Regional Food Security and Nutrition Working Group Food Security and Nutrition Update FAO - WFP 14 décembre 2017

Points saillants  Campagne agropastorale 2017 - 2018 Marchés internationaux et en Afrique de l’Ouest Impact sur la sécurité alimentaire

Campagne agropastorale 2017 - 2018 La campagne agropastorale a été mitigée, marquée notamment par une fin de saison pluvieuse difficile, lourde de conséquences pour les cultures, le fourrage et les disponibilités en eau pour le bétail Situation agricole : La production céréalière globale est estimée à 68.3 millions de tonnes, supérieure de 4 % à celle de la dernière campagne et de 13 % à la moyenne quinquennale. Cependant, des baisses sensibles sont observées dans plusieurs pays par rapport à la moyenne des cinq dernières campagnes, notamment au Cabo Verde ; Au Mali

Campagne agropastorale 2017 - 2018 Situation pastorale : La situation pastorale est très préoccupante dans la zone sahélienne en raison des mauvaises conditions d’installation et de développement de la végétation. Les productions fourragères restent très faibles et quasi inexistantes dans les grandes zones d’élevage en Mauritanie, au Nord Sénégal, au Cap Vert au Sahel Burkinabé, au Nord et à l’Est du Niger, à l’Ouest et à l’Est du Sahel tchadien et par endroits au Mali. La situation pastorale est très préoccupante dans la zone sahélienne en raison des mauvaises conditions d’installation et de développement de la végétation notamment les pauses pluviométriques enregistrées et l’arrêt précoce des pluies. Par conséquent, les productions fourragères restent très faibles et quasi inexistantes dans les grandes zones d’élevage en Mauritanie, au Nord Sénégal, au Cap Vert au Sahel Burkinabé, au Nord et à l’Est du Niger, à l’Ouest et à l’Est du Sahel tchadien et par endroits au Mali. Cette situation a déjà occasionné des départs massifs et précoces des éleveurs vers les zones d’accueil du Sénégal et du Mali où des conflits pourraient sévir. Cela laisse présager en perspective, une soudure très précoce et des conditions très difficiles d’alimentation du bétail dans ces zones.

Campagne agropastorale 2017 - 2018 Situation pastorale : Cette situation a déjà occasionné des départs massifs et précoces des éleveurs vers les zones d’accueil du Sénégal et du Mali où des conflits pourraient sévir. Cela laisse présager en perspective, une soudure très précoce et des conditions très difficiles d’alimentation du bétail dans ces zones. La situation phytosanitaire: Marquée par les attaques de la chenille légionnaire sur le maïs qui ont été signalées dans plusieurs pays. La situation pastorale est très préoccupante dans la zone sahélienne en raison des mauvaises conditions d’installation et de développement de la végétation notamment les pauses pluviométriques enregistrées et l’arrêt précoce des pluies. Par conséquent, les productions fourragères restent très faibles et quasi inexistantes dans les grandes zones d’élevage en Mauritanie, au Nord Sénégal, au Cap Vert au Sahel Burkinabé, au Nord et à l’Est du Niger, à l’Ouest et à l’Est du Sahel tchadien et par endroits au Mali. Cette situation a déjà occasionné des départs massifs et précoces des éleveurs vers les zones d’accueil du Sénégal et du Mali où des conflits pourraient sévir. Cela laisse présager en perspective, une soudure très précoce et des conditions très difficiles d’alimentation du bétail dans ces zones.

