Examens biologiques Myélogramme : EPP sérique : chaîne libre κ monoclonale, hypogammaglobulinémie importante. EPP urinaire : chaîne légère monoclonale libre κ non quantifiable. Béta 2 microglobulinémie augmentée à 3,8 mg/L Myélogramme : 70% plasmocytes dystrophiques
Diagnostic Amylose ganglionnaire de type AL associée à un myélome multiple à chaînes légères peu sécrétant
Amylose Dépôts de protéines β-plissés Destruction parenchyme Excès de synthèse ou défaut d’élimination Plus fréquentes : amylose AL, amylose AA Localisations préférentielles : rein, coeur, digestif, SNP, peau, foie...
Amylose et myélome Fréquence : 3% Sous-estimée : beaucoup de formes asymptomatiques Séries autopsiques : 6 à 15% Amylose AL Atteinte rénale, cardiaque, digestif, SNP
Adénopathies et myélome Localisations extra-médullaires du myélome au décours de la maladie Localisation ganglionnaire exceptionnelle, formes agressives
Adénopathies et amylose Rarement isolées et révélatrices Registre de Kiel : 10 cas/ 40 000 biopsies Séries autopsiques : localisations ganglionnaires dans 17 à 37% des amyloses Souvent associées MGUS, lymphomes, isolées Pas de cas d’amylose ganglionnaire révélatrice d’un myélome
Diagnostic différentiel Nécrose Nécrose caséeuse Nécrose tumorale Autres surcharges Lymphadénopathie protéinacée : exceptionnelles Proliférations lymphoïdes avec différenciation plasmocytaires Dépôts de chaînes légères non amyloïdes Dépôts acellulaires, amorphes Fibrose hyaline périvasculaire Tissu lymphoïde persistant sans particularité PAS +, Rouge Congo –