La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

Histoire de l’URSS 1917-1991.

Présentations similaires


Présentation au sujet: "Histoire de l’URSS 1917-1991."— Transcription de la présentation:

1 Histoire de l’URSS

2 5.2 – Idéologisation À partir du milieu des années 30, le marxisme-léninisme devient l’idéologie officielle de l’État soviétique. C’est aux médias que revient la tâche de mobiliser la population en fonction de l’idéologie. Le marxisme-léninisme envahit toutes les disciplines scientifiques, y compris les sciences exactes (le cas de Lyssenko)

3 Il n’y a alors plus de place pour d’autres idéologies : la guerre est déclarée aux églises.
Autre manifestation de cette idéologisation : les mouvements de travailleurs (comme le stakhanovisme) quelquefois réels, plus souvent téléguidés du sommet. Enfin, le culte de la personnalité : il devient obligatoire de citer Lénine (et éventuellement Staline) à toutes les sauces.

4 5.3 – L’embrigadement Autre élément fondamental du système stalinien : la mise en caserne de toute la société. Commencée dans les années 20 avec le Komsomol, cette militarisation sociale atteint tous les domaines, avec la multiplication des Unions : Union des écrivains, des compositeurs, des journalistes, etc, ayant pour vocation d’assurer l’orthodoxie des opinions des membres.

5

6 5.4 – La répression L’élément le plus spectaculaire et souvent le moins compréhensible du régime. Elle se développe de façon progressive, à partir des années 20, pour atteindre son paroxysme en 1937. Orientée initialement vers les opposants à Staline, elle finira par toucher tout le monde. 1928 : « procès des 50 » - 50 ingénieurs sont accusés de sabotage (pour expliquer les ratés du plan)

7 - 1930-1931 : procès des mencheviques et des SR.
1934 : assassinat de Sergueï Kirov, qui lance véritablement la machine : création des « troïkas » devant rendre des jugements, sans appel, en 10 jours. Iagoda prend le contrôle de la GUÉPÉOU, pour être ensuite remplacé en 1936 par Ejov. 1936 : premier grand procès spectacle (contre le bloc trotsko-zinoviéviste)

8 1937 : second grand procès stalinien, mettant en accusation d’autres vieux bolcheviques.
1938 : troisième et dernier procès, contre les droitistes : Boukharine, Rykov et … Iagoda… Les procès jouent un rôle « idéologique » et « pédagogique » : ils servent à expliquer les difficultés quotidiennes, à faire peur, mais aussi à justifier la militarisation de la société car les ennemis sont partout…

9

10 Mais il y a plus grave et moins spectaculaire, car les purges se développent en cercles concentriques, depuis le parti, et toute la population se trouve menacée. Pour ceux qui échappent à la mort, il y a les camps, qui n’ont pas qu’une fonction carcérale mais sont intégrés au système de production du pays. C’est le NKVD, successeur de la GUÉPÉOU, qui est en charge du GOULAG. Les principaux lieux de relégation sont les îles Solovki et la Kolyma. L’armée est touchée en 1937 et la purge s’abat sur toute la hiérarchie militaire : officiers de l’armée sont purgés en

11 La répression dans l’armée

12

13 Pourquoi ces purges ? Différentes hypothèses : Éliminer les vieux bolcheviques, potentiellement dangereux pour Staline (pour son passé plus que pour son avenir) Menace plus ou moins directe contre le pouvoir de Staline Renouveler le personnel administratif Pédagogie sanglante Zèle des chefs du NKVD Paranoïa de Staline

14 Les chiffres : Selon les sources, très variables Les estimations les plus faibles sont de l’ordre de 1 million (peu probable); les plus fortes parlent de 14 millions. La vérité se situe sans doute autour des 10 millions.

15 Résultat des répressions

16 5.5 – La constitution stalinienne
Staline théorise son système dans sa constitution de 1936. Véritable constitution-spectacle, elle proclame l’achèvement de la construction du socialisme et de la démocratie en URSS. Nettement plus conservatrice que celle de 1924, elle biffe plusieurs des dispositions révolutionnaires de celle-ci, comme le droit à l’avortement.

