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« Voyage dans le curieux pays du Vernet » textes de Sandor Grunhut Garay dessins de Vladimir Makaroff Il s’agit de l’original d’un carnet de dessins.

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1 « Voyage dans le curieux pays du Vernet » textes de Sandor Grunhut Garay dessins de Vladimir Makaroff Il s’agit de l’original d’un carnet de dessins accompagnés de textes, réalisé en 1940 pendant l’internement des deux auteurs. Ils y décrivent, avec un humour terrible, la vie dans le camp de concentration du Vernet d’Ariège. Les autres documents intercalés dans cette présentation apportent des éclairages ou des renseignements sur les auteurs. Les commentaires sont rédigés par Raymond Cubells, Président de l’Amicale des Anciens Internés Politiques et Résistants du Camp de Concentration du Vernet d’Ariège, août 2011. Vous voyez ici la couverture d’une pochette qui contient des dessins et des cartes postales réalisés par Constantin Sikatchinsky, peintre décorateur russe interné au camp du Vernet en provenance du camp de Roland Garros, Paris, le 12 octobre 1939 et livré aux autorités allemandes le 7 juin Constantin Sikatchinsky, Sandor Grunhut Garay et Vladimir Makaroff sont arrivés par le même convoi, le 12 octobre 1939, au moment où le camp du Vernet devient un camp réservé aux étrangers qui « menacent l’ordre public ».

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3 Avant de commencer je vais préciser des points importants pour l’Amicale que je représente. Dans notre société où tout va de plus en plus vite, il est important de peser ses mots. Pour l’Amicale ce camp doit être appelé par son nom, sans ambigüité aucune : CAMP DE CONCENTRATION DU VERNET D’ARIÈGE La dénomination « Camp de concentration » était celle qui était utilisée par les internés et par l’administration de cette période, et je tiens donc par respect pour les internés et pour avoir une justice historique à employer ce terme. D’autant plus que le gouvernement du Maréchal Pétain décide, par une circulaire du ministre de l’Intérieur en date du 10 janvier 1941 que l’expression « camp de concentration » ne doit plus être employée pour désigner les camps sur le territoire français, exceptions faites des camps du Vernet d’Ariège et de Rieucros en Lozère. N’oublions pas que si Philippe Pétain n’a pas créé ces camps, il s’en est servi pour y enfermer de façon arbitraire des opposants politiques, des étrangers, des tziganes, des juifs, en un mot des indésirables, soupçonnés de pouvoir troubler l’ordre public. Faisons tout de même confiance à un spécialiste des camps pour savoir quels mots utiliser ! Je ne souhaite vraiment pas être accusé de négationnisme. LE VERNET D‘ARIEGE, ce nom aussi est important car il existe d’autres communes comportant VERNET dans leur nom. Notamment « VERNET-LES-BAINS » dans les PYRENEES ORIENTALES où ce camp militaire aurait dû être construit en 1918 pour loger les troupes coloniales de l’armée française, notamment les tirailleurs sénégalais. Une erreur de géographie a fait qu’il s’est retrouvé en Ariège. Notons quand même l’esprit de divination qui avait prévu d’y loger des militaires étrangers et qui l’avait prévu proche de la frontière espagnole. Ceci précisé, par la suite, j’utiliserai la dénomination « camp du Vernet » pour être plus concis.

4 Couverture du carnet de dessins
Couverture du carnet de dessins.  À noter au milieu du dessin le R F de République Française transformé en Résidence Forcée & la citation du poète italien Dante tirée de « L’enfer » 1314 « Lasciate ogni speranza o voi ch’entrate » qui peut se traduire par «  Abandonnez tout espoir, vous qui entrez ici. ».

5 Document d’archives des Archives départementales de l’Ariège avec la fiche d’enregistrement de Sandor Grunhut Garay à son arrivée au camp le 12 octobre On y voit la date du 22 mars 1941 & une destination « Argelès ». En fait, Sandor Grunhut Garay a été déporté au camp de concentration de Djelfa en Algérie, suite à la révolte du 26 février 1941 des internés qui protestaient contre leurs conditions de détention.

6 Voici la photo anthropométrique face/profil de Sandor Grunhut Garay qui a été utilisée pour sa fiche d’enregistrement. On n’a pas trouvé de corrélation entre les numéros inscrits sur la photo et ceux qui figurent sur les fiches des internés. Hélas !

7 Dossier de Sandor Grunhut Garay
Dossier de Sandor Grunhut Garay. On y découvre le motif de son internement, activité politique. Son comportement dans le camp est aussi évoqué : il contribue à maintenir un excellent état d’esprit parmi ses codétenus. On signale aussi qu’il a des revenus suffisants pour vivre en France, mais qu’il ne peut être libéré à cause de son motif d’internement !

