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INFORMATIONS COMMUNIQUEES AUX ASSURES EN MATIERE DE BONNES PRATIQUES (notamment pour ce qui est des maladies cardiovasculaires)

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1 INFORMATIONS COMMUNIQUEES AUX ASSURES EN MATIERE DE BONNES PRATIQUES (notamment pour ce qui est des maladies cardiovasculaires)

2 SOMMAIRE Finalités Problématique Situation pays : Allemagne Angleterre
Belgique Norvège Pays-Bas Suède Suisse USA

3 Informations communiquées en termes de bonnes pratiques – finalité
Les objectifs des programmes mis en place sont de compenser les déficits dans la délivrance des soins, d’améliorer la qualité de la vie et de réduire les coûts pour les organismes d’assurance maladie (en réduisant le taux d’hospitalisation, notamment).

4 Informations communiquées en termes de bonnes pratiques – finalité
Dans un système de soins dominé par l’asymétrie d’informations, il est important de remettre les citoyens au centre du système de santé. Il est possible d’accroître leur pouvoir par la diffusion d’informations qui leur permettent de prendre en main la gestion de leur santé, d’utiliser de manière éclairée les services de santé et de participer à la définition des besoins et des moyens nécessaires pour y répondre (Domineghetti, 1994). Cette information peut également aider à obtenir le consensus social nécessaire pour assurer le financement collectif des soins de santé indispensable au maintien de la solidarité.

5 Informations communiquées en termes de bonnes pratiques – une manière d’intensifier la prévention
Dans nos pays où les maladies cardiovasculaires et les cancers causent environ 70 % des décès, les investissements dans la promotion de la modification des styles de vie, le contrôle des facteurs de risques et la promotion des mesures de prévoyance pourraient avoir une rentabilité sanitaire beaucoup plus élevée que ceux dans les soins curatifs. Il n’y a pas opposition mais complémentarité entre les mesures préventives et les soins curatifs. Mais actuellement l’essentiel des ressources affectées à la santé l’est dans le secteur des soins curatifs, et la répartition des responsabilités relatives au curatif et au préventif entre les instances nationales et régionales ne permet pas une coordination optimale entre ces deux domaines. Un programme de prévention par la diffusion d’information concernant les facteurs de risque des maladies cardiovasculaires dans le canton de Tessin depuis 1984 a pourtant permis une diminution de la mortalité cardiovasculaire largement supérieure à celle observée dans d’autres cantons n’ayant pas mis en œuvre un tel programme.

6 Informations communiquées en termes de bonnes pratiques – nécessité d’un langage vulgarisé
Les conséquences des comportements ayant un impact sur la santé sont plus faciles à imaginer et sont mieux mémorisées lorsqu’elles sont exprimées en termes d’espérance de vie plutôt qu’en termes de risques sanitaires. Ce que cela implique en matière de pratique médicale : lorsque les médecins communiquent avec les patients par rapport aux risques que ces derniers encourent médicalement, il est recommandé d’aborder des concepts pouvant être facilement mis en lien avec des situations issues de leur propre vie de tous les jours. (Etude 2010 – Elsevier)

7 Informations communiquées en termes de bonnes pratiques – nécessité d’un langage vulgarisé
Bon nombre de personnes (noamment les personnes de niveau socio économique modeste) éprouvent des difficultés à comprendre les indicateurs statistiques, comme les probabilités et les pourcentages. De même que les personnes ayant de bas revenus sont plus enclins à ne pas avoir d’assurance maladie adéquate et, par conséquent, doivent faire elles-mêmes des choix médicaux. En outre, ces personnes ont une plus forte probabilité d’avoir des modes de vie “malsains”, comme une activité physique réduite, etc. Il est donc nécessaire de communiquer sur les conséquences des comportements malsains en termes de risques de développer certaines maladies.

8 Informations communiquées en termes de bonnes pratiques – intérêt particulier maladies cardiovasculaires Avec décès par an, les maladies cardiovasculaires sont la deuxième cause de décès en France. Plus des trois quarts des hommes et les deux tiers des femmes de 35 à 55 ans présentent au moins un facteur de risque modifiable (tabac, dyslipidémie, obésité, sédentarité) mais beaucoup l’ignorent et sont donc insuffisamment pris en charge. 13 % des français sont traités pour maladie ou risque cardiovasculaire, soit un coût de 28,7 milliards d'euro par an pour l'Assurance Maladie (17 % de ses dépenses totales) Maladies cardiovasculaires, première cause de prise en charge à 100 % au titre d’une ALD, avec 2,8 millions de personnes concernées.

9 PROBLEMATIQUE Sensibiliser le patient à la prise en charge de sa propre santé Est-ce efficace ? Comment cela est-il appréhendé dans les pays étrangers ?

10 ALLEMAGNE – programmes de disease management
Les programmes de disease management, créés par le gouvernement en 2002 et directement gérés par les caisses d’assurance maladie, avaient pour finalité de traiter d’un double problème : celui de la compensation financière entre caisses - nécessaire pour neutraliser les effets de sélection des risques induits par la mise en concurrence des caisses d’assurance maladie ; celui de l’amélioration des pratiques des médecins de ville à travers des recommandations professionnelles opposables.

11 ALLEMAGNE – programmes de disease management (DMP)
Les DMP sont autorisés pour les maladies suivantes : diabète, asthme bronchique, maladies pulmonaires obstructives chroniques, maladies coronaires, cancer du sein. Par ailleurs, à noter qu’il existe des programmes de prévention pris en charge par l’assurance maladie (cours, etc.)

12 ALLEMAGNE – disease management (DM) programs
Le DM se concentre sur la prévention des complications en utilisant des recommandations scientifiquement fondées et des stratégies visant à accroître les capacités des patients à se prendre en charge. Un programme complet de disease management dans le cadre de l’insuffisance cardiaque a été développé pour les caisses d’assurance maladie publiques et privées afin d’améliorer les résultats sanitaires et les taux et coûts de réhospitalisation. Le programme comprend des appels dans le cadre de soins, du matériel écrit en matière de formation, des contrôles télémétriques, des rapports médicaux.

13 ALLEMAGNE – disease management (DM) programs
Tous les trimestres, les clients/ patients reçoivent le magazine de leur caisse d’assurance maladie. Dans ces magazines, mais aussi sur les sites Internet et chez le médecins, les patients reçoivent des informations sur ces programmes. Si les patients en profitent et s’inscrivent, les programmes leur permettent de faire des examens réguliers, de ne pas en oublier etc.

14 ALLEMAGNE – disease management (DM) programs
En vertu de la loi de 2001, les caisses d’assurance maladie sont censées avoir un contact direct avec le patient dans le cadre ces programmes de disease management pour jouer notamment deux fonctions : > conseil personnalisé à l’assuré > lettres de rappel au médecin et au patient pour le suivi (rappels d’examens à réalisés et d’examens non réalisés)

15 ALLEMAGNE - Directives
Directives disponibles : en janvier 2010, les directives nationales sur la gestion des maladies sont mises à disposition pour les sujets suivants :  Asthme, Diabète mellitus de type 2 : Pied diabétique et rétinopathie diabétique, BPCO, Maladie coronarienne, Insuffisance cardiaque et Trouble dépressif.  Le programme des directives de gestion des maladies DM-CPG relatif aux sujets suivants : Douleurs lombaires basses, Diabètes mellitus de type 2 : Neuropathie diabétique, Néphropatie diabétique, Thérapie et éducation et Démence est en cours de développement (en allemand). Aides pratiques : comme outils de mise en œuvre, figurent les Aides pratiques relatives à la directive (en allemand). Directives destinées aux patients : Participation du patient et du consommateur au développement de la directive et à son utilisation garantie et organisée par le Forum National des Patients (cf. Patientenforum - en allemand). Dans ce cadre, le Forum National des Patients développe des directives destinées aux patients sur les DM- CPG (cf. Patientenleitlinien zu den NVL-Themen - en allemand).

