Programme de première Réforme 2019
Différences - Pas de colonne spécifique pour les notions logique d’approfondissement et de diversification des thèmes abordés par rapport à la seconde (avant c’était un EE donc pas obligatoire de l’avoir suivi), renforcement de l’acquisition des concepts, méthodes et pb essentiels des 3 disciplines fourniture progressive des outils nécessaires à la compréhension des phénomènes éco et sociaux à différentes échelles (micro et macro) démarche scientifique soulignée mais moins car déjà présentée en seconde (enseignement commun)
Différences - Les dispositifs d’apprentissage en 2 temps (sensibilisation/analyse)ne sont pas précisés dans le programme, mais à pratiquer - contribution au développement de compétences orales notamment à travers l’argumentation (travaux à proposer y participant dès la première) - les élèves doivent être capables de définir et illustrer les concepts figurant dans les objectifs d’apprentissage - précision des compétences transversales à maîtriser en fin de première (puis terminale) - pas de précision en termes de volumes horaires
Points communs - formation intellectuelle - formation civique (citoyenne) - préparation à la poursuite d’études post-bac - spécialisation disciplinaire nécessaire avant de croiser les regards - diversification des dispositifs avec des supports variés - exercice de la liberté pédagogique
Extraits du préambule Comme tous les enseignements, cette spécialité contribue au développement des compétences orales à travers notamment la pratique de l’argumentation […]. Si ces considérations sont valables pour tous les élèves, elles prennent un relief particulier pour ceux qui choisiront de poursuivre cet enseignement de spécialité en terminale et qui ont à préparer l’épreuve orale terminale du baccalauréat. Il convient que les travaux proposés aux élèves y contribuent dès la classe de première.
Extraits du préambule COMPETENCES TRANSVERSALES : En fin de classe de première : mobilisation des connaissances ; résolution chiffrée et graphique d’exercices simples ; collecte et traitement de l’information ; analyse et mobilisation des données ; analyse et mobilisation de documents de natures diverses ; construction d’une argumentation / d’un raisonnement rigoureux ; maîtrise de l’expression écrite et orale. En fin de classe terminale (en plus des compétences transversales acquises en fin de première) : construction d’une problématique ; construction d’une dissertation.
Sur une base de 32 semaines : PROGRESSION POSSIBLE Sur une base de 32 semaines : Ceci est une proposition à débattre entre collègues, afin d’harmoniser les pratiques à destination des élèves passant l’épreuve en fin de première Question : comment gérer le fait qu’ après avril nous ayons deux types d’élèves : Ceux qui ont terminé leur spécialité et passé leur épreuve ceux qui doivent terminer le programme ? Quelles problématiques ne seront pas évaluées en fin de première ? Les collègues sont libres de choisir l’ordre des thèmes .
Science économique = 12 semaines Sur une base de 32 semaines : Science économique = 12 semaines Comment un marché concurrentiel fonctionne-t-il ? 2 semaines Comment les marchés imparfaitement concurrentiels fonctionnent-ils ? 2,5 semaines Quelles sont les principales défaillances de marché ? Comment les agents économiques se financent-ils ? Qu’est-ce que la monnaie et comment est-elle créée ?
Sociologie et science politique = 14 semaines (8 semaines de sociologie et 6 semaines de science politique) Comment la socialisation contribue-t-elle à expliquer les différences de comportement des individus ? 2 semaines Comment se construisent et évoluent les liens sociaux ? 3 semaines Quels sont les processus sociaux qui contribuent à la déviance ? Voter : une affaire individuelle ou collective ? Comment se forme et s’exprime l’opinion publique ?
Regards croisés = 6 semaines Comment l’assurance et la protection sociale contribuent-elles à la gestion des risques dans les sociétés développées ? 3 semaines Comment les entreprises sont-elles organisées et gouvernées ? Il reste environ 0 semaine servant de marge de flexibilité (évaluations, intervenants, sorties…)
Précisions de M. Montoussé : Mécanisme = comprendre, savoir expliquer. Notion = connaître, savoir le dire, savoir l’énoncer. Notamment = le minimum. Pas de colonne notions, elles se trouvent dans les objectifs d’apprentissage. Les notes grisées – colonne de droite - sont à destination des enseignants ; il s’agit de notes sur les remarques faites par les inspecteurs généraux lors du stage national sur les nouveaux programmes
Comment un marché concurrentiel fonctionne-t-il ? Questionnements Objectifs d’apprentissage Commentaires Comment un marché concurrentiel fonctionne-t-il ? 1- Savoir que le marché est une institution et savoir distinguer les marchés selon leur degré de concurrence (de la concurrence parfaite au monopole). 2 - Savoir interpréter des courbes d’offre et de demande ainsi que leurs pentes, et comprendre comment leur confrontation détermine l’équilibre sur un marché de type concurrentiel où les agents sont preneurs de prix. 3 - Savoir illustrer et interpréter les déplacements des courbes et sur les courbes, par différents exemples chiffrés, notamment *celui de la mise en œuvre d’une taxe forfaitaire. Ajout : distinguer les marchés : quelle précision (tableau de Stackelberg en entier) ? Le point 2 a été vu en seconde - reprise partielle du questionnement 3-1 qu’est-ce qu’un marché ? On présentera la diversité des marchés concrets (depuis les foires du Moyen Âge jusqu'aux achats en ligne ; les marchés des biens, des services, des actifs, du travail, etc.). On montrera que le fonctionnement des marchés nécessite des règles de droit, qui déterminent notamment qui possède quoi, et ce qui peut être ou non échangé. On montrera que le marché suppose notamment l'existence d'institutions et de conventions (par exemple, marchandage, achat à l'unité ou en nombre, enchères, etc.). On expliquera en quoi les droits de propriété (y compris les droits d'auteur, brevets, marques, etc.) sont au fondement de l'échange. On s'interrogera sur les limites de l'échange marchand (existence de commerces illicites, brevetabilité du vivant, interdiction du commerce d'organes, etc.). *Le minimum L’exemple de la taxe carbone- figurant dans le projet de programme n’est plus obligatoire.
