OBJECTIFS D’APPRENTISSAGE Définir l’objectif d’un système de suivi-évaluation des politiques de sécurité alimentaire. Identifier les approches et méthodes à appliquer en matière de suivi-évaluation de la mise en œuvre et des impacts des politiques de sécurité alimentaire.
INTRODUCTION Le suivi-évaluation (S&E) aide à s’assurer qu’une politique atteint réellement ses objectifs Quels sont les concepts et approches utilisés pour élaborer et gérer un système de S&E des politiques de sécurité alimentaire (PSA)? NOTES POUR LES FORMATEURS Le suivi-évaluation (S&E) est un élément essentiel du cycle d’une politique, i.e. du processus de formulation et mise en œuvre des politiques. Le S&E aide à s’assurer qu’une politique atteint réellement ses objectifs, en analysant sa mise en œuvre et en vérifiant qu’elle se déroule selon les plans et poursuit les objectifs prévus d’amélioration de la sécurité alimentaire. Ce cours présente les concepts et approches utilisés pour élaborer et gérer un système de S&E des politiques de sécurité alimentaire (PSA).
Ces facteurs doivent être pris en compte dans le S&E des politiques. INTRODUCTION La situation de la sécurité alimentaire n’est pas uniquement influencée par la mise en œuvre de PSA, mais aussi par : d’autres politiques ; et les évolutions des conditions macro-économiques, politiques et sociales . Ces facteurs doivent être pris en compte dans le S&E des politiques. NOTES POUR LES FORMATEURS La situation de la sécurité alimentaire n’est pas uniquement influencée par la mise en œuvre de politiques spécifiques de sécurité alimentaire, mais aussi par : les autres politiques (par ex. politiques macro-économiques et sectorielles) : et les évolutions des conditions macro-économiques, politiques et sociales (par ex. taux de change, prix à l’exportation et des denrées alimentaires sur le marché international, troubles civils, guerre). Ces facteurs qui jouent sur la sécurité alimentaire doivent donc être pris en compte dans le S&E des politiques. Les résultats du S&E sont communiqués aux décideurs politiques et autres acteurs, afin d’initier si besoin est, des ajustements dans la conception et la mise en œuvre des politiques. Quelle différence entre suivi et évaluation ? Le suivi consiste en l’observation continue du processus de mise en œuvre des politiques et des résultats qui sont obtenus. L’évaluation est une analyse spécifique et approfondie effectuée à intervalles divers, lorsque des étapes importantes de la mise en œuvre de la politique sont déjà franchies et lorsque des changements tangibles et des impacts sont sensés se manifester et peuvent être évalués. Les résultats du S&E sont communiqués aux décideurs politiques, afin d’initier si besoin est, des ajustements dans la conception et la mise en œuvre des politiques.
S&E dans le cyle de formulation et de mise en oeuvre des politiques S&E DANS LE CYCLE DE FORMULATION ET DE MISE EN OEUVRE DES POLITIQUES S&E dans le cyle de formulation et de mise en oeuvre des politiques Autres champs politiques FORMULATION des politiques de SA Ajustements dans la conception des politiques Feedback Feedback SUIVI -ÉVALUATION de la mise en œuvre des politiques Résultats & impacts sur la SA Feedback Ajustements dans la formulation des politiques NOTES POUR LES FORMATEURS Le graphique suivant présente un aperçu du rôle du suivi-évaluation dans le cyle de formulation et de mise en oeuvre des politiques. Autres politiques, facteurs externes impliqués/ modifications des conditions MISE EN OEUVRE des politiques de SA
OBJECTIF DU SUIVI & ÉVALUATION DES PSA Le S&E répond aux questions suivantes : Les mesures politiques sont-elles mises en œuvre comme prévu ? Quelles actions entreprendre pour remédier aux insuffisances de la mise en œuvre ou des résultats ? La mise en œuvre des politiques apporte-t-elle les changements souhaités et aide-t-elle à parvenir aux objectifs/résultats prévus de sécurité alimentaire ? NOTES POUR LES FORMATEURS Le suivi-évaluation des PSA sert à informer le gouvernements et les autres acteurs de l’avancement de la mise en œuvre des politiques visant les objectifs de sécurité alimentaire prévus. Si l’on observe des retards dans la mise en œuvre et/ou des divergences entre les objectifs et les résultats réels attendus des politiques, quelles en sont les causes ?