16 ALLEMAGNE – retranscription vulgarisée des directives
Pour ce qui est des informations vulgarisées communiquées aux patients en matière de maladies cardiovasculaires, des recommandations de bonnes pratiques ont été retranscrites de manière simplifiée afin que le tout à chacun puissent se renseigner sur les traitements possibles, les risques et les avantages (cf. documents joints). En outre, des documents de méthodologie sont disponibles à l’attention des patients (cf. documents joints).

17 Allemagne – compréhension des directives par les patients
Ces directives sont-elles rédigées de façon accessible de manière à pouvoir être comprises par tous ? Certaines directives sont destinées aux médecins (elles sont bien sûr rédigées dans un style plus scolastique), et, pour de nombreuses maladies, des directives sont destinées aux patients, elles sont alors rédigées dans un langage très accessible. Comment les médecins généralistes aident-ils leurs patients ? Avec quels outils (en termes de suivi, etc.)? En fournissant des informations et en les motivant. Selon la maladie du patient, le médecin a le choix de le diriger vers des groupes spécifiques d’entraide de malades ou des groupes de malades.

18 ALLEMAGNE – impact de ces directives sur les patients
Actuellement, les patients ne sont “fortement” incités à lire ces directives. Il ne faut pas oublier que ces directives destinées aux patients sont encore relativement récentes ; il y a tout un processus et que les directives pourront jouer un rôle plus important à l’avenir. Cela dépend essentiellement du médecin, s’il présente ou non à son patient ce type de directives et l’encourage à les étudier et les suivre (si l’état de santé du patient le justifie).

19 ALLEMAGNE – impact de ces directives sur les patients
Ces directives ont été développées en grande partie par l’Agence allemande pour la qualité de la médecine (German Agency for Quality in Medicine), une association de médecins, et non par une caisse maladie ou des compagnies d’assurance. Il est donc très probable que les patients entendent d’abord parler de ces directives par leur médecin, soit en recevant une brochure imprimée ou un livret soit en étant invité à consulter ces directives sur Internet. Quelques caisses maladie contactent, toutefois, leurs assurés pour essayer de les encourager à suivre certaines directives.

20 ALLEMAGNE Existe-t-il une documentation à l’attention des profanes concernant les maladies complexes ? Cf. les directives destinées aux patients mentionnées prédédemment. Cependant (également du fait des réglementations juridiques) il n’existe normalement pas de recommandations concernant l’utilisation des médicaments, car il en va de la responsabilité principale du médecin traitant. Outre des directives, sont proposées des informations de qualité contrôlées destinées aux patients sur le site Internet suivant :

21 ALLEMAGNE – innovation proposée par ArztPartner almeda
Le concept du programme proposé par ArztPartner almeda, une plate-forme de services en santé, est un modèle de gestion des soins qui intègre les besoins médicaux, physiques, sociaux, environnementaux et émotionnels de l’individu. La présentation du programme est conforme aux recommandations de bonnes pratiques et de qualité. Elle est assurées par un conseils d’experts internationaux. Les services de Arztpartner sont proposés aux assurances maladie publiques et privées. Les éléments typiques du programme proposé par ArztPartner sont l’identification du patient, le fait de l’inciter à prendre part aux programmes de disease management, les appels médicaux, modification des comportements, contrôle télémétrique du poids et de la tension artérielle, rapports médicaux, solutions de logiciels, et contrôles.

22 ALLEMAGNE - Implication des caisses d’assurance maladie
Certaines caisses organisent elles-mêmes, sur prescription médicale, des séances gratuites (cours de petits groupes de composition la plus homogène possible en fonction du stade de la maladie) pour leurs assurés, réalisées soit par des paramédicaux salariés, soit par des praticiens libéraux vacataires. Un contrat avec l’Union des médecins conventionnés en définit les modalités.

23 ANGLETERRE Existence de référentiels vulgarisés à destination des patients afin qu'ils soient mieux impliqués dans le traitement de leur pathologie ? Ces types de normes sont habituellement contrôlés par le gouvernement national en utilisant les « National Service Frameworks » (contours du service national). De plus, la majorité (plus de 90 %) des soins de santé au Royaume- Uni est financée par les impôts et n’est pas basée sur des assurances, il y a donc peu de communication sur la santé, les coûts etc. Toutefois, ceci pourrait changer à l’avenir, car le nouveau gouvernement a signalé un changement vers des soins de santé « personnalisés ». Certaines compagnies d’assurance privées fournissent ce type d’informations (BUPA et Nuffield Health. Il est reconnu au plus haut niveau gouvernemental que les autorités de santé doivent utiliser davantage et mieux les informations, et le Ministre de la santé, Andrew Lansley, MP, a décrit une « révolution de l’information » qui doit avoir lieu.

24 ANGLETERRE – NHS Direct et NHS Choices
Depuis des années, le site et le numéro de téléphone du Service national de santé, NHS Direct, que tout le monde connaît jusqu'aux enfants, répondent aux questions de santé. Et le site NHS Choices permet, quant à lui, de choisir un établissement et d’avoir accès à des informations personnalisées.

25 ANGLETERRE – NHS Choices
Propriété du gouvernement, NHS Choices informe sur la santé, propose des vidéos éducatives et des blogs thématiques. Il y a un large éventail d’informations figurant sur NHS Choices allant des checklists, aux guides d’auto évaluation, vidéos et aux outils inter actifs.

26 ANGLETERRE – NHS Direct
NHS Direct est un service téléphonique. Des infirmières donnent des renseignements concernant le traitement à la maison, ou, si nécessaire, elles passent les appelants au service concerné. NHS direct a pour finalité de décharger les GPs. Le page web du NHS Direct compte plus de de visiteurs par mois.

27 ANGLETERRE – NHS Direct
Créé en 2000 et étendu à toute la Grande-Bretagne fin 2002, NHS Direct proposent les services suivants : Une aide médicale rapide et facile Permettre au citoyen britannique de prendre en mains d’une façon facile son « avenir » médical Apporter une réponse au citoyen sur la nature des soins dont il a besoin et sur les moyens qu’il doit utiliser (SAMU, hôpital, médecin, dispensaire, soin à domicile ou auto médication) NHS Direct s’organise autour de deux composantes : Un site Internet NHS direct en ligne…avec une base médicale et un système expert light « self care système » développé par une association avec des docteurs. 22 call-centers répartis à travers le pays. Ces call-centers utilisent une technologie développée et mise en place par une société américaine.

28 ANGLETERRE – NHS Direct
> Envoyer une question relative à la santé Envoyer une question à l’équipe sur les services NHS, les médicaments, les maladies et les traitements. > NHS Direct > Vérificateur de santé et des symptômes

29 ANGLETERRE – documentation NHS
Existe-t-il une documentation à l’attention des profanes concernant les maladies complexes ? Le NHS en propose pour les maladies de longue durée et les cancers. type2/Pages/MapofMedicinepage.aspx Les informations sont-elles présentées dans un rapport annuel par exemple ? Tous les prestataires de soins de santé doivent désormais produire un rapport de qualité annuel : /quality-accounts/pages/about-quality-accounts.aspx Le NHS utilise différentes façons pour encourager les personnes à se rendre sur son site Web : > Optimisation de moteur de recherche pour assurer de bons classements sur Google > Acceptation d’alertes > Promotion des liens à partir d’autres sites Web > Utilisation de médias sociaux (par ex. le bouton « j’aime » de Facebook)

30 ANGLETERRE – BUPA informations personnalisées
BUPA est l’assureur leader en Angleterre. Il propose notamment un rapport médical personnalisé, souvent disponible dans les 24h, et également un plan d’actions contenant des conseils pratiques visant à minimiser les risques sur la santé de l’assuré. Le bilan de santé Bupa – à partir de 149 £ - donne à l’assuré la possibilité de contrôler sa condition physique et son mode de vie pour rester en bonne santé et assurer son bien-être.