8 Document d’archives des Archives départementales de l’Ariège avec la fiche d’enregistrement de Vladimir Makaroff à son arrivée au camp le 12 octobre On distingue « DIRIGE SUR VIERZON – TRAVAILLEUR ALLEMAND – LE 9 MARS 1941 » : cela laisse supposer que Vladimir Makaroff a été recruté par une commission allemande à la recherche de travailleurs et qu’il a été envoyé en Allemagne.

9 Sandor Grunhut, dit Garay, est journaliste hongrois, Vladimir Makaroff, dessinateur russe, on peut imaginer la répartition des rôles entre les deux, avec un échange d’idées permanent, vu l’obligation de proximité dans le camp. Ce carnet qui porte la mention « EDITION ORIGINALE » sur la couverture est le troisième carnet dont nous avons connaissance grâce à la famille LAFON. Le premier a été confié à l’amicale par la famille BETH de Léran. C’est à partir de cet exemplaire que nous avons réalisé le tirage du fac-similé en novembre Il ne comporte pas de signatures. Le deuxième a été retrouvé par Beate & Serge Klarsfeld dans les archives du Musée Mémorial du Kibboutz Lohamei Haghetaot (le Kibboutz des Combattants du ghetto de Varsovie). La ressemblance entre ces trois exemplaires est l’assurance quasi certaine qu’ils ont été réalisés dans le camp. En voici 3 pages.

10 Mais reprenons notre lecture avec la première page intérieure qui avec un humour noir et sarcastique annonce la couleur : on est interné dans un camp ceinturé de barbelés pour un long séjour et pour vérifier que personne ne s’échappera, les gardes procèderont à d’interminables appels. Les étrangers qui se retrouvent prisonniers dans le camp du Vernet le sont en vertu des décrets-lois promulgués sous le gouvernement de la III° République Française de M. Daladier en 1938 & 39. Notamment, une circulaire du ministre de l’Intérieur Albert Sarraut en date du 14 avril 1938 et adressée à Messieurs les Préfets. Il y précise qu’il est nécessaire de déceler parmi la population étrangère du pays « […] les individualités dont les agissements sont de nature à troubler, sous une forme ou sous une autre, la tranquillité et la sécurité publiques […] dans un souci de défense nationale et de protection ». Pour le ministre de l’Intérieur, il s’agit d’ «  […] une action méthodique, énergique et prompte en vue de débarrasser notre pays des éléments indésirables trop nombreux qui y circulent y agissent au mépris des lois et des règlements ou qui interviennent, de façon inadmissible, dans des querelles ou dans des conflits politiques ou sociaux qui ne regardent que nous. » et à partir du décret du 12 novembre 1938 l’internement administratif est possible, sans passer par les procédures policières et judiciaires habituelles. « Il est de ces étrangers qui, en raison de leurs antécédents judiciaires ou de leur activité dangereuse pour la sécurité nationale, ne peuvent, sans péril pour l’ordre public, jouir de cette liberté encore trop grande que leur conserve l’assignation à résidence. Aussi est-il apparu indispensable de diriger cette catégorie d’étrangers vers des centres spéciaux où elle fera l’objet de la surveillance permanente que justifient leurs infractions répétées aux règles de l’hospitalité. » Et chacun a une vision particulière de ce camp. Parallèlement à ces carnets, l’Amicale a été contactée par le petit fils de l’auteur du carnet, Nicholas Csergö. Ce dernier a visionné le film « Photographies d’un camp de Linda Ferrer Roca » et il a reconnu le visage de son grand-père dans les photographies « face/profil » qui y sont présentées. Nous sommes toujours en contact avec lui et avec Jean Csergö qui est le fils de Sandor Garay.

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14 La réalité est beaucoup plus effrayante
La réalité est beaucoup plus effrayante. Les bottes des gardes et des gendarmes qui avaient pour mission de faire régner une discipline de fer dans le camp le prouvent. Le camp a toujours été dirigé et gardé par des gardes français, sauf le dernier mois, en juin 1944 où les allemands en ont pris la direction.

15 Ce dessin est intéressant par ce qu’il montre : un train
Ce dessin est intéressant par ce qu’il montre : un train. Nous n’avons qu’une photo de la gare du Vernet d’Ariège. Les auteurs ont ici phantasmé sur des voyageurs heureux de quitter le camp vide et abandonné. « Vernet comme nous aimerions le voir. » La réalité est à l’opposé  ! Les internés arrivaient au camp à bord de wagons de type « Hommes 70, Chevaux 8 ». C'est-à-dire entassés sans hygiène ni intimité, avec impossibilité de sortir aux arrêts. Notamment le 12 octobre 1939 où un convoi en provenance de Roland-Garros amène au camp du Vernet de nombreux antinazis allemands, autrichiens, ressortissants des pays de l’Est, dont messieurs Garay, Makaroff, Sikatchinsky & Zweig. Des juifs se trouvaient aussi dans ce convoi, mais pas par répression antisémite. Les internés qui partaient du camp sont déportés vers d’autres camps de transit en France ou à l’étranger. Voici les derniers chiffres en notre possession, suite aux recherches de Henri Farreny aux Archives Départementales de l’Ariège, chiffres tout à fait vérifiables : 4679 personnes déportées en 26 convois.