Comment un marché concurrentiel fonctione-t-il ? Questionnements Objectifs d’apprentissage Commentaires Comment un marché concurrentiel fonctione-t-il ? 4- Savoir déduire la courbe d’offre de la maximisation du profit par le producteur et comprendre qu’en situation de coût marginal croissant, le producteur produit la quantité qui permet d’égaliser le coût marginal et le prix ; savoir l’illustrer par des exemples. 5- Comprendre les notions de surplus du producteur et du consommateur. - Comprendre la notion de gains à l’échange et savoir que la somme des surplus est maximisée à l’équilibre.* PB des exercices avec la calculatrice : Triche pour l’EC1 et l’EC 3. Il serait nécessaire de s’harmoniser quant au choix d’exemples simples – attention aux élèves quittant la spé fin de première et préparant l’épreuve et ceux ne faisant pas la spé maths Reprise du questionnement 3-2 comment fonctionne un marché concurrentiel ? On s'attachera à mettre en évidence les déterminants des comportements des agents, offreurs et demandeurs, puis on procédera à la construction des courbes d'offre et de demande et à l'analyse de la formation de l'équilibre sur un marché de type concurrentiel. La modification des conditions d'offre ou de demande permettra de montrer comment s'ajustent, dans le temps, prix et quantités d'équilibre. On étudiera les réactions de l'acheteur aux changements des incitations (augmentation du prix du tabac, de la fiscalité sur les carburants, prime à la casse sur le marché de l'automobile, etc.). L'étude de la notion de surplus et de son partage entre acheteurs et vendeurs permettra d'illustrer graphiquement les gains de l'échange. On fera apparaître l'existence de situations de rationnement lorsque le prix est fixé, quelle qu'en soit la raison, à un autre niveau que celui qui équilibre le marché (files d'attente, réglementation des loyers, pénuries de places pour des rencontres sportives ou les spectacles, etc.). *Maximisation à l’équilibre : nouveau
Comment les marchés imparfaitement concurrentiels fonctionnent-ils ? - 1) Comprendre, à l’aide d’exemples, les principales sources du pouvoir de marché (nombre limité d’offreurs, ententes et barrières à l’entrée). - 2) Comprendre que le monopole est faiseur de prix et être capable de donner des exemples de monopoles (monopole naturel, institutionnel et d’innovation). « mélange » des 2 questionnements de « marché et prix », ancien thème ; + EA = reprise partielle 2-1 dans quelles circonstances les entreprises peuvent-elles exercer un pouvoir de marché ? Et 2-2 Quel est le rôle de la politique de la concurrence ? - reprise du modèle simple de fixation et d’ajustement du prix Nouveautés : (notes M. Montoussé) En moins : les structures de marché même si on va parler des monopoles et des oligopoles En plus : équilibre du monopole, dilemme du prisonnier et dilemme du duopole, oligopole et référence au surplus du consommateur en lien avec les politiques de la concurrence. - 1) déf et explication d’entente, barrières à l’entrée (idée de donner des expl de barrières à l’entrée, qui parlent aux élèves, avance techno d’apple ou samsung, aéronautique avec I initial élevé, réseau de clientèle important pour la bq de détail…). - 2) monopole : déf de faiseur de prix, à distinguer de preneur de prix et expliquer ce que signifie faiseur de prix car à chaque prix correspond un niveau de production car combinaison prix-quantité produite pour le monopole, donc production en fonction de la courbe de demande qui est la même que celle de marché), être capable de donner des expl de monopoles (monopole naturel en expliquant rapidement ce que c’est avec les conditions techniques et la taille de marché comme le réseau ferré, monopole institutionnel avec les obstacles réglementaires à la concurrence, électricité pendant longtemps et monopole d’innovation).
