CHAPITRE 2 et 3 La communication verbale et non verbale

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Transcription de la présentation:

CHAPITRE 2 et 3 La communication verbale et non verbale TEC 101 CHAPITRE 2 et 3 La communication verbale et non verbale

I-Information et communication II-La communication verbale III- La communication non verbale IV Les acteurs et le contexte de la communication

I-Information et communication L’information se définit comme une donnée, un élément de connaissance sur quelqu’un, sur quelque chose ou sur un événement. Ex. : Les nouvelles à la radio, un article d’une encyclopédie ou un contenu d’une base de données. La communication correspond à un processus interactif de transmission d’informations entre plusieurs personnes dans le but de partager du sens.

Les composantes de la communication les acteurs : sont à tour de rôle « émetteur » et « récepteur » avec une rétroaction, qui correspond à une réponse de l’un des interlocuteurs à l’intervention de l’autre interlocuteur. Le message : c’est le contenu de la communication c’est-à-dire les informations transmises entre les acteurs. Le message peut prendre deux formes : verbal  et non-verbal  Le canal : mode de transmission du message. On distingue deux types de canaux : oral et écrit, utilisant différents supports (moyens techniques de transmission de l’information) : oral : téléphone, radio, télévision… écrit : lettre, affiche, courrier électronique…  Le contexte : l’ensemble des conditions extérieures, il exerce une influence sur la communication. (le contexte physique ,relationnel , psychologique , social, culturel ..) Le contexte peut être source de « bruits » (technique : perturbations sonores , sémantique : différence de code ou de signification des mots entre l’émetteur et le récepteur (du sens.

Les types de communication La communication interpersonnelle : elle s’établit entre deux personnes, entre lesquelles on observe des interactions. La communication de groupe : elle s’établit entre un certain nombre de personnes qui échangent des messages entre elles. La communication de masse : elle s’adresse à un large public, hétérogène et anonyme. Elle utilise des supports tels que la télévision, la radio, la presse…

Enjeux et stratégies de la communication- Transmettre un message : les enjeux informationnels constituent le but premier de toutes communications. Établir une relation : la communication permet aux acteurs d’atteindre des : enjeux identitaires : désir de produire une certaine image de soi enjeux territoriaux : désir de préserver son territoire personnel enjeux relationnels : besoin d’appartenance à un groupe enjeux d’influence : désir de convaincre l’autre et de le faire adhérer à ses idées. STRATEGIES  On distingue deux grandes stratégies : de pouvoir : elle consiste à imposer son pouvoir sur l’interlocuteur de séduction : elle vise à créer un rapport de complicité, de proximité, de sympathie   Deux grands types de stratégies de communication coexistent : maximiser les bénéfices en prenant des risques pour maximiser le degré d’influence de l’interlocuteur ; minimiser les coûts en minimisant les risques associés à la relation de communication

II-La communication non-verbale La communication non-verbale se traduit par le comportement des interlocuteurs. Les signes non-verbaux sont constitués de l’ensemble des éléments du comportement qui renseignent sur l’état affectif d’une personne , ils donnent du sens à la communication, car ils accompagnent la communication verbale et donc la renforcent. la communication non-verbale comprend : La gestuelle : il s’agit des postures du corps (tête, buste, jambes, bras…) qui sont porteuses de significations. Le regard : La direction et le mouvement des yeux contribuent également à la construction du message. Les mimiques : Les expressions du visage sont également porteuses de significations. L’apparence : La coiffure, les choix vestimentaires… peuvent également participer à la construction du sens.

II-La communication verbale la communication verbale s’établit au travers de la voix. Les éléments constitutifs de la voix sont les suivants : L’intonation : grave ou aiguë Le volume : faible ou fort Le rythme : rapide ou lent  Registre de langage Caractéristiques Exemple Le langage soutenu - Syntaxe complexe - Vocabulaire recherché - Utilisé dans le milieu professionnel Je vous transmets les informations dans les meilleurs délais. Le langage courant - Syntaxe correcte - Vocabulaire simple - Parlé par une majorité d’interlocuteurs dans un contexte familial et amical et compris par tout le monde Je te donne les informations rapidement. Le langage familier - Syntaxe incorrecte (les mots sont souvent « mangés ») - Termes familiers - Langage parlé par les adolescents J’t’file l’info vite fait. Le langage codé - Absence d’une construction de phrase - Suite de mots écrits en phonétique - Utilisé par exemple pour les SMS C l’1fo

L’écoute et l’interprétation du message La construction d’un sens commun repose sur : une interprétation commune du message échangé l’existence de références et d’un répertoire communs entre l’émetteur et le récepteur Exemple : Un individu qui souhaite inviter son ami pourrait prononcer les paroles suivantes : « Je t’invite pour le déjeuner ». Si le terme déjeuner (repas du midi) n’a pas la même signification pour les deux acteurs, cela peut être source de quiproquo concernant l’horaire de l’invitation.  une objectivité dans l’interprétation du message c’est-à-dire dans l’attribution du sens du message. Exemple : Un enfant dit à sa mère « Le gâteau aurait été encore meilleur avec plus de chocolat ». La mère pourrait interpréter ce message de la façon suivante « Le gâteau n’est pas bon ». En effet, l’implication affective d’une mère à l’égard de son enfant est si forte (elle est déçue de ne pouvoir le satisfaire pleinement) qu’elle attribue une signification négative au message.  des qualités d’écoute et d’empathie de la part des interlocuteurs La construction d’un sens commun repose également sur une grande qualité d’écoute des interlocuteurs. Exemple : Une personne absorbée par des problèmes personnels n’est pas entièrement disposée à écouter l’autre. l’empathie est également essentielle à une bonne communication. C’est la capacité d’un individu à comprendre (de façon objective) le ressenti de l’autre, c’est-à-dire l’aptitude à se « mettre à la place » de l’autre

