IRM du rachis 1 - Technique d'exploration 2 - Pathologie mécanique

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
Mais vous comprenez qu’il s’agit d’une « tromperie ».
Advertisements

Lésion du LLE Contusion du compartiment médial.
Additions soustractions
1 Plus loin dans lutilisation de Windows Vista ©Yves Roger Cornil - 2 août
FRACTURES DU RACHIS ANKYLOSE ASSOCIE A UNE SPA : QUEL IMAGERIE ?
INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE
Deficit sensitivo-moteur du pied droit
Les numéros 70 –
Faculté Bichat Lariboisière St Louis
CAS CLINIQUE 1 Laurent Sarazin, Benoît Rousselin,
IRM de Diffusion Corps Entier
LES BOITERIES J.GRIFFET.
SPONDYLARTHRITE ANKYLOSANTE
LA POLYARTHRITE RHUMATOÏDE
Classification MODIC et son impact clinique
SÉMIOLOGIE RADIOLOGIQUE du rétropéritoine Barrucand Corinne Hôpital Jean VERDIER.
LES TRIANGLES 1. Définitions 2. Constructions 3. Propriétés.
IFSI 1ère année MEZIANI Lyes (Interne)
Révision (p. 130, texte) Nombres (1-100).
TRAUMATISMES DU RACHIS CERVICAL INFERIEUR
CAUSE RARE DE COMPRESSION MEDULLAIRE LENTE : TUMEUR BRUNE
Dégénérescence discale Discarthrose
• émetteurs de positons
Chiffres de références Rudwaleit (2004, Ann Rheum dis) : Pool d’ études Lombalgies inflammatoires vs sujets sains Lombalgies inflammatoires vs lombalgies.
Présentation générale
FRACTURES DU PIED ET DE LA CHEVILLE Quels examens choisir?
LES RAUMATISMES DU RACHIS
Les fractures du rachis dorsal
Chondrosarcomes.
Conseil Administration AFRAC – 2 décembre Toulouse 1 Fermes de références Palmipèdes à foie gras Synthèse régionale – Midi Pyrénées Exercice
Compression médullaire (non traumatique)
EXPLORATION RADIOLOGIQUE DU RACHIS CERVICAL ET LOMBAIRE
Les chiffres & les nombres
Question rédactionnelle
DESS de Neuroradiologie
Cas cliniques pathologies vasculaires cérébrales 2009
IMAGERIE DE LA MYELOPATHIE CERVICARTHROSIQUE
IMAGERIE DES TRAUMATISMES MEDULLAIRES
RACHIS LOMBAIRE DEGENERATIF
Université virtuelle de Tunis 2009
Année universitaire Réalisé par: Dr. Aymen Ayari Cours Réseaux étendus LATRI 3 1.
Prothèse Discale Lombaire : étude comparative et prospective entre la Maverick et la Charité. Résultats préliminaires. Olivier De Witte, Daniel Morelli,
Moritz J, Sabatier P, Khouri K, Segnarbieux F
MAGIE Réalisé par Mons. RITTER J-P Le 24 octobre 2004.
Les tumeurs osseuses du RACHIS
Aire d’une figure par encadrement
Imagerie Diagnostique en Chiropratique
MAGIE Réalisé par Mons. RITTER J-P Le 24 octobre 2004.
IMAGERIE DU BASSIN ET DE LA HANCHE.
Rachis Douloureux de l ’Enfant
Certains droits réservés pour plus d’infos, cliquer sur l’icône.
Annexe Résultats provinciaux comparés à la moyenne canadienne
OSTEOMYELITE SUBAIGUE apport de l’IRM
LES FRACTURES DU CAPITELLUM A PROPOS DE 42 CAS
Les atteintes épidurales au cours des spondylodiscites infectieuses : à propos de 26 cas et revue de la littérature.  A Mhenni, M Jguirim , L Mani, R Alaya,
IRM signal Bonne réponse T2
LOMBOSCIATALGIE CHRONIQUE QUELS EXAMENS D ’IMAGERIE ?
Os plats Forme ostéolytique Forme ostéocondensante Forme mixte
TUMEURS GLOMIQUES DE LA MAIN ( A PROPOS DE 18 CAS)
HEMANGIOME SYNOVIAL APPORT DE L’IMAGERIE
LES FRACTURES DU FEMUR.
Service de radiologie Institut Salah Azaiez, Tunis
XIème REUNION DE L’ASSOCIATION FRANCO-TUNISIENNE DE RADIOLOGIE
Chirurgie arthrose rachidienne
A. Abed, AD. Diop, CM. Aidara, A. Mbengue, MA. Dia, AN. Diop, A
APPORT DE L’IRM DANS LE DIAGNOSTIC ETIOLOGIQUE DES FRACTURES VERTEBRALES S BEN AICHA, W GAMAOUN, W HAMMAMI, W BEN AFIA, H MOULAHI, N ARIFA, K TLILI.
Douleurs Cervico-brachiales: définition, classification
Radio-Anatomie morphologique, structurelle et fonctionnelle
ASPECT RADIOLOGIQUE DU KYSTE ANEVRISMAL
Transcription de la présentation:

IRM du rachis 1 - Technique d'exploration 2 - Pathologie mécanique 3 - Pathologie inflammatoire 4 - Pathologie tumorale 5 - Pathologie traumatique

Technique d'exploration (0,5 ou 1,5 T ?) Les contrastes sont les mêmes Le rapport signal sur bruit est défavorable à 0,5 T Les artefacts sont plus importants à 1,5 T

Technique d'exploration (artefacts) Déplacement chimique Suceptibilité magnétique Artefacts de flux

Technique d'exploration (antennes - plan) Antenne de surface (diminue les artefacts de mouvements antérieurs) Antenne de surface en réseau phasé (permet d'exporer tout le rachis sans déplacer le patient) Plan de coupes sagittales surtout avec lecture des coupes latérales

Pathologie mécanique (NCB) L'IRM peut remplacer le myéloscanner et la myélographie cervicale (Neuroradiology. 1989, 31:382-385) Chez 88 à 92 % des patients ayant une NCB, l'IRM suffit à identifier une lésion chirurgicale (Neurosurgery. 1991, 28:175-179), (AJR, 1988, 151:1205-1212) L'injection de gado peut compenser l'absence de graisse en opacifiant les plexus veineux

Hernie cervicale IRM du rachis

Pathologie mécanique (dorsalgie) chez des patients asymptomatiques (recherche de méta) on retrouve des hernies discales chez 14,5 % des patients (J.Comput. Assist. Tomogr. 1989, 13 211-214) La dégénérescence discale est plus fréquente quand il existe une maladie de Scheuermann (Skeletal Radiol. 1989, 18:523-526) Les grosses hernies intraspongieuses sont parfois sympatomatiques et peuvent s'associer à un œdème du spongieux et prendre le contraste (AJR. 1997, 168:933-938)

Pathologie mécanique (spécificité des signes dans la sciatique) Patients de 35 asymptomatiques : 20 à 30 % ont une hernie, 20 % un CLE, 35 % une dégénérescence discale (JBJS. 1990, 72:403-408) 50 % des femmes en âge de procréer, enceinte ou non, ont une hernie dicale (Radiology. 1989, 170:125-128). La hernie diminue mais reste présente dans 43 % des cas après nucléolyse et 98 % après chirurgie (Spine. 1996, 21:19-38).

IRM du rachis IRM du rachis Hernie commune

La clinique est prédominante... Pathologie mécanique (spécificité et reproductibilité des signes dans la sciatique) La prise de contrastede la racine est de 39 % avant chirurgie et 59 à 73 % après (Spine 1996, 21:19-38), (J. Radiol. 1995, 76:111-113) Sur les anomalies IRM la concordance entre 2 neuro-radiologues est de 80 %, entre 1 neuroradiologue et 1 orthopédiste de 49 %(Spine 1996, 21:19-38). La clinique est prédominante...

Pathologie mécanique (stratégie dans la sciatique) Concordance radiochirurgicale dans 76 à 82 % des IRM, 73 à 83 % des TDM, 71 % des saccoradiculograhies, 89 % des TDM-sacco, 92 % des IRM-TDM (AJR, 1986, 147:757-765), (Spine 1989, 14:1362-1367) La saccoradiculographie et la discographie sont des tests du disque en situation de contrainte (Spine 1991, 16:S216-S221) La saccoradiculographie permet de mieux étudier les CLE (Spine 1990, 15:1166-1169).

Pathologie mécanique (l'exclusion de la hernie) Le LVCP est visible dans 75 % des cas. Il existe des faux positifs de rupture : spécificité 78 % (Ann. Radiol. 1995, 38:204-210) En cas d'exclusion, le fragment est "trop gros" et a un signal en T2 supérieur au disque dans 80 % des cas. Il existe un anneau de prise de contraste autour de la hernie exclue.

