La question de laltérité à lécole française: le cas des publics scolaires issus des anciennes possessions coloniales. Halima Belhandouz Sciences de léducation Université Paris 10 Nanterre
Bibliographie Belhandouz H., Carpentier C. « Une construction socio-historique du « décrochage » scolaire: le cas des français musulmans du quartier nord dAmiens, in Ville-Ecole-intégration, n°122, Septembre Belhandouz H. « Minorités culturelles et rapport au savoir dans lécole française: limpact de lhéritage colonial. » in Ville-Ecole-Intégration, n°129, juin 2002.
Historicité et historicisation de la question de « lautre » Un contexte idéologique marqué par luniversalité des Lumières Un contexte politique marqué par le centralisme et la normalisation Sur le plan epistemologique : une représentation hiérarchisée et cloisonnée des cultures et des langues encore active.
Une idéologie coloniale différente: la mission civilisatrice par lécole notamment. Une conception spécifique de létat-nation et de la citoyenneté. En France, lintégration sentend traditionnellement du point de vue de lASSIMILATION. Au Royaume uni dans le respect de la DIVERSITE. Au Pays Bas comme un MULTICULTURALISME dans un pays pluriethnique.
Le positionnement théorique: la sociologie française entre résistance et ouverture Lobstacle epistemologique. Le déficit notionnel.
Décrochage et réussite scolaire: le poids de lhéritage colonial Histoire et mémoire à lécole: Hypothèse: deux types de publics scolaires, les immigrés et les immigrants. - Les immigrés : avant les indépendances ont subi le départ et perpétuent identité de « sujet » colonial - Les immigrants: après les indépendances, choix du départ et adhésion volontariste à un autre projet de société.
Présentation de cas -La double peine scolaire des « harkis » -Les ghettos péri-urbains ou la pérennité du sujet colonial: le cas de Champigny. -Une autre réalité scolaire: les « immigrants ».
Lécole hors la loi ? La loi dorientation 1989: lélève au centre du système éducatif. Quelle est la place faite aux « anciens sujets coloniaux » dans les savoirs et pratiques scolaires?