Comment les marchés imparfaitement concurrentiels fonctionnent-ils ? -3) Comprendre, à l’aide de représentations graphiques et/ou d’un exemple chiffré, que l’équilibre du monopole n’est pas efficace. - 4) Comprendre ce qu’est un oligopole et, à l’aide du dilemme du prisonnier, pourquoi les firmes en oligopole ont intérêt à former des ententes. -5) Comprendre que la politique de la concurrence, en régulant les fusions-acquisitions et en luttant contre les ententes illicites et les abus de position dominante, augmente le surplus du consommateur. // ECO APPROFONDIE - 3) éq du monopole pas efficace : On peut partir d’une situation de concurrence : graphique de rencontre offre et demande. Si ce marché est en monopole, qu’est-ce qui se passe ? Courbe de demande exactement la même. Qu’est-ce que l’offre ? en concurrence, c’est l’offre agrégée (coût marginal de toutes les entreprises). Si monopole, l’offre est égale au coût marginal du monopole. Or, on a appris dans le premier chapitre que l’entreprise égalise la Rm avec le Cm pour maximiser son profit. En CPP, le prix est la Rm (preneur de prix, si production augmente, même prix de vente). En monopole, si je veux produire une unité de plus, je suis obligé de baisser mon prix (courbe de demande). - 4) oligopole : à l’aide du dilemme du prisonnier pourquoi les firmes en oligopole ont intérêt à former des ententes. On se comporte de façon stratégique : en fonction du comportement ou de ce qu’on croit que les autres entreprises feront, ma quantité produite sera fonction de celle des concurrents. Mais l’entente n’est pas bonne pour l’intérêt collectif. B-A – BA de la théorie des jeux avec le dilemme du prisonnier (son gain dépend de sa réponse et de la réponse du camarade donnée ailleurs). Intérêt de l’accuser et l’autre fait de même. Autre solution en situation de coopération ou d’entente. Intérêt de l’oligopole n’est pas l’intérêt collectif. - 5) Comprendre que la politique de la concurrence, en régulant les fusions acquisitions et en luttant contre les ententes illicites (qui réduit la concurrence donc qui vise à augmenter le pouvoir de marché / licites : client et fournisseur) et les abus de position dominante, augmente le surplus du consommateur. Tout pouvoir de marché a un effet d’augmentation du prix donc réduction du surplus du consommateur. Donc, tout ce qui permet d’aller vers une situation de concurrence, permet d’aller vers le prix de concurrence et donc le surplus du consommateur en situation de concurrence.
Quelles sont les principales défaillances de marché ? 1) Comprendre que le marché est défaillant en présence d’externalités et être capable de l’illustrer par un exemple (notamment* celui de la pollution). - 2) Comprendre que le marché est défaillant en présence de biens communs et de biens collectifs, et être capable de l’illustrer par des exemples. Reprise du questionnement 3-4 quelles sont les principales défaillances du marché ? On montrera qu'en situation d'information asymétrique, on constate l'existence d'équilibres avec rationnement voire l'absence de marché (marché des voitures d'occasion, marchés des professionnels de santé et des avocats, marché de l'assurance, etc.). Les diverses manières de produire et de diffuser de l'information - labellisation, publicité, comparateurs de prix, magazines de consommateurs, etc. - pourront être évoquées, de même que la réglementation publique sur l'information. En s'appuyant sur des exemples, on montrera aussi que les marchés peuvent être défaillants dans le domaine de l'allocation des ressources en présence de biens collectifs ou d'externalités (pollution, éclairage public, pollinisation par les abeilles, etc.). Nouveautés : aléa moral, bien commun, intervention de l’Etat pour les différents types de défaillances. - 1) on attend que les élèves puissent répondre à une question sur la pollution. Coût réel total de l’activité productive est supérieur à celui pris en charge par l’entreprise (entreprise produit trop par rapport à ce qu’elle devrait produire en termes de coût total avec externalité). *Le minimum
Quelles sont les principales défaillances de marché ? - 3) Connaître les deux principales formes d’information asymétrique, la sélection adverse et l’aléa moral, et être capable de les illustrer par des exemples (notamment* celui des voitures d’occasion pour la sélection adverse et de l’assurance pour l’aléa moral). - 4) Comprendre que la sélection adverse peut mener à l’absence d’équilibre. - 5) Être capable d’illustrer l’intervention des pouvoirs publics face à ces différentes défaillances. // ECO APPROFONDIE - 3) ex notamment celui des voitures d’occasion pour la sélection adverse et de l’assurance pour l’aléa moral (comportement qui peut être modifié, pas quand sélection adverse). - 5) Être capable d’illustrer l’intervention des pouvoirs publics face à ces différentes défaillances (à la fin ou pour chaque défaillance). Externalité, ex de la taxation (coût marginal de l’entreprise = coût que subit la collectivité). Bien commun, bien collectif = réglementation… Aléa moral : contrôle accru, sanction accrue (si coût contrôle élevé, j’augmente la sanction), intéressement aux résultats ou participation à la dépense.