31 ANGLETERRE – BUPA – bilan santé
“ C’est tellement important de prendre soin de soi, avec l’aide d’un outil spécialisé comme Bupa, c’est maintenant possible. Nos bilans de santé vous donnent une image claire et détaillée de votre santé et vous indiquent comment rester en bonne santé. Quel que soit le niveau d’évaluation qui vous convient, vous trouverez ce qu’il vous faut si vous souhaitez en savoir plus sur votre santé.” Tous les bilans de santé Bupa incluent : Un questionnaire sur les antécédents médicaux et sur le mode de vie Un examen clinique Une consultation avec un médecin ou un conseiller en matière de santé l’occasion de poser des questions et d’aborder des problèmes La plupart des résultats des tests sont disponibles le jour même “ Choisissez parmi notre large gamme de bilans de santé pour identifier les problèmes de santé et prendre les décisions adéquates pour y remédier. “

32 BELGIQUE – Institut de promotion de la santé
Existence de référentiels vulgarisés à destination des patients afin qu'ils soient mieux impliqués dans le traitement de leur pathologie ? Il n'existe pas de référentiels validés, et encore moins vulgarisés, mis en place à destination des patients pour mieux les impliquer dans leurs traitements.  Il existe beaucoup de documents de vulgarisation - dont certains sont remarquables - laissés à l'initiative de tel ou tel soignant.  Concernant les maladies cardiovasculaires, voici quelques-uns de ces documents disponibles en Belgique : mg.be/fileadmin/user_upload/Outils_concernant_les_maladies_cardiovasculaire s.pdf (cf. document joint) L’un des meilleurs documents est le livret réalisé par Culture et Santé sur l'alimentation, à destination des patients précarisés :

33 BELGIQUE – Institut de promotion en santé
Les recommandations faites au médecin sont de plusieurs ordres : > dépister le risque cardiovasculaire global : un algorithme validé existe > accompagner le patient à risque identifié : Il n'y a pas de circuit prévu. Chaque patient et chaque médecin fait ce qu'il veut, de manière non-organisée...

34 BELGIQUE – Mutualité Chrétienne
La santé est une préoccupation de la Mutualité Chrétienne (MC) et son service Infor Santé est chargé du développement de la promotion de la santé. Avec ses projets Réflexe Santé, la MC aide chacun à bouger plus et à mieux manger pour agir sur sa santé et son bien-être.

35 BELGIQUE – Mutualité Chrétienne
Service de promotion de la santé : Des missions adaptées à tous publics Informer le grand public et les intervenants en promotion de la santé via des publications. Mettre à disposition du grand public et des professionnels des dépliants, de la documentation et du matériel pédagogique. Réaliser des programmes de prévention et de sensibilisation sur différents thèmes.                                     Et plus concrètement... Des livres, brochures et dépliants tout public sur différents sujets (le petit déjeuner, l'alimentation saine, l'hospitalisation, les médicaments génériques, les tarifs médecins et dentistes, le mammotest, les poux, ...). Un soutien pour des publics spécifiques (diabétiques,  personnes invalides, ...). Réflexe Santé : des initiatives autour de l'alimentation saine et de l'activité physique. Des animations locales propres à chaque région.

36 BELGIQUE – Mutualité Chrétienne les diabétiques
Le passeport du diabète, un outil précieux L'objectif du « Passeport du diabète » est d’aider les personnes diabétiques et leurs soignants à gérer leur diabète. En effet, en plus de comporter des conseils pratiques sur les comportements à adopter en cas de situations urgentes, ce passeport permet de faire un suivi des soins et de l'évolution de l’état de santé du diabétique. Il ouvre également le droit au remboursement de consultations chez un diététicien et un podologue agréés.  Vous êtes diabétique ? Le passeport du diabète : un outil précieux  Vivre le diabète au quotidien Le diabète nécessite de se soigner chaque jour. Afin de vous aider à mieux comprendre la maladie et ses implications au quotidien, nous mettons à votre disposition la brochure « Vivre le diabète au quotidien » réalisée avec le Centre d'Education du Patient asbl. Cette brochure vous permettra de connaître les indicateurs du corps qu'il faut observer et les éléments qu’il faut comprendre pour se soigner. Vivre le diabète au quotidien BD 2010  Le pied du diabétique Chez les personnes diabétiques, les pieds sont des zones à haut risque. De nombreuses complications peuvent survenir et s'avérer graves (infections, gangrène...). Il existe pourtant des mesures de prévention assez simples, elles sont détaillées dans cette brochure.  Le pied du diabétique. La prévention 

37 BELGIQUE – Mutualité Chrétienne
Pas de conseils en ligne en matière de maladies cardiovasculaires Par contre, la Mutualité Chrétienne privilégie les relations assurés/conseillers mutualistes. Ces échanges peuvent se faire en face à face ou par téléphone. Un suivi de la pathologie est alors réalisé. En outre : support très important : En marche Ce support mensuel – adressé à tous les membres de Wallonie et de Bruxelles de la Mutualité chrétienne, soit en exemplaires - porte sur des sujets très divers et notamment les maladies cardiovasculaires.

38 BELGIQUE – Mutualité Chrétienne thématiques du support mensuel
Détecter les risques d’accident vasculaire cérébral Comment mettre les chances de son côté pour limiter le risque d’accident vasculaire cérébral et comment reconnaître ses symptômes pour un traitement rapide? Conseils utiles.

39 NORVEGE - contexte Dans le système de soins de santé norvégien, le Ministère de la santé détient la responsabilité principale de fournir des services de santé adéquats et appropriés à tout un chacun en Norvège, quels que soient le lieu géographique et les situations financières. Les services de santé et de soins sont contrôlés par une législation étendue et la politique gouvernementale est mise en oeuvre par des allocations budgétaires annuelles. Les fonds d’assurance maladie ne font pas partie du service de santé publique.

40 NORVEGE Quelles sont les principales normes mises en place pour que les patients jouent un plus grand rôle dans le traitement de leur maladie ? Les représentants des associations de malades participent activement au développement des directives nationales avec les recommandations relatives aux soins de santé prodigués en Norvège. Ces représentants veillent avec le personnel de santé à ce que les recommandations importantes concernant le rôle des patients dans leur propre traitement soient bien soulignées.

41 NORVEGE Quelles sont les recommandations faites aux médecins à cet égard (sous la forme de checklists, etc.) ? Le personnel de santé et les patients ont établi des directives nationales dans le domaine de la prévention des maladies cardiovasculaires en Norvège. Ces directives fournissent des recommandations pour un suivi optimal des personnes afin d’éviter le développement de maladies cardiovasculaires, incluant des conseils relatifs au tabagisme, aux habitudes alimentaires, à l’activité physique et éventuellement aux traitements médicaux. Dans ces directives, il est conseillé aux médecins d’évaluer les personnes à risque à l’aide d’un calculateur évaluant les risques individuels selon l’âge, le tabagisme, la pression artérielle et les taux de cholestérol.

42 NORVEGE Quel type d’informations les médecins généralistes peuvent-ils transmettre à leurs patients ? Des informations spécifiques destinées aux patients concernant la prévention ou le traitement des maladies cardiovasculaires n’ont pas été développées au niveau national, mais la directive nationale en version courte est publiée avec un accès ouvert sur Internet. Cette directive donne des conseils concernant les bonnes habitudes alimentaires, l’activité physique et la désaccoutumance du tabac ainsi que sur les traitements médicaux.

43 NORVEGE Comment les médecins généralistes aident-ils leurs patients ? A l’aide de quels outils (en terme de suivi, etc.) ? Un outil national appelé intervention minimale est mis au point pour aider les patients à arrêter de fumer. Cet outil est utilisé par les médecins généralistes lors du suivi de patients. En outre, un calculateur de risques basé sur le Web, peut être utilisé pour estimer le risque individuel de maladie cardiovasculaire et pour refaire une estimation en cas de modifications des facteurs de risque dues à des changements de mode de vie (par exemple la désaccoutumance du tabac).