16 Le camp est divisé en quartiers :
le quartier A, pour les internés de droit commun. le quartier B, pour les internés politiques. le quartier C, pour les internés qui se retrouvent enfermés dans le camp pour une raison inconnue, aussi bien d’eux que de l’administration du camp. Les préfets des autres départements dirigeaient vers le camp du Vernet des étrangers qui leur semblaient indésirables. Le quartier T, pour les internés en transit ou ceux affectés à l’entretien du camp. L’histoire du camp est celle des internés du quartier B surtout. Les documents d’archives, les écrits ou les dessins ont trait aux internés de ce fameux quartier.

17 Ce dessin vient comme un rappel pour ne pas oublier les appels interminables où les internés attendaient debout par tous les temps l’appel de leurs noms.

18 Tout mouvement était observé, même les admissions à l’hôpital !

19 En voici les résultats : variations d’un paramètre inconnu enregistré à l’hôpital du camp en fonction de l’heure. Lequel ? Pourquoi ces pointillés ? Mystère ! On devine quand même le prénom et le nom d’un interné, ainsi que sa baraque : Jean Unitjoff ? de la baraque B8. Et le nom d’un docteur : Docteur Ouch ? L’intérêt de cette page réside dans la date indiquée du 10 janvier 1940 qui est comprise entre la date d’arrivée dans le camp de Garay et Makaroff, octobre 1939 et les dates de déportations, mars Dans le premier carnet la date est celle du 30 décembre 1940.

20 par répression politique, vers les camps de concentration vichystes d’Algérie
745 personnes en 6 convois, de mars 1941 à juillet 1942. par persécution antisémite, en transit vers les camps d’extermination nazis 859 personnes en 5 convois, d’août 1942 à mai 1944. par répression politique, vers les camps de concentration nazis 833 personnes en 3 convois, de mai à juin dont 403 du dernier convoi constituèrent le principal contingent du « Train Fantôme ». par répression politique, vers les prisons de Mussolini en Italie 107 personnes en 1 convoi, en juillet 1943. pour des travaux forcés avec une destination inconnue 215 personnes en 2 convois, en décembre 1943 et janvier 1944. pour d’autres convois on ignore les proportions de travailleurs forcés ou « volontaires ». 1525 personnes vers l’Allemagne en 6 convois, de février 1941 à novembre 1942 : 395 personnes vers les îles anglo-normandes en 3 convois, d’octobre 1942 à janvier 1943. Un total de 4679 personnes déportées depuis le camp de concentration du Vernet d’Ariège.

21 On peut en effet parler de population : un peu moins de 15 000 républicains espagnols en juin 1939, soit la population de Pamiers en 2011, mais sur une superficie de 50 hectares, alors que Pamiers a une superficie 100 fois plus grande environ. Le camp n’a pas été prévu pour enfermer autant de prisonniers en même temps. À son ouverture en février 1939, il ne compte que quelques baraques. Les premiers internés espagnols dormiront pour la plupart sans un toit pour les abriter durant l’hiver 1939 qui fut rigoureux. Ils construiront les autres baraques au fur et à mesure en travaillant pour les entreprises locales avec un coût de revient de main d’œuvre dérisoire.

22 Cette main d’œuvre à bas coût sera aussi utilisée par la société hydro-électrique des Pyrénées à Auzat pour la construction des barrages d’Izourt et de Gniours, l’établissement de conduites forcées et la centrale de Pradières. Mais attention, il fallait filer droit et au moindre écart on revenait au camp comme le montre le document suivant.

23 Au camp, justement la préoccupation principale des internés était la nourriture qui est traitée dans le carnet de façon humoristique en faisant un parallèle entre les importations qui se limitent à la réception de colis par les internés qui avaient de la famille à l’extérieur du camp & les exportations qui sont constituées par la corvée des tinettes. Cette corvée consistait à aller vider dans l’Ariège de grands récipients – les tinettes - contenant les excréments. Pour échapper à cette dure corvée, les internés qui le pouvaient proposaient une ration de nourriture à leurs camarades moins fortunés et plus affamés. Il fallait survivre. Il faut avoir à l’esprit que la mortalité dans le camp est liée à la cachexie : affaiblissement profond de l’organisme lié à une dénutrition très importante. À noter aussi dans ce dessin une première référence à la gent féminine : on parle de la cantinière. Une allusion aussi au fait qu’un séjour prolongé dans le camp rend les hommes impuissants. Ce sujet touchant à la sexualité des internés est rarement abordé dans les textes et documents. Mais il est vrai que l’internement ou l’emprisonnement est aussi une privation de droits à disposer de son corps au niveau sexuel.

