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Le livret de compétences expérimental

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Présentation au sujet: "Le livret de compétences expérimental"— Transcription de la présentation:

1 Le livret de compétences expérimental
Réunion du réseau européen pour les politiques d’orientation tout au long de la vie Jérôme TEILLARD Adjoint au chef du Département Recherche-développement, innovation et expérimentation Direction générale de l’enseignement scolaire Ministère de l’éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative / DGESCO - Département recherche-développement, innovation et expérimentation Toulouse – 14 nov. 2011

2 Sommaire Origines et finalités de l’expérimentation
Pourquoi avoir choisi d’expérimenter ? Quels établissements ? Quels élèves ? Accompagnement et évaluation Premières observations Enjeux et perspectives DGESCO - Département recherche-développement, innovation et expérimentation Toulouse – 14 nov

3 Les origines de l’expérimentation
La convergence d’initiatives nombreuses Expériences associatives Socle commun de connaissances et de compétences Un engagement fort de l’Etat en 2009 Plan Agir pour la jeunesse La réforme du Lycée (vie lycéenne) Les Assises de l’enseignement agricole public (déc. 2009) Une mise en œuvre engagée en L’article 11 de la loi du 24 novembre 2009 La circulaire du 28 déc (BOEN du 7 janv. 2010) Une perspective de moyen terme I. Convergence d’initiatives Des expériences associatives nombreuses L’inscription du socle commun de connaissances et de compétences ( loi du 23 avril 2005) et les réflexions sur les piliers 6 et 7 II. Engagement de l’Etat Le livret vert « reconnaître la valeur de la jeunesse » - proposition 7 Un cadre interministériel III. Mise en œuvre et perspectives Le cadre de la loi pour donner une impulsion et une légitimité Une perspective de moyen terme : articulation avec le passeport des salariés créé par la même loi ; articulation avec le service civique  Un processus consensuel venu fédérer des initiatives existantes, diverses mais leur donnant un nouvel élan avec un cadre, un calendrier, des objectifs communs DGESCO - Département recherche-développement, innovation et expérimentation Toulouse – 14 nov. 2011

4 L’article 11 de la loi du 24 nov.
L'expérimentation d'un livret de compétences, partant de l'évaluation de l'acquisition du socle commun de connaissances et de compétences (…). (…) afin, tout au long de leur parcours, d'enregistrer les compétences acquises au titre du socle commun susmentionné, de valoriser leurs capacités, leurs aptitudes et leurs acquis dans le champ de l'éducation formelle et informelle, ainsi que leurs engagements dans des activités associatives, sportives et culturelles. Le livret retrace les expériences de découverte du monde professionnel de l'élève et ses souhaits en matière d'orientation. L'expérimentation vise également à apprécier la manière dont il est tenu compte du livret de compétences dans les décisions d'orientation des élèves. Lorsque l'élève entre dans la vie active, il peut, s'il le souhaite, intégrer les éléments du livret de compétences au passeport orientation et formation (…). Le Gouvernement remet au Parlement, au plus tard le 30 septembre 2012, un rapport d'évaluation de la présente expérimentation. DGESCO - Département recherche-développement, innovation et expérimentation Toulouse – 14 nov