17 La famille y fait un retour en force, après avoir été condamnée comme un vestige de la société bourgeoise : instauration de récompense pour les familles modèles (médailles de maternité) En bref, on y établit que la révolution est terminée et que le conservatisme social doit de nouveau dominer

18 Quatrième cours : politique étrangère soviétique ( ) et l’URSS dans la Seconde Guerre mondiale ( ) 1 – Les affaires étrangères ( ) 2 – Vers la guerre ( ) 3 – La Grande Guerre patriotique

19 1.1 – Le nouveau cours de la diplomatie soviétique
La venue au pouvoir d’Hitler en 1933 modifie la politique étrangère soviétique dans le sens d’un rapprochement avec l’Occident. C’est le nom de Maxime Litvinov qui est associé à cette nouvelle politique : c’est lui qui du coté soviétique travaillera à l’élaboration de la politique de sécurité collective.

20 Les premiers gestes en ce sens sont l’établissement de relations diplomatiques avec les États-Unis (1933) et surtout l’arrivée de l’URSS à la SDN, qui ouvre la voie à une normalisation des relations URSS-Occident. Mai 1935 : accord franco-soviétique d’assistance mutuelle, par lequel la France renonce à ses prétentions sur les dettes tsaristes. Cependant, l’absence de convention militaire rend le traité sans grande valeur. En 1935, l’URSS propose de prendre des mesures contre l’Allemagne, mais sa voix n’est pas entendue.

21 1.2 – Le Kominterm et la coalition anti-fasciste
De 1926 à 1933, la tâche du Kominterm est essentiellement de défendre les positions soviétiques à l’étranger. Puisque les critiques les plus dangereuses proviennent de la gauche, au cours de cette période, le Kominterm s’emploie surtout à critiquer celle-ci. On parle alors des sociaux-démocrates comme des « sociaux-traîtres »

22 - Le changement de la politique étrangère en 1933 va bien sûr modifier le sens des actions du Kominterm. Élaborée à l’occasion de son 7e congrès, la nouvelle politique du Kominterm sera de travailler à la constitution d’un front antifasciste, incluant les socialistes mais aussi les libéraux. Mais l’objectif de défendre l’URSS, la patrie du socialisme, demeure la seconde priorité de l’organisation. La guerre civile espagnole va permettre de mettre en application cette nouvelle politique.

23 1.3 – L’URSS et la guerre civile espagnole
En juin 1936, le général Franco se lance à l’assaut du gouvernement républicain espagnol. La France et la Royaume-Uni refusent d’intervenir, mais pas l’Allemagne Pour l’URSS, la situation est complexe : ou bien intervenir (et être accusée de fomenter la révolution), ou bien ne pas intervenir (et être accusé d’abandonner les républicains et de perdre ainsi son rôle de chef de file antifasciste). L’URSS décidera d’intervenir, mais modestement, par l’envoi de spécialistes.

24 1.4 – L’accord de Munich En mai 1938, Hitler concentre des troupes à la frontière tchécoslovaque. L’URSS se prépare, conformément aux traités : elle doit venir en aide à la Tchécoslovaquie si la France fait de même. En septembre 1938, Daladier et Chamberlain se rendent à Munich négocier avec les Allemands et les Italiens. « Permission » est donnée à Hitler d’annexer les Sudètes. L’URSS fait savoir aux Tchécoslovaques que s’ils le désirent, elle interviendra : c’est au gouvernement tchécoslovaque d’en faire la demande à la SDN, ce qu’il ne fait pas.

25 Cet accord, outre l’effet de confiance donné à Hitler, aura un autre impact funeste : en URSS, on commencera sérieusement à croire que, loin de vouloir s’opposer à Hitler, l’Occident cherche à le pousser à l’est. Litvinov, grand artisan de la sécurité collective, est alors remplacé par Molotov, avec pour mission d’assurer par tous les moyens la sécurité de l’URSS.

26 1.5 – À l’est : un conflit militaire éclate entre l’URSS et la Chine pour le contrôle du trans-mandchourien. En 1931, le Japon fasciste envahit la Mandchourie (contrôlée par l’URSS), ce qui pousse la Chine et l’URSS à s’entendre. En 1936 est signé le pacte Anti-kominterm et l’année suivante, le Japon envahit le nord de la Chine et celle-ci signe alors un pacte de non-agression avec l’URSS. À l’été 1938, de violents combats opposent les Soviétiques aux Japonais. La victoire des premiers à cette occasion et en Mongolie éloignera définitivement les Japonais d’URSS.