Comment les agents économiques se financent-ils ? - 1) Comprendre que le financement consiste à couvrir des besoins de financement par des capacités de financement. - 2) Comprendre que le taux d’intérêt – à la fois la rémunération du prêteur et le coût du crédit pour l’emprunteur – est le prix sur le marché des fonds prêtables. - 3) Savoir que le revenu disponible des ménages se répartit entre consommation et épargne et qu’ils peuvent dégager des besoins ou des capacités de financement. - 4) Savoir ce qu’est l’excédent brut d’exploitation et comprendre que les entreprises se financent par autofinancement et financement externe (emprunts bancaires et recours au marché financier, en particulier actions et obligations). - 5) Savoir que le solde budgétaire résulte de la différence entre les recettes (fiscales et non fiscales) et les dépenses de l’État ; comprendre que le déficit budgétaire est financé par l’emprunt et savoir qu’une politique de dépenses publiques peut avoir des effets contradictoires sur l’activité (relance de la demande / effet d’éviction). Reprise du questionnement 4-2 Comment l’activité éco est-elle financée ? Les choix de financement des agents économiques seront présentés de manière élémentaire. On montrera que le taux d'intérêt est à la fois la rémunération du prêteur et le coût du crédit pour l'emprunteur et qu'il varie en fonction du risque associé au crédit. On pourra illustrer ce mécanisme à partir de l'exemple des crises des dettes publiques. On distinguera le financement intermédié et le financement direct. Dans la procédure de financement par appel au marché, on présentera les grandes catégories de titres émis et échangés (actions, obligations) ainsi que leur mode de rémunération (dividende, intérêt). Reprise partielle du questionnement 5-2 comment le budget de l’Etat permet-il d’agir sur l’éco ? On décrira la structure du budget de l'État et de l'ensemble des administrations publiques, en donnant des ordres de grandeur. On insistera sur les notions de production non marchande et de prélèvements obligatoires. On montrera, à l'aide d'exemples (fiscalité écologique, crédit d'impôt pour les aides à domicile ou pour les dons aux associations, etc.) qu'en changeant les prix relatifs ou les rémunérations nettes, les impôts et taxes modifient les incitations des agents. Reprise partielle du questionnement 5-3 quelles politiques conjoncturelles ? On présentera les principaux déséquilibres macroéconomiques et leurs instruments de mesure. On montrera comment ils sont liés à la dynamique de la demande globale. En s'appuyant sur les développements du point 5.2, on montrera comment les pouvoirs publics peuvent utiliser la politique budgétaire pour agir sur les déséquilibres. En se référant au point 4.3, on présentera également les moyens d'action des banques centrales (notamment la Banque centrale européenne) et leur rôle dans la régulation conjoncturelle de l'activité économique.
Qu’est-ce que la monnaie et comment est-elle créée ? 1- Connaître les fonctions de la monnaie et les formes de la monnaie. 2- Comprendre comment le crédit bancaire contribue à la création monétaire, à partir du bilan simplifié d’une entreprise et de celui d’une banque. Reprise partielle du questionnement 4-1 à quoi sert la monnaie ? Par contraste avec des situations d'échange non monétisé, on mettra en évidence les avantages de la monnaie et les fonctions qu'elle remplit. On évoquera les formes qu'elle revêt et on expliquera (en prenant comme exemple le paiement par carte bancaire) comment fonctionnent les systèmes de paiement dématérialisés dans les économies contemporaines. Conférence : - comprendre la nature des 3 fonctions de la monnaie - porter un regard critique sur la fable du troc - comprendre que la monnaie est une institution qui repose sur la confiance Champ notionnel attendu : monnaie, unité de compte, intermédiaire des échanges, réserve de valeur - connaître les différentes formes de la monnaie - comprendre le processus de dématérialisation de la monnaie - ne pas confondre monnaie et moyen de paiement Champ notionnel attendu : monnaie marchandise, monnaie fiduciaire, monnaie scriptural, dématérialisation de la monnaie, moyen de paiement Reprise partielle du questionnement 4-3 qui crée la monnaie ? On présentera, à l'aide d'exemples simples, le processus de création monétaire par les banques commerciales (« les crédits font les dépôts »). On montrera le rôle central du marché monétaire. On pourra citer les autres sources de la création monétaire (créances sur le Trésor et devises). Pour ce faire, on définira la banque centrale comme la « banque des banques » et on montrera l'importance de son rôle pour assurer la liquidité (notamment lors des crises de confiance) et préserver le pouvoir d'achat de la monnaie. - 3 principales sources de la création monétaire (monétisation des créances, rachat de devises, rachat d’actifs) - 3 principales limites (réserves obligatoires RO, existence d’autres circuits bancaires avec la compensation bancaire, retraits en monnaie fiduciaire) Conclusion provisoire : l’accès à la liquidité centrale constitue la grande limite au pouvoir de création monétaire des banques - modalités de contrôle de la BC sur la création monétaire : RO, refinancement, taux directeurs Champ notionnel attendu : RO, taux directeurs
Qu’est-ce que la monnaie et comment est-elle créée ? - 3) Comprendre le rôle de la banque centrale dans le processus de création monétaire, en particulier à travers le pilotage du taux d’intérêt à court terme sur le marché monétaire, et comprendre les effets que ces interventions peuvent produire sur le niveau des prix et sur l’activité économique. Reprise partielle du questionnement 5-3 quelles politiques conjoncturelles ? On présentera les principaux déséquilibres macroéconomiques et leurs instruments de mesure. On montrera comment ils sont liés à la dynamique de la demande globale. En s'appuyant sur les développements du point 5.2, on montrera comment les pouvoirs publics peuvent utiliser la politique budgétaire pour agir sur les déséquilibres. En se référant au point 4.3, on présentera également les moyens d'action des banques centrales (notamment la Banque centrale européenne) et leur rôle dans la régulation conjoncturelle de l'activité économique. conférence : - comprendre le débat sur la neutralité de la monnaie - savoir restituer 2 mécanismes de transmission de la politique monétaire (taux d’intérêt, crédit) - comprendre les risques liés à la déflation Champ notionnel attendu : inflation, déflation.
Sociologie et science politique Comment la socialisation contribue-t-elle à expliquer les différences de comportement des individus ? Objectif d’ensemble du chapitre : Comprendre la socialisation comme « la façon dont la société forme et transforme les individus » (définition de M. Darmon). Plus précisément, il s’agit : de mettre à jour les processus/modalités par lesquels les individus sont façonnés, fabriqués. d’identifier les agents, les cadres (univers, instances, institutions) qui socialisent et les temps de la socialisation ; d’appréhender les effets (dispositions à croire, à sentir, à juger, à se représenter, à agir plus ou moins durables).