Concepts de suivi-évaluation : Suivi-évaluation des politiques S&E des programmes & projets Suivi du processus de mise en œuvre S&E des résultats et impacts Suivi Évaluation NOTES POUR LES FORMATEURS Un système intégré de S&E des politiques de sécurité alimentaire inclut des éléments issus de divers concepts de suivi-évaluation, décrits sur la diapositive. Voir le dossier de l’apprenant : Annexe 1 - Étude de cas : concepts de S&E appliqués à une politique de sécurité alimentaire et aux programmes et projets liés à celle-ci. (page 18)
Analyse du cadre logique APPROCHES ET MÉTHODES Niveaux des objectifs Indicateurs Sources des données Conditions Objectif politique général Objectifs spécifiques Résultats Mesures de politique Analyse du cadre logique Indicateurs de sécurité alimentaire Données et sources des données NOTE FOR PROGRAMMER: LogframeMatrix.jpg (find table in Annexes LogframeMatrix.ppt) NOTES POUR LES FORMATEURS Sur les écrans suivants, nous décrirons les différentes approches et méthodes mobilisables dans le suivi de la mise en oeuvre et des impacts des PSA, à savoir : Analyse du cadre logique Indicateurs de sécurité alimentaire Données et sources de données
Analyse du cadre logique APPROCHES ET MÉTHODES Analyse du cadre logique Niveaux des objectifs Indicateurs Sources des données Conditions Objectif politique général Objectifs spécifiques Résultats Mesures de politique L’analyse du cadre logique est une méthode appropriée à l’analyse, au suivi et à l’évaluation des politiques car elle aide à : formuler des objectifs clairs, sélectionner des indicateurs pertinents, identifier les sources de données, identifier les conditions favorables pour la réalisation des objectifs des politiques NOTES POUR LES FORMATEURS L’analyse du cadre logique est largement employée dans la planification, la gestion, le suivi et l’évaluation des projets et programmes. C’est aussi une méthode appropriée à l’analyse, au suivi et à l’évaluation des politiques car elle aide à : formuler des objectifs clairs pour les différents niveaux de mise en œuvre des politiques (niveaux des projets/programmes et des politiques publiques) à partir desquels on pourra suivre et évaluer l’évolution de la mise en œuvre et les résultats réels ; sélectionner des indicateurs pertinents pour mesurer les évolutions et les résultats ; identifier les sources de données qui serviront à mesurer les indicateurs ; et identifier les conditions favorables pour la réalisation des objectifs des politiques. Bien que ces conditions ne puissent être influencées par les politiques, elles nécessitent suivi et réactivité, en cas de changement (par ex. évolution des prix sur les marchés mondiaux).
