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2 – L’arrivée du peuple en politique et la transformation de la compétition électorale 1848 : introduction du suffrage universel masculin Les républicains.

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2 2 – L’arrivée du peuple en politique et la transformation de la compétition électorale 1848 : introduction du suffrage universel masculin Les républicains mais aussi l’appareil scolaire vont mobiliser la foule électorale les candidats vont utiliser leur patrimoine et leurs ressources pour s’assurer que les gens aillent voter

3 2 – L’arrivée du peuple en politique et la transformation de la compétition électorale « jusqu’à la fin du 19 ème siècle, les mobilisations électorales reposent de manière prédominante sur des ‘chaînes’ d’obligations et de loyautés primaires, non spécifiquement politiques » : Daniel Gaxie, La démocratie représentative.

4 B – La professionnalisation politique 1) La reconversion des notables

5 Exemple d’Armand de Mackau châtelain de Vimer dans l’Orne conseiller général pendant soixante ans et député pendant un demi-siècle des années 1860 à la Première guerre mondiale Fils d’un amiral, parlementaire et ministre, petit-fils d’un diplomate de grande lignée Candidat officiel sous Napoléon III

6 Exemple d’Armand de Mackau Apprentissage par un notable du suffrage universel masculin permet de relativiser la thèse d’un basculement, d’une disparition des notables

7 Exemple d’Armand de Mackau il se dote des moyens de connaître ses électeurs (registres) Le budget global croît continûment = nécessité, nouvelle, de faire campagne, d’utiliser la propagande politique Emploi de directeurs de campagne pour quadriller son territoire électoral il va de plus en plus proposer une offre politique structurée (programmes, argumentaires) Utilisation de la presse locale (Le journal d’Alençon)

8 nouveaux entrants du jeu politique Moins bien dotés en capitaux sociaux et économiques que les notables qui leur précèdent, ils vont s’appuyer sur les ressources que leur offrent les partis dont ils se réclament. proposer sur le marché électoral des biens plus abstraits et des biens divisibles ils dénoncent les pratiques antérieures

9 2 - Vivre de la politique : la question de l’indemnité parlementaire loi du 22 novembre 1906 : fait passer l’indemnité parlementaire de 9 000 à 15 000 francs par an Décision critiquée : le courage politique n’a pas besoin d’être rétribué.

10 Baudin 1851 : « vous allez voir comment on meurt pour 25 francs par jour »

11 Max Weber « Vivre pour la politique » Notables Occupation Amateurisme « Vivre de la politique » Personnel politique Profession Compétence

12 Enjeu de l’indemnité parlementaire Indice de la professionnalisation politique Système censitaire -> suffrage universel Changement dans le recrutement social des hommes politiques : noblesse et haute bourgeoisie -> petite et moyenne bourgeoisie

13 Au début du 20 ème siècle, la politique s’est : 1) autonomisée 2) professionnalisée 3) dépersonnalisée 4) nationalisée 5) politisée

14 Daniel Gaxie: « Le plus souvent personnelle, locale et intermittente jusqu’à la fin du XIXème siècle, l’activité politique commence à se professionnaliser et à s’exercer collectivement dans le cadre de partis politiques spécialisés. Sous l’effet de cette concurrence nouvelle, les notables qui s’adonnaient souvent à la politique en dilettantes sont contraints à des investissements plus continus et doivent à leur tour se confédérer dans des groupements, qui préservent encore leur indépendance, mais qui montrent aussi que la compétition est devenue plus difficile pour les entreprises individuelles »

15 II - La naissance des partis politiques Joseph La Palombara et Myron Weiner, Political Parties and Political development, Princeton University Press, 1966 : définition restrictive Quatre critères

16 Les 4 critères 1) organisation durable 2) organisation complète de l’échelon local à l’échelon national 3) L’objectif de l’organisation doit être la conquête du pouvoir aussi bien au niveau national que local. 4) les moyens de conquête du pouvoir doivent être la recherche du soutien populaire notamment dans les processus électoraux

17 A - L’archéologie des phénomènes partisans Avant le XVIIIe siècle les partis n’existent que dans quelques républiques ou monarchies qui acceptent l’expression des tendances populaires. Au XVIIIe siècle les amorces d’expérience partisane vont devenir un peu plus nombreuses.