5 Les finalités de l’expérimentation
Au service de l’orientation positive du jeune Valoriser toutes les compétences des jeunes Rendre l’élève acteur de son parcours Être le vecteur de complémentarités entre l’établissement scolaire et ses partenaires Servir de façon positive lors des phases d’orientation, d’affectation et d’admission Un outil dans la main du jeune Géré par l’élève avec l’accompagnement des adultes Il tient lieu de passeport-orientation dans les établissements expérimentateurs Il complète le LPC en collège et pose les bases d’un livret global I. Au service de l’orientation positive Valoriser toutes les compétences : celles acquises dans le cadre scolaire, celles acquises dans le cadre extrascolaire, dans le cadre associatif, familial, associatif, professionnelle. Rendre compte des engagements des jeunes, de leurs habiletés, aptitudes, potentialités Un chemin entre 2 bornes : « un des leviers majeurs de la transformation des notre système éducatif » ; « incroyable, tu as rangé ta chambre ; tiens note le dans mon livret de compétences » ( dessin de Lasserpe) L’élève acteur de ses apprentissages, de sa formation, de son orientation : Renforcer l’autonomie du jeune, leur donner le goût pour la conduite de son parcours, de son orientation Inclure une dimension d’auto-évaluation, l’amener à s’interroger sur ses acquis, ses envies, ses projets L’établissement partenaire : Un choix initial de « partir de l’établissement » vers les acteurs associatifs (JEP), vers les acteurs du champ professionnel Un choix conforté par les orientations de la circulaire de rentrée 2011, l’établissement doit exister comme acteur essentiel de son territoire II. Dans la main du jeune et dans l’objectif de fédérer demain tous les acquis Outil géré par l’élève… mais accompagné : Construit et enrichi par l’élève Pas un outil d’évaluation scolaire mais de valorisation des atouts (cf. intervention M. Baquiast) au service de l’élève, avec son assentiment Une démarche accompagnée par les adultes, dans et hors de l’établissement avec l’ambition/l’exigence de l’égalité des chances Une démarche associant les parents d’élèves, les familles Dépasser la querelle des livrets… Ne refaisons pas les querelles de l’iconoclasme, de l’hystérie ou encore de l’école (A. Finkielkraut)… elle n’existe d’ailleurs pas au lycée ; pas davantage en CFA ; et le LcEx doit viser aussi à s’inscrire dans la durée, au-délà du secondaire, pour les jeunes en insertion, en service civique, par un lien avec le passeport des adultes. Le LPC est un outil d’évaluation des acquis sous le contrôle de l’équipe pédagogique et mis en œuvre dans le cadre des procédures d’évaluation et des attestations de maitrise du socle dans le champ scolaire / le LcEx est dans le main du jeune qui compile des compétences et expériences acquises hors du cadre scolaire ou sur des activités non prises en compte ; Bien sûr, des points d’accroche notamment sur les compétences 6 et 7 ; bien entendu des complémentarités à travailler : à terme un outil synthétique pour avoir une vision globale de l’élève : le contenu du LPC + les autres attestations et diplômes + le hors champ scolaire; les éléments du parcours de découverte des métiers et des formations DGESCO - Département recherche-développement, innovation et expérimentation Toulouse – 14 nov. 2011

6 Pourquoi avoir choisi d’expérimenter ?
Tous les paramètres d’un livret « utile » aux jeunes n’étaient pas réunis faute d’un retour d’expériences L’expérimentation, pour préciser Les contenus du livret La ou les méthodes de reconnaissances des engagements, de « validation » d’acquis non scolaires ; Les modalités d’accompagnement des élèves L’appropriation du livret par les acteurs : jeunes, familles, partenaires, équipes éducatives, conseils de classe l’accompagnement et l’évaluation Pour tirer des enseignements Pour éviter des erreurs, partager les bonnes pratiques I. Pas d’outil imposé Beaucoup d’initiatives avortées faute de temps, d’accompagnement et d’évaluation Le choix de faire confiance aux acteurs de terrain ; le choix de leur donner une vraie responsabilité « l’outil de demain sera le fruit de ce que vous aurez fait, réussi, le résultat de vos réflexions avec les jeunes » L’élève acteur de ses apprentissages, de sa formation, de son orientation : Renforcer l’autonomie du jeune, leur donner le goût pour la conduite de son parcours, de son orientation Inclure une dimension d’auto-évaluation, l’amener à s’interroger sur ses acquis, ses envies, ses projets DGESCO - Département recherche-développement, innovation et expérimentation Toulouse – 14 nov. 2011

7 Quels établissements, quels élèves ?
25 académies ; 10 régions 140 MENJVA ; 26 MAAPRAT de la 6ème à la Terminale 50 % de 4ème- 3ème élèves dans 832 classes 2 643 agents EN (70 % profs) 395 partenaires L’implication des acteurs des élèves informés par des voies diversifiées des familles informées par réunions ou courrier Des informations à compléter sur les modalités du partenariat, les équipes-projets des attentes sur l’utilisation de l’outil numérique LCEx DGESCO - Département recherche-développement, innovation et expérimentation Toulouse – 14 nov. 2011

