Une tout autre école ! … MAIS AVEC QUELLES RÉGULATIONS ? Un rapprochement des différents réseaux d’enseignement est indispensable à la construction d'une Ecole émancipatrice. Le ministère de l’enseignement doit être capable de garantir la liberté de pensée, le choix du culte,… dans tous nos établissements, indépendamment de la couleur des représentants politiques, de la confrérie religieuse, de l’organisation laïque,… Xavier Liesenborghs [Le rythme annuel serait constitué d’une] alternance de six semaines d’école et de deux semaines de congé. Les vacances d’été dureraient six semaines. Annick Bonnefond, et al. Il s’agit de supprimer « le libre choix des parents » de l’article de loi. La Communauté doit pouvoir « réguler », centraliser. L’objectif est de mettre fin à notre « quasi-marché » scolaire. Il faut pouvoir repenser la répartition des élèves et, en parallèle, réfléchir à celle des enseignants. Une Ecole émancipatrice doit se construire sur de la mixité sociale au niveau de l’ensemble des acteurs. Xavier Liesenborghs Les programmes devront exposer clairement et par le détail les connaissances, les savoir-faire, les attitudes et les niveaux de maîtrise attendus des élèves. Ils devront insister sur les savoirs-clés, ceux qu’il faut réactiver régulièrement. Appel pour une école démocratique Les logiques politiques contemporaines ne prennent pas le temps d’un travail qualitatif et en profondeur. […] Pour sortir de cette spirale, il serait intéressant de créer un « Conseil citoyen permanent » (constitué de membres de la société civile, d’acteurs du monde de l’enseignement, de représentants de Fédérations d’élèves, de parents…) garant du continuum de nos grandes lignes éducatives. Cet organe modifierait nos conceptions du pouvoir. Les choix éducatifs seraient moins tributaires de nos représentants « éphémères » mais bien intégrés dans une collaboration : politique/citoyen. Xavier Liesenborghs La fusion [des réseaux] est le prix à payer si l’on veut l’avènement d’une école vraiment démocratique. Alors, osons. L’école commune sera celle d’un seul réseau, forcément public. Appel pour une école démocratique A besoins croissants, comment peut-on espérer de meilleurs résultats avec moins de moyens ? Il est donc urgent de faire des choix politiques et de société afin d’ouvrir les enveloppes budgétaires et refinancer d’urgence les écoles fondamentales (maternelles et primaires) dans le besoin. Marie-Jo Carion UCLouvain – GIRSEF – 2014 Ce qu’il nous faut, c’est l’école commune, où tous les enfants, sans distinction de religion, de langue maternelle (oui, même à Bruxelles !) ou d’origine sociale, sont scolarisés ensemble, de 5 à 16 ans ; la collectivité éducative, lieu de socialisation et d’instruction, lieu de vie, de travail et d’instruction ; l’école de petite taille, implantée dans un tissu local. Nico Hirtt J’ai rêvé… J’ai rêvé que je pouvais choisir à Bruxelles Nord l’école qui répond le mieux à nos attentes ! Elle respecte la manière dont nous éduquons nos enfants et elle continue à transmettre les valeurs que l’école primaire lui a transmise durant 9 ans. Patrick Vanhamme Une augmentation du budget de l’éducation de l’ordre de 50% est indispensable. Nico Hirtt Pour garantir une mixité sociale dans chaque établissement, une école est attribuée à chaque élève dès la première année et pour une durée de 10 ans, sauf accident ou déménagement. Cette affectation se fait selon le domicile et le revenu. […] Jusqu’à une date avancée, […] on a la garantie d’avoir une place dans cet établissement.. Après la date butoir […], les inscriptions redeviennent libres, mais selon la disponibilité de places. Appel pour une école démocratique L'efficacité et la responsabilité me semblent des notions plutôt positives, et je ne vois pas en quoi elles seraient liées au capitalisme, à l'économique, ou aux "américains". Elles sont à mon sens encore plus indispensables dans nos projets humains, ou sociaux. En général, le marchand s'occupe de choses moins importantes que le non-marchand, non ? […] Je m'étonne que l'on refuse tellement l'assurance qualité et la responsabilité, en y collant commodément les attributs politiquement incorrects de performance et de compétitivité. Cela me semble totalement anti-social. Jean-Marie Sohier Le principe du pilotage est le suivant : une formulation et un contrôle strict des objectifs cognitifs et des compétences requises, associé à une grande liberté en matière de méthode pédagogique (ce qui n’exclut pas d’encourager la liaison à la pratique, le développement de projets, l’implication des aînés dans l’instruction des jeunes et l’intégration de l’instruction à la vie de la communauté éducative). Nico Hirtt Pour financer notre projet, assurer une authentique gratuité de l’école et de ses activités annexes, il faudra que l’Etat consacre de nouveau 7% de son PIB à l’enseignement (comme à la fin des années ‘70). […] Mais on pourra en récupérer progressivement une partie sur le coût de l’échec scolaire, des filières, des options et des réseaux, et grâce à une utilisation plus rationnelle des infrastructures. Appel pour une école démocratique Quel rythme scolaire ? Quid du libre choix ? Quid des réseaux ? Quel financement ? Quel pilotage ?