Atelier NAVIGATION EN ENVIRONNEMENT COMPLEXE Animé par Guillaume THIBAULT (EDF R&D) EXPOSE D’INTENTION Les lieux complexes (gares, stations de métro, hôpitaux, bâtiments, usines, etc.), caractérisés par des espaces clos, structurés par de nombreux planchers et divers passages verticaux, posent des difficultés de repérage spatial aux usagers. Les études scientifiques comme les travaux appliqués portant sur les stratégies de navigation dans de tels environnements sont balbutiants. En parallèle, le développement d‘interfaces de navigation (type Google Maps/StreetView/Earth) utilisables en phase de planification d’un trajet ou en mobilité ouvrent des perspectives. Cet atelier cherchera à cerner les explorations à mener en commun par les équipes amont et appliquées pour progresser dans l’aide aux usagers des lieux complexes.

Atelier NAVIGATION EN ENVIRONNEMENT COMPLEXE Animé par Guillaume THIBAULT (EDF R&D) ETAT ACTUELBUT VISE VERROUS ACTIONS A ENGAGER. Identifier les indices robustes (ie preuves) pour les navigateurs. Pouvoir d’approprier les lieux (pas de téléguidage). Connaissances actuelles insuffisantes. Concepteurs d’espaces et d’applications qui nient les capacités des usagers. Disposer d’un environnement de référence pour décrire les types d’errances, de switch de stratégie, au service des chercheurs et offreurs de solutions. Former les architectes  Organiser un colloque Ex. : insister sur la pertinence des amers lointains dans les envir. Complexes indoor RESUME des échanges. Avancées de la neurophysiologie, mais difficile à comprendre (ex. : cellule de lieu). Etude des comportements Forte variabilité inter-individuelle Changement de stratégies de navigation. Quelques cadres théoriques (2.5D, régionalisation) mais peu assurés. Développements technologiques rapides : GoogleMaps, géolocalisation (mais reste cher) L'atelier "Navigation en environnement complexe" a cherché à définir les actions à engager par les équipes amont et appliquées pour progresser dans l’aide aux usagers des environnements complexes (gares, aéroports, usines, etc.). Le dialogue au sein du groupe a été dynamique avec des contributions bien équilibrées des participants entrepreneurs et chercheurs, relayées efficacement par les interventions des doctorants. L’état actuel a été brossé : avancées significatives en neurosciences et des études en psychologie expérimentale, mais encore incomplètes et manquant de cadre théorique, progrès technologiques à des coûts de plus en plus abordables. Les buts visés sont d’une part de savoir donner des indices robustes aux navigateurs et d’autre part de les aider à s’approprier les lieux (pas de les guider passivement). Les verrous sont à la fois un manque de travaux de fond pour bien cerner les stratégies et les errances, et une méconnaissance des comportements humains dans la majorité des concepteurs d’environnements complexes. Ceci a conduit le groupe à proposer deux directions de travail : disposer d'un environnement de référence, pour décrire les types d'errances, les stratégies (et les changements de stratégies), au service des chercheurs et offreurs de solutions informer/former les architectes, avec comme moyen privilégié, l’organisation d’un colloque.