8 Accompagnement et évaluation
Une animation nationale et académique COPIL interministériel Un accompagnement pour mutualiser des ressources Un accompagnement pour anticiper l’étape 2 Une évaluation protéiforme conduite par la DEPP Le suivi des projets autour de 3 objectifs Des méthodes variées Un rapport au Parlement en Sept. 2012 I. Animation nationale et académique Ressources : livret participant ; ressources sur le site experimentationscoiale.fr ; les vidéos Animation : journée nationale ; visites sur le terrain ; soutien à l’animation locale indispensable Intermède : une AMO pour anticiper les besoins en terme d’outil numérique II. Evaluation protéiforme de la DEPP L’évaluation, pour : Mesurer le ressenti des jeunes et les effets du livret de compétences sur le parcours des élèves (panel d’élèves) Caractériser les différents projets Apprécier les opportunités et les résistances au changement Des méthodologies variées conduites tout au long des deux années : Suivi d’un panel d’élèves composé d’élèves scolarisés dans des établissements participant et ne participant pas à l’expérimentation Enquête sur panel de 9000 élèves pour le aspects conatifs ; enquête auprès des élèves de 2nde du panel sur les aspects cognitifs ; enquête auprès des parents d’élèves du panel (caractérisation des familles et attente en matière d’éducation ; enquête de ressenti sur les élèves ; enquête sur les procédures d’orientation en fin de 2nde Questionnaire en ligne auprès des pilotes des projets dans l’ensemble des établissements expérimentateurs Enquête qualitative in situ dans 15 d’établissements expérimentateurs pour Apprécier l’impact du LCEx sur les pratiques des équipes éducatives, particulièrement en matière d’orientation. Identifier les évolutions des pratiques des élèves et de leur environnement familial dans la construction de leur parcours de formation. Décrire l’impact du LCEx en matière d’égalité des chances. Identifier les facteurs de succès et les bonnes pratiques pour la mise en place du LCEx. DGESCO - Département recherche-développement, innovation et expérimentation Toulouse – 14 nov. 2011