IRM du rachis IRM du rachis Recherche exclusion

IRM du rachis IRM du rachis Hernie exclue

Pathologie mécanique (la récidive de hernie) L'IRM permet de différencier fibrose et hernie (Radiologie, 1989, 170:531-533) L'utilisation du contraste est accessoire

Kyste articulaire postérieur IRM du rachis Kyste articulaire postérieur

Dégénérescence microcristalline du nucleus IRM du rachis Dégénérescence microcristalline du nucleus

Pathologie inflammatoire (infection) Hypo T1, hyper T2, prise de gado discale. Sensibilité 96 %, spécificité 92 % (J. Radiol. 1987, 68:373- 380) Ne permet pas de suivre la guérison.

IRM du rachis Spondylodiscite

IRM du rachis Spondylodiscite

IRM du rachis Spondylodiscite

Spondylodiscite cervicale IRM du rachis Spondylodiscite cervicale

Epidurite infectieuse IRM du rachis Guérison Gado T1 Epidurite infectieuse

Arthrite articulaire postérieure IRM du rachis IRM du rachis Arthrite articulaire postérieure

Pathologie inflammatoire (rhumatisme) Diagnostic différentiel avec infection Dans la PAR, l'IRM cervicale est utile en cas de troubles neurologiques (Skeletal Radiol. 1996, 25:113-118)

IRM du rachis Polyarthrite

IRM du rachis Polyarthrite

Pathologie inflammatoire Maladie de Scheuermann Arthrose érosive type III de Modic : pas de prise de contraste du disque. Ostéomyélite chronique récurrente multifocale vertébrale (ressemble plus à un tassement) (Skeletal Radiol. 1997, 26:230-238) Arthropathie des hémodialysés : pas d'hypersignal en T2 (J. of Rheumatology 1996, 23-869-873)

IRM du rachis Arthrose érosive

IRM du rachis Arthrose érosive

Pathologie tumorale (bilan de métastase) L'IRM a une sensibilité supérieure à la scintigraphie 92 % versus 67 % (J. Radiol. 1996, 77:185-190) En l'absence de symptomatologie, la scintigraphie est préférable (étude de tout le squelette) En cas de symptomatologie l'IRM étudie mieux les lésions

IRM du rachis Métastase Gado - Fat sat

IRM du rachis Métastase (effet de la radiothérapie

Pathologie tumorale (angiome vertébral) L'angiome bénin a un hypersignal en T1 et T2. L'angiome malin a une extension extra-osseuse, aurait un hyposignal en T1 et prendrait le contraste. Le scanner est peut-être l'examen le plus performant pour l'angiome (AJR. 1996, 167:359-364), Rev. Rhum. 1994, 61:14-20).

IRM du rachis Angiome agressif

Pathologie tumorale (lymphome osseux) La scintigraphie et la radio standard sont préférables à l'IRM pour la recherche des lésions en dehors du bassin et du sacrum (Skeletal Radiol. 1997, 26:35-41) La radio standard est le seul examen utile pour le suivi

Pathologie tumorale (myélome) Corrélation des signes IRM et du stade clinique (AJR. 1996, 167:1029-1036) Normale Diffuse Focale Diffuse et focale Mouchetée Stade I Stade II Stade III 5 2 3 12 8 9 4

Différents aspects du myélome IRM du rachis Différents aspects du myélome

Pathologie tumorale (myélome) Dans l'infiltration diffuse, la vertèbre a un signal inférieur à celui du disque (Radiologie 1997, 204:195-199) Dans l'infiltration diffuse, le signal se majore de plus de 40 % après contraste (AJR. 1996, 167:1029-1036)

Pathologie tumorale (myélome) La plupart des tassements apparaissent bénins en IRM (Radiology 1997, 204:195-199) Le risque de tassement est environ 10 fois supérieur s'il y a une infiltration diffuse ou plus de 10 lésions focales (Radiology 1997, 204:201-205).

Pathologie traumatique (stratégie) Il convient de ne pas multiplier les explorations pour ne pas perdre du temps (substitution) Si la clinique et la radio ne suffisent pas : scanner ou IRM (lésions ligamentaires, hernie traumatique, hématorachis) Le matériel de réanimation est maintenant compatible avec l'IRM.

Pathologie traumatique (lésions liagmentaires) En urgence, l'IRM permet de voir les lésions ligamentaires chez 53 % des patients ayant un trauma thoraco-lombaire : LVCP, LVCA, LJ, LIE (AJR, 1997, 168:1481-1486) L'IRM pourrait remplacer le scanner dans les fractures comminutives en permettant de mieux préciser la voie d'abord en fonction des dégâts ligamentaires (Skeletal Radiol. 1990, 25:603-613)

Pathologie traumatique (aspect de la moelle) Hétérogène en T1, Hypo en T2, avec anneau d'hypersignal. Sang dans la moelle : mauvais pronostic. Type I Type II Type III Normal en T1, Hyper en T2. Œdème médullaire isolé Iso en T2, Œdème et sang