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L’agression sexuelle dans les communautés autochtones : l’approche sensible de CALACS-ABITIBI Action IKWE Centre d’aide et de lutte contre les agressions.

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1 L’agression sexuelle dans les communautés autochtones : l’approche sensible de CALACS-ABITIBI Action IKWE Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel ATELIER J5 Ensemble pour mieux intervenir auprès des victimes d’agression sexuelle 1er colloque des centres désignés du Québec

2 Françoise Ruperthouse
LES ANIMATRICES Françoise Ruperthouse Louise Magnan Mon nom est Louise Magnan. Je suis une des fondatrices du Calacs. J’ai acquis mon expertise concernant la violence faite aux femmes par plus de 10 ans de travail dans une maison d’hébergement. Concernant les agressions sexuelles et plus particulièrement les femmes autochtones, j’ai affiné mes connaissances comme responsable du projet pilote : Assaut sexuel secours et les femmes autochtones de la MRC d’Abitbi de 2002 à 2005. Voici maintenant ma collègue de travail depuis août 2006 Françoise Ruperthouse. Je lui laisse le soin de se présenter :

3 Buts de la présentation
Meilleure connaissance de la clientèle. Conseils pratiques d’approche et d’intervention. Il est certain que l’on désire être connues mais nous souhaitons surtout que les intervenantes qui auront à être en contact avec des femmes autochtones en sache plus sur ces personnes. Il existe bien des mythes sur certaines différences entres les autochtones et les non autochtones. Nous espérons que cet atelier en dispersera quelques uns. Nous espérons également que la périodes de question sera fructueuse. Nous attendons vos questions concernant vos interventions auprès des victimes.

4 DÉROULEMENT DE LA RENCONTRE
Présentation des animatrices et de l’organisme. Pré requis des intervenants. Survol du contexte et de la réalité. L’approche sensible du Calacs. Période de questions.

5 L’ORGANISME Constitué depuis 2002. Autonome depuis 2005.
Émergence du milieu, des femmes autochtones et soutien d’Assaut sexuel secours. Financement récurrent $. Projet pilote non récurrent $. Nous demandons votre indulgence concernant notre prestation. Nous avons notre charte depuis septembre 2002 et nous opérons de façon autonome depuis juin Nous sommes nées grâce au soutien d’Assaut sexuel secours, à la volonté des femmes du milieu et plus particulièrement des femmes autochtones de notre MRC. Elles sont avec nous depuis le tout début et c’est grâce à elles que nous existons aujourd’hui. L’expertise que vous nous livrons dans cet atelier est fugace. Nous dépensons notre énergie à survivre. Notre première lutte reste auprès de notre regroupement, à faire reconnaître notre spécificité et l’urgence d’être reconnues compte tenu de la précarité de nos acquis avec les autochtones. En effet, malgré nos actions, nous figurons en 43e place de leur plan de développement. Nous sommes ici aujourd’hui grâce à une enveloppe spéciale de notre agence de santé. Nous avons un financement récurent de 26 000$, cette année est assurée grâce au 50 000$ du projet pilote que nous avons transféré dans notre MRC. La présence de ma collègue ici tient du miracle car nous l’avons engagé d’août 2006 à août 2007 grâce à un projet du Fond d’initiative sociale du Québec, complémenté d’une subvention salariale de réinsertion au travail du Centre local d’emploi. Ces montant sont maintenant révolus. Nos activités cette années consistent à maintenir notre calacs en activité et à transmettre l’expertise que nous avons à l’ensemble des calacs du Québec qui en feront la demande.

6 VALEURS Notre Calacs croit que les femmes autochtones ont le meilleur statut pour donner les services aux femmes et adolescentes victimes d’agression sexuelle de leur communauté.

7 PRÉREQUIS DES INTERVENANTS
Connaissance des valeurs et des croyances. Connaître les mécanismes d’exclusion. Capacité de prendre du recul face à sa propre culture. Volonté de voir avec les yeux de l’autre. Capacité de remettre en question ses perceptions. Conscience de l’oppression, du colonialisme. Connaissance minimale de l’histoire. Des valeurs comme la famille, les liens avec la communauté. Certaines croyances concernant les liens du mariage, le rôles des individus. Des choses à ne pas faire pendant un temps particulier. La vie, la mort, le destin. Les stéréotypes:qui entraînent une réaction préétablie en fonction d’un sexe d’une race. Généralisation et simplification. l’ethnocentrisme: On nie la différence et on agi selon nos propres cadres de références. Les préjugés: on a des attentes spécifiques. La xénophobie: On contrôle, on domine, dénigre. Le harcèlement:effort collectif d’accorder les mêmes bénéfices que nous. Le racisme: mise en relief des différences, biologiques,sociales et culturelles en absolu. La discrimination est souvent un système qui vise à maximiser ses avantages. Ne pas juger sa propre culture et façon de faire comme étant la meilleure. Se mettre à sa place, seule de sa gang, seule avec son rythme et ses valeurs. Vérifier constamment, le sens des mots, leur signification, la compréhension de l’autre. Ces deux facteurs subis de façon continue provoque des comportements de repli, de non participation, de non confiance. On se fait toujours dire quoi faire pour être OK mais ça marche pas. Principalement l’histoire des pensionnats