Matrice du cadre logique APPROCHES ET MÉTHODES Matrice du cadre logique Niveaux des objectifs Indicateurs Sources des données Conditions Objectif politique général Objectifs spécifiques Résultats Mesures de politique hypothèses et conditions importantes objectifs inter-connectés et cohérents NOTES POUR LES FORMATEURS Idéalement, une analyse du cadre logique s’effectue en amont lors de la planification d’une politique, d’un programme ou d’un projet, afin de garantir que la mise en œuvre s’appuie sur un cadre d’objectifs clair et cohérent, et permettre la construction d’une situation de référence, par rapport à laquelle les changements induits pourront être suivis et évalués. L’analyse du cadre logique débouche sur la création d’une matrice du cadre logique. La matrice du cadre logique fournit un cadre clair et systématique de la hiérarchie des : objectifs interconnectés et cohérents (1ère colonne) ; indicateurs associés, destinés à mesurer la réalisation des objectifs (2ème colonne) ; sources de données des indicateurs (3ème colonne) ; et hypothèses et conditions importantes (4ème colonne). Voir dossier de l’apprenant : Annexe 2 - Exemple de matrice de base de cadre logique pour une politique de sécurité alimentaire (page 20) indicateurs associés, destinés à mesurer la réalisation des objectifs Sources de données des indicateurs
Indicateurs de la sécurité alimentaire APPROCHES ET MÉTHODES Indicateurs de la sécurité alimentaire L’usage d’indicateurs appropriés permet de constater : si la mise en œuvre des politiques évolue comme prévu ; quels changements la mise en œuvre des politiques a déjà apportés ; et Si elle suit la voie qui mène aux objectifs prévus. NOTES POUR LES FORMATEURS Les indicateurs sont des mesures de changement servant de repères, jalons et référentiels pour mesurer l’avancement de la mise en œuvre des politiques et les résultats obtenus à un moment donné. L’usage d’indicateurs appropriés permet de constater : si la mise en œuvre des politiques évolue comme prévu (suivi de processus) ; quels changements la mise en œuvre des politiques a déjà apportés (résultats concrets / résultats obtenus par rapport au point de référence) ; et Si elle suit la voie qui mène aux objectifs prévus (résultats concrets / résultats obtenus par rapport aux objectifs). Les indicateurs classiques d’un suivi de processus sont les suivants : nombre et type d’initiatives lancées dans le domaine de la sécurité alimentaire ; fonds et autres ressources mobilisées pour les interventions en matière de sécurité alimentaire ; dépenses engagées pour la sécurité alimentaire ; zones géographiques couvertes (ciblage géographique) ; groupes vulnérables et nombre de personnes touchées (ciblage social) ; questions de sécurité alimentaire prises en compte par les autres programmes et politiques. Voir la liste des indicateurs de résultats courants associés aux différentes dimensions de la SA et les sources possibles de données pertinentes, intégrés à un modèle de S&E. : Dossier de l’apprenant : Annexe 3 - Indicateurs courants de sécurité alimentaire et sources de données possibles (page 22)
Indicateurs de la sécurité alimentaire APPROCHES ET MÉTHODES Indicateurs de la sécurité alimentaire La sélection des indicateurs doit se limiter à un seul ou quelques indicateurs. De bons indicateurs appropriés sont “SMART” (Sensitive, Measurable, Attainable, Relevant, Time-bound and trackable) Sensible ; Mesurable ; Réalisable ; Pertinent ; Lié au temps et traçable. NOTES POUR LES FORMATEURS Pour la clarté des résultats du S&E, l’optimisation des coûts et de la durée de la collecte et de l’analyse des données, la sélection des indicateurs doit se limiter à un seul ou quelques indicateurs les plus appropriés au suivi des changements du phénomène à observer. De bons indicateurs appropriés sont sensible, mesurable, réalisable, pertinent, liés au temps et traçable, le tout résumé en anglais par le sigle « SMART (Sensitive, Measurable, Attainable, Relevant, Time-bound and trackable)» comme indiqué dans le tableau ci après : Voir le dossier de l’apprenant : Tableau 2 : “SMART” Critères de qualité pour des indicateurs Quality Criteria for Indicators (page 9) Lire le tableau, en prenant comme exemple l’objectif d’une politique qui serait d’accroître l’offre alimentaire en augmentant la production alimentaire nationale. Les indicateurs seront : Production alimentaire et Volume des importations.