27 2 – Vers la guerre (1939-1941) 2.1 – Le pacte germano-soviétique
Au début de 1939, l’Allemagne s’empare de Prague, liquide la Tchécoslovaquie et réclame une part du territoire polonais. Les franco-britanniques se décident alors à entamer des pourparlers sérieux avec l’URSS. Mais l’Allemagne a déjà à ce moment tendue la main à l’URSS, qui se trouve alors en situation difficile.

28 Avec l’ouest, les négociations piétinent alors qu’elles progressent rapidement avec les Nazis.
Stupéfaite, la planète apprend à la fin du mois d’août 1939 la conclusion du pacte de non-agression germano-soviétique. C’est un accord gagnant-gagnant : Hitler s’assure d’avoir pour le moment les mains libres à l’est ; Staline gagne du temps et récupère d’anciens territoires de la Russie impériale.

29 Cela ouvre la voix à l’invasion de la Pologne le 1er septembre et l’URSS se met en marche pour prendre le contrôle de sa part du butin, prévue dans les protocoles secrets : la Pologne de l’est est annexé le 17 septembre et les républiques baltes sont de facto annexées à l’été 1940. En juin 1940, l’URSS réclame de la Roumanie le retour de la Bessarabie et de la Bucovine du nord. À l’exception de la Finlande et d’une partie de la Pologne de l’ouest, l’URSS a alors récupéré l’ensemble du territoire de la Russie impériale. Tout cela sans le moindre combat.

30 Pour la Finlande, ce sera plus difficile : l’URSS lui réclame la modification des frontières et son refus entraîne l’entrée de l’Armée rouge sur le territoire finlandais le 30 novembre 1939. L’URSS est alors expulsée de la SDN. Après une résistance héroïque, les Finlandais seront contraints à la paix, signée le 12 mars à Moscou. L’URSS obtient ce qu’elle veut, mais à un coût très élevé.

31 Ce pacte de non-agression est d’une importance capitale pour la définition des responsabilités dans le déclenchement de la guerre. Certains historiens considèrent que Staline n’avait pas le choix, d’autres qu’il commet alors une faute stratégique, d’autres enfin qu’ils obtient tout ce qu’il était possible d’espérer dans le contexte. Quoi qu’il en soit, une chose est certaine : en signant, Hitler et Staline savent que ce n’est que temporaire et que la guerre entre l’Allemagne et l’URSS est inévitable.

32 2.2 – À l’aube de la guerre Staline profitera du délai obtenu pour améliorer les capacités militaires du pays. Entre 1928 et 1941, les dépenses militaires sont multipliées par quatre. La discipline au travail est resserré davantage. On élabore de nouvelles armes, dont le célèbre T-34. Mais au plan tactique, on omet d’élaborer de nouvelles stratégies, d’autant que les meilleurs tacticiens ont été purgés. Du côté soviétique, on s’attend alors à une guerre courte, peu coûteuse en vies humaines et se déroulant sur le territoire de l’ennemi…

33 Dépenses militaires

34 Les forces de l’Axe se préparent aussi : la fin de la guerre à l’ouest permet le début de la planification de l’opération Barbarossa, qui prévoit une guerre-éclair permettant, dans un délai de 4 à 6 semaines, de s’emparer de Moscou, Leningrad, Kiev, du Donbass et du Caucase. Le tout devrait permettre l’exécution rapide du plan Ost, qui prévoit la destruction de 120 à 140 millions de personnes, nettoyant ainsi le territoire que la race allemande pourra coloniser.

35

36 « Barbarossa » devait être déclenchée le 15 mai, mais l’incompétence de l’armée italienne dans les Balkans va contraindre son report au mois de juin. Dans les semaines qui précèdent le 22 juin, l’Allemagne réunit le long de la frontière germano-soviétique la plus importante force d’invasion de l’histoire : 5,5 millions d’hommes, blindés, avions, canons et mortiers. Ces forces déclassent celle de l’URSS au plan quantitatif, mais aussi qualitatif.

