Les nouvelles pédagogies au XXe siècle ©Maurice TARDIF en collaboration avec Alain BIHAN

Célestin Freinet (1896-1966) ©Maurice TARDIF en collaboration avec Alain BIHAN

Biographie 1896 : Célestin Freinet naît à Gars le 15 octobre. 1914/1918 : Pendant la Première Guerre mondiale Freinet est blessé, de retour au village il passera un an en convalescence. 1920 : Freinet commence son activité d'enseignant à Bar/loup petite bourgade des Alpes Maritimes. 1921/1924 : Au contact des élèves, il ébauche les premières règles de sa pédagogie innovant fortement sur les méthodes alors en vigueur. Sa démarche est pragmatique, il observe, analyse le comportement des enfants. Sa pédagogie sera une conséquence de ces observations. ©Maurice TARDIF en collaboration avec Alain BIHAN

Biographie – suite 1 1926/1928 : Freinet rencontre Élise, une enseignante artiste, qui adhère et collabore à son action novatrice. Ils se marient. Freinet crée la revue "la Gerbe" présentant des œuvres enfantines. Il fonde une association d'enseignement laïque. ©Maurice TARDIF en collaboration avec Alain BIHAN

Biographie – suite 2 Elise et Célestin travaillent à Saint Paul, un village proche de Vence, à environ 20 kms de Nice. ©Maurice TARDIF en collaboration avec Alain BIHAN

Biographie – suite 3 1933/1939 : Ses méthodes nouvelles bousculent et dérangent, comme la plupart des novateurs : "Ils ont tort d'avoir raison trop tôt". Freinet est en butte à la méfiance et à l'hostilité de sa hiérarchie : il est déchargé de cours. - Freinet et Élise continuent cependant à travailler hors du système, une école Freinet est officiellement ouverte, Freinet et Romain Rolland lancent l'idée d'un mouvement "Le front de l'enfance". Quand éclate la 2e Guerre mondiale… ©Maurice TARDIF en collaboration avec Alain BIHAN

Biographie – suite 4 1940 : Freinet est interné, surtout pour des raisons politiques, au camp d'internement du Var. Il tombe gravement malade. Élise se bat pour le faire libérer. À sa sortie, il rejoint la Résistance. 1947/1948 : Il crée l'Institut coopératif de l'école moderne (ICEM) une association qui rassemble 20000 participants. 1956 : Il lance une campagne nationale pour "25 élèves par classe". 1966 : Freinet meurt dans la ville de Vence le 8/10/1966. Élise le rejoindra en 1983. ©Maurice TARDIF en collaboration avec Alain BIHAN

Ouvrages principaux L'École Moderne Française, 1946. Œuvres pédagogiques, Seuil, 1994. Edition en deux volumes établie par Madeleine Bens-Freinet, introduction par Jacques Bens : Tome 1 : L’éducation du travail [1942-1943] - Essai de psychologie sensible appliquée à l’éducation [1943]. Tome 2 : L’école moderne française [1943. Autre titre : Pour l'école du peuple, 1969] - Les dits de Matthieu [1954] - Méthode naturelle de lecture [1963] – Les invariants pédagogiques [1964] - Méthode naturelle de dessin - Les genèses. Touché ! Souvenirs d'un blessé de guerre, récit, Ateliers du Gué, 1996. ©Maurice TARDIF en collaboration avec Alain BIHAN

Caractéristiques 1 Il insiste, comme le fait aussi Dewey (1859-1952), sur le rôle du travail et de la coopération dans l'apprentissage, ainsi que sur l'insertion de l'école dans la vie locale, y compris politique; d'où des relations houleuses avec le maire. Il a théorisé également le « tâtonnement expérimental ». Il assimile l'autorité du maître dans le système classique à une violence. ©Maurice TARDIF en collaboration avec Alain BIHAN

Caractéristiques - suite Sa pédagogie est d'inspiration socialiste, mais aussi naturaliste, voire parfois anti-intellectualiste. Freinet a critiqué également la pédagogie du jeu, comme d'ailleurs le philosophe Alain (1893-1914). - Il faut rattacher la critique de Freinet à sa conception vitaliste de l'enfant, comme énergie ascendante de la vie. « Les aigles ne prennent pas l'escalier ». ©Maurice TARDIF en collaboration avec Alain BIHAN

S’exprimer et communiquer Apprentissage individualisé L’approche de Freinet S’exprimer et communiquer Évaluer Coopérer S’autogérer Apprendre S’organiser Apprentissage individualisé ©Maurice TARDIF en collaboration avec Alain BIHAN

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