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L’indifférence, la tolérance et l’intolérance

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Présentation au sujet: "L’indifférence, la tolérance et l’intolérance"— Transcription de la présentation:

1 L’indifférence, la tolérance et l’intolérance
«Extérieurement, rien ne ressemble plus à un être humain, qu’un autre être humain; intérieurement, rien n’est aussi différent.» Albert Jacquard Né à Lyon le 23 décembre 1925. Généticien et essayiste français, il a été membre du Comité consultatif national d'éthique. Albert Jacquard consacre l’essentiel de son activité à la diffusion d’un discours humaniste destiné à favoriser l’évolution de la conscience collective

2 Questions de réflexion
1. D’où viennent les différences entre les êtres humains? Pourquoi les êtres humains sont-ils tous différents? 2. Qu’est-ce qui fait que je suis là? 3. Qu’est-ce qui fait que je suis moi et pas une autre personne? Pourquoi suis-je comme je suis?

3 Les différences Psychologiques : Intelligence et personnalité
Biologiques : sexe, origine ethnique, traits individuels (yeux, traits, taille, grosseur, etc.) D’où viennent ces différences biologiques? L’hérédité : unique car chacun des parents ne donne à l’enfant que la moitié de leur bagage génétique. L’environnement : pendant la grossesse, l’alcool, les drogues et les carences alimentaires et affectives peuvent influencer le bagage génétique du fœtus.

4 La recherche d’identité
Pour forger son identité, l’être humain a besoin de se différencier et pour cela il a besoin d’une référence : un autre être humain. Trouver son identité est un aboutissement (but dans la vie d’un être humain qui s’acquiert par étape). L’enfant commence sa quête en s’identifiant à des personnes proches de lui comme ses parents et sa famille. Ensuite, pour s’identifier à d’autres personnes, l’être humain doit développer son autonomie afin de décider qui est important pour lui par lui- même.

5 Les besoins psychologiques de l’être humain
Pour être identifier, différencier d’un autre être humain, il faut se référer à un groupe et y être solidaire. Est-ce que j’ai ma place dans ce groupe? Suis-je capable de faire ma place?

6 Questionnement éthique
Comment accepter les différences de l’autre en affirmant les miennes? C’est difficile d’accepter les différences. La solution pour ce faire n’est pas l’assimilation (intégration forcée), l’exclusion ou le rejet mais la complémentarité qui est de voir une richesse dans la différence.

7 Préjugés et stéréotypes Que sont-ils et d’où viennent-ils?
Ce sont des idées toutes faites acquises à cause de notre appartenance à un groupe social, culturel ou professionnel donné. Elles orientent notre manière de percevoir et de penser, de juger et de se comporter.

8 Attitude morale face à la différence : la tolérance
La tolérance est une attitude morale et politique qui fait que sans renoncer à nos convictions, nous interdisons toutes manifestations violentes ou agressives à l’endroit de ceux et celles qui ne les partagent pas.

9 Différentes formes de l’intolérance humaine

10 Totalitarisme « Mode de gouvernement, régime politique dans lequel un parti unique détient la totalité des pouvoirs et ne tolère aucune opposition, exigeant le rassemblement de tous les citoyens en un bloc unique derrière l'État. Le totalitarisme est un mode de fonctionnement de l'État dans lequel celui-ci prétend gérer, outre la vie publique, la vie privée des individus (régime policier, encadrement de la jeunesse et des relations professionnelles...). Dans "l'État total", l'individu n'existe que par rapport au collectif, peuple ou nation. L'État devient un absolu, objet d'un véritable culte. Il est militarisé pour assurer la terreur et asseoir sa domination sur les individus. »