Indicateurs de la sécurité alimentaire APPROCHES ET MÉTHODES Indicateurs de la sécurité alimentaire L’application des critères “SMART” favorise les indicateurs quantitatifs (mesurables et objectivement vérifiables). Il est parfois nécessaire de prendre également en compte des indicateurs qualitatifs, si par exemple : on ne dispose pas (encore) de données quantitatives significatives ; lorsqu’on recourt à des approches participatives de S&E ; ou en cas de croisement (triangulation) des résultats d’une analyse quantitative. NOTES POUR LES FORMATEURS L’application des critères “SMART” favorise les indicateurs quantitatifs qui sont mesurables et donc, objectivement vérifiables. Toutefois, il est parfois nécessaire de prendre également en compte des indicateurs qualitatifs, si par ex. on ne dispose pas (encore) de données quantitatives significatives, lorsqu’on recourt à des approches participatives de suivi-évaluation (participation des acteurs clés et des groupes cibles), ou en cas de croisement (triangulation) des résultats d’une analyse quantitative. Indicateurs quantitatifs : revenus, taux de croissance, chiffres de la production, données sur le foncier, sur la consommation et les dépenses alimentaires, prix, volumes commerciaux, importations, stocks alimentaires, état nutritionnel à partir de mesures anthropométriques, etc. Indicateurs qualitatifs : perception par les ménages de leur statut économique ou de leur situation alimentaire (meilleur/pire/identique au précédent) : observations, expériences et/ou attentes des acteurs et du groupe cible en ce qui concerne les changements induits par une politique, un programme ou un projet, etc. En choisissant les indicateurs les plus appropriés, on doit garder à l’esprit ces mots d’Albert Einstein : « Ce qui compte ne peut pas toujours être compté et ce qui peut être compté ne compte pas toujours ».
Données et sources des données APPROCHES ET MÉTHODES Données et sources des données Seuls les indicateurs pour lesquels des données valides sont facilement disponibles ou peuvent être produites à la fois rapidement et à moindre coût doivent être sélectionnés. Les critères de qualité des données sont résumés par “APT” (Accuracy, Preciseness and Timeliness), i.e. : Exactitude - Les données correspondent autant que possible aux valeurs ou propriétés réelles du phénomène étudié.. Précision - Les données reflètent les valeurs ou propriétés exactes du phénomène étudié. Actualité - Les données sur la situation actuelle sont disponibles en temps et en heure. NOTES POUR LES FORMATEURS Le choix des indicateurs et leur usage dans le S&E sont étroitement liés aux question de disponibilité et de qualité des données. Seuls les indicateurs pour lesquels des données valides sont facilement disponibles ou peuvent être produites à la fois rapidement et à moindre coût doivent être sélectionnés. La qualité des données détermine pour une large part la validité des résultats du S&E. Les critères de qualité des données sont l’exactitude, la précision et leur actualité (“APT” en anglais, Accuracy, Preciseness and Timeliness ), comme présentés ci dessous Exactitude - Les données correspondent autant que possible aux valeurs ou propriétés réelles du phénomène étudié. Exemple : Chiffres de la production alimentaire, prix dominants sur le marché, nombre d’enfants malnutris, nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté. Précision - Les données reflètent les valeurs ou propriétés exactes du phénomène étudié. Exemple : Des coûts de production précis (plutôt qu’approximatifs), des prix du marché précis (plutôt que de larges gammes de prix), des groupes de revenus spécifiques (plutôt que des ménages compris dans un groupe incluant de larges gammes de revenus). Actualité - Les données sur la situation actuelle sont disponibles en temps et en heure. Exemple : Données portant sur des périodes de référence pertinentes (période de base, déterminées, les plus actuelle) disponibles en temps et en heure.