18 La période révolutionnaire Les élus éprouvent le besoin de se regrouper d’abord par région puis par tendance idéologique : les clubs des Bretons, des Girondins, des Jacobins, des Feuillants, la tendance des Montagnards La loi Le Chapelier de septembre 1791

19 Pourquoi ne peut on pas parler de « parti » La filiale parisienne n’émane des filiales locales On ne peut pas parler de « tendance jacobine » : c’est une structure politique qui va accueillir des opinions successives Ces sociétés ne servent guère à la préparation des élections

20 B - Des partis français créés tardivement Il faut attendre le début du XXe siècle pour que s’organisent des partis conformes aux critères de La Palombara et Weiner.

21 1 ère période : 1815-1860 Première occasion manquée : la Monarchie de Juillet (1830-1848) Corps électoral trop restreint pour nécessiter une organisation Les électeurs se rencontrent discutent mais ce n’est toléré que si ces réunions sont ponctuelles

22 Les organisations partisanes sont essentiellement des organisations d’opposants au Régime = clandestinité (ex. société secrète de la Charbonnerie) Ces sociétés politiques clandestines vont apparaître au grand jour lors de la révolution de 1848

23 1848 la constitution (art. 8) proclame la liberté d’association sans autre limite que les droits ou la liberté d’autrui et la sécurité publique Multiplication des clubs mais pas de coordination et peu d’organisation et de centralisation = fractionnement extrême (Environ 200 clubs (rassemblant entre 50 000 et 70 000 personnes) ont existé à Paris)

24 1849 Élection présidentielle de décembre 1848 et législatives de mai 1849 Ébauche d’un système partisan : parti révolutionnaire à gauche (des républicains modérés, les démocrates socialistes et les socialistes) et un « parti de l’ordre » à droite (monarchistes et bonapartistes)

25 Le 2d Empire Existence de parti politique est contraire au principe plébiscitaire : relation directe du dirigeant avec le peuple Les partis sont considérés comme des entreprises de division du corps électoral Le droit d’association n’est plus reconnu, on envoie des membres de sociétés secrètes au bagne

26 Le 2d Empire Situation paradoxale : partis interdits mais compétition électorale (encadrée) autorisée 1857 : cinq républicains sont élus = signal pour les autres républicains Les républicains vont investir la compétition électorale de manière durable Création de véritables organisations politiques

27 2 ème période : 1860-1890 Période d’une lente reconnaissante, dans tous les secteurs de l’opinion, de la légitimité de l’organisation politique, et toutes les forces politiques sont amenées à entreprendre un effort de structuration rendu de plus en plus nécessaire par l’activité électorale.

28 2 ème période : 1860-1890 Le second Empire, à partir de 1860 et plus fortement de 1867, se libéraliser. le régime se fixe 2 objectifs

29 Libéralisation du 2d Empire 1. Donner plus de latitude à l’opinion publique et à son expression (le suffrage universel) en desserrant l’étreinte sur la presse et en permettant la tenue de réunions électorales ; 2.Permettre à la classe ouvrière, de plus en plus nombreuse, de plus en plus consciente de son autonomie, d’exprimer ses vœux, de discuter des questions sociales ;

30 Lois sur la presse et les réunions de 1868 réapparition d’une activité électorale importante, émergence d’un mouvement populaire développement des sociétés ouvrières naissance de nouveaux journaux

31 4 septembre 1870 : fin du 2d Empire l’activité politique s’intensifient légitimité des partis politiques augmentent

32 Deux évidences ont dû s’imposer En politique, la division de l’opinion en plusieurs camp est normale et légitime et elle passe par l’existence de partis politiques Que les partis politiques ne pouvaient se limiter à des groupes parlementaires mais devaient s’implanter sur tout le territoire

33 Conséquences une opposition et une majorité (voire des divisions à l’intérieur de ces ensembles) ne sont pas pathologiques ; les partis ne doivent plus être de simples « clubs de parlementaires » mais des organisations visant à structurer, au niveau du territoire national, des options politiques et idéologiques différentes ;