IV Les acteurs et le contexte de la communication I. L’expression de l’identité 1. Les composantes de l’identité Comportement : réactions observables de l’individu dans une situation donnée. Le comportement relève de la place occupée par l’individu. La place d’un individu est définie notamment par : statut social : position d’un individu par rapport aux autres dans un système social. Rôle  : à chaque statut correspondent des rôles, c’est-à-dire des comportements et attitudes appropriés au statut. Place : fait partie intégrante de l’identité de l’individu. En effet, pour se présenter, une personne ne dit-elle pas « Je suis untel, père de untel ou secrétaire de l’association X… » ? La communication est par : la place qu’occupe l’individu. ses attitudes : prédispositions à agir, c’est-à-dire état d’esprit qui pousse l’individu à adopter certains comportements. ses représentations mentales : idées préconçues, c’est-à-dire manière dont l’individu voit les choses, le monde. sa culture : ensemble des valeurs, des normes et des modes de vie partagés par les membres d’un groupe social, conduisant à des comportements homogènes. ses valeurs : principes moraux, idéaux auxquels l’individu adhère. sa personnalité : ensemble des caractéristiques d’une personne, qui définissent son individualité et permettent de la distinguer de tout autre être humain (caractéristiques physiques et mentales).

IV Les acteurs et le contexte de la communication 2-L’influence de l’identité sur la communication interpersonnelle L’identité des acteurs, et plus particulièrement la personnalité et le comportement, ont un impact important sur les échanges interpersonnels. D'abord, la communication est marquée par certains indicateurs de l’identité. Différents éléments de l’énoncé (le contenu du message) reflètent l’identité du locuteur : le choix du vocabulaire, la structure grammaticale (Exemple : « J’sais pas » sera plutôt prononcé par une personne décontractée, tandis qu’une personne plus rigoureuse dira « Je ne sais pas ».) le message (Exemple : « Mettez-vous au travail » met en évidence le caractère autoritaire d’une personne, alors qu’un individu conciliant dira plutôt « Il serait bien de vous mettre au travail ».) L’énonciation (la manière dont le message est énoncé) est également un indicateur de l’identité du locuteur : l’intonation (Exemple : Un ton sec sera le fait d’une personne autoritaire. la manière d’être (regard, gestes, distance, tenue vestimentaire…) Exemple : Une personne introvertie préférera se tenir à distance de son interlocuteur, tandis qu’un individu extraverti privilégiera les contacts physiques.  Par ailleurs, la communication interpersonnelle permet à l’individu de se positionner par rapport à l’autre, en proposant des éléments de son identité.   la communication est le reflet de l’identité, mais elle contribue également à la construction de l’identité de l’individu.

IV Les acteurs et le contexte de la communication II. L’importance du contexte de communication Le contexte est le cadre dans lequel s’élabore la communication. Il comporte deux dimensions : une dimension spatio-temporelle ; une dimension relationnelle. Le contexte influe sur la relation et la construction du sens. a. L’influence du contexte spatio-temporel sur la communication Le contexte spatial est le cadre dans lequel se déroule la communication, c’est-à-dire le lieu de l’échange. Il influe sur la communication en raison de : sa nature (son domicile, une entreprise, dans la rue, sur un terrain de football…) sa dimension (étroit ou au contraire très vaste) son agencement : La disposition des chaises autour d’une table est porteuse de signification tant au niveau de la relation qu’au niveau de la construction du sens. ses caractéristiques (niveau sonore, lumière…)

IV Les acteurs et le contexte de la communication De même, la façon dont les acteurs occupent l’espace est porteuse de sens.  Par ailleurs, la distance corporelle, a un impact sur la relation et la construction du sens La distance varie en fonction : de la personnalité de chacun des habitudes culturelles des rapports entre les personnes : on distingue 4 distances : distance intime (de 0 à 40 cm) : il est réservé aux personnes très proches. Les personnes murmurent et le contact physique prévaut. distance personnelle (de 45 cm à 1,25 m) : c’est la distance des relations d’amitié ou des relations professionnelles. Les interlocuteurs se voient et s’entendent correctement. Les contacts physiques sont possibles. distance sociale (de 1,25 m à 3,6 m) : c’est la distance qui sépare deux personnes qui se connaissent peu ou pas du tout. Les interlocuteurs peuvent communiquer aisément mais les contacts physiques ne sont pas possibles. distance publique (plus de 3,6 m) : il est réservé aux communications devant un groupe. Le volume de voix est plus élevé, l’articulation est plus soignée et la gestuelle est accentuée.

IV Les acteurs et le contexte de la communication b. L’influence du contexte relationnel sur la communication Les types de relations : les relations professionnelles : ce sont des relations contractuelles à finalité économique.(Exemple : un dirigeant avec sa secrétaire, un vendeur avec un client.) les relations familiales : ce sont des rapports affectifs ayant pour objectif le développement personnel.(Exemple : une femme avec son mari, un parent avec son enfant.) les relations amicales : ce sont des relations choisies reposant sur la recherche du plaisir.(Exemple : un groupe d’amis) Le mode de communication et son contenu diffèrent selon le type de relation et la place de chaque individu.(Exemple : Un directeur, en tant que supérieur hiérarchique, peut demander à sa secrétaire de rédiger un courrier. De même, une mère, en tant qu’éducateur, peut demander à son enfant de ranger sa chambre…)

Merci pour votre attention TEC 100 Merci pour votre attention