8 PRÉREQUIS DES INTERVENANTS
Connaître des modèles de pratique et faire des choix qui rejoignent la clientèle visée: au CALACS Abitibi, le modèle est basé sur le va-et-vient entre la culture de la cliente et celle de l’intervenante. Le temps de créer un contact humain, connaître ses besoins et pistes de solution la flexibilité et la diversité de notre discours et de nos réponses, s’adapter aux besoins particuliers. L’écoute de l’autre L’intérêt pour l’autre culture et la capacité de critiquer la nôtre La volonté de changer nos habitudes Attention aux besoin de base,contact avec le réseau du client, suivre l’intuition

9 Survol du contexte et de la réalité
La Colonisation Langue et liens familiaux = fondements de la culture, de la spiritualité et de l’histoire = pérennité de peuples distincts. Collusion des Gouvernements et de l’Église. Générations touchées par l’histoire des pensionnats. Conséquences et effets . La langue et les liens familiaux, ces fondements de la culture, de la spiritualité et de l’histoire, étaient des éléments primordiaux pour assurer la pérennité de peuples autochtones distincts. Les gouvernements et l’Église ont tout mis en œuvre pour éliminer ces éléments. Tout intervenant devrait avoir un minimum de connaissance sur l’histoire de la communauté d’où est issu son client. Chaque communauté est différente comme les individus qui la compose. Mais le colonialisme, la prise en charge des communautés par l’état, l’oppression qu’ont subit ces minorités à tout les niveaux ( culturel, institutionnel, religieux et politique) laissent des traces. Même si le client parle français, la structure de pensée, sa façon de concevoir certaines notions ne sont pas les mêmes que nous. Le professionnel doit prendre un recul sur sa propre culture, sur le sens des mots qu’il utilise et constamment vérifier comment ce qu’il a dit a été perçu, si ce qu’il a compris est bien ce que le client a voulu lui dire. Le nomadisme ancestral c’est transformé. Les personnes quittent régulièrement leur milieu pour toutes sortes de raisons. Comment l’intervenant gère-t-il ce fait pour le suivi ? L’histoire des pensionnats : Ici encore nous devons détenir un minimum d’information sur l’histoire d’assimilation et d’éradication que l’ensemble de la Nation a subi. Bien que certain autochtone reconnaissent des conséquences positives à leur passage dans les pensionnat ( éducation, connaissance des autres nations ), ce n’est pas le cas de la majorité. Un bonne connaissance de ce dossier nous permet de comprendre comment la situation a pu devenir telle que maintenant. Le dernier pensionnat a fermé ses portes en Nous sommes donc dans une histoire récente. La divulgation des sévices vécus est relativement récente. Les personnes ayant séjourné dans les pensionnats se sont retrouvées dans une communauté souffrante et morcelée. Générations touchées directement ou indirectement Parents des survivants du pensionnat Survivants du pensionnat Enfants des survivant Effets des abus sur les personnes survivantes Troubles de l’attachement Troubles anxieux Troubles dépressifs Troubles relationnels Dépendances multiples Comportements auto-destructeurs Effets des abus sur les familles Violence conjugales et familiale Insécurité parentale Méconnaissance du rôle parentale Malaise avec la discipline, l’encadrement et les règles Instabilité familiales Effets sur la communauté Sentiment que l’avenir est sombre Antécédents d’agressions physiques et sexuelles dans et entre les familles Difficulté à raviver la conscience collective Difficulté à se projeter dans un avenir positif Le temps ne nous permet pas d’aller plus loin et ce résumé est somme toute simpliste. Encore ici il nous appartient de nous documenter sur les séquelles de cette période et de composer.

10 Des sévices qui dépassent l’entendement
Violence sexuelle Agression sexuelle, attouchement sexuel et contact oral-génital, y compris des rapports sexuels forcés avec les hommes ou les femmes en autorité, d’une part, et les filles ou les garçons, ou les deux, sous leur responsabilité, d’autre part.

