CALCIFICATIONS DE L’EPAULE

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
PATHOLOGIE NON TRAUMATIQUE DU GENOU
Advertisements

FMC Albertville Mardi 27 avril 2010
Torsion du pédicule spermatique
LUXATION EPAULE A.MENADI Service d’orthopédie traumatologie-
TENDINOPATHIE ACHILLEENNE
Aponévrosite Plantaire
CHIRURGIE DE L’EPAULE DR VAUGE LUNEVILLE.
CAS CLINIQUE 1 Laurent Sarazin, Benoît Rousselin,
Traitement chirurgical vidéo-assisté d’une rupture du LCA
SPONDYLARTHRITE ANKYLOSANTE
FRACTURES DE LA CLAVICULE
DISJONCTION ET LUXATION ACROMIO-CLAVICULAIRE
Appareil Moteur EL RIFAI NABIL
Entorse et luxation de genou
1 Epanchement du genou PONCTION EPANCHEMENT Sang : hémarthrose Epanchement citrin : Analyse liquide inflammatoire mécanique < 1000 éléments/mm 3 : mécanique.
Conduite à tenir devant un kyste arthro-synovial du poignet
IMAGERIE Quelle imagerie ?Quelle imagerie ? Quand ?Quand ? Quen attendre ?Quen attendre ?
LE TRAITEMENT CHIRURGICAL
L’EPAULE MECANIQUE Novembre 2011.
PATHOLOGIE PERI-ARTICULAIRE
LUXATION DE L’EPAULE Dr NGUYEN DUONG TUAN.
ENTORSE DU LLE DE LA CHEVILLE
Pathologie de l’épaule.
Examen programmé de l’épaule
PRISE EN CHARGE DES LESIONS DE LA COIFFE DES ROTATEURS
Indications Thérapeutiques et Traitement Chirurgical
Bilan de l’épaule Bilan fonctionnel.
EXPLORATION DE L’EPAULE
Service de chirurgie de la Main et du Membre Supérieur (CHRU de Lille)
Docteurs Christian Augareils et Jean Granel
Rupture de la coiffe des rotateurs
Fractures de l’extrémité supérieure de l’humérus
CHU IBN ROCHD Service d’Orthopédie-traumatologie Pr
OSTÉOME OSTÉOÏDE.
Fibrome chondromyxoïde
Fractures de la clavicule
Echographie pour le clinicien: partie intégrante de l’examen clinique
Pathologie du ski Patient masculin de 40 ans Chute au ski le
L.Benzaouia,O.Kacimi,N.Touil,N.Chikhaoui
pathologie de la coiffe des rotateurs et de la capsule articulaire
ENTORSES ACROMIO-CLAVICULAIRES
Les fractures de l’Extrémité Supérieure de l’HUMERUS
Approches thérapeutiques des douleurs arthrosiques
EPAULE INSTABLE CONCEPTS & IMAGERIE
Conduite à tenir Dr Jean Heizmann
Pathologie dégénérative de la ceinture scapulaire
LES PATHOLOGIES DU TRIATHLETE
TRAITEMENT D'UNE LÉSION MÉNISCALE L'ARTHROSCOPIE ET DE L'IRM
M. YAKOUBI FACULTE DE MEDECINE D’ALGER
EXAMEN CLINIQUE DE L'ÉPAULE DU SPORTIF
Dr HALAIMIA, Dr YAHIA CHERIF
TRAUMATOLOGIE DU MEMBRE SUPERIEUR
IMAGERIE MEDICALE EPAULE FMC MINIMES 21 OCTOBRE 2010
ASPECT RADIOLOGIQUE DU KYSTE ANEVRISMAL
Propédeutique de l’épaule douloureuse en médecine générale
EXAMEN CLINIQUE, ORIENTATION DIAGNOSTIQUE
Pr OLLAT – HIA Begin – Clubortho.fr
ETAT DES LIEUX ET MISE AU POINT DEBUT 2014
Ruptures appareil extenseur du genou
Échographie des tendinopathies non rompues de la coiffe
TRAUMATISMES DE L’EPAULE
Sémiologie de l’épaule
SEMEIOLOGIE DE L’ARTICULATION. L’interrogatoire Signes fonctionnels: –DOULEUR Siège exact Horaire: –Mécanique: »pas dérouillage matinal, »douleur apparaissant.
Lésions ligamentaires du genou
Définition Atteinte inflammatoire des tissus entourant l'articulation de l'épaule (tendon, bourses séreuses, ligaments...) Douleurs articulaires avec restriction.
Quel type de chirurgie pour les lésions du LONG BICEPS à l’épaule ?
Congrès National de Chirurgie
LYMPHANGIOME KYSTIQUE APPENDICULAIRE (A PROPOS D’UN CAS)
Transcription de la présentation:

