carences élaboratives Addictions carences élaboratives
Définitions LA DÉPENDANCE La consommation d’une drogue qui nous procure du plaisir ne mène pas inévitablement à la dépendance. On commence à parler de dépendance lorsqu’on observe chez quelqu'un le besoin compulsif et irrépressible pour une substance psychoactive. Les spécialistes des dépendances ont cerné plusieurs critères qui, s’ils s’accumulent chez une personne, constitue un bon indice de la présence d’une dépendance. Parmi ceux-ci, on retrouve : • le désir persistant pour la drogue et l’incapacité d’arrêter de la consommer ; • le développement d’une tolérance à la drogue qui l’oblige à en consommer des quantités croissantes pour avoir les mêmes effets ; • l’apparition de symptômes de manque pour la drogue dès que l’on cesse d’y avoir accès (syndrome de sevrage) ; • beaucoup de temps est passé à se procurer la drogue, à sa consommation et à la récupération de ses effets ; • incapacité d’interrompre la consommation ou de la contrôler et ce, parfois même au mépris de ses propres valeurs ; • l’usage de la drogue est maintenu, malgré la reconnaissance de problèmes physiques, psychologiques et sociaux importants créés par cet usage.
« L’opium agrandit ce qui n’a pas de bornes, Allonge l’illimité, Approfondit le temps, creuse la volupté, Et de plaisirs noirs et mornes, Remplit l’âme au -delà de sa capacité » (Les Fleurs du Mal) « Le haschisch rend la société inutile à l’homme, comme l’homme inutile à la société » (Charles Baudelaire)
UNE AUGMENTATION DE DROGUES EN CONSTANTE AUGMENTATION DEPUIS DIX ANS La tendance manifeste depuis quelques années est à la fois à la croissance et à la diversification de la consommation de drogues illicites, à des niveaux toutefois très distincts concernant chaque produit.
Cette évolution peut tout particulièrement s’observer en France, où la prévalence de consommation du cannabis était particulièrement faible au début des années 60 alors que cette substance est aujourd’hui la drogue illicite de loin la plus utilisée. L’usager type de cannabis est jeune (21 ans environ en moyenne), sans profession de ce fait (à plus de 60 %) et essentiellement masculin (à plus de 90 %).
Les drogues dites dures : un usage très circonscrit mais en augmentation préoccupante L’héroïne et les opiacéss: seuls 0,4 % des femmes et 1,7 % des hommes de 18 à 44 ans ont expérimenté l’héroïne en 2000, ce taux se rapprochant de 0 au-delà de cetâge.
La tendance récente semble être à l’augmentation de l’usage de cocaïne, en raison notamment de la baisse de son prix de vente. Les enquêtes de terrain montrent ainsi une diffusion en expansion de la cocaïne, notamment dans le cadre d’événements fesitfs
Cocaïne La population concernée par la consommation de cocaï ne est relativement âgée (une trentaine d’année en moyenne), essentiellement masculine (à plus de 80 %) et possédant une activité professionnelle (à plus de 80 % également).
L’ecstasy, les amphétamines et les drogues de synthèse : successeurs potentiels du cannabis au « hit parade » de la consommation ? …. oui
Si elle reste relativement faible en valeur absolue en population générale adulte, cette tendance à l’augmentation est toutefois nette : chez les 18-44 ans, entre le milieu et la fin de la dernière décennie, l’expérimentation d’ecstasy et/ou d’amphétamines est passée de 0,7 % à 1,6 % chez les femmes et de 1,8 % à 3,5 % chez les hommes.
7 %, en augmentation par rapport aux années précédentes. Environ 6 % de la population générale adulte âgée de 15 à 75 ans a pris une substance destinée à améliorer ses performances physiques ou intellectuelles au cours des douze derniers mois. Parmi les sportifs adultes, les enquêtes divergent, la consommation de produits dopants variant de 3 % à 10 %, ce taux passant à plus de 17 % chez les athlètes de haut niveau. Chez ces derniers, le taux de contrôle positif en 2002 a été de 7 %, en augmentation par rapport aux années précédentes.