Données et sources des données APPROCHES ET MÉTHODES Données et sources des données La collecte de données peut être un exercice laborieux, coûteux et long. Pour ces raisons, il est préférable d’exploiter au maximum les données déjà disponibles. NOTES POUR LES FORMATEURS Pour des raisons d’économie en temps et en moyens, il est nécessaire d’utiliser au maximum les données disponibles via les statistiques et/ou les résultats d’études et d’enquêtes pertinentes réalisées par différentes organisations (par ex. les institutions de recherche, les ministères et services de l’État, les organismes de développement, les ONG). Une fois les indicateurs définis et les besoins en données clarifiés, il faut passer en revue les sources existantes d’informations et de données, afin d’identifier celles significatives, disponibles et collectées sur une base régulière. Une fois les indicateurs définis et les besoins en données clarifiés, il faut passer en revue les sources existantes d’informations et de données
Données et sources des données APPROCHES ET MÉTHODES Données et sources des données Si les données nécessaires ne sont pas disponibles, ne peuvent être obtenues en temps utile ou sont de qualité médiocre, il faut se tourner vers les options suivantes : Entre croiser / actualiser des données existantes. Collecter des données à partir de ses propres enquêtes. Choisir des indicateurs alternatifs / par défaut. NOTES POUR LES FORMATEURS Entre croiser / actualiser des données existantes : Les services de statistiques et les systèmes de collecte de données existants peuvent ne pas générer exactement le type de données requis mais des données analogues. Il est possible d’adapter le type et la qualité des données aux besoins des S&E, en complétant ou en actualisant les exercices actuels de collecte de données. Exemple : Les données sur les dépenses alimentaires des ménages sont habituellement collectées par le biais d’enquêtes économiques auprès des ménages, mais ne sont pas différentiées par groupes de revenus. Si l’on introduit une différenciation de ces dépenses par groupes de revenus, on obtient des preuves de l’effet des politiques de sécurité alimentaire sur la consommation des ménages à bas revenus. Collecter des données à partir de ses propres enquêtes : Si les données nécessaires concernant des questions particulièrement importantes pour la sécurité alimentaire ne peuvent être obtenues à partir des sources actuelles de données, on peut être amené à effectuer ses propres enquêtes. Exemple : Une évaluation des impacts des politiques sur les différents groupes vulnérables de population (par ex. les pauvres vivant en milieu rural ou urbain, les chômeurs, les petits producteurs, les ménages affectés par le VIH/SIDA) peut nécessiter la conduite d’enquêtes spécifiques. Choisir des indicateurs alternatifs / par défaut : Si les données appropriées ou actuelles manquent sur un sujet donné, et si une enquête spécifique ne peut être effectuée pour collecter ces données, on peut avoir à recourir à des indicateurs alternatifs ou des indicateurs par défaut à partir des données disponibles ou qui peuvent être facilement générés. Les indicateurs par défaut, bien que n’exprimant pas directement les phénomènes observés, sont liés à des phénomènes du même type et évoluent dans la même direction, ce qui permet de tirer des conclusions sur le principal sujet concerné. Exemple: Un indicateur direct de mesure de l’impact des politiques de sécurité alimentaire serait l’amélioration durable de l’état nutritionnel d’une population. En l’absence de données correspondantes, on peut recourir à des indicateurs par défaut, tels que l’état nutritionnel des enfants de moins de cinq ans, vivant dans différentes régions sélectionnées ; la prévalence de maladies liées à la nutrition ; la fréquence des demandes d’aide alimentaire ; le phénomène de ‘migration de la faim’; le nombre de repas consommés dans la journée, etc.
CRITÈRES D’ÉVALUATION Le degré de pertinence des objectifs d’une intervention de développement, par rapport aux besoins des bénéficiaires et du pays, aux priorités internationales et aux politiques des partenaires et des bailleurs. Pertinence Efficacité Le niveau de réalisation effectif ou attendu des objectifs de la politique d’intervention, en fonction de leur de leur importance relative. Mesure de la valorisation économique des ressources/intrants (fonds, expertise, temps, etc.) en résultats. Efficience Effets positifs et négatifs, primaires et secondaires produits sur le long terme, directement ou indirectement, volontairement ou non par une intervention politique. Impact NOTES POUR LES FORMATEURS Un ensemble de critères d’évaluation a été conçu, pour évaluer les performances globales des interventions de développement. Il est largement utilisé dans les évaluations de projets et programmes et peut s’utiliser de la même façon pour évaluer les performances globales des politiques. Le Comité d’aide au développement (CAD) de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a élaboré un ensemble de critères d’évaluation. Le document est disponible en anglais à l’adresse suivante : http://www.oecd.org/document/22/0,2340,en_2649_201185_2086550_1_1_1_1,00.html] Durabilité La probabilité de bénéfices sur le long terme d’une intervention, même après la fin officielle de cette dernière.