CALCIFICATIONS DE L’EPAULE DR VAUGE LUNEVILLE

INTRODUCTION FREQUENTES = 3 à 5% population SVT ASYMPTOMATIQUE = 20% douloureuses ++ entre 30 et 40 ans , rares après 70 ans ( pic douleurs épaule = 50-60 ans ) FEMME + svt atteinte ( 60%)

INTRODUCTION NIVEAU D’ACTIVITE = OUI PARFOIS BILATERALES ( 25% ) UNIQUES OU MULTIPLES PAS DE RAPPORT AVEC : L’alimentation Un traumatisme L’usure du tendon NIVEAU D’ACTIVITE = OUI risque > chez le travailleur manuel

ETIOPATHOGENIE DEPOTS CALCIQUES INTRATENDINEUX = CRISTAUX D’HYDROXY-APATITES SUS EPINEUX DANS 90% CAS mais sous-épineux 40%, pt rond 25% et sous-scapulaire 3% ZONE CRITIQUE D’HYPOVASCULARISATION à 1.5 cm de son insertion osseuse ( jonction vasculaire osseuse et musculaire) HYPODEBIT TRANSITOIRE selon position du bras

ETIOPATHOGENIE L’HYPOPERFUSION INITIE : UN PROCESSUS DEGENERATIF PUIS CALCIFIANT EVOLUTION SPONTANEE ETUDE HISTOLOGIQUE = PHASE PREFORMATIVE ou dégénérescence fibrillaire localisée ( asymptomatique )

ETIOPATHOGENIE PHASE FORMATIVE = augmentation progressive du volume du dépôt calcique qui est crayeux (parfois douloureux) PHASE QUIESCENTE = dépôt stable , équilibre atteint (parfois douloureux ) PHASE DE RESORPTION = micro-vaisseaux et digestion par des macrophages et cellules géantes multi- nucléées = aspect patte dentifrice (douloureux et crises hyperalgiques )

RAPPELS ANATOMIQUES ET FONCTIONNELS LA VOUTE SOUS-ACROMIALE LE LIGT CORACO-ACROMIAL BOURSE SOUS-ACROMIO DELTOÏDIENNE

RAPPELS ANATOMIQUES ET FONCTIONNELS 5 TENDONS: EN AVT ET EN HAUT SOUS-SCAPULAIRE SUS EPINEUX TENDON DU LONG BICEPS

RAPPELS ANATOMIQUES ET FONCTIONNELS EN ARRIERE SOUS-EPINEUX PETIT ROND

CLINIQUE DOULEURS liées : à la pression intra -tendineuse au conflit secondaire avec l’acromion ( augmentation épaisseur du tendon par hyperhémie autour de la calcification lors de la résorption et bursite réactionnelle ) EVOLUTIVES en fct des phases d’évolution des calcifications

CLINIQUE DOULEURS INFLAMMATOIRES OU MIXTES (composante mécanique par conflit ) réveil nocturne Point douloureux électif Irradiation vers le cou ou le membre sup Aigue , subaigüe ou chronique

CLINIQUE Au maxi ,IMPOTENCE FCTNELLE COMPLETE en cas de libération brutale dans l’espace sous-acromial DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL = conflit mécanique pur avec l’acromion

EXAMEN CLINIQUE EXAMEN DE LA MOBILITE = recherche d’une raideur réactionnelle TESTING TENDINEUX = possible si épaule mobile

TESTING TENDINEUX SUS EPINEUX= MANŒUVRE DE JOB si le sujet ne peut résister

TESTING TENDINEUX SOUS-EPINEUX= TEST DE PATTE

TESTING TENDINEUX SOUS-SCAPULAIRE= LIFF-OFF TEST DE GERBER si ne peut décoller main ou ne peut résister

TESTING TENDINEUX PALM UP TEST: TLB si douleur et force

SIGNES DE CONFLIT TEST DE NEER YOCHUM HAWKINS

DIAGNOSTIC RADIOLOGIQUE 5 INCIDENCES: RX DE FACE 3 incidences(en rotation neutre,ext,int) PROFIL LAMY: acromion courbe ou crochu Localisation calcifications dans le plan antéro- postérieur

DIAGNOSTIC RADIOLOGIQUE CALCIFICATIONS TYPE A = DENSES HOMOGENES CONTOURS NETS UNILOBEES

DIAGNOSTIC RADIOLOGIQUE CALCIFICATIONS TYPE B = DENSES HOMOGENES CONTOURS NETS MULTILOBEES

DIAGNOSTIC RADIOLOGIQUE CALCIFICATIONS TYPE C = NUAGEUSES INHOMOGENES CONTOURS FLOUS ACROMION DEBORDANT

DIAGNOSTIC RADIOLOGIQUE DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL = CALCIFICATIONS ARTHROSIQUES D’INSERTION TENDINEUSES = EN CONTACT AVEC L’OS =TYPE D ( PATIENTS + AGES ) = SIGNE DE SOUFFRANCE TENDINEUSE