L’usage de médicaments psychotropes est à la fois typiquement féminin et spécifique à la France, celle -ci se trouvant loin devant ses voisins européens en ce qui concerne la vente et la consommation. Au sein de la population scolaire et parmi les trente pays interrogés dans l’enquête ESPAD, l’usage au cours de la vie de tranquillisants ou de somnifères des élèves français de 16 ans place la France parmi les pays de tête, qu’il y ait prescription ou pas, pour les garçons comme pour les filles.
contrairement à beaucoup d’idées reçues et largement diffusées par les tenants d’une dépénalisation des drogues douces, la commission ne peut que constater qu’une politique de tolérance induit une augmentation automatique des trafics et ne les freine nullement
La drogue est considérée comme une menace non seulement pour la santé individuelle, mais aussi la sécurité et le bien-être de tous. Toute consommation est donc perçue comme abusive et il n’y a pas de distinction entre drogue douce et drogue dure, entre consommation récréative et lourde
Le travail du psychologue
La priorité accordée à la prévention L’information des parents doit être largement renforcée le système de santé scolaire, en premier lieu (médecins, infirmières, pédiatres, psychologues scolaires) - la protection maternelle et infantile, dont les puéricultrices et les psychologues sont très bien placés pour connaître les familles ; - les centres médico -psychopédagogiques, centres publics relevant de l’éducation nationale recevant gratuitement les enfants en échec scolaire et faisant de la psychothérapie, ainsi que les centres médico- psychiatriques, relevant du ministère de la santé et accueillant des enfants en plus grande difficulté ;
créer des communautés thérapeutiques (très peu diffusées en France à contrario des autres pays)
Pour les parents éviter un engrenage dramatique: expliquer la drogues, les conséquences, les symptômes, préparer les parents à un long travail et les soutenir par une constante attention
Pour les parents usages prévenir l’engrenage dramatique: soutenir les parents mais aussi permettre aux enfants de se développer assurer un suivi très vigilants des enfants (risque de violence trés importantes)
pour les parents usagers le psychologue : prévention conduite en partenariat avec les maternités, accueil des parents en difficulté et de leurs enfants, aide à la construction de la parentalité, ou encore thérapies familiales.
Pour les adolescents insuffisance du nombre de lieux de consultation spécifiques pour les adolescents (les points écoute sont peu nombreux) et sur l’opportunité de consacrer des structures spécialisées aux jeunes usagers de produits psychoactifs. des postes à créer, des associations à monter…. nouvelles maisons de l’adolescent….
manque d’outils pour le psychologue manque de lit de post cure, appartements thérapeutiques, famille d’accueil… tout cela est à créer….
Autre mission (difficile) la réinsertion: travail avec l’assistante sociale, les médecins etc…
encore plus difficile en prison: près du tiers des entrants (32 %) déclare une consommation prolongée et régulière de drogues au cours des douze mois précédant leur incarcération : 25,6 % consommant du cannabis, 14,4 % des opiacés (héroï ne,morphine ou opium), 8,9 % de la cocaï ne et du crack, 9,1% des médicaments à des fins toxicomaniaques, 3,4 % des drogues chimiques (ecstasy, LSD, colle, solvants...), 14,6 % enfin étant polytoxicomanes (deux substances consommées hors alcool associé). En outre, 40 % des entrants n’ont eu aucun contact avec le système de soins pendant de l’année précédant leur incarcération.
être dépendant
être dépendant Le délai nécessaire pour devenir accroc varie selon les individus et aussi selon les substances. Il peut être assez long comme pour l'alcool, mais très courts pour d'autres substances comme l'héroïne. Certains sont devenus dépendants de l'héroïne au bout d'une quinzaine de jours seulement.
Quand on pense aux dépendances, on pense immédiatement aux drogues, donc à des substances que l'on introduit dans notre organisme. Mais il y a un deuxième grand type de dépendance. Ce sont les dépendances à une activité quelconque, où les molécules créant la dépendance sont alors sécrétées par notre propre corps. Cette activité peut être le sport, le jeu, la présence d’une personne en particulier ou toute autre situation qui nous procure des sensations fortes.
il s’agit d’un usage lié au Nom du Père et à sa régulation. un soin difficile Toute pratique de consommation implique une tentative de captation d’un réel par le réel. deux usages de la drogue qui mettent le sujet dans des positions différentes. il s’agit d’un usage lié au Nom du Père et à sa régulation. nous sommes face à un sujet abolissant la place de l’Autre, franchissant le champ de l’Autre, ce qui le laisse dans une position où rien ne vient le border.
Le toxicomane évite le manque et autres embrouilles, par le truchement d’une jouissance neuronale.