11 Fascisme « Au sens strict, le fascisme est le régime,
né de la crise qui a suivi la Première Guerre Mondiale, mis en place par Benito Mussolini en Italie de 1922 à Celui-ci est fondé sur la dictature d'un parti unique, sur un pouvoir autoritaire, nationaliste et anticommuniste. Le régime fasciste entend faire de la nation une communauté unique rassemblée derrière un seul homme (culte de la personnalité et importance de la hiérarchie), avec un individu qui doit s'efface devant l'État. Rejetant les droits de l'homme, il s'accompagne d'un État policier fort et sécuritaire, d'une organisation verticale des métiers en corporation, d'une méfiance envers les étrangers et d'une politique réactionnaire. »

12 Nazisme « Idéologie totalitaire du parti politique national-socialiste des travailleurs allemands, apparu en Allemagne en 1919. Élaboré par Adolphe Hitler et exposé dans son livre autobiographique "Mein Kampf" en 1925, le nazisme est fondé sur le principe de la supériorité de "la race aryenne", sur la conquête d'un "espace vital" pour l'Allemagne et sur l'extermination de "races" et de peuples considérés comme "inférieurs". .

13 Nazisme Dictature politique totalitaire s'inspirant du fascisme italien, le régime nazi est instauré en Allemagne de 1933 à 1945. Puissamment relayé par les instruments de propagande, cette idéologie exalte le nationalisme allemand, le groupe au détriment de l'individu et le culte fanatique du "Führer" (le guide), le chef charismatique qu'est Adolphe Hitler. Outre sa politique expansionniste qui a provoqué la Seconde guerre mondiale, le nazisme a procédé à l'extermination des Juifs (Shoah) et des Tziganes dans des camps de concentration. »

14 Antisémitisme « Sentiment systématique d'aversion envers les Juifs en tant que peuple ou "race", supposée inférieure. Il peut prendre la forme d'une opinion ou d'une attitude hostile, de discrimination (ghetto, expulsion), de racisme, de persécution. L'origine du mot "antisémite" est attribuée au journaliste Wilhelm Marr, en 1879 dans un pamphlet anti-juif. Il ne s'agit pas d'une hostilité confessionnelle (contre la religion judaïque), mais sociopolitique et économique. L'hostilité envers les Juifs, qui remonte à l'Antiquité, a pour origine leur fidélité à un Dieu unique. Au IVe siècle, ils furent accusés de la mort de Jésus-Christ. L'antisémitisme est allé jusqu'à des formes institutionnalisées de persécutions qui culminèrent avec l'extermination systématique (Shoah) entreprise par le régime nazi qui a fait plus de 5 millions de morts pendant la Seconde Guerre mondiale.»

15 Discrimination « Distinction, isolement, ségrégation de
personnes ou d'un groupe de personnes par rapport à un ensemble plus large. Elle consiste à restreindre les droits de certains en leur appliquant un traitement spécifique défavorable sans relation objective avec ce qui permet de déterminer l'ensemble plus large. La discrimination porte atteinte, à l'égalité des droits, à l'égalité des chances, mais aussi à l'égalité des devoirs de chacun. Le sexisme est une forme de discrimination fondée sur le sexe de la personne.

16 Discrimination « Exemples de critères discriminatoires : le rang ou le statut social, la fortune, le sexe, les pratiques sexuelles, l'âge, l'origine géographique ou sociale, la couleur de la peau, l'apparence physique ou vestimentaire, l'opinion ou l'appartenance à un mouvement philosophique, la religion, la culture, le style de vie, etc. La discrimination peut porter sur : l'emploi, le logement, l'accès à certains lieux (ex : boîtes de nuit), les prix de vente, le droit à des biens ou à des services, etc. » 

17 Racisme « Le racisme est un système de théories et de croyances individuelles ou collectives selon lesquelles il existe des "races" dans l'espèce humaine et une hiérarchie entre elles. Les individus sont réduits à un ensemble de critères identitaires considérés comme spécifiques et sur lesquels il est porté des jugements de valeur : inférieurs, nuisibles... Ces théories servent alors à légitimer des doctrines politiques racistes qui recherchent la domination d'une "race", considérée comme pure et supérieure, sur les autres. Des droits, reconnus à certains, sont contestés à d'autres. Au-delà du sentiment d'hostilité envers un groupe racial, le racisme sert à justifier des entreprises de marginalisation (ghettos), de ségrégation, d'exclusion, d'anéantissement (pogroms), de génocide.