ÉLABORER UN SYSTÈME DE SUIVI-ÉVALUATION DES PSA CADRE INSTITUTIONNEL Il est primordial de s’assurer de la participation d’acteurs clés lors de la conception et du fonctionnement d’un système de S&E. Le contrôle doit être réalisé à tous les niveaux de la mise en œuvre des politiques. Les agences opérationnelles sont responsables du suivi au niveau des projets/programmes. Les résultats du S&E de toutes les interventions concernant la sécurité alimentaire doivent être compilés et analysés par l’unité centrale de S&E. NOTES POUR LES FORMATEURS Afin de garantir la responsabilité et la transparence, il est primordial de s’assurer de la participation d’acteurs clés lors de la conception et du fonctionnement d’un système de S&E des politiques de sécurité alimentaire, par exemple lors de : la sélection des indicateurs ; la définition de référentiels associés ; ou du contrôle des formats à appliquer. Le contrôle doit être réalisé à tous les niveaux de la mise en œuvre des politiques (projet, programmes et politique). Si les agences opérationnelles sont responsables du suivi au niveau des projets/programmes, les résultats du S&E de toutes les interventions concernant la sécurité alimentaire doivent être compilés et analysés par l’unité de S&E rattachée à l’institution chargée de la coordination globale des politiques de sécurité alimentaire.
ÉLABORER UN SYSTÈME DE SUIVI-ÉVALUATION DES PSA CADRE INSTITUTIONNEL Il existe diverses options pour créer une unité de suivi des politiques : au niveau gouvernemental supra-ministériel ; sous forme d’unité spéciale au sein d’un ministère de tutelle ; sous forme d’unité distincte de type projet ; sous-traitance à une institution externe. NOTES POUR LES FORMATEURS au niveau gouvernemental supra-ministériel ; sous forme d’unité spéciale au sein d’un ministère de tutelle (par ex. ministère de l’Agriculture) ; sous forme d’unité distincte de type projet ; sous-traitance à une institution externe (par ex. institut de recherche, ONG, entreprise de consultance). Voir le dossier de l’apprenant : Annexe 4 - Options et critères de création d’une unité de suivi- évaluation au niveau politique central (page 24) Voir le dossier de l’apprenant : Exemple : unité centrale de suivi de la sécurité alimentaire – Mali (pages 13-14) Afin de faciliter la compilation et l’analyse des résultats du S&E, les activités des différentes organisations, et ce à tous les niveaux, devront être harmonisées par rapport aux indicateurs utilisés, aux approches de S&E utilisées et aux formats des rapports. Cette harmonisation facilitera aussi l’intégration des résultats du S&E à un Système d’information sur la sécurité alimentaire (SISA). Les activités des différentes organisations, et ce à tous les niveaux, devront être harmonisées.
identifier les problèmes qui nécessitent une solution ; CONNECTER LE S&E ET L’INFORMATION SUR LA SA AUX AUTRES SPHÈRES POLITIQUES L’information sur la sécurité alimentaire est nécessaire à divers stades des cycles des PSA pour : identifier les problèmes qui nécessitent une solution ; initier des actions appropriées et opportunes ; guider la conception des politiques et des stratégies d’intervention ; suivre et évaluer les effets des interventions ; et impulser les ajustements nécessaires dans la conception et la mise en œuvre des politiques.