Sociologie 1 Comment la socialisation contribue-t-elle à expliquer les différences de comportement des individus ? - Comprendre comment les individus expérimentent et intériorisent des façons d’agir, de penser et d’anticiper l’avenir qui sont socialement situées et qui sont à l’origine de différences de comportements, de préférences et d’aspirations. Partir d’exemples ou de situations précis, de faits qui paraissent évidents ou au contraire paradoxaux pour se demander comment la socio peut rendre compte de ces trajectoires « qui sont socialement situées » : illustrations possibles : contexte historique, milieu, genre, lieu d’habitation Activités possibles : Le lien entre le social et le biologique: Enfants sauvages Culture et sport
Sociologie 1 Comment la socialisation contribue-t-elle à expliquer les différences de comportement des individus ? 2. - Comprendre comment la diversité des configurations familiales modifie les conditions de la socialisation des enfants et des adolescents. -Rompre avec une conception trop homogène et unifiée des processus de socialisation. -Envisager les formes de pluralité et de variations qui sont à l’œuvre lors des processus de socialisation. -Resserrer la focale sociologique sur l’individu par une analyse plus microscopique et une sensibilité aux multiples sources de variation des processus. -Rendre compte sociologiquement des cas atypiques en mettant à jour des différences « secondaires » de socialisation entre des familles « équivalentes » d’un point de vue statistique. -Considérer la notion de configurations familiales dans une acception large : -Rôle de la fratrie ; diversité des diplômes au sein de la famille ; structures familiales, etc. -Dans Tableaux de familles, Bernard Lahire décrit la diversité des configurations familiales à travers cinq thèmes : – Les formes familiales de la culture écrite – Les conditions et les dispositions économiques – L’ordre moral domestique – Les formes d’exercice de l’autorité familiale – Les modes familiaux d’investissement pédagogique.
Sociologie 1 Comment la socialisation contribue-t-elle à expliquer les différences de comportement des individus ? 3. - Comprendre qu’il existe des socialisations secondaires (professionnelle, conjugale, politique) à la suite de la socialisation primaire. - Socialisation primaire - socialisation secondaire -Spécifier l’articulation diachronique entre des temporalités différentes de la socialisation. -Envisager la socialisation comme un processus continu (≠ linéarité) : Socialisation de renforcement SP + SS = // -Socialisation de conversion SP + SS = SS - Socialisation de transformation SP + SS = moins forte
Sociologie 1 Comment la socialisation contribue-t-elle à expliquer les différences de comportement des individus ? 4. - Comprendre que la pluralité des influences socialisatrices peut être à l’origine de trajectoires individuelles improbables. -Comment analyser sociologiquement les « trajectoires individuelles improbables » ou, plus largement, les « irrégularités sociales » ? -« Habitus clivés, déchirés, duels, portant, sous la forme de tensions et de contradictions, la trace de formations contradictoires dont ils sont le produit », (P. Bourdieu, Méditations pascaliennes, 1997).
Objectifs de l’activité : - Réinvestir les notions de socialisation primaire, secondaire (professionnelle) et de configurations familiales pour comprendre les trajectoires individuelles improbables. Travailler la méthode de l’argumentation. Architecture de l’activité : 1er étape : A partir d’un exemple (les femmes étudiantes en chirurgie), demander aux élèves de repérer les éléments qui permettent de qualifier une trajectoire individuelle ≪ d’improbable ≫. 2ème étape : Repérer les éléments qui permettent d ‘expliquer ces trajectoires improbables. 3ème étape : Les élèves construisent une synthèse dans laquelle ils doivent utiliser des notions déjà vues précédemment (socialisation primaire, secondaire…). Support documentaire : Emmanuelle Zolesio, ≪ Des femmes dans un métier d'hommes : l'apprentissage de la chirurgie ≫, Travail, genre et sociétés, 2009/2 (N° 22), p. 117-133.
Sociologie et science politique Comment se construisent et évoluent les liens sociaux ? -Thème présent dans les programmes de la classe de terminale depuis les années 1990. -Penser l’articulation seconde / première / terminale à travers deux questions transversales : - Comment fait-on société ? -Comment explique-t-on les comportements sociaux ? -Une évolution dans l’approche du thème : Du lien social aux liens sociaux… - De l’analyse de l’évolution du rôle des instances d’intégration à l’étude de la construction et de l’évolution des liens sociaux…. -… à la compréhension de la pluralité des liens sociaux dans les sociétés modernes et de la façon dont ils manifestent, « s’expriment ».
Comment se construisent et évoluent les liens sociaux ? 1. Sociologie 2. Comment se construisent et évoluent les liens sociaux ? 1. Comprendre et pouvoir illustrer la diversité des liens qui relient les individus au sein de différents groupes sociaux (familles, groupes de pairs, univers professionnel, associations, réseaux). Cadre conceptuel possible, la typologie proposée par Serge Paugam : « Définition des différents types de lien en fonction des formes de protection et de reconnaissance » Illustrations et références : -Serge Paugam, Le lien social, PUF, 2009. -Serge Paugam (dir.), L’intégration sociale. Force, fragilité et rupture des liens sociaux, PUF, 2014. _ Régis Bigot, « Quelques aspects de la sociabilité des français », Cahiers de recherche du CREDOC, n°169, décembre 2001. - CREDOC, « Baromètre des solidarités familiales », Rapport du CREDOC, n°242, février 2007. -François de Singly, Sociologie de la famille contemporaine, Armand Colin, 2017, (1995). -Idées économiques et sociales, Entraides familiales, n°162, 2010/4.