24 Que fait cette population
Que fait cette population ? Elle essaie toujours d’éviter les corvées et attend devant la cantine. Le camp du Vernet n’était pas un camp de travail. Les internés pouvaient être employés à la construction des baraques du camp ou de la cité des gardes, contre une ration de nourriture. Les internés faisaient l’objet d’une surveillance constante par les gardes directement ou par le service des Informations qui rédigeait des rapports mensuels sur le moral des internés afin de prévenir tout mouvement intérieur. Rapports sur les activités politiques, l’état de santé. Tout était passé au peigne fin, même le courrier entrant et sortant qui passait par une censure totale, et il fallait faire attention à ses écrits ainsi qu’au contenu des lettres reçues. Il faut donc souligner le courage de Garay et Makaroff qui en signant ce carnet ont pris un gros risque. On peut le qualifier de Résistance Intérieure Intellectuelle.

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26 La science pure apporte les preuves irréfutables pour affirmer qu’on crevait de faim dans ce camp.

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31 Les conditions de détention dans le camp confinaient à l’inhumain, avec une forte promiscuité, encore aggravée la nuit pendant laquelle les internés s’entassaient sur les châlits des baraques avec 50 cm pour dormir. Arthur Koestler l’évoque dans son livre « La lie de la Terre » en écrivant que pour qu’un homme se tourne dans la nuit, les autres devaient suivre le mouvement. Les infrastructures du camp n’étaient pas adaptées au nombre de personnes présentes : en juin 1939 et 5 000 maximum par la suite. Le camp était en permanence en chantier en vue d’augmenter sa capacité d’internement.

32 Nous allons faire un petit saut dans le temps et nous transporter 71 ans plus tôt. Comme il est attesté dans la fiche de Sandor Garay : « Intelligent, habile, Grunhut emploie toute son activité dans l’organisation de concerts, expositions, conférences, destinés à distraire les internés. ». Effectivement, Alexandre Grunhut Garay et son ami Ewald Zweig présentent « La grande illusion », revue en deux actes et neuf tableaux jouée en mars 1940 au camp du Vernet.

33 Nous voyons ici Sandor Garay présenter les chiffres de densité de population comparés entre l’Angleterre, 149 habitants au km², la France, 76 habitants au km² et Le Vernet, avec 1 000 000 habitants au km². Pour moi ce document a été un choc, je croyais avoir trouvé une façon originale de parler du camp de concentration du Vernet d’Ariège, eh bien non, au moins une personne y avait pensé avant moi. Et pas n’importe laquelle puisqu’il s’agit de M Garay, l’auteur de ce carnet de dessins. Néanmoins, je ne pourrai pas être accusé de plagiat, car ces documents m’ont été communiqués par Nicholas Csergö après ma première conférence à Auzat le 30 juin. Ouf !

34 Une autre photo de cette « grande illusion ».

35 Les deux auteurs, messieurs Garay et Zweig.

36 L’âge de pierre et l’âge de fer blanc
L’âge de pierre et l’âge de fer blanc. Dans cet univers de dénuement tout est utilisé et recyclé. Les objets ont plusieurs vies. Les boîtes de sardines servent à faire des lampes à huile pour s’éclairer le soir, les baraques n’ayant pas d’électricité. Les boîtes de conserve servent de bols, de verres, de contenants pour tous les usages. C’est l’âge du fer blanc. Il côtoie l’âge de pierre : les galets de l’Ariège avaient deux usages avérés. À l’intérieur du camp, ils matérialisaient à un ou deux mètres des barbelés une limite à ne pas franchir : les gardes avaient ordre de tirer à vue si on la franchissait. Les galets ont été utilisés au cimetière : ils étaient disposés au-dessus du petit tumulus de terre qui recouvrait chaque tombe.

37 Voici un triptyque qui peut s’interpréter comme une vision de la régression de l’humanité due peut-être à des hallucinations engendrées par la malnutrition. Comme l’écrit Dante : «  Abandonnez tout espoir, vous qui entrez ici. »

38 Dernière page de ce carnet : les annonces illégales où éclate un humour sans bornes, sans limites. Évidemment, la meilleure façon de s’évader du camp. On avait mis ces hommes sous clé, ils étaient enfermés, mais l’espoir demeurait dans leur esprit, dans leurs idéaux. Leur courage à publier ce carnet pour raconter leur voyage dans le curieux pays du Vernet en est la preuve.

39 Sandor Grunhut Garay, certainement après sa libération du camp de concentration de Djelfa.


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