Le tutorat pour un élève en dispositif relais Axes de travail retenus dans les deux ateliers relais suivis en Isère en 2011-2012 : un tuteur (enseignant du collège) obligatoire pour assurer le suivi pendant la session et au retour dans le collège d’origine ; suivi de longue durée, au moins tout le reste de l’année. - Élaboration d’outils pour améliorer les relations entre le DR et le collège, le dispositif tutoral
Les questions à se poser sur le tutorat Le choix du tuteur : - qui (prof principal, autre discipline, CPE…) ? volontaire ou non ? - comment (temps de discussion formel ou informel de l’équipe (pédagogique, éducative), rôle du principal…) ? - quand a été opéré ce choix (suite à un tutorat existant préalablement à la session, au dernier moment, après le début de la session…) ? place de l’élève dans ce choix ? présence ou non à la commission de recrutement 2) Modalités concrètes du tutorat (rythme des rencontres et lieux) - avec l’élève - avec la famille - avec les acteurs de l’AR - rythme des retours/médiations auprès des collègues du collège, de l’équipe de direction - rythme des retours à la classe/aux pairs sur le déroulement de la session, les observations, messages à faire passer de la part de l’élève…. quelle médiation du tuteur ?
3) Contenu des temps de tutorat - avant la session - pendant la session - après la session - place des contenus d’apprentissage dans les entretiens - place des items du socle commun - suivi des devoirs/leçons faits en classe et à faire à la maison 4) quels traces écrites de ces temps de tutorat ? pour les enseignants comme pour l’élève et sa famille 5) quels besoins ressentis, quels manques ?
Séminaire 2 (janvier 2012) – réflexion en ateliers Deux points de vue sur les avantages et inconvénients que le professeur principal (PP) soit aussi le tuteur S’ils sont dissociés : cela permet à l’élève de choisir ; au tuteur d’être vraiment volontaire ; d’éviter la fatigue accumulée s’il a plusieurs élèves à suivre ; de mieux supporter la surcharge de travail, la lourdeur des déplacements qui s’ajoute au suivi de la classe et de l’ensemble des élèves à problèmes qui ne sont pas en DR ; cela évite d’être juge et partie en cas de conflit ; cela permet d’être deux enseignants de l’équipe pédagogique à suivre l’élève… mais comment mobiliser un autre enseignant ? se pose aussi la question de la formation et de la rémunération des tuteurs. Si le PP est aussi le tuteur de l’élève en DR : cela permet d’intervenir pendant les heures de vie de classe et de rendre compte de ce qui se passe pour l’élève pendant la session ; donne une légitimité au rôle vis-à-vis des collègues car le PP existe institutionnellement (le tuteur, lui, est davantage dans une posture), c’est un rôle de plus en plus complexe, il devient un chef d’équipe ; meilleure continuité entre l’amont et l’aval de la session ; il a déjà une connaissance globale de l’élève ; il est l’interlocuteur privilégié avec la direction et la vie scolaire, .. mais l’élève est-il en mesure de distinguer les deux fonctions de la même personne ? oui c’est possible pour certains, difficile pour d’autres. Si le tuteur est épaulé par une équipe, il sera plus efficace et donc le retour sera amélioré. Mais son rôle est délicat car il doit convaincre ses collègues du rôle positif du DR. Il participe à l’évolution des regards des équipes pédagogiques à la fois sur l’élève et sur le DR. Il faut évidemment que la confiance se soit établie préalablement entre le coordonnateur et le tuteur. Quels temps et quel(s) lieu (x) pour ces transformations de représentations ? La charge après la session est importante : l’élève doit être suivi jusqu’à la fin de l’année au moins. Utiliser tous les dispositifs internes existants (PPRE, parcours individualisé…). Une personne du DR peut-elle pendant les intersessions revenir une ½ journée dans le collège ?
Le bilan d’un atelier relais (Villefontaine – Isère) Travail d’évaluation de la coordonnatrice Fanny Bourgain Dispositif tutoral : Ce qui existe et qui fonctionne bien (+++) Identification du tuteur le jour de la commission, sur choix de l’élève Prise de repères précis sur le programme de maths en cours dans la classe, pour travailler au plus près des besoins de l’élève et faciliter le raccrochage à l’issue du passage au DR Au moins une visite du tuteur à l’atelier relais (souvent 2) Chaque fin de semaine, envoi au tuteur par mail d’un bilan concernant l’élève > Le format mail permet de le transmettre facilement à l’ensemble de l’équipe pédagogique
Présence de la famille à chaque rencontre avec le tuteur Dispositif tutoral : Ce qui existe et fonctionne plus ou moins bien (+/-) Présence de la famille à chaque rencontre avec le tuteur (Freins : parents séparés, éloignement géographique, contraintes professionnelles) Utilisation de l’interface du blog par les tuteurs (et autres professeurs) pour communiquer avec l’élève Définition des compétences à travailler durant la session dans d’autres matières que les maths (français, anglais, notamment) Suivi des élèves, dans leur collège d’origine, par l’atelier relais au-delà de la session Frein : L’équipe pédagogique ne trouve pas le temps de faire ces déplacements. Le suivi se fait plutôt au téléphone, ou par mail.
Dispositif tutoral : Ce qui n’existe pas ou ne fonctionne pas (- -) Réunion des tuteurs en amont de chaque session (seulement un contact tel ou mail) Pb : trop de contraintes, manque de temps Contrat de tutorat prof/élève (pas utilisé – pas souvent de rencontre formelle entre le tuteur et l’élève avant le départ à l’atelier relais) Pb : manque de temps, rôle flou pour le tuteur, réticence du tuteur à s’engager formellement sur une mission contraignante Visite de professeurs autres que le tuteur à l’atelier relais (quelques déplacements de chefs d’établissement) Pb : manque de temps, profs ayant besoin de prendre du recul par rapport à l’élève, n’y pensent pas Rencontre tuteur/élève au collège d’origine un mercredi à mi-session - Pb : manque de temps du tuteur