44 NORVEGE Existe-t-il une documentation à l’attention des profanes concernant les maladies complexes ? La direction principale de la santé publique en Norvège ne possède pas de documentation spécifiquement rédigée à l’attention du public et relative aux maladies cardiovasculaires et à leur suivi. Cependant des associations de patients et des pharmacies ont mis au point une telle documentation vulgarisée. Le parcours de soins suivi par les malades a-t-il une valeur contractuelle ? Il n’existe pas de contrat national standard à utiliser entre le personnel de santé et les patients dans le domaine des maladies cardiovasculaires.

45 PAYS-BAS - contexte Le médecin généraliste est le pivot du système de santé. Le Ministre de la Santé veut développer une meilleure prise en charge des malades chroniques. Cela s’avère nécessaire car les malades chroniques augmenteront considérablement. Par exemple en 2025, la prévision est que sur la base de données démographique, le nombre de diabètes aura augmenté de 35 %.

46 PAYS-BAS – innovation suivi du diabète
Le projet « Diabeteszorgbeter » a pour but d’améliorer la qualité des soins pour les diabètes dans la première ligne (soins par le médecin généraliste). L’éducation du patient et la promotion d’un style de vie sain sont des éléments clés du projet et de cette façon les patients sont sensibilisés sur les bonnes pratiques en santé. En introduisant un système de financement intégral les professionnels de santé impliqués dans les soins du diabète sont incités à travailler ensemble. Ces professionnels coopèrent ensemble dans des groupes de soins, et ces groupes concluent une convention avec les assureurs soins de santé sur le prix des soins du patient. Par exemple : un diabète consulte le médecin généraliste, l’infirmier du cabinet du médecin, l’infirmier spécialisé en diabétique et le diététicien. Le groupe de soins reçoit de l’assureur soins de santé, le montant total des coûts de soins pour ce patient et les professionnels de santé se mettent d’accord sur le partage des coûts. Les patients diabétiques participant au projet ressentent une meilleure santé que les autres patients diabétiques.

47 PAYS-BAS – résultat du projet
459 médecins généralistes ont participé au projet et les données de patients ont été enregistrées. Le nombre de patients recevant un traitement par insuline en soins de première ligne a augmenté de 8 % en 2006 à 11% en Cela signifie que moins de patients sont traités dans un hôpital.

48 SUEDE Quelles sont les principales normes mises en place pour que les patients jouent un plus grand rôle dans le traitement de leur maladie ? Il n’y a pas de telles normes. Le rôle du patient est clairement défini dans la loi sur la santé et la maladie dans laquelle la garantie nationale en matière de soins a été intégrée en juillet Informations transmises par le médecin à son patient : informations sur les niveaux de qualité aux niveaux national et régional, instructions sur les auto soins et la prévention (par exemple : obtenir un rendez-vous avec son médecin généraliste dans les 5 jours en cas de besoin médical, obtenir un rendez-vous avec un spécialiste dans les 30 jours suivant la décision de renvoi du médecin généraliste en accord avec le patient, 90 jours entre la décision médicale et l’opération.

49 SUEDE Suite des principales mesures mises en place pour que les patients jouent un plus grand rôle dans le traitement de leur maladie ? La carte de consommation d’alcool aide le patient à avoir une vue globale de la quantité totale d’alcool qu’il consomme réellement. Et si les patients commencent à se mentir à eux-mêmes sur la quantité de leur consommation, cela leur permet d’en prendre conscience (pourquoi dois-je commencer à mentir ?) Suivi fait par les médecins généralistes par rapport à leurs patients : Ils utilisent les registres de qualité, et le Vardguiden (Guide en ligne des soins de santé). Absence d’ouvrages vulgarisés à l’attention des patients, mis à part éventuellement le Vardguiden.

50 SUEDE En Suède, les seuls assureurs en santé, en tant que tels, sont des compagnies d’assurance privées. Le bureau national des assurances sociales n’est pas directement impliqué dans les questions de santé. C’est le Conseil régional qui s’occupe des affaires sanitaires. Les hôpitaux sont membres du réseau international de “Health Promoting Hospitals and Health Services” (Hôpitaux et services de promotion de la santé).

51 SUEDE Trois brochures (cf. 3 pièces jointes) publiées par le Réseau de “Health Promoting Hospitals and Health Services”. > La première est destinée au personnel de santé et s’intitule “Parler du mode de vie”. Titres : “L’importance du mode de vie pour la santé”, “Discussions sur le mode de vie – une partie des habitudes quotidiennes”, “Comment commencer une discussion avec le patient sur son mode de vie”, “Comment les gens modifient-ils leur mode de vie?”, “Alcool”, “Tabac”, “Activité physique”, “Alimentation/Poids”. > La brochure suivante concerne le patient : “Avez-vous déjà pensé à changer de mode de vie ?”. Titres : Faits relatifs à l’alcool, au tabac, à l’activité physique, à l’alimentation/au poids, au stress. “Comment est-ce que je me comporte ?” “Testez-vous – alimentation/poids, activité physique, tabac, alcool”. > La dernière brochure est une carte pour le patient, qui lui permet de noter sa consommation hebdomadaire d’alcool. A noter, en outre, qu’un nombre croissant d’hôpitaux suédois exigent que les patients cessent de fumer avant certains types d’opération. Parmi ceux qui ont cessé, 20% n’ont pas repris après l’opération. La clinique orthopédique de l’hôpital universitaire de Norrlands annule même certains types d’intervention chirurgicale (comme les prothèses de hanche) si le patient n’a pas cessé de fumer.

52 SUISSE Le rôle des assureurs ne se limite pas au remboursement des prestations fournies aux assurés, mais ils encouragent, conjointement avec les cantons, la promotion de la santé. Assureurs et cantons gèrent en commun une institution dont le but est de stimuler, de coordonner et d’évaluer les mesures destinées à promouvoir la santé et à prévenir la maladie.

53 SUISSE Les assureurs suisses ne fournissent pas de récapitulatif détaillé des prestations servies à leurs assurés. Cependant, certains assureurs proposent des accès Internet protégés offrant un service de ce type. C’est le cas de Vitaclic, la plateforme de la santé :

54 SUISSE – le thème du Managed Care
Le thème du managed care fait débat en ce moment. Ces modèles se développent librement aujourd'hui par entente contractuelle entre fournisseurs de soins et assureurs-maladie. La plus value d'un modèle managed care bien fait se réalise notamment dans l'accompagnement du patient dans la chaîne de soins. (ex. dans le canton de Genève On parle également de disease management ou de case management, ces deux notions mettant l'accent sur le suivi des cas dans une filière de soins (ex. dienstleistungen_carecenter/kun-die-patientenbetreuung/kun-die- aus-chronische_erkrankung.htm).

55 Suisse - Cours d'auto-gestion de l'anti-coagulation pour les patients
patients-cours_patients.htm Les Services d'angiologie et d'hématologie du Centre hospitalier universitaire vaudois ont mis sur pied un programme de formation intitulé "Auto-gestion de l'anti-coagulation par CoaguChek-XS". Ce cours s'adresse à des patients anti-coagulés à long terme désireux d'autonomie. Les objectifs du cours sont : Apprendre au patient à gérer seul son traitement en partenariat avec le médecin traitant. Instaurer une relation de qualité facilitant un changement de comportement du patient face à son traitement et à sa maladie. Travailler en partenariat avec le médecin traitant en lui envoyant par fax une évaluation claire et concise de l'enseignement.