Sociologie 2. - Connaître les critères de construction des Professions et Catégories Socioprofessionnelles (PCS) -La grille des PCS est un outil d’analyse. - La position sociale est envisagée par la profession. Les catégories sont construites en distinguant : - la situation d’activité́ ou d’inactivité́ ; - la nature du revenu (salariés/indépendants) ; - l’organisation productive (secteur d’activité́, public/privé), - le niveau de qualification et de responsabilité́ hiérarchique. -Les catégories sont construites (approche nominaliste) avec un objectif de présenter « une certaine homogénéité sociale ». - Disparités intra-catégorielles / évolutions de l’emploi / d’autres critères de différenciation
Comment se construisent et évoluent les liens sociaux ? 3. Sociologie Comment se construisent et évoluent les liens sociaux ? 3. - Comprendre et savoir illustrer le processus d’individualisation ainsi que l’évolution des formes de solidarité en connaissant la distinction classique entre solidarité « mécanique » et solidarité « organique ». -Montrer l’individualisation est un long processus historique et social (et donc que l’avènement de l’individu est un le fruit d’un processus social). -Recours à Durkheim : -« Comment se fait-il que tout en devenant plus autonome, l’individu dépende plus étroitement de la société ? Comment peut-il être à la fois plus personnel et plus solidaire ? » -Division du travail, formes de solidarité et lien social : interdépendance croissante des individus et individualisation croissante des personnes. -Dynamiques du processus d’individualisation : -d’un individualisme abstrait/universel/ générique… - à un individualisme concret/particulariste/ différencié.
Comment se construisent et évoluent les liens sociaux ? 4. Sociologie Comment se construisent et évoluent les liens sociaux ? 4. - Comprendre comment les nouvelles sociabilités numériques contribuent au lien social. ■ Dans quelle mesure les sociabilités numériques contribuent-elles au lien social ? ■ Une généralisation de l’accès aux diverses formes de sociabilités numériques : vers une intensification des liens sociaux ? ■ Des effets différenciés selon la nature des liens : - Logiques de continuités : les réseaux sociaux numériques prolongent, intensifient des liens de sociabilités préexistants ; - Usages stratégiques, réflexifs et sélectifs des mises en ligne et des formes d’expression de soi : la séparation entre liens forts et liens faibles demeure ; - Augmentation et élargissement des liens faibles. ■ Vers de nouvelles logiques de relations sociales ? - Logique de calcul, jeux stratégiques de construction et de mobilisation d’un réseau - Inégalités sociales et culturelles dans la capacité à construire un réseau de contact large - Uniformisation des mises en scène de soi et des identités (dépendance aux formes de reconnaissance)
Comment se construisent et évoluent les liens sociaux ? 5. Sociologie Comment se construisent et évoluent les liens sociaux ? 5. - Comprendre comment différents facteurs (précarités, isolements, ségrégations, ruptures familiales) exposent les individus à l’affaiblissement ou à la rupture de liens sociaux. Reprise de la typologie des liens sociaux de Serge Paugam -Le retour de « l’insécurité sociale » : « une bifurcation dans la trajectoire de l’individu moderne ». (R. Castel) -Des supports sociaux de plus en plus précaires ?
Quels sont les processus sociaux qui contribuent à la déviance ? Sociologie 3. Quels sont les processus sociaux qui contribuent à la déviance ? - Comprendre la distinction entre normes sociales et normes juridiques, et connaître la diversité des formes de contrôle social. - Comprendre que la déviance et/ou la désignation d’un acte comme déviant se définissent comme une transgression des normes et qu’elles revêtent des formes variées selon les sociétés et, en leur sein, selon les groupes sociaux. - Comprendre que la déviance peut s’analyser comme le produit de différents processus sociaux (étiquetage, stigmatisation, carrières déviantes). - Comprendre et illustrer la distinction entre déviance et délinquance. Ancien programme : Normes, valeurs On s'interrogera sur l'évolution des formes du contrôle social dans les sociétés modernes et sur leurs effets. Déviance, anomie On définira la déviance comme une transgression des normes et on montrera qu'elle peut revêtir des formes variées selon les sociétés et, en leur sein, selon les groupes sociaux . On analysera la déviance comme le produit d'une suite d'interactions sociales qui aboutissent à « étiqueter » certains comportements comme déviants et, en tant que tels, à les sanctionner. On montrera que les comportements déviants peuvent aussi s'expliquer par des situations d'anomie. On précisera que la délinquance n'est qu'une forme particulière de déviance : celle qui fait l'objet d'une sanction pénale . On s'intéressera aux modes de construction des statistiques produites par la police et la justice. On confrontera ces données avec celles que révèlent les enquêtes de victimation.