Prix et marchés internationaux L'Indice FAO des prix des produits alimentaires légèrement en retrait en novembre » L’Indice FAO des prix des produits alimentaires* s’est établi en moyenne à 175,8 points en novembre 2017, en légère baisse (0,5 pour cent) par rapport à octobre, mais encore en hausse de près de 4 points (2,3 pour cent) par rapport à l’année dernière à la même période. La forte hausse des cours du sucre et des huiles végétales a été largement compensée par la chute des prix des produits laitiers, alors que les prix internationaux des céréales et des produits carnés ont été relativement atones. » L'Indice FAO des prix des céréales s'est établi en moyenne à 153,1 points en novembre, soit un niveau quasiment identique à celui d’octobre, mais en hausse de près de 12 points (8,3 pour cent) par rapport à novembre 2016. Dans un contexte général d’équilibre de l’offre et de la demande, en particulier en ce qui concerne les marchés du blé et du maïs, l’Indice est resté, pour l'essentiel, stable depuis août.  En novembre, les prix internationaux du riz ont progressé de 1,1 pour cent, dans un contexte de demande en hausse et de fluctuations des taux de change. » L'Indice FAO des prix des huiles végétales s'est établi en moyenne à 172,2 points en novembre, gagnant 2,1 points (1,2 pour cent) par rapport à octobre et atteignant son niveau le plus élevé depuis 9 mois. Cette progression est principalement due à la hausse des cours des huiles de soja, de colza et de tournesol. Les cours de l’huile de soja ont augmenté, car les incertitudes liées aux conditions météorologiques ont continué à nuire aux récoltes en Amérique du Sud et également parce que d'après les informations recueillies, la teneur en huile de la dernière récolte des États-Unis serait inférieure à la moyenne. Les prix internationaux de l’huile de tournesol et de l’huile de colza ont progressé, respectivement en raison de disponibilités limitées et d’une demande ferme. La faiblesse des cours de l’huile de palme, principalement due à une hausse des droits de douane en Inde et à un niveau plus élevé que prévu des stocks de clôture en Malaisie, a freiné la progression de l’indice. En outre, la solidité des cours des huiles minérales a soutenu les prix des huiles végétales. » L’Indice FAO des prix des produits laitiers s'est établi en moyenne à 204,2 points en novembre, soit un recul de 10,6 points (4,9 pour cent) par rapport à octobre. Il s’agit du deuxième mois consécutif de forte baisse. Toutefois, l’indice reste supérieur de 9,6 pour cent à son niveau de novembre 2016. Les cours internationaux du beurre, du fromage et du lait entier en poudre ont tous fléchi, car la hausse de la production de lait dans tous les principaux pays producteurs a dissipé les inquiétudes quant au volume de l’offre. Les prix du lait écrémé en poudre se sont affaissés et sont quasiment tombés à leur niveau le plus bas depuis 18 mois, en raison de l’incertitude qui continue de peser sur les stocks d’intervention détenus par l’Union européenne. » L'Indice FAO des prix de la viande* s'est établi en moyenne à 173,2 points en novembre. Il est resté pour l'essentiel inchangé par rapport à sa valeur légèrement révisée d’octobre. Les prix internationaux de la viande de porc ont fléchi pour le troisième mois consécutif, en raison d’une faible demande à l’importation et de fortes disponibilités à l’exportation. De même, les cours de la viande ovine ont baissé pour le deuxième mois consécutif, principalement du fait de l’augmentation constante de l’offre de viande en Océanie. En revanche, les prix de la viande bovine ont progressé pour le troisième mois consécutif, ce qui s’explique par l’offre limitée en provenance de l’Océanie sur le marché au comptant. Les prix sur les marchés de la viande de volaille sont restés stables. » L'Indice FAO des prix du sucre s'est établi en moyenne à 212,7 points en novembre, soit une hausse de 9,2 points (4,5 pour cent) par rapport à octobre, mais une baisse de 26 pour cent par rapport au même mois de l’année dernière. Les prix internationaux du sucre ont augmenté en novembre, principalement en raison du recul des exportations du Brésil et des inquiétudes suscitées par le raffermissement des prix du pétrole, qui incite les producteurs à broyer la canne à sucre en vue de la production d’éthanol plutôt que de produire du sucre. Indice FAO des prix est en légère baisse 0,5% par rapport à octobre, mais encore en hausse de près de 2,3% par rapport à l’année dernière à la même période Indice FAO des céréales est à un niveau quasiment identique à celui d’octobre, mais en hausse de près de 8,3% par rapport à novembre 2016.

TENDANCES SUR LES MARCHÉS EN AFRIQUE DE L’OUEST

TENDANCES SUR LES MARCHÉS EN AFRIQUE DE L’OUEST

TENDANCES SUR LES MARCHÉS EN AFRIQUE DE L’OUEST

Situation alimentaire dans la région

Situation alimentaire dans la région NIGERIA : EFSA Octobre 2017 – Résumé

Evaluation Sécurité Alimentaire PAM dans la région En Cours Planifiées Nigeria – EFSA Septembre = Collecte et analyse des données finalisées. Rédaction du rapport en cours. (environ 16850 ménages enquêtés à Borno, Yobe, Adamawa, Sokoto, Jigawa et Katsina) Sénégal – VAMU (Février 2018) Mali – ENSAN Septembre = Collecte et Analyse des données finalisées. Rédaction du rapport est en cours. (10703 ménages enquêtés) Guinée – CFSVA (2018) CAR – ENSA Septembre = Collecte des données finalisée. Analyse des données en cours. (environ 4300 ménages enquêtés) Liberia – CFSVA (2018) Cameroun – CFSVA Mai = Rapport en cours de finalisation (11500 ménages enquêtés) Mauritanie – FSMS (Janvier 2018) Benin – CFSVA Juillet = Collecte et Analyse des données finalisées. Rédaction du rapport est en cours. (14995 ménages enquêtés) Mali – ENSAN (Février 2018) Tchad – ENSA Octobre = Analyse des données finalisée. Rédaction du rapport est en cours. (environ 10000 ménages enquêtés) Niger – EFSA Août Diffa = Rapport finalisé. (2949 ménages enquêtés) Guinée Bissau – FSNMS Octobre = Collecte et Analyse des données finalisées. Rédaction du rapport est en cours. (environ 3900 ménages enquêtés)

Analyses CH - Nationaux AGENDA Groupes Pays/Etats Période Missions conjointes d’évaluation de la sécurité alimentaire et des marchés BASSIN OUEST 05 au 15 février 2018 BASSIN EST BASSIN CENTRE Analyses CH - Nationaux Pays côtiers 26 février au 2 mars 2018 Nigeria 5 au 16 mars 2018 Pays du Sahel 12 au 17 mars 2018

Recommandations au FSNWG Continuer à suivre la campagne agropastorale 2017 – 2018 dans la région du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest Continuer à suivre la situation de sécurité alimentaire et nutritionnelle dans la région du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest Continuer à faire le plaidoyer pour le financement et la mise en place des réponses humanitaires dans la région du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest Maintenir et renforcer la surveillance de la chenille légionnaire afin d’éviter les risques de propagation du ravageur

Merci de votre attention