34 Les Républicains comprennent que leurs défaites électorales s’expliquent par leur manque d’organisation Problème : la loi interdit les structures permanentes, elles ne doivent exister que pour les élections S’inspirent du modèle américain : des structures qui « hibernent » et réapparaissent au moment des élections

35 La IIIème République Nouveauté historique : République parlementaire stable Pourtant l’émergence de partis politiques stables va prendre plusieurs décennies

36 1877 Conjoncture politique très claire : deux camps opposés idéologiquement Les conservateurs (royalistes, bonapartistes) qui souhaitent remettre en cause le régime Les partisans de la République Aurait dû provoquer l’émergence de deux grands partis

37 Les Républicains sont divisés et ne veulent pas d’une organisation unique Ce n’est qu’en 1886 que l’idée de créer une organisation commune émerge Jules Steeg (député républicain de Gironde) « Pour agir, il faut s’organiser. Un parti qui n’est pas organisé n’est pas un parti. Ce n’est qu’un ensemble de poussières, de molécules sans cohésion que le moindre vent peut emporter »

38 « Doctrine Mac Mahon » et « constitution Grévy » Président monarchiste il dissout la chambre républicaine qui est réélue, il démissionne en 1879 et Jules Grévy le remplace et met en place la « constitution Grévy » « Constitution Grévy » : doctrine non écrite de non utilisation du pouvoir de dissolution par le PDR) Le droit de dissolution est disqualifié = la cohésion parlementaire est faible

39 La République parlementaire contre les partis La variable institutionnelle n’impose pas la nécessité d’organisations fortement structurées De simples comités électoraux locaux au service d’un député suffisent Division des Républicains perdure (opportunistes/radicaux) : préparation du centenaire de la Révolution Française

40 Décennie 1880 : l’idée de partis s’impose Nationalisation de la vie politique (presse nationale) : nécessité pour les Républicains de s’organiser Monarchistes et Bonapartistes créent en 1885 « l’Union des droites » Les socialistes cherchent à s’organiser pour contester la « République bourgeoise »

41 3ème période : 1890-1905 1901 : création du Parti Radical (réseau d’élus, loges maçonniques, associations, directeurs de journaux); 1902 : création de l’Action libérale populaire (Républicains catholiques) 1905 : Section Française de l’Internationale Ouvrière (SFIO)

42 Des partis de parlementaires Les partis existent mais ils sont avant tout au service des parlementaires (différent de la Grande-Bretagne) La droite va longtemps résister à l’organisation partisane A la fin de la IIIème République, seule la gauche s’est réellement structurée en organisations partisanes

43 L’influence de la culture politique française Modèle représentatif gouvernemental : le gouvernement représente une majorité hétérogène et changeante (IIIème et Ivème Républiques) La 5ème République va changer la donne : constitution de camps bien identifiés due à l’unification des marchés politiques

44 C - L’apprentissage de la politique moderne « A quel sentiment baroque, à quelle mystérieuse suggestion peut bien obéir ce bipède pensant, doué d’une volonté, à ce qu’on prétend, et qui s’en va, fier de son droit, assuré qu’il accomplit un devoir, déposer dans la boîte électorale quelconque un quelconque bulletin, peu importe le nom qu’il ait écrit dessus ?… Qu’est-ce qu’il doit bien se dire, en dedans de soi, qui justifie ou seulement qui explique cet acte extravagant » (Octave Mirbeau, La grève des électeurs, Paris, Publications des Temps nouveaux, 1902 )

45 Apprentissage de la citoyenneté = pacification de la vie politique « ‘Le suffrage universel a tué les barricades’, Le Temps en 1898. Car apprendre à voter, c’est, pour le citoyen, comprendre le lien qui peut exister entre le bulletin de vote et sa propre vie quotidienne. Mais en donnant au peuple le droit de vote, on le dépossède aussi de ses moyens d’expressions antérieurs : révolutions, fureurs paysannes, émotions populaires, barricades… On lui enseigne la patience. » : Michel Offerlé, Histoire du suffrage universel.