56 USA 1. Innovations de Kaiser Permanente 2. Healthvault 3. Mydiabetes health assistance 4. Assistance maladies cardiovasculaires

57 USA – Kaiser Permanente
Kaiser Permanente (KP) se consacre à l’avenir des soins de santé. Cet organisme est reconnu comme l’un des plus grands prestataires de soins de santé d’Amérique avec des plans sanitaires reconnus d'intérêt public. Créé en 1945, sa mission est d’assurer des soins de santé abordables et de grande qualité et d’améliorer la santé de nos membres et des communautés qu’il sert. Il est actuellement au service de 8,6 millions de membres dans neuf États et dans le District de Columbia. Les soins prodigués aux membres et aux patients sont concentrés sur leur santé générale et sont guidés par leurs médecins, les spécialistes et les équipes de personnel soignant. Kaiser Permanente se consacre aux innovations en matière de soins, à la recherche clinique, à l’éducation à la santé et au soutien de la santé de la communauté.

58 USA – KP et My Health Manager
KP a un portail Web appelé “My Health Manager” (Mon gestionnaire de santé) qui fournit de nombreuses informations aux patients.   En outre, KP a mis en ligne un livret d’ éducation en santé “HealthWise Handbook”. Les patients peuvent également consulter leurs résultats d’analyses, les médications et les “résumés d’après-visite" qui leur rappellent les instructions du médecin.  Ils peuvent envoyer des s en toute confidentialité à leur médecin et reçoivent en général une réponse dans la journée. (Je pourrai faire une démonstration du système sur place.)

59 USA – KP et Panel Support Tool
Pour les médecins, KP utilise le logiciel “panel support tool" qui leur permet de suivre les patients dans 5 catégories de maladie (diabètes, maladies cardiovasculaires, insuffisance cardiaque congestive, hypertension et maladie rénale chronique). L’outil de support mesure les intervalles de traitement, (les traitements recommandés ou les contrôles auxquels ces patients auraient dû se soumettre mais auxquels ils ne se sont pas soumis) pour que le médecin ou l’équipe de soutien puisse contacter le patient et le faire venir.

60 USA – KP Aux Etats-Unis, les patients reçoivent approximativement la moitié des soins préventifs recommandés pour les maladies aiguës et les maladies chroniques. En utilisant le nouvel outil, les médecins de Kaiser Permanente ont pu améliorer les scores de qualité et assurer davantage de ces soins recommandés. Ce sont les premières études qui permettent d’examiner l’efficacité d’un outil de soins d’une population dans une population importante et variée de malades. Alors que les médecins généralistes peuvent recevoir 20 ou 30 patients par jour, il existe des centaines de patients qu’ils ne vont pas voir et qui ont souvent besoin de contrôles préventifs, de médications et de dépistages. En utilisant cet outil de soin de la population, les médecins de Kaiser Permanente ont amélioré les soins des patients en bonne santé ainsi que de ceux atteints d’une maladie chronique.

61 USA - KP Un outil basé sur le Web extrayant des informations du dossier médical électronique aide les médecins généralistes à améliorer les soins et à gérer toute leur clientèle. Voici les résultats de deux nouvelles études de Kaiser Permanente : la première ayant servi à examiner l’efficacité de l’outil de soin de la population dans une population importante et variée. La première étude, publiée en octobre dans la revue The American Journal of Managed Care, a permis de noter que l’outil breveté Panel Support Tool aidait les médecins à améliorer les soins des patients diabétiques et / ou cardiopathes. La seonde étude, dont les résultats sont parus dans Population Health Management, a permis de noter que l’outil Panel Support Tool aidait également les médecins à fournir de meilleurs soins de prévention aux patients en bonne santé.

62 USA – KP et le panel support tool
Le Panel Support Tool (PST) a été élaboré et mis en oeuvre par des médecins de Kaiser Permanente. Il s’agit d’un outil basé sur le Web qui aide les médecins généralistes à gérer les soins pour les patients individuels, les groupes de patients ou tout le panel, ceci en comparant les soins que le patient reçoit aux soins recommandés par les directives nationales. Les médecins peuvent, par exemple, interroger le PST avant la visite du patient pour voir si le patient a besoin d’un test de dépistage ou d’un vaccin. Ils peuvent interroger le PST pour afficher une liste de tous les patients qui ont laissé passer la date de leur mammographie ou du test de dépistage du cancer du colon ou une liste des patients diabétiques dont les niveaux de sucre dans le sang sont trop élevés, ou ceux qui ont besoin d’un examen des pieds ou des yeux.

63 USA – KP et le Panel support tool
Le PST est une application basée sur le Web totalement intégrée à Kaiser Permanente HealthConnect®, le plus grand registre électronique de santé du secteur privé. Les prestataires peuvent basculer entre le PST et KP HealthConnect, qui inclut une documentation globale de soins dans tous les domaines en incluant les laboratoires, la pharmacie, la radiologie et d’autres systèmes auxiliaires. Le PST supervise les recommandations liées à la gestion de la médication et au dépistage des comorbidités pour six maladies chroniques : l’asthme, le diabète, les maladies coronaires, cardiaques, l’hypertension et la maladie rénale chronique. L’outil permet également de contrôler les mesures préventives, telles que les vaccinations des adultes et le dépistage du cancer du sein, du cancer du col de l’utérus et du cancer colorectal, l’hyperlipidémie et l’ostéoporose. Pour chaque recommandation, le Panel Support Tool indique les actions à entreprendre, le cas échéant.

64 USA – KP et le PST Une fois par jour, le PST extrait des données de KP HealthConnect et d’autres référentiels de données et met automatiquement à jour toutes les données au niveau du patient et du panel. Lorsque les patients ont besoin de dépistage ou d’analyses ou de prescriptions, l’outil de support reflète cette activité le lendemain. L’étude de gestion de la santé de la population a montré que la meilleure façon d’améliorer les soins de santé à l’aide du PST incluait l’interrogation du système pour noter les intervalles de soins de tout le panel, toutes les deux à quatre semaines ; l’envoi de lettres standardisées ou de messages sécurisés autour de la date d’anniversaire des membres mentionnant tous les soins nécessaires ; la participation d’assistants médicaux ou d’infirmiers pour qu’ils appellent les patients pour programmer les tests de dépistage et la révision des dossiers des patients par les pharmaciens pour les soins nécessaires lors des renouvellements d’ordonnance.

65 USA – KP healthconnect et My health manager
Kaiser Permanente HealthConnect® et My Health Manager relient 8,6 millions de personnes à leurs équipes de soins de santé, avec leurs informations personnelles et les toutes dernières connaissances médicales. Illustrations de « My Health Manager » sur Youtube. Il est possible d’accéder aux vignettes par la page Kaiser Permanente sur YouTube, à l’adresse suivante : DCA083F65. Kaiser Permanente’s Les vidéos soulignent comment ce niveau de connexion améliore la capacité de Kaiser Permanente à assurer des soins de grande qualité à tout moment et partout.

66 USA – KP - vidéos Dans ces vidéos, les membres et les cliniciens de Kaiser Permanente décrivent ce que KP HealthConnect leur a apporté dans la vie de tous les jours. Ils donnent des détails sur les améliorations apportées aux soins à fournir et à recevoir ; sur le niveau plus élevé de sécurité du patient ; l’accès plus simple aux informations importantes ; les relations plus efficaces et satisfaisantes entre le patient et le prestataire et un plus grand sens de la propriété des soins des santé.

67 USA & UK- Healthvault Manager sa santé en 3 étapes :
1 : MESURER avec l'un des 11 instruments compatibles (à ce jour) 2 : CONNECTER à votre terminal Internet 3 : MANAGER grâce à la plate-forme d'outils Web de suivi de votre poids, votre exercice, votre pression sanguine, la santé de votre famille, etc. A ce jour 52 outils Web...