37 Forces en présence (juin 1941)

38 3 – La Grande Guerre Patriotique (1941-1945)
3.1 – Le fil des événements 3.1.1 – Les catastrophes initiales (juin 1941 – été 1942) - De nombreux avertissements ont été adressés au Kremlin par l’étranger et les services de renseignements. Mais Staline s’entête à y voir des tentatives d’intoxication. - Sans déclaration de guerre les forces de l’Axe franchissent la frontière le 22 juin 1941 à l’aube.

39 Les forces soviétiques sont partout culbutées et les pertes sont énormes, en matériels, en hommes et en territoires. 3 semaines plus tard, les forces allemandes ont progressé de 300 à 600 kilomètres, selon les fronts. Fin septembre : l’état-major allemand élabore l’opération « Typhon », visant la prise de Moscou. Jusqu’en octobre, les choses ses passent bien. Le 10 octobre, le maréchal Joukov est chargé de défendre la capitale. Commence alors une vaste opération d’évacuation de la population et des capacités de production.

40 Résultats des premiers combats (juin 1941)

41 Les Allemands parviennent à 30 kilomètres de la capitale, mais sont alors stoppés par la résistance des soldats soviétiques et l’hiver. La Blietzkrieg a échoué et les armées allemandes ne sont pas préparées pour l’hiver (Hitler avait jugé cela inutile) Dès l’arrêt de l’avancée allemande, Staline ordonne des contre-attaques qui, après des succès initiaux, sont toutes stoppées. La capitale est ainsi légèrement dégagée, mais les pertes de l’URSS sont catastrophiques.

42 3.1.2 – le tournant de la guerre
- Les Soviétiques partent à l’offensive dès le printemps, mais celle-ci, dispersée, tourne à la débandade et la Wehrmacht reprend l’initiative. - L’objectif de Hitler est alors de couper le Caucase et de contourner Moscou pour compléter son encerclement à l’est. Il lui faut donc contrôler la Volga et Stalingrad. Été 1942, les Allemands bombardent Stalingrad et en novembre, ils contrôlent presque toute la ville. Mais les Soviétiques, par l’opération Uranus, encerclent la 6e armée et remportent la victoire. Avec la bataille de Koursk (été 1943), les Soviétiques reprennent définitivement l’initiative.

43

44

45

46 3.1.3- Vers la victoire (été 1943-printemps 1945)
Les victoires soviétiques et le débarquement allié en Italie semblent rapprocher la fin de la guerre. Les troupes allemandes, désorganisées, sont désormais déclassées en quantité et en qualité par celles de l’URSS. En janvier 1944, le blocus de Leningrad est levé, le plus long de l’histoire (jusqu’à celui de Sarajevo). Et les soviétiques avancent : il n’y aura plus de grande bataille avant Berlin.

47

48 Début juin, les Soviétiques franchissent la frontière finlandaise et en juillet, celle de la Pologne, où ils assistent sans intervenir à l’écrasement du soulèvement de Varsovie. Pour occuper le plus de territoire, une part des troupes bifurque vers le sud, libère la Hongrie et opère sa jonction avec les forces de Tito. En septembre et octobre, la Hongrie, la Roumanie et la Bulgarie demandent la paix. Fin 1944, presque toute l’Europe de l’est est aux mains des Soviétiques. Février 1945 : les Soviétiques arrivent sur le territoire allemand et le 2 avril, l’assaut sur Berlin est lancé. La garnison se rend le 2 mai et le 9, le maréchal Keitel signe la reddition. La guerre en Europe est terminée.

49 Победа !!! (Victoire !!!)

50 3.2 – L’économie de l’URSS et la guerre
L’avancée allemande a conduit à l’évacuation des capacités de production vers l’est. En 5 mois, usines sont démontées et remontées. La population aussi, bien sûr, doit suivre : 10 millions de personnes se déplacent alors vers l’Oural. Les conditions de vie sur ces nouveaux sites sont très difficiles, mais la population locale vient en aide aux déplacés avec enthousiasme. Soulignons que la contrainte n’est pas nécessaire car la population comprend très bien le péril.