46 Karl Marx, 1852 Les paysans français sont « des pommes de terre »; Ils sont tous des pommes de terre Ils sont dans le même sac Mais ils ne le savent pas, n’en ont pas conscience Différence « classe en soi » (objective)/« classe pour soi »(subjective)

47 La querelle d’historiens La politisation des campagnes (la plupart des Français sont, à l’époque, des ruraux) va prendre du temps Mais combien?

48 Eugen Weber La Fin des terroirs. La modernisation de la France rurale 1870-1914, Paris, Fayard, 1983 Ce n’est qu’avec la IIIème République que la France rurale va prendre conscience d’appartenir à la communauté nationale et participer aux débats politiques nationaux

49 Maurice Agulhon La République au village Importance de l’introduction du suffrage universel, donc de 1848, dans la prise de conscience politique « le suffrage universel est le principal facteur d’éducation et de politisation. Disposer du droit de voter et en user, c’est apprendre à s’en servir, donc apprendre à discuter, à débattre des affaires publiques, à faire de la politique enfin ».

50 Charles Tilly, Edelstein Historiens américains qui défendent l’idée que la conscience politique date de la Révolution Française Rôle de certains journaux : La Feuille villageoise = Mise en contact des paysans avec les idées révolutionnaires Edelstein montre par exemple que les taux de participation aux élections révolutionnaires ne furent jamais inférieurs à 20% des inscrits et atteignirent parfois 50%.

51 Quel sens donner (et est donné) à l’acte électoral Ce vote rural dans la période révolutionnaire n’est que modérément un vote « politique » Vote d’unanimité des villages, différent du vote individuel qui va durer longtemps Souvenirs d’Alexis de Tocqueville : le 23 avril 1848, il conduit ses paysans jusqu’au chef-lieu du canton pour donner leurs votes « presque tous au même candidat ».

52 L’apprentissage de la citoyenneté Premier scrutin (pâques 1848) provoque l’enthousiasme (83% de participation) Néanmoins, « en quoi désigner à intervalles réguliers et prévisibles, à l’aide d’un petit carré de papier, des individus que l’on a rarement vus et qui vous représenteront peut-il spontanément intéresser la population masculine française et comment susciter et entretenir cet intérêt ? » : Michel Offerlé.

53 Apprentissage de la citoyenneté et construction nationale pénétration de l’État sur l’ensemble du territoire service militaire national intervention sanitaire et sociale des autorités publiques L’État devient tangible, palpable

54 Les acteurs de l’apprentissage de la citoyenneté L’école (alphabétisation, catéchisme républicain) L’église (consignes de vote) La presse (nationalisation de l’actualité, presse politisée)

55 Les processus d’apprentissage La répétition des scrutins : « Au bout du compte, voter c’est voter pour quelqu’un, c’est aussi voter pour voter » (Offerlé). L’arrivée de la République au village va permettre la connexion intellectuelle entre le bulletin glissé dans l’urne et les matérialisations de l’Etat et de l’action publique Les transformations du jeu politique (points précédents)

56 Dynamiques de socialisation politique pas à un cheminement unique de la culture traditionnelle à la culture moderne. diversité des temps et des lieux de la politisation (1792 dans la Sarthe, 1848 dans le Dauphiné et la Provence, 1870 pour certaines régions des Pyrénées) Spécificité des contextes locaux

57 Dynamiques de socialisation politique Pas de synchronisation entre l’introduction de nouvelles technologies électorales (vote individuel et secret) et l’évolution des conceptions de la politique. Écart variable selon les régions et les classes sociales entre les principes posés par la démocratie (souveraineté nationale, individualisme démocratique, refus du mandat impératif) et les pratiques politiques. Décalage entre théorie démocratique et sens des pratiques électorales.

58 D – La structuration contemporaine du jeu politique français

59 1 - l’unification des marchés politiques Gaxie : tendance contemporaine à « l’unification des marchés politiques » « En effet, même si les espaces politiques périphériques conservent une spécificité, ils sont aussi davantage régis par la logique des oppositions centrales ».