11 Examens intimes des parties génitales des filles et des garçons sous de faux prétextes.
Avortements de jeunes filles enceintes à la suite de relations avec des hommes qui étaient en situation d’autorité ou incitation à se faire avorter. Violence physique et négligence Insertion d’aiguilles de part en part de la langue des enfants ou dans d’autres parties du corps.

12 Infliger des brûlures, ébouillanter les enfants.
Battre les enfants au sang parfois jusqu’à ce qu’ils perdent connaissance. Battre des enfants au point de leur infliger des blessures permanentes ou semi-permanentes, y compris des bras cassés, des jambes cassées, des côtes cassées, des fractures du crâne, des membranes du tympan éclatées.

13 Appliquer des chocs électriques aux enfants immobilisés physiquement.
Forcer les enfants malades à manger leur propre vomi. Privation d’attention médicale pour les personnes souffrant des effets de la violence physique. Exposition sans protection (à des fins punitives) aux éléments naturels (neige, pluie et noirceur), parfois prolongée au point d’entraîner des conditions qui mettent la vie en danger (p. ex., engelures, pneumonie). Raser le crâne des enfants (à des fins punitives).

14 Violence psychologique et émotionnelle:
Administration d’une volée de coups à des enfants nus ou partiellement nus devant leurs condisciples ou devant les dirigeants de l’institution, ou les deux. Violence verbale: Dépréciation et menaces publiques dirigées contre une personne. Diffamation publique basée sur la race de tous les aspects des modes de vie des Autochtones.

15 Exécution de fouilles à nu et d’examens génitaux publics.
Enlèvement des enfants à leur foyer, à leur famille et à leur peuple. Privation ou destruction de présents, des lettres et d’autres biens personnels. Enfermement des enfants dans des placards (à des fins punitives). Ségrégation fondée sur le sexe.

16 Interdiction d’utiliser les langues autochtones.
Interdiction de pratiquer les rites religieux ou spirituels autochtones. Élimination de tout moyen de déposer des griefs, d’informer les parents ou d’informer les autorités extérieures des sévices commis. Interdiction de contacts entre frères et sœurs.

17 Obligation des enfants à participer aux volées de coups administrées à leurs condisciples.
Obligation à nettoyer les traces (sang et vomi) des volées de coups dont ils ont été témoins. Interdiction de poser des questions ou de parler des enfants qui ont " disparus ". Exigence pour les enfants souffrant d’incontinence urinaire de parader en public en portant des draps souillés au-dessus de leur tête.

18 Refuser aux jeunes femmes des serviettes sanitaires, la nuit, puis, publiquement, administrer des volées de coups ou humilier celles qui avaient saigné dans leurs draps.

19 L’approche sensible du Calacs
La confiance

20 Le respect

21 L’écoute active

22 Le silence

23 Remerciements À Madame Janet Mark pour nous avoir permis d’utiliser une partie de son contenu. À l’Agence de la santé et des services sociaux l’A-T pour les frais entourant notre présence ici. À Madame Christiane Ouellet pour son aide à la préparation de ce document.

24 Références Sévices contre les enfants placés en établissement. Besoins et attentes en matière de réparation pour les sévices commis contre les enfants placés dans les pensionnats pour enfants autochtones. RAPPORT FINAL soumis à La commission du droit du Canada. Octobre 1998

25 L’intervention interculturelle sous la direction de Gisèle Legault
L’intervention interculturelle sous la direction de Gisèle Legault. Collection Pratiques professionnelles. Édition Gaétan Morin Statistiques LES AGRESSIONS SEXUELLES AU QUÉBEC. Ministère de la sécurité publique. Janvier 2006 Groupe de soutien aux habiletés parentales. Formation aux animateurs. Préparée et animée par Judith Morency, PH.D., psychologue. Pikogan 2004

26 Adapter nos interventions à la réalité autochtone
Adapter nos interventions à la réalité autochtone. Commission de la santé et des services sociaux du Québec et du Labrador CSSSPNQL Lutte contre les agressions sexuelles: Mise sur pied d’équipes d’intervention communautaire en cas d’agression sexuelle dans les collectivités autochtones. Solliciteur général du Canada

27 L’intervention individuelle post-traumatique
L’intervention individuelle post-traumatique. Programme 1; Évaluer, comprendre et traiter le trauma. Évelyne Donnini, psychologue (MPs) et Catherine Séguin-Savioz, thérapeute psych-corporel L’intervention individuelle post-traumatique. Programme 2; Traitements de traumatismes chroniques. Évelyne Donnini, psychologue (MPs) et Catherine Séguin-Savioz, thérapeute psych-corporel

28 Pour nous rejoindre CALACS-ABITIBI ACTION IKWE
C.P. 94, Amos (Québec) J9T 3A5


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