Comment se forme et s’exprime l’opinion publique Science politique 1. Comment se forme et s’exprime l’opinion publique - 1) Comprendre que l’émergence de l’opinion publique est indissociable de l’avènement de la démocratie : d’abord monopole des catégories « éclairées », l’opinion publique est désormais entendue comme celle du plus grand nombre - 2) Comprendre les principes et les techniques des sondages, et les débats relatifs à leur interprétation de l’opinion publique. - 3) Comprendre comment le recours fréquent aux sondages d’opinion contribue à forger l’opinion publique et modifie l’exercice de la démocratie (démocratie d’opinion) et de la vie politique (contrôle des gouvernants, participation électorale, communication politique). 1) L’ émergences de l’ OP. OP = que pense la population en majorité ? Comment cette question émerge-t-elle et quels sont ceux qui s’en sont mêlés ? 2) Mesurer l’opinion. Intro des sondages d’opinion même aux USA, l’acclimatation aux sondages n’est pas forcément allée de soi. Sondage vote de paille = bulletin à découper, dans les jx,et à renvoyer. G. Gallup, 1er institut de sondage USA, agence de pub, devenu sondeur. Les techniques du marketing sont transposées à des question d’OP ou aux intentions de vote. Ce qui va crédibiliser ces instituts, c’est d’avoir annoncé à l’avance les résultats électoraux. (Même s’il ya qq erreurs à l’origine. )La prévisibilité électorale = facteur de légitimation très fort. Utiliser les sondages pour rationaliser le jeu pol par les pol. (avoir les résultats avant l’heure, diffusion rapide) 3) Effets de réalité. Comment l’OP devient un acteur pol ? Ceux qui la font parler l’érigent en acteur pol. Trio : - journaliste pol amené à commenter quotidiennement l’actu pol, -conseillers en com pol (améliorer l’image des pol et leur cote de popularité) -et les sondeurs (mesurant le résultat de ces activités). Elargissement du cercle pol : de plus en plus d’acteurs dans ce cercle (spécialistes, experts, prof…). Ouverture : apparition de nouvelles scènes sur lesquelles l’OP peut rebondir désormais. Certains auteurs remettent en cause l’idée d’un espace pub unique. Fragmentation qui conduit à s’intéresser aux résultats et aux mécanismes, dispositifs par lesquels la parole émerge. L’arène pub serait un espace d’argumentation et autant un espace d’expression (subjectivité). L’ OP fait toujours l’objet de pb de déf et d’enjeux d’appropriation (qui est capable de parler au nom de l’opinion ?) Problèmes de l’effet de fragmentation de l’opinion : peu de pers lisent les articles en entier, mais seulement des extraits sont privilégiés voir notion de bulle informationnelle Expl twitter, internet…
Voter : une affaire individuelle ou collective ? Science politique 2. Voter : une affaire individuelle ou collective ? - Être capable d’interpréter des taux d’inscription sur les listes électorales, des taux de participation et d’abstention aux élections. - Comprendre que la participation électorale est liée à divers facteurs inégalement partagés au sein de la population (degré d’intégration sociale, intérêt pour la politique, sentiment de compétence politique) et de variables contextuelles (perception des enjeux de l’élection, types d’élection). - Comprendre que le vote est à la fois un acte individuel (expression de préférences en fonction d’un contexte et d’une offre électorale) et un acte collectif (expression d’appartenances sociales). - Comprendre que la volatilité électorale revêt des formes variées (intermittence du vote, changement des préférences électorales) et qu’elle peut refléter un affaiblissement ou une recomposition du poids de certaines variables sociales, un déclin de l’identification politique (clivage gauche/droite notamment) et un renforcement du poids des variables contextuelles. Ancien programme de spé SSPO : 2.3. Comment expliquer le comportement électoral ? Participation et abstention électorale, variables lourdes du comportement électoral, vote sur enjeu. -Comme tous les faits sociaux, le vote synthétise des aspects individuels et collectifs. -Il importe donc moins de dire si le vote est une affaire individuelle ou collective que de montrer comment le vote (comme le non vote) s’explique par des ressorts qui sont certes individuels mais qui s’inscrivent dans des dynamiques sociales et sont donc sensibles à un certain nombre de variables socialement situées. -La problématique sous-jacente semble être celle de l’affaiblissement des variables lourdes, qui reflèterait un renforcement des aspects « individuels » aux dépens des aspects « collectifs » Beaucoup de choses en commun, c’est la façon de poser les questions qui changent. Tout est « cadré », les parenthèses limitent les exemples. Les objectifs d’apprentissage visent à - éclairer les ressorts de la participation électorale (ou de l’abstention) et du vote. - L’expression « variables contextuelles » revient aussi bien dans un item consacré à la participation électorale que dans les items consacrés à l’analyse de la volatilité : elle semble renvoyer aux aspects plutôt « individuels » du phénomène. -On note que l’analyse du vote est plutôt centrée sur l’explication de sa volatilité. Les déterminants classiques du vote sont évoqués pour en signaler le déclin.
Regards croisés Comment l’assurance et la protection sociale contribuent-elles à la gestion des risques dans les sociétés développées ? - Connaître les principaux types de risques économiques et sociaux auxquels les individus sont confrontés (maladie, accident, perte d’emploi, vieillesse). - Comprendre que l’exposition au risque et l’attitude face au risque (perception du risque, aversion au risque, conduites à risque) diffèrent selon les individus, les groupes sociaux et les sociétés, et être capable de l’illustrer pas des exemples. - Comprendre les effets positifs (bien-être, incitation à l’innovation) et négatifs (aléa moral) du partage des risques tant pour les individus que pour la société. - Connaître les principes (prévention, mutualisation et diversification) qui permettent la gestion collective des risques et savoir les illustrer par des exemples. - Connaître le rôle des principales institutions qui contribuent à la gestion des risques (famille, sociétés et mutuelles d’assurance, pouvoirs publics). - Comprendre que la protection sociale, par ses logiques d’assurance et d’assistance, contribue à une couverture des risques fondée sur le principe de solidarité collective.