ROLE AND FUNCTIONS OF NON-GOVERNMENTAL STAKEHOLDERS CONNECTER LE S&E ET L’INFORMATION SUR LA SA AUX AUTRES SPHÈRES POLITIQUES Différentes sphères politiques ont des implications sur la SA et leurs banques de données et systèmes d’information liés contiennent fréquemment de l’information pertinente sur la SA. Toutefois, de tels systèmes d’information sont souvent peu ou pas connectés. Afin de rationnaliser le processus de formulation, de mise en œuvre, du S&E des politiques, il est impératif d’harmoniser et de relier les diverses banques de données et systèmes d’informations. NOTES POUR LES FORMATEURS De nombreux systèmes d’information et banques de données sont en général exploités par les différentes organisations. Ceux-ci sont connectées à différentes sphères politiques. De telles politiques ont des implications sur la sécurité alimentaire, et les banques de données ainsi que les systèmes d’information concernés contiennent souvent des informations pertinentes pour la sécurité alimentaire. Toutefois, de tels systèmes d’information sont souvent peu ou pas connectés ; on assiste alors à une multiplication des efforts et des incohérences dans la production et l’analyse des données ainsi que dans les conclusions sur les actions à entreprendre.
ROLE AND FUNCTIONS OF NON-GOVERNMENTAL STAKEHOLDERS CONNECTER LE S&E ET L’INFORMATION SUR LA SA AUX AUTRES SPHÈRES POLITIQUES Harmoniser et relier les diverses banques de données et systèmes d’informations contribuent à : fonder les décisions politiques sur des informations solides ; faciliter le partage d’informations et de données entre les différentes organisations concernées par les interventions sur la SA ; fournir des données pertinentes pour le S&E de la mise en œuvre et des résultats des PSA et autres interventions concernées ; et suivre les impacts des différentes politiques sur la sécurité alimentaire. NOTES POUR LES FORMATEURS Afin de rationnaliser le processus de formulation, de mise en œuvre, de suivi et d’évaluation des politiques publiques, et afin de suivre les impacts des différentes politiques sur la sécurité alimentaire, il est impératif d’harmoniser et de relier les diverses banques de données et systèmes d’informations. De telles connexions contribuent à : fonder les décisions politiques sur des informations solides ; faciliter le partage d’informations et de données entre les différentes organisations concernées par les interventions de sécurité alimentaire ; fournir des données pertinentes pour le S&E de la mise en œuvre et des résultats des PSA et autres interventions concernées ; et suivre les impacts des différentes politiques sur la sécurité alimentaire. Ce lien contribue ainsi à un accroissement de l’efficacité globale de la mise en œuvre des politiques et à l’effectivité de la réalisation des objectifs de sécurité alimentaire planifiés. Dans la mesure où les questions de pauvreté et de sécurité alimentaire sont étroitement liées et se chevauchent en partie, une intégration au système de S&E à la fois des questions de réduction de la pauvreté et des PSA constitue une option à considérer sérieusement. Dans la mesure où les questions de pauvreté et de SA sont étroitement liées et se chevauchent en partie, une intégration au système de S&E à la fois des questions de réduction de la pauvreté et des PSA constitue une option à considérer sérieusement.
L’analyse du cadre logique ; Les indicateurs de sécurité alimentaire ; RÉSUMÉ Le S&E des politiques de sécurité alimentaire sert à informer le gouvernement et les autres acteurs de l’avancement de la mise en œuvre des politiques et de la réalisation des objectifs planifiés de sécurité alimentaire. Diverses approches et méthodes peuvent s’appliquer au suivi de la mise en œuvre et de l’impact des PSA : L’analyse du cadre logique ; Les indicateurs de sécurité alimentaire ; Les données et sources de données. Les organisations chargées de la mise en œuvre des politiques sont responsables du suivi au niveau des projets et programmes. Les résultats du S&E de toutes les interventions en matière de sécurité alimentaire doivent être compilés et analysés par une unité centrale rattachée à l’institution en charge de la coordination globale des PSA. Afin de rationaliser le processus de formulation, mise en œuvre, suivi et évaluation des politiques, et pour suivre les impacts des différentes politiques de sécurité alimentaire, il est impératif d’harmoniser et de relier les divers systèmes d’information et banques de données.