18 Racisme Depuis l'Antiquité, le racisme s'est manifesté de différentes
manières : Esclavage, colonialisme, antisémitisme, génocide, Shoah, Apartheid, ségrégation des noirs aux États-Unis, épurations ethniques modernes (Nigeria, Biafra, Kosovo, Rwanda).  

19 Racisme Les théories racistes sont nées au XIXe siècle à partir de travaux sur la séparation des races et la discrimination de groupes d'individus. La thèse de la race germanique "pure", dite "aryenne", défendue par Joseph Arthur Gobinea( ) dans "Essai sur l'inégalité des races humaines" (1853 1855) a été exploitée par les pangermanistes puis par les nazis. En ne reconnaissant pas l'égalité des groupes humains, le racisme s'oppose aux idées de justice, d'humanité, de fraternité et de dignité humaine, ce qui le rend moralement haïssable. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, le racisme est considéré comme socialement inacceptable, en Occident notamment. En outre, la génétique a montré que les différences entre individus d'une même "ethnie" peuvent être plus importantes qu'entre des individus d'ethnies différentes. En effet, la proportion du génome humain à l'origine des caractères morphologiques, comme la couleur de peau, est extrêmement faible.»  

20 Xénophobie Ethnocentrisme
« Désigne les sentiments systématiques de crainte, d'hostilité, voire de haine envers les étrangers, c'est-à-dire de ceux qui n'ont pas la même nationalité que soi ou qui n'appartiennent pas au même groupe (culture, religion, langue...). L'étranger est perçu comme une menace pour l'équilibre de vie et, donc comme un ennemi, ce qui entraîne des réactions de peur ou d'hostilité, ou les deux. Dans les formes extrêmes, la xénophobie peut dégénérer en haine ou en violence. »   Ethnocentrisme « Tendance plus ou moins consciente à considérer le monde ou d'autres groupes sociaux en prenant comme référence sa propre culture ou son propre groupe social, en privilégiant les normes sociales de son pays, en les valorisant systématiquement ou en les considérant comme supérieures. Cette surestimation du groupe social, ethnique, géographique ou national auquel on appartient peut conduire à des préjugés, au mépris des autres groupes ou cultures, voire au racisme. La sociologie explique l'ethnocentrisme par l'auto-affirmation d'un groupe dans son environnement socioculturel, avec pour conséquence une dévalorisation des autres groupes. »  

21 « Un génocide est l'anéantissement délibéré et méthodique d'un groupe
d'hommes, en raison de sa race, de son appartenance ethnique, de sa nationalité ou de sa religion, dans le but de le faire disparaître totalement et ce au nom d'un principe raciste ou d'une conception idéologique de ce groupe. Le terme génocide a été créé en 1944 par le juriste Raphaël Lemkin pour désigner l'extermination systématique des juifs par les nazis. Contrairement aux guerres idéologiques où les victimes sont vues comme des vecteurs supposés de leurs idées, le génocide a pour fondement la discrimination d'une population considérée comme indésirable ainsi que le fait de lier l'appartenance à cette population à la naissance. »

22 Homophobie « L’homophobie est l'hostilité, explicite ou implicite, envers des individus dont les préférences amoureuses ou sexuelles concernent des individus de même sexe. Cette hostilité relève de la peur, de la haine, de l'aversion ou encore de la désapprobation envers l'homosexualité. L’homophobie désigne donc les préjugés et la discrimination contre les homosexuels et l'homosexualité. « De même que la xénophobie, le racisme ou l'antisémitisme, l'homophobie est une manifestation arbitraire qui consiste à désigner l'autre comme contraire, inférieur ou anormal.» Daniel Borillo, L'homophobie, PUF, coll. "Que sais-je ?", Paris, 2000, p. 3. L'homophobie peut aller jusqu'au meurtre ou, plus souvent, à la condamnation à mort institutionnalisée.»


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