DIAGNOSTIC RADIOLOGIQUE SCANNER ET IRM = INUTILES le + souvent Les lésions associées de la coiffes sont exceptionnelles SAUF + 50 ans et signe de job + ( recherche rupture partielle sus épineux )

EVOLUTION SPONTANEE GUERISON SPONTANEE en 1 à 2 ans dans 90% cas Une à plusieurs CRISES DOULOUREUSES Intérêt du SUIVI RADIOLOGIQUE

TTT CONSERVATEUR TTT MEDICAL = antalgiques et ains INFILTRATIONS sous-acromiales = 1 ou 2 en phase chronique REEDUCATION si épaule raide En phase aigue = 1 infiltration à visée antalgique +/- hospitalisation et/ou morphiniques + écharpe

TTT INTERVENTIONNEL APRES 12 à 18 mois d’évolution = blocage de la maturation de la calcification ? PONCTION-TRITURATION SOUS RADIOSCOPIE ONDES DE CHOCS EXERESE SOUS ARTHROSCOPIE

PONCTION-TRITURATION SOUS RADIOSCOPIE PONCTION DE LA CALCIFICATION à l’aide d’une aiguille sous AL En phase chronique = FRAGMENTATION calcification qui est solide En phase aigue = ASPIRATION possible de la calcification + liquide

PONCTION-TRITURATION SOUS RADIOSCOPIE AVANTAGES = Faible coût Pas d’hospitalisation Pas de cicatrice INCONVENIENTS = Irradiation du patient et de l’opérateur Matériel radioscopique adapté Résultat bon = 64% Autres cas = douleurs + résidus calcifications difficiles à retirer chirurgicalement Peu pratiquée dans notre région

ONDES DE CHOCS APPAREIL POSSEDE PAR UN KINE OU MEDECIN IMPRIME DES SECOUSSES TRES PUISSANTES = fragmentation de la calcif + hyper vascularisation locale pour amener les cellules capables de digérer la lésion

ONDES DE CHOCS INDIQUEES EN PHASE AIGUE pour soulager les douleurs EN PHASE CHRONIQUE pour les calcifications de petite taille non accessibles à la chirurgie

ONDES DE CHOCS AVANTAGES = Pas d’intervention Pas de cicatrices ,pas d’hospitalisation INCONVENIENTS = Douleurs occasionnées par la machine Coût séances non remboursées SS Risques lésions tendinomusculaires ( praticien expérimenté ++) Efficacité 60%

EXERESE ARTHROSCOPIQUE HOSPIT 48H OU AMBULATOIRE RX PREOP ( possible disparition pré op ) AG + ALR 3 INCISIONS DUREE 20 à 30 min INCISION FACE SUPERFICIELLE COIFFE puis CURETAGE ACROMIOPLASTIE SI STADE C ++ SYNOVECTOMIE + LAVAGE SOUS ACROMIAL

EXERESE ARTHROSCOPIQUE SUITES = ECHARPE 2 sem. TTT médical AUTOKINE CS CONTRÔLE J+ 1 MOIS

EXERESE ARTHROSCOPIQUE INDIQUEE SI CALCIFICATION DENSE ET HOMOGENE ET VOLUMINEUSE EFFICACE DANS 90% DES CAS AU BILAN RX à 2 MOIS GUERISON EN 3 à 6 mois Résultats moins bons pour les types C

EXERESE ARTHROSCOPIQUE COMPLICATIONS HABITUELLES = RAIDEUR CAPSULITE ALGODYSTROPHIE EXERESE INCOMPLETE = 2° tps CHIR ou ondes de Choc

CONCLUSION MERCI PATHOLOGIE BENIGNE, FREQUENTE,LONGUE à GUERIR SVT ASYMPTOMATIQUE MAIS PARFOIS SOURCE DE DOULEURS +++ TTT DEPEND DE LA GENE ET DU TYPE DE CALCIFICATION AU MOMENT DE LA CS FACILEMENT ACCESSIBLE A L’ARTHROSCOPIE SURTOUT EN CAS DE DOULEURS IMPORTANTE AVEC PEU DE RISQUES ET DE BONS RESULTATS DANS 90% CAS EN 3 à 6 mois MERCI

CALCIFICATIONS DE L’EPAULE MERCI DR VAUGE LUNEVILLE