51 Une grande partie des usines destinées à la production civile est alors convertie pour la production militaire : « Tout pour le front, tout pour la victoire ! » Les résultats de cette mobilisation sont d’ailleurs impressionnants : d’abord en chute de 50% entre juin et novembre à cause de l’évacuation, en janvier 1942, elle a retrouvé son niveau d’avant-guerre et dès juin 1942, elle dépasse celle de l’Allemagne. Au plan agricole, les choses sont plus difficiles et il faut introduire le rationnement. Tous les hommes en âge de combattre sont conscrits, le reste de la population entre dans les usines pour les remplacer.

52 3.3 – Les rapports pouvoir-population pendant la guerre
Ces rapports ont grandement fluctués en fonction du résultat des opérations militaires. Lors de sa première allocution à la population, 3 semaines après le début des opérations, Staline s’adresse à ses « frères et sœurs » et leur demande de défendre la Très-Sainte-mère Russie… Pas un mot du régime soviétique. La population y répond, d’ailleurs.

53 Tant que les choses vont mal sur le front, le relâchement se poursuit : on cesse d’harceler les religieux, on abolit presque les kolkhozes et jusqu’en 1943, les postes de commissaires politiques de l’armée sont supprimés. Mais après les grandes victoires, le pouvoir ressert les contrôles. Derrière le front, des officiers du NKVD passent sur les territoires libérés pour rétablir l’ordre soviétique. Dès lors, une certaine terreur renaît, dirigée contre les collaborateurs, mais aussi contre des peuples entiers qui sont déportés : Tatars de Crimée, Tchétchènes, Ingouches…

54 3.4 – Téhéran, Yalta, Potsdam
28 novembre au 1er décembre 1943 à Téhéran. L’URSS obtient alors tout ce qu’elle demande, dont la promesse d’un débarquement en 1944. 4 au 11 février 1945 à Yalta : 5 points sont abordés : 1- Adoption d’un plan de guerre commun ; 2-Adoption du principe de capitulation sans condition ; 3- déclaration sur l’Europe d’après-guerre ; 4-Engagement de l’URSS à entrer en guerre contre le Japon à la suite de la défaite allemande ; 5-Adoption des règles devant régir le fonctionnement de l’ONU.

55 Conférence de Yalta (1945)

56 -17 juillet au 2 août 1945 à Potsdam : Churchill a été remplacé par Attlee, Roosevelt par Truman. Les problèmes qui y sont discutés sont : 1-Le cas de l’Allemagne ; 2- le problème des réparations ; 3-la définition des frontières de l’après-guerre ; 4- La création des cours pénales pour juger les crimes de guerres nazis.

57 3.5- Les cause de la victoire
3 catégories : les bons coups de l’URSS, les erreurs de l’Axe et la contribution des alliés. 1 : le pragmatisme des dirigeants qui mettent de côté l’idéologie (Staline lui-même se place en retrait) ; la mobilisation totale du pays ; la contribution des partisans ; l’endurance des soldats et la qualité du commandement, surtout à partir de 1942. 2- Les erreurs allemandes sont de deux types : stratégique et idéologique (la terreur). Dans les deux cas, Hitler est le grand responsable

58

59

60 -3 : la contribution des Alliés
-3 : la contribution des Alliés. Elle est ridiculisée en URSS (et en Russie actuelle) et nettement exagérée en Occident. Elle est avant tout matérielle : importante dans les premières années (3 000 avions, blindés, ravitaillement, etc.) elle devient moins nécessaire au fur et à mesure du rétablissement soviétique. Au niveau humain, elle est limitée.

61 3.6 – Coûts et bénéfices : 27 millions de morts (le tiers des pertes humaines), nettement plus important que les pertes alliés. C’est l’URSS qui a a vaincu l’Allemagne, personne d’autre : 85% des pertes allemandes (dont 90% des troupes d’élite) surviennent contre l’URSS. Mais les gains sont très importants : le territoire s’est accru, le prestige de l’URSS est à son zénith et l’URSS a la sympathie du monde entier. À l’intérieur, Staline est le grand gagnant, qui présente cette victoire comme celle de son régime, donc de lui-même.

62 Pertes soviétiques


Télécharger ppt "Histoire de l’URSS 1917-1991."

Présentations similaires


Annonces Google