9 Premières observations
Des modalités de mise en œuvre très variées Une attente forte en terme de pilotage et d’animation Diversité dans l’avancement et les actions engagées Des partenariats de nature très différente Une implication des élèves et des familles variable Floraison d’initiatives (outils/grilles) et utilisation à renforcer de l’outil national… mais des attentes Une utilisation dans le processus formel d’orientation qui semble encore assez « ténue » Pilotage Des démarches académiques à l’intensité variée II. Degré d’avancement Parfois une première année consacrée purement à la réflexion au sein de l’établissement (mobilisation des enseignants) avant de passer à une mise en œuvre réelle Des freins liés au turn over des équipes Un lien et une cohérence plus ou moins recherché avec d’autres démarches (accompagnement personnalisé notamment) 3 approches L’approche éducative : rendre le jeune acteur de ses apprentissages Une démarche que l’on trouve principalement en collège, notamment auprès de jeunes en difficulté de représentation d’eux-mêmes, mais également en lycée GT Les éléments de la démarche : récits de « vie », partages, « retours » réguliers sur ces documents, intégration des évolutions (« J’ai vraiment changé…! »)… Et si « rien » dans l’environnement de l’élève ? Enrichir cet environnement ! (ateliers, prestataires,…) Prendre en compte également le « feedback » sur les contenus d’enseignement… (modules spécifiques) 2.2 L’approche méthodologique  : recenser les activités, expériences, savoirs,… et « traduire » en compétences Liste d’activités et « passerelles » de transfert vers les compétences Des dangers d’incompréhension, des situations de refus… « Tu dis que tu ne fais rien à l’extérieur, mais je t’ai vu à la MJC… Eh bien, tu oublies ! » ; « Je ne veux pas me retrouver avec les mêmes ! »; « J’ai peur d’avoir à valoriser des « Cosette », des enfances pas drôles… »; « Que l’école s’occupe de ce qui la regarde : le scolaire… » S’outiller par référence : Europe, LPC, VAE, école canadienne,… et formaliser 2.3 L’approche qui autonomise : rendre le jeune auteur de son parcours (« l’entreprise de soi ») Comment éviter une « traduction » externe (le professeur, le tuteur) des activités vers les compétences et passer à une véritable « maïeutique » : que le jeune construise ce qui est « compétence » dans la masse de ses « activités » ? L’approche par les « styles d’apprentissage » La perspective : des outils multiples au sein d’un portfolio de « prise de conscience » et de valorisation TTLV Remarque Evaluer, reconnaître, valider… Une certaine confusion des concepts… Des besoins importants de formation ? L’outil peut-il par sa structure même, en partie répondre à ces problèmes ? III. Partenariats souvent avec les entreprises (stages), avec le tissu associatif, en devenir dans certains cas Des statuts variables : le partenaire qui permet l’identification d’activités « hors scolaires » ; Le partenaire qui rend le jeune « acteur » de ses apprentissages, voire « auteur » de son parcours (des associations d’éducation populaire, certaines organisations d’entreprises,…) ; Le partenaire qui vient « enrichir » l’environnement d’apprentissage à la demande de l’établissement : des « prestataires » IV. Implication des élèves et des familles Une implication des élèves parfois importante numériquement, parfois très faible L’implication des familles semble parfois plus balbutiante parfois avec des résistances avérées V. Des attentes sur l’outil Utilisation qui progresse de l’outil national qui s’adapte aux besoins Une vision globale d’un livret de compétences numérique, les exigences et facteurs clés de succès : Ergonomie : doit inciter à l’usage et faciliter le travail, Rôles et accès de chaque profil : espace personnel public / privé, mise en relation, « réseau social » Intégration de l’outil dans l’univers numérique de l’établissement : ENT, LPC, Annuaire fédérateur … Ouverture aux interfaces avec des ressources et des outils liés aux compétences utilisés localement (SACOCHE, outils B2i, e Perle, Pronote, …) Et… de nombreux outils papiers/numériques développés ou utilisés Grande richesse et diversité : Disparités entre les collèges, les lycées G-T ou les lycées PRO, les CFA Réflexions conduites parfois bien avant le démarrage de l’expérimentation VI. Prise en compte dans l’orientation Les conseils de classe Souvent, la participation de l’ensemble des élèves au conseil de classe (au moins 1 dans l’année) : cela participe du projet. Cependant, peu d’effets mesurables… L’orientation et l’affectation Des réflexions en cours : par exemple : « Quelles compétences attendues pour tel groupe de bac pro ? » Que les établissements d’accueil soient plus au clair sur ce qu’ils attendent, au-delà des performances scolaires… Des actions engagées : Les journées portes ouvertes orientées « compétences » (recrutement ciblé) Un recrutement (une affectation) « sans notes »… (article 34) La question de l’équité se pose parfois Faire bénéficier d’une affectation « spécifique » des élèves qui, par hasard ou par chance, ont été intégrés dans une expérimentation… : pb ! Certains affectés sur des notes, d’autres sur des « compétences » : pb ! « Les notes, on sait, c’est discutable, mais cela renvoie quand même à quelque chose… Les compétences « hors scolaire »… j’ai l’impression qu’on va apprécier les élèves sur tout et n’importe quoi… » DGESCO - Département recherche-développement, innovation et expérimentation Toulouse – 14 nov. 2011

10 Enjeux et perspectives
Les grands enjeux Les compétences L’accompagnement des élèves L’orientation les partenariats L’appropriation de l’outil L’évaluation Perspectives Un rapport « original » pour Sept. 2012 identifier des réussites, des difficultés, apporter des solutions Penser et mettre en œuvre l’étape 2 DGESCO - Département recherche-développement, innovation et expérimentation Toulouse – 14 nov. 2011


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