68 USA et UK - Healthvault Avec le récent lancement de HealthVault au Royaume Uni, les Britanniques vont pouvoir s’occuper d’eux et de la santé de leur famille. Grâce à une relation stratégique entre MSN Life & Style et Nuffield Health, My Health Info a été mis à la disposition des citoyens britanniques dès le lancement. My Health Info, la première application pour se connecter à HealthVault au Royaume-Uni, fournit des outils interactifs pour aider les utilisateurs à rassembler et à visualiser les données relatives à leur santé et obtenir des informations utiles. Microsoft prévoit de continuer à développer son écosystème britannique des applications et dispositifs liés à HealthVault.

69 USA et UK - Healthvault Coordination et concentration des données de télémonitoring Analyse des données (graphiques d’évolution dans le temps) Aide à la décision du patient et à son éducation- empowerment, par référence à des recommandations internationales destinées à des patients et visant en priorité les affections chroniques

70 USA et UK - Healthvault Naviguer par activité
Se connecter avec un prestataire de santé, S’organiser, Améliorer sa forme, Avoir une interaction avec la communauté, Gérer les analyses de laboratoire, Gérer les dossiers médicaux, Gérer les médications, Se préparer à une urgence, Suivre l’état de santé, Naviguer par maladie Vieillissement, Allergies, Asthme, Cancer, Diabète, Cardiopathie, Hypertension, Santé mentale, Grossesse, Gestion du poids, Mieux-être, Autres maladies Ready-My-Heart et Instant-Check ECG recorders

71 USA – My diabetes health assistant (mon assistant personnel de surveillance du diabète)
My Diabetes Health Assessment (mon bilan diabète) produit par des associations, telles que American Heart Association (Association américaine des cardiopathies) et American Stroke Association (Association américaine des accidents cérébrovasculaires) Si vous êtes atteint de diabète de type 2, utiliser My Diabetes Health Assessment de l’Association américaine des cardiopathies vous aidera à connaître vos risques de crise cardiaque ou d’accident cérébrovasculaire dans les dix prochaines années. Mais surtout, vous verrez comment changer de mode de vie peut réduire vos risques.

72 USA – Assistance cardiovasculaire
Heart360 Cardiovascular Wellness Center des associations American Heart Association (Association américaine des cardiopathies) et American Stroke Association (Association américaine des accidents cérébrovasculaires) permet aux personnes de gérer leur pression artérielle, leur taux de glycémie, de cholestérol, leur poids, leur nutrition et leur activité physique, tout en bénéficiant d’une formation et d’une information spécifiques à leur état de santé.

73 INFORMATIONS COMMUNIQUEES AUX ASSURES EN MATIERE DE COUTS DE LA SANTE POUR UNE PRISE DE CONSCIENCE

74 SOMMAIRE Problématique Situation pays : Allemagne Angleterre Belgique
Norvège Pays-Bas Québec Suède Suisse USA

75 PROBLEMATIQUE Il faut croiser cela avec les effets de la crise
Problème rencontrer : ce genre d’informations peut entraîner un sentiment de culpabilité chez le patient

76 ALLEMAGNE AZQ (Agence pour la qualité en médecine) a récemment commencé à décrire les coûts des soins mentionnés dans les DMP. Mais cela n’a pas encore été communiqué aux patients.

77 ALLEMAGNE – système de reçu
Les compagnies d’assurance maladie (publiques et/ou privées) envoient- elles à leurs assurés des informations sur leur consommation en matière de soins de santé et sur les coûts encourus ? Les membres des caisses d’assurance maladie (assurance maladie publique, environ 90 % de la population allemande) ont la possibilité de demander un reçu à leur médecin. Les membres des compagnies d’assurance maladie privées obtiennent un reçu auprès de leur médecin (pour connaître le montant de leur traitement) qu’ils remettent à leur compagnie d’assurance maladie pour être remboursés.

78 ALLEMAGNE – peu d’intérêt chez les assurés
Puisque les affiliés aux caisses d’assurance maladie n’ont pas à régler la consultation lorsqu’ils vont voir un médecin, ils ne cherchent en général pas à savoir combien leur traitement coûte. Afin d’offrir la plus grande transparence possible quant au coût des traitements, les caisses ont mis en place, il y a six ans, un système de reçu. Cependant, très peu de patients le demandent à leur médecin. Cela vient du fait que les patients n’ont pas à régler leur médecin et que, par conséquent, ils ne cherchent pas à connaître le coût de leur traitement.

79 ALLEMAGNE Les informations sont-elles présentées dans un rapport annuel par exemple ? Toutes les grandes institutions dans le domaine des soins de santé (dont la plupart sont des organismes statutaires de droit public) publient des rapports annuels. Des documents éducatifs sur le coût de la santé sont-ils envoyés aux assurés ? Oui, par tous les différents organismes, souvent avec une intention différente. A noter que le système de soins de santé allemand est essentiellement basé sur le principe de l’auto-administration. Les caisses d’assurance maladie ainsi que les organisations médicales exécutent seules les missions qui leur ont été attribuées par l’Etat. Le gouvernement n’assure que la base et le cadre juridique et supervise le travail de ces organisations.

80 ALLEMAGNE – peu d’intérêt chez les assurés
En général, les assurés peuvent demander à leur caisse maladie le montant des traitements dont ils ont bénéficié. Mais, comme mentionné précédemment, le fait que les assurés n’aient pas à régler pour une hospitalisation ainsi que pour les soins ambulatoires, la plupart d’entre eux ne cherchent pas à savoir combien a coûté leur appendicectomie ou leur pontage coronarien.

81 ANGLETERRE – mal perçu par les Autorités
Les Autorités ne conçoivent pas le fait de lier les soins aux coûts. Cela reviendrait à clamer « les professionnels de santé du secteur privé mettent un prix à la vie de leurs patients » ! Le gouvernement conservateur notamment clame que les gens devraient avoir « le droit » de fumer, de devenir obèse, etc. et de vivre en en subissant les conséquences ». Les Autorités pointeraient davantage les conséquences médicales d’un tel comportement (cancer du poumon, forte pression artérielle) que le coût lié à ce comportement.

82 ANGLETERRE – « empreinte NHS »
Presque tout le monde au Royaume-Uni est soigné gratuitement lorsque nécessaire par le système de santé britannique (NHS), les gens ne connaissent donc pas le coût de leur traitement. Il est intéressant de noter qu’il a été proposé que les patients puissent connaître leur « empreinte NHS ». Tout comme leur empreinte carbone leur indique leur impact sur l’environnement, leur empreinte NHS leur indiquerait le coût de leur traitement, même s’ils n’ont rien à payer, mais cela n’a pas encore été instauré.

83 BELGIQUE – le gouvernement en faveur de cette idée
Le gouvernement belge n’est pas contre ces initiatives et n’a jamais critiqué ce fait, ni pensé que cela pouvait culpabiliser les patients.  Dans certains cas, c’est même le contraire (culpabiliser les fumeurs, éclairer les patients sur les conséquences négatives d’un non dépistage de certains cancers, etc.). Un exemple parmi mille, l’attribution du tiers payant en Belgique existe mais est très réglementée.  Il faut éviter que le patient n’ait pas conscience du coût des soins pour la collectivité.

