Le canal Seine Nord
ce canal de 106 km de long permettra de relier les ports de Normandie à ceux de Belgique.
Les enjeux du Canal Seine – Nord Europe d'après le Site régional Du Nord Pas de Calais Le projet représente un enjeu considérable pour les transports en région. Il consiste à creuser un canal à grand gabarit pour relier l’Oise (Compiègne) à la Sensée (Aubencheul-au-Bac) afin d’apporter le segment manquant entre le bassin de la Seine et le réseau fluvial nord-européen. Au total, 106 km de voies creusées dont environ 26 dans le Nord-Pas de Calais. La liaison Seine-Nord aura la capacité d’accueillir des bateaux jusqu’à 4400 tonnes (ce qui équivaut à 220 camions). Il permettra des liaisons entre Paris et le port de Dunkerque mais aussi avec Anvers, Rotterdam et Hambourg. Il reliera le premier bassin de consommation français, le bassin parisien, au Nord-Pas de Calais.
Selon Voies navigables de France (VNF), le chantier représenterait près de 10 000 emplois annuels sur cinq ans. En service, le canal pourrait générer entre 20 et 25 000 emplois, à l’horizon 2030, liés aux activités logistique et à l’exploitation. Un tiers de ces emplois bénéficierait au Nord-Pas de Calais. Le projet intègre la réalisation de 4 plates-formes trimodales qui permettront le développement d’activités logistiques et industrielles en synergie avec le canal. D’ici 2020, le projet devrait permettre de réduire le trafic routier de 500 millions de tonnes kilomètres soit près de 500 000 camions par an en moins sur les routes. Cela représenterait une économie d’environ 250 000 tonnes de CO² par an
Le financement du projet Le Secrétaire d’Etat aux Transports, est venu adresser le jeudi 11 décembre 2014 à Amiens aux collectivités territoriales : Etat, régions et départements travailleront main dans la main pour faire aboutir le projet de Canal Seine-Nord Europe (...) Les 4,5 milliards du canal seront financés à près de 25 % par les collectivités locales, dont les régions Ile-de-France, Nord –Pas-de-Calais et Picardie. Reste à connaître le montant exact de la participation de l’Union européenne, appelée par la France à financer le projet à hauteur de 40 %, L’Union européenne a, le 19 novembre, placé ce dossier parmi les cinq grands projets d’infrastructures du Mécanisme pour l’interconnexion en Europe (MIE), qui dispose d’une dotation globale de 23 milliards d’euros. Source : les echos