60 Les facteurs de l’unification des marchés politiques Les partis politiques se sont implantés sur l’ensemble du territoire. La présidentialisation du régime de la 5 ème république va renforcer la nationalisation de la vie politique française les sondages et les mesures de comptabilisation et d’agglomération des votes vont venir donner une consistance objectivée à cette compétition devenue nationale

61 2 - La structuration de l’espace politique et l’axe droite/gauche Depuis l’avènement du suffrage universel électeurs et élus ne se connaissent pas Nécessité de repères intellectuels pour identifier les projets, les programmes, les candidats Importance de l’investiture et de l’étiquette partisane des candidats

62 L’axe droite/gauche L’axe droite/gauche est fondamental dans ce processus de production de sens : identifier les candidats, se positionner soi- même, etc. L’axe droite/gauche est aussi une construction intellectuelle : universitaires

63 Les « inventeurs » de l’axe droite/gauche René Rémond : La droite en 1954, Les droites en France en 1962 Jean Touchard (La Gauche en France depuis 1900, 1977)

64 « Selon cette vulgate maintes fois exposée et citée (plus que lue) par les hommes politiques et les commentateurs qui y ont été formés à l’IEP de Paris, il convient de lire, sur le long terme, l’histoire politique française comme structurée par l’opposition entre la droite et la gauche, le parti de la conservation et le parti du mouvement » (Michel Offerlé)

65 La droite Différentes tendances repérables depuis la Révolution Française (1789/1799) et qu’on retrouverait encore aujourd'hui les légitimistes (traditionalistes et réactionnaires) les orléanistes (modérés) bonapartistes (plébiscitaires, voire populistes)

66 La gauche Trois « gauches » girondine (décentralisatrice et plus modérée, voire responsable) jacobine (centralisatrice et étatiste) sans-culotte (dissidente)

67 Actualité de ces généalogies Les journalistes, les commentateurs politiques utilisent encore ces qualificatifs pour identifier les hommes et les partis politiques FN : doux mélange de Bonapartisme (populisme) et de légitimisme (réactionnaire) Au sein du PS on aurait : des Jacobins (Emmanuelli) et des Girondins (Rocard, Jospin)

68 DoctrinesValeurs Morales Grands hommes et évènements Thématiques privilégiées GAUCHESocialisme Les Lumières Égalité Solidarité Jaurès Blum Front populaire Droits de l’H Service public Émancipation des travailleurs DROITELibéralisme Nationalisme Responsabilit é individuelle Initiative privée et esprit national Poincaré De Gaulle Pinay Patrie Rigueur économique et défense de l’entreprise CENTREPersonnalism e Radicalisme Justice social Équilibre entre les extrêmes Robert Schuman Jean Monnet Économie au service de l’H

69 Problèmes… Historiquement faux : au 19ème droite/gauche n’a pas de sens politique (topographie parlementaire) = anachronisme Sociologiquement douteux : positions seraient figées depuis la Révolution Française En fait les frontières et les positions bougent et évoluent (PS s’est converti au capitalisme par exemple, positions du RPR/UMP sur l’Europe)

70 Utilité et limites Cet axe permet aux citoyens d’identifier les grandes familles politiques et idéologiques. Les électeurs se situent sur cette échelle ou par rapport à elle : de droite, de gauche ou ni de droite ou ni de gauche. Il ne fonctionne pas pour les électeurs du FN Chassé-croisés doctrinaux, électorats divisés sur certaines questions de société

71 Un axe structurant? Oui dans la mesure où c’est en fonction de cet axe que les alliances entre partis peuvent s’effectuer Joue un rôle dans la structuration de la vie politique française en définissant le pensable et l’impensable politique

72 LOLO LCRLCR PTPT SEGASEGA PCPC VERTSVERTS MRCMRC PSPS PRGPRG UDFUDF UMPUMP CPNTCPNT CNICNI M PF RPFRPF FNFN Extrême Gauche Gauche Plurielle Droite trême Extrême Droite 4 segments relativement étanches

73 L’évolution des rapports de force politiques (1ers tours des présidentielles) 19952002Évolution Extrême gauche4,7%10,44%+5,74% Gauche plurielle35,2%32,45%-2,75% Droite44,1%36,05%-8,05% Extrême droite15%19,2%+4,2%


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