84 BELGIQUE – facture hospitalisation
Les Belges reçoivent, à l’issue d’une hospitalisation, une facture sur laquelle sont stipulés le coût total de leur hospitalisation, le montant pris en charge et le reste à payer

85 BELGIQUE – Mutualité Chrétienne
site (avantage non négligeable : possibilité d’impression) Rubrique « Remboursements » Comparaison des tarifs hôpitaux Calculez vous-même : Simulation des frais relatifs au coût d'un séjour hospitalier Réduire sa facture en soins de santé (outils pratiques) Consultez vos remboursements (votre dossier) Rubrique « Selfservice » Calculez : honoraires et remboursements, Médicaments génériques, Simulation de frais relatifs …. Chercher : vos prestataires de soins appliquent-ils les tarifs officiels Descriptif de la facture d’hospitalisation via l’Intranet de nos Mutualités Hospitalisation infos La facture d’hospitalisation expliquée

86 NORVEGE Les compagnies d’assurance maladie (publiques et/ou privées) envoient-elles des informations à leurs assurés sur la consommation des soins de santé et les coûts encourus ? Le gouvernement est responsable des services sanitaires spécialisés en Norvège. Les hôpitaux et autres services spécialisés de soins de santé sont organisés comme des trusts de santé indépendants sous l’autorité des quatre autorités sanitaires régionales. Les quatre autorités sanitaires régionales ont une responsabilité de propriété pour les trusts de santé dans leur région et elles sont également responsables de la répartition des services de soins de santé dans la région. Les trusts de santé sont des personnes morales indépendantes avec des corps dirigeants au niveau régional et local. Le trust de santé et le trust de santé régional rapportent des informations à leurs dirigeants. Le trust de santé dresse un rapport au trust de santé régional et le trust de santé régional établit son rapport au Ministre de la santé et des services de soins.

87 NORVEGE Dans ce cas, cela implique-t-il la communication au public : Les trusts de santé régionaux établissent des rapports mensuels et annuels au Ministère de la santé. Le rapport annuel inclut une vue globale et l’état des coûts annuels et un rapport annuel global. L’exercice financier va du au Les trusts de santé régionaux enverront aux assurés toutes les informations sur les coûts de traitement des patients à l’hôpital (les informations sur les coûts sont indiquées à un niveau global) tels qu’on les voit dans le rapport annuel et dans d’autres types de rapports, dans l’année.

88 PAYS-BAS – Bonne prise de conscience chez les patients
Les assureurs soins de santé donnent à la fin de l’année à chaque assuré un relevé de ses coûts de santé. Le prix du médicament est inscrit sur chaque emballage et de cette façon le patient devient conscient des coûts. Avec la réforme des Assurances Maladie, la liberté des patients s’est accrue (libre choix d’un assureur, davantage de choix en ce qui concerne le type de police, le montant de la franchise). Cette plus grande responsabilisation du patient a augmenté sa conscience des coûts.    Les prestataires et les assureurs se basent de plus en plus sur les expériences des patients et par ce dialogue la conscience des patients sur les coûts augmente également. Il y a différents sites Internet (par exemple Kiesbeter.nl) qui fournissent de l’information aux patients sur la qualité et les coûts des hôpitaux et des assureurs.   

89 QUEBEC – à l’étude Le Canada n'est pas encore en mesure d'établir les coûts unitaires (prix de revient ou standards) des services. Durant les années 1990, des comités ministériels (comités Bédard et Arpin) ont été chargés d'examiner l’introduction de systèmes d’information axés sur le prix de revient. Dès 2000, la Commission Clair recommandait (R-25, page 287 du rapport) l'envoi aux citoyens d'un « relevé du coût des services ».

90 QUEBEC – à l’étude Selon le rapport Arpin, pour arriver aux coûts unitaires, il faudrait réorganiser et compléter les systèmes d’information sur les clientèles, assurer le partage de l’information clinique sur l’usager entre les divers intervenants, et mettre en place un système de comptabilité analytique (ex. : coûts unitaires par type de diagnostic) pour chaque clientèle. Mais comme les investissements requis pour réaliser ce nouveau système d'information administratif étaient très importants à l'époque, ils ne se sont pas encore réalisés. L'optique que le gouvernement du Québec privilégie est en relation directe avec les recommandations des comités Ménard (p.89-93) et Castonguay (p.265 et suivantes) (cf. documents joints) et des images de leur « compte santé et services sociaux » (cf. pièces jointes).  Cette idée a été formalisée dans le budget Bachand 2010 (ministre des Finances actuel) (cf. bref résumé joint). Ce sujet est encore à l'étude.

91 QUEBEC Au Québec et au Canada, les assureurs offrent des protections dites « assurances maladie complémentaires ». L'industrie agit en complémentarité au système de santé public car la Loi canadienne sur la santé ne permet pas la couverture des soins médicaux ou hospitaliers en dehors du régime public. Si des services médicaux ou hospitaliers sont rendus à titre privé, l'individu en assume les coûts et ne peut être remboursés par un assureur. Cela rend difficile tout effort de littératie en matière de prévention ou optimisation des soins de santé.

92 QUEBEC - RAMQ Les assureurs maladie (publics et/ou privés) communiquent-ils aux assurés des données sur leur consommation de soins et sur les coûts engendrés par cette consommation ? Oui à la demande seulement de la personne assurée ou de son mandataire (cf. document joint). ; il ne s’agit pas d’une information grand public. Il est important de préciser que les informations transmises ne couvrent que les montants payés par la Régie aux professionnels de la santé (médecins participant au régime). À titre d’exemple, pour une personne qui reçoit des soins dans un hôpital, le médecin est payé par la Régie de l’assurance maladie du Québec et l’hôpital assume les autres coûts reliés aux soins reçus, tels que les soins infirmiers, les frais de laboratoire, les médicaments prescrits et administrés pendant l’épisode de soins. Les informations transmises par la Régie n’incluent pas les coût assumés par l’hôpital. Assurance médicaments : Oui, au moment de l’achat du médicament par l’assuré (cf. document joint).

93 QUEBEC - RAMQ En terme d’information générale : dans quel contexte et à quel moment ? sur quel champ de dépenses : remboursement ou reconstitution de la totalité du coût ? Dans le rapport annuel de la Régie de l’assurance maladie (RAMQ), des données sur les coûts assumés par la Régie sont rendus publics. Pour accéder au rapport annuel de la Régie , voici le lien internet : De plus, la Régie rend aussi disponibles, sur son site Internet, d’autres données statistiques : S’agit-il d’une communication personnalisée ? Dans l’affirmative, est-elle systématique ? comment est-ciblée : vers qui ? à quel moment, avec quelle régularité ? Il s’agit d’une communication personnalisée qui fait suite à la demande d’une personne assurée ou de son mandataire. Annuellement, la Régie traite environ 9 000 demandes. À titre d’information, il y a 7,6 millions de personnes couvertes par le régime d’assurance maladie. Des documents pédagogiques sur le coût de la santé sont-ils transmis aux assurés ? NON

94 QUEBEC - RAMQ > Loi sur l’assurance maladie Libellé de l’article 64 de cette loi qui encadre la transmission des informations à la personne assurée ou à son mandataire : « La personne qui a fourni ou reçu un service assuré par la Régie, de même que son avocat ou ses représentants dûment autorisés par elle ou agissant pour elle en vertu de la loi, a droit d'accès aux seuls renseignements suivants, malgré l'article 83 de la Loi sur l'accès aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels (chapitre A-2.1): a) la date à laquelle ce service a été fourni; b) le nom et l'adresse de la personne qui a fourni ce service; c) les sommes payées par la Régie pour ce service et le nom des personnes à qui elles ont été payées. »

95 QUEBEC-RAMQ – relevé consommation médicaments
Par ailleurs, l'industrie des assurances de personnes et l'assureur public qu'est la RAMQ sont appelés à offrir un régime général d'assurance médicaments. Un relevé de prestations fait état de la consommation et certains assurés ont accès à leur dossier sur internet. Certains services d'adjudication offrent un service d'aviseur thérapeutique en pharmacie - cela est accessible au pharmacien et non au client. Ainsi, l'individu qui consomme des soins peut recevoir de l'information du médecin, du pharmacien, des professionnels de la santé, de son employeur et des compagnies pharmaceutiques

96 QUEBEC - RAMQ Loi sur l’assurance médicaments Libellé de l’article 14 du règlement sur le régime général d’assurance médicaments Le pharmacien doit remettre à tout bénéficiaire à qui il fournit des services pharmaceutiques et des médicaments dont la couverture est assumée par la Régie, un reçu qui indique notamment les renseignements suivants à l'égard de chaque médicament ainsi fourni: 1° en ce qui concerne le coût: a) le coût de l'ordonnance; b) le montant assuré; c) l'excédent non assuré qui peut être exigé du bénéficiaire, le cas échéant; 2° en ce qui concerne la contribution au paiement du coût des services pharmaceutiques et des médicaments exigible du bénéficiaire: a) le montant de la franchise; b) le montant de la coassurance de 25 %; 3° le montant payé par la Régie; 4° en ce qui concerne l'état de la contribution maximale du bénéficiaire pour la période de référence: a) le montant des contributions payées à ce jour; b) le montant résiduel de la contribution maximale à laquelle il est assujetti; 5° le numéro de référence attribué par la Régie.

