément compatible / élément non compatible. La fonction des standards: Réduire les coûts de transaction Assurer la compatibilité entre produits ou composantes. Et par là: exploiter des économies d’échelle; réduire les problèmes et coûts d’utilisation; exploiter les « externalités de réseaux »

Les conditions de standardisation Deux modes de standardisation: Un standard s’impose et élimine les autres solutions techniques Convergence technologique et création de compatibilités Les conditions de création d’un standard: Standards « de facto »: par le marché et les interactions entre les agents (privés) « Unsponsorded » standards ou « sponsored » standards. Standard « de jure »: par délibération « politique » ou procédures administratives « Standard agreements » conçus et publiés par des organismes producteurs de standards. Standards promulgués par des organismes gouvernementaux disposant d’un pouvoir réglementaire. L’importance de la concurrence sur les standards.

3 – Les régimes technologiques 3.1 La diversité des « régimes technologiques » 3.2 L’analyse de Pavitt

3.1 La diversité des « régimes technologiques » Les variables clés: Les conditions d’opportunité Le caractère plus ou cumulatif du progrès technique La nature des procédures d’apprentissage et d’acquisition de connaissances Les caractères de la base de connaissances Degré de complexité Caractères plus ou moins tacite, local et spécifique / codifié, universel et d’accès aisé L’origine des connaissances Les conditions d’appropriation

LES CARACTÈRES DE LA BASE DE CONNAISSANCES Degré de complexité Caractères plus ou moins tacite, local et spécifique / codifié, universel et d’accès aisé L’origine des connaissances

UNE TYPOLOGIE DES FORMES DE CONNAISSANCES Tacite ------------------------------------------------Codifiable Non enseignable -------------Enseignable Non codifiée -----------------------------Codifiée Non observable dans l'usage ------------------------ Observable dans l'usage Complexe --------------------------------------------------------------------------- -Simple Élément d'un système --------------------------------------------------Indépendante

LES CONDITIONS D’APPROPRIATION Secret Brevets et autres modes de propriété intellectuelle Le « lead time » Exploitation des effets d’apprentissage