Comment les entreprises sont-elles gouvernées et organisées ? Regards croisés Comment les entreprises sont-elles gouvernées et organisées ? - 1) Comprendre le cycle de vie d’une entreprise à partir de quelques exemples (création, croissance, changement de statuts juridiques, disparition). - 2) Connaître et être capable d’illustrer la diversité des figures de l’entrepreneur : par leur statut juridique (entrepreneur individuel, micro-entrepreneur, chef d’entreprise) ; par leur position et leurs fonctions économiques (entrepreneur-innovateur, manager, actionnaire). - 3) Comprendre les notions de gouvernance, d’autorité et de décentralisation/centralisation des décisions au sein d’une entreprise. - 4) Comprendre qu’une entreprise est un lieu de relations sociales (coopération, hiérarchie, conflit) entre différentes parties prenantes (salariés, managers, propriétaires/actionnaires, partenaires d’une coopérative). Reprise du premier thème des regards croisés : entreprise, institution, organisation On montrera comment l'entreprise constitue un mode de coordination des actions par la hiérarchie. On mettra aussi en évidence comment coopération et conflits s'entremêlent dans la production de l'action collective. On mobilisera pour cela les apports de la science économique (économie de la firme) et de la sociologie (mobilisation et logiques d'acteurs). Nouveautés : - cycle de vie d’une entreprise - les figures de l’entrepreneur - gouvernance, autorité, centralisation/décentralisation des décisions - parties prenantes
Compétences terminale Compétences seconde Compétences première Compétences terminale Comprendre Savoir illustrer Capables de représenter Connaître Etre capable d’utiliser Savoir Savoir distinguer Savoir interpréter Savoir déduire
Financement et monnaie Socialisation et liens sociaux Déviance Savoir-faire Premières Marché Financement et monnaie Socialisation et liens sociaux Déviance Opinion publique Voter Assurance sociale Acquis Calcul, lecture, interprétation : x Proportion, pourcentage de répartition. X Taux de variation, taux de variation cumulé, coefficient multiplicateur, indice simple Moyenne arithmétique simple et pondérée. Lecture et interprétation : Indice synthétique Médiane. Valeur nominale, valeur réelle. Tableau à double- entrée. Représentations graphiques : diagrammes de répartition, représentation de séries chronologiques Représentations graphiques de fonctions simples (offre, demande, coût) et interprétation de leurs pentes et de leurs déplacements)
Notions à acquérir/à mobiliser : Comment les fondements du lien social se trouvent aujourd’hui fragilisés ? Ce questionnement est envisagé à travers l’étude d’au moins deux domaines parmi les domaines suivants : Les fragilités liées aux transformations sociales : cadre de vie (métropolisation, assignation résidentielle, phénomène des quartiers), cellule familiale, institutions de socialisation (École, État, religion, organisations syndicales). Les fragilités liées aux mutations économiques : régions en crise, chômage, transformation du monde du travail, inégalités et expression du sentiment de déclassement. La montée du repli sur soi et le resserrement du lien communautaire physique ou virtuel. L’expression de la défiance vis-à-vis de la représentation politique et sociale, et vis-à vis des institutions. La défiance vis-à-vis de l’information et de la science (de la critique des journalistes et des experts à la diffusion de fausses nouvelles et à la construction de prétendues « vérités » alternatives). Les nouvelles formes d’expression de la violence et de la délinquance (incivilités, cyber-harcèlement, agressions physiques, phénomènes de bandes, etc.). Notions à acquérir/à mobiliser : Le rapport intérêt général – intérêt particulier. Engagement – abstention. Intégration – exclusion – déclassement. Égalité – équité.
Comment les modalités de recomposition du lien social tendent elles à définir un nouveau modèle de société ? Ce questionnement est envisagé à travers l’étude d’au moins deux domaines parmi les domaines suivants : La promotion de l’égalité entre les hommes et les femmes : orientation, formation, travail, emploi, salaire, représentation, reconnaissance. Les nouvelles formes de solidarités et d’engagements : internet et les réseaux sociaux ; le mécanisme du participatif ; de l’association au collectif. Les nouvelles formes économiques : l’économie participative ; l’économie solidaire ; l’économie collaborative ; l’économie circulaire, pour de nouveaux emplois et de nouvelles solidarités. La question de l’extension des droits et de la responsabilité individuelle et collective : questions environnementales ; politique de santé ; principe de précaution. Les politiques publiques pour plus d’égalité et de citoyenneté : l’inclusion des personnes porteuses de handicap à l’École, au travail et dans la société ; les politiques d’aides et d’insertion professionnelle, les politiques sociales. La recherche de nouveaux liens sociaux : clubs, associations, réseaux sociaux, communautés, universités populaires, réseaux d’entraide et bénévolat. De nouvelles causes fédératrices : défense de l’environnement, protection de la biodiversité, réflexion nouvelle sur la cause animale. Notions à acquérir/à mobiliser : Respect -Justice, égalité et équité - Rapport social - solidarité -Responsabilité individuelle et collective