97 SUEDE Les aspects économiques ne sont pas abordés avec les patients.
Ceci n’est pas considéré comme politiquement correct. Les assureurs maladie (publics et privés) envoient des informations à leurs assurés en matière de consommation des soins et du coût qui en découle. Le Conseil du comté est chargé du suivi des soins financés par les impôts. Il y a une communication générale sur le coût des soins pour l’assurance maladie, mais pas par type de maladie. Par contre, il y a des données par type de remboursement. Cela figure dans le Rapport annuel. Les politiciens reçoivent ces informations une fois/an. Il y a des documents éducatifs sur les coûts de la santé et envoyés aux différents prestataires de santé.

98 SUISSE Dans le cadre de la révision en cours de la LAMal et d’autres réformes, Santésuisse pose les exigences suivantes : Relation assureurs-assurés > Il faut promouvoir les formes d’assurance visant à responsabiliser les assurés et à leur faire prendre conscience des coûts. Par ailleurs, le législateur doit permettre une plus grande prise en compte des préférences des clients. > Il faut accroître les incitations à la gestion des coûts pour les assurés présentant des coûts de la santé élevés.

99 SUISSE > Monitoring de l’évolution des coûts de l’assurance-maladie : L'evolution des coûts bruts par assuré par canton et groupe de coûts.

100 SUISSE

101 SUISSE - avis des assurés

102 SUISSE - avis des assurés

103 SUISSE - avis des assurés

104 USA – Kaiser Permanente - Relevé
  Les personnes des plans à prestataires privilégiés reçoivent habituellement un « relevé de paiement d’indemnités médicales » ou EOB (Explanation Of Benefits) après avoir vu un médecin ou si elles sont hospitalisés.   Ce document indique les charges du prestataire, la remise éventuelle négociée par l’assureur, ce que l’assureur a payé, et le solde à la charge du patient (ticket modérateur ou co- assurance).  Cependant, les « charges » ne sont pas des coûts ; en fait, les charges affichées peuvent être de 4 à 5 fois le coût et sont simplement utilisées comme un outil de négociation.  Pour une hospitalisation, les patients peuvent recevoir des douzaines de relevés de paiement de l’hôpital, des laboratoires externes, des spécialistes et autres. Il est très difficile de savoir ce que leur traitement a réellement coûté.

105 USA - kaiser Permanente - Relevé
Dans les réseaux de soins coordonnés tels que Kaiser Permanente, les membres peuvent voir en ligne combien ils ont réglé de leur poche par rapport à leur franchise (la plupart des gens en ont une maintenant). Ensuite ils pourront connaître leur ticket modérateur, mais non le coût du service total. Cependant, il reste encore quelques plans d’assurance (bien que leur développement soit en perte de vitesse) « tournés vers le consommateur » où les patients ont des franchises très élevées (5 000 ou $) et obtiennent de nombreuses informations sur le prix des traitements avant de les choisir. Là encore, le « prix » est une charge et non une mesure du coût. Très peu d’efforts sont faits pour communiquer davantage d’éléments aux consommateurs. Ils ne se soucient pas de ce que la caisse nationale dépense, ils se soucient uniquement de leurs propres primes et de leurs tickets modérateurs !

106 USA – peu d’intérêt suscité chez les assurés
Au sujet de la question de faire prendre conscience aux patients des coûts de la santé, peu d’Américains comprennent qui paie quoi.   Ils peuvent savoir que leur employeur paie 75 % de leur prime d’assurance santé, mais leur attention est concentrée sur les 25 % qui sont retenus sur leur paie. Certains employeurs, KP compris, indiquent maintenant le coût des indemnités “payées par l’employeur” sur le bulletin de paie. C’est la même chose avec Medicare.  Les salariés paient un impôt pour la partie A de Medicare (services d’hospitalisation) et dès qu’ils ont 65 ans ils ne paient plus de prime.  Les bénéficiaires paient 25% du coût de la partie B (médecins, laboratoires et soins ambulatoires), et ce sont les revenus généraux qui font le reste.   De nombreux bénéficiaires Medicare pensent avoir déjà payé Medicare alors que leurs cotisations ne couvrent vraisemblablement qu’une partie de leurs frais réglés par le gouvernement.

107 USA - politiquement Les assureurs et les employeurs (mais pas Medicare) ont augmenté leur franchise et la participation aux coûts pour réduire les coûts des primes et rendre les gens plus sensibles aux coûts. Cependant cela est politiquement difficile et peut avoir des conséquences indésirables (les gens ont réduit tous les soins et pas seulement les soins de faible valeur). Dans tous les cas, ces augmentations n’ont pas suivi la croissance des dépenses globales de santé. Les débours en tant que part de l’ensemble n’ont jamais été aussi bas.

108 USA - MyHumana MyHumana, site web d’assurance maladie en ligne, fournit aux membres un accès sécurisé aux informations sur leurs plans d'assurance-maladie, ainsi que des ressources pour trouver des médicaments à moindre coût et les médecins en réseau. Il permet à ses membres de gérer plus facilement en ligne les différents apects de leur assurance maladie personnelle : Suivre vos dépenses médicales et celles de votre famille Voir ce que vous avez dépensé et les dépenses prévisibles. Vérifier les réclamations en cours. Comprendre les prestations proposées par votre assurance. Avoir accès à des informations claires en matière de performance des professionnels de santé et en matière de coûts, à l’aide d’outils tels que Compare Hospitals, the Cost Estimator, and Physician Profile.

109 USA - MyHumana > Consulter les détails de son compte santé : état du compte, activité du compte, remboursements à venir :

110 USA - MyHumana Prescription Benefits Planning Tool
Rx Calculator permet à l’affilié de : > Consulter le récapitulatif de ce qu’il a dépensé en matière de prescriptions depuis le début de l’année > Etablir une estimation de ses prochaines dépenses en matière de médicaments prescrits

111 SOURCES Dr Christian ALBERT, Médecin allemand
Michel CLAVET, Protecteur du citoyen Jean-Luc COLLIGNON, Directeur du Centre belge d’Eduction du Patient Dr Patrick DESCOINS, ARS Midi-Pyrénées Claude DI STASIO, Association canadienne des compagnies d’assurance de personnes Dr Anne FJELLER, Médecin Conseil suédois Bob GANN, NHS Choices Joanne GAUMOND, RAMQ Muriel GRASSO-OGI, Office fédéral suisse de la Santé Publique Malo HARVEY, Ministère de la Santé britannique Maud HILAIRE, Santésuisse Roland ILZHOFER, German National Association of Statutory Health Insurance Physicians (NASHIP) Carmen MAIOR, Chargée du Développement Santé, Ubifrance Allemagne Denise MCLELLAN, Ministère de la Santé britannique Anne NEGARD, Ministère de la Santé suédois Gerk NUMAN, Ambassade des Pays-Bas à Paris Franz REGO, INAMI Michel REICHENBACH, SantéSuisse Dr Corinna SCHAEFER, German Agency for Quality in Medicine Dr David SOBEL, Kaiser Permanente Daniel TREMBLAY Régie de l’Assurance Maladie du Québec Murray ROSS, Vice-Président de Kaiser Permanente


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