Vous comprenez qu’un des enjeux de l’apprentissage en contexte scolaire consiste à développer la compétence interculturelle. Vous pensez devoir mettre en place des choses spécifiques pour sa prise en compte dans vos apprentissages. Vous en discutez avec un/une de vos collègues. Retour sur les lectures.(voir ref. sur blog : BO et CECRL Avez-vous pointé des différences entre les différents cycles ? Lesquels ? Pour quelles motifs (théories didactiques) ? ….
Nous avons fait la distinction entre les modes d’appropriation de la L1 et des L2
Un parcours en contexte scolaire « contraint » et spécifique, différent d’un mode d’acquisition en situation « naturelle » Quels sont les principaux éléments qui les différencient ? Quelles sont les contraintes ?
Différences individuelles / intelligences multiples « le terme aptitude a un sens bien plus large que "capacité intellectuelle". Il signifie en fait "différence individuelle" et dans le contexte de cette étude comprendra le style cognitif, le style d’apprentissage, la motivation, les données socioculturelles et, surtout, les stratégies d’apprentissage. » « Il faut noter que le terme différences individuelles englobe plusieurs notions différentes selon les chercheurs auxquels on se réfère. Cependant, on distingue généralement quatre types de différences individuelles (pour une étude plus complète de ces différences, voir Atlan, 1999) : – des différences cognitives (style cognitif – dépendance/indépendance du champ, le fait de prendre des risques, analysant/globalisant ; style d’apprentissage – visuel, auditif, tactile ; intelligence ; aptitude), – des différences affectives (motivation, personnalité - anxiété, confiance en soi attitude), – des différences socio-culturelles (âge, sexe, éducation antérieure), – des différences dans l’utilisation des stratégies d’apprentissage. Les différences cognitives, affectives et socio-culturelles sont en grande partie inconscientes et incontrôlables par l’individu. Elles peuvent évoluer avec le temps mais nous supposons qu’elles sont stables à un moment donné de l’apprentissage. Par contre, les stratégies d’apprentissage sont des techniques que l’apprenant peut choisir sciemment et utiliser pour faire avancer l’apprentissage. Le schéma de l’apprentissage dans la figure 1 permet de mieux situer la place de différences individuelles dans l’apprentissage. » Source : ATLAN Janet. (2000). « L’utilisation des stratégies d’apprentissage d'une langue dans un environnement des TICE ». Alsic, 3,1, [en ligne]
Les alertes que vous évoquent la diapo précédente ?
Compétence : l’ensemble des connaissances, des habiletés et des dispositions qui permettent d’agir. CF. Goulier La compétence langagière est quelque chose de plus qu'une addition de connaissances linguistiques, et de savoirs « sociaux » sur la situation que l’on est en train de vivre. […] C’est l'énergie intelligente qui permet à un individu de combiner ses ressources (linguistiques et non linguistiques) avec celles mises à disposition par la situation, et avec celles d’autrui, en vue d'effectuer une tâche (ou plusieurs tâches en parallèle). Les actions qu'il(s) mène(nt) pour effectuer la tâche contribuent à la définition de cette tâche et de la situation dans laquelle il(s) agissent. (Matthey, 2006)
Tasks and task-based learning have been identified as being one of the central elements of foreign language pedagogy and second language acquisition (SLA) research in recent years (Nunan, 2004; Pica, 2005). Attempts at defining what a task is in the context of second language learning have produced a wide range of interpretations (see Ellis, 2003, for an overview). However, there appears to be a general consensus that a task is a meaning- centred activity that is based on learners’ communicative needs and related to the real world (Levy & Stockwell, 2006, p. 249).
En début d’apprentissage ? Cf. Vidéo : « natural approach » (Terrell et Krashen) TPR (total physical response)
Nunan (1989) A communicative task is 'a piece of classroom work which involves learners in comprehending, manipulating, producing, or interacting in the target language while their attention is principally focused on meaning rather than form. The task should also have a sense of completeness, being able to stand alone as a communicative act in its own right'. Lee (2000) A task is '(1) a classroom activity or exercise that has; (a) an objective obtainable only by the Interaction among participants, (b) a mechanism for structuring and sequencing interaction, and (c) a focus on meaning exchange; (2) a language learning endeavor that requires learners to comprehend, manipulate, and/or produce the target language as they perform some set of workplans'. Extrait de ELLIS R. (2003). Task-based language learning and teaching. Oxford : Oxford University Press.
Être vigilant à partir d’un grand nombre d’éléments qui contribuent à la complexité de l’ apprentissage. Cette complexité est inhérente à la situation.
Des aides, des pistes sont à disposition. Cf. CECRL (compétences à travailler, approches les plus appropriées, niveaux visés pour une progression) Observation : TPR pour les jeunes apprenants. (vos remarques)
Lorsque l’on parle de « fossilisation cognitive » des apprenants de quoi parle-t-on ? (réf. à la vidéo : comparons nos langues)
Chanceux ? Malchanceux ? Heureux ? Malheureux ?
Bon ? Mauvais ?