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Stage national SES – 20 mars 2012

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1 Stage national SES – 20 mars 2012
Comment la dynamique démographique influe-t-elle sur la croissance économique ? Pierre-André CORPRON

2 Le programme

3 Le programme : quelques réflexions préalables
Le libellé fait immédiatement penser à la question de la comparaison entre la croissance économique et la croissance démographique : les réflexions de Malthus au XIXe, craignant une croissance de la population plus rapide que celle des ressources. Les analyses de Marx concernant la surpopulation relative, nécessaire à la constitution de l’Armée industrielle de réserve les thèses d’Ester Boserup, montrant que la pression démographique est un facteur de croissance économique, en particulier par les transformations des structures agraires. Mais les indications complémentaires conduisent à une approche très différente !

4 Le programme : quelques réflexions préalables
Elles ont comme fil conducteur l’hypothèse du cycle de vie et conduisent à analyser la dynamique démographique sous cet angle. Tout le chapitre est structuré par cette problématique. Une présentation initiale de la dynamique démographique, sur une période longue La détermination de l’épargne sous l’hypothèse de cycle de vie et les conséquences attendues sur la croissance économique Le lien entre les transformations démographiques et l’évolution de l’épargne… dans une approche statique (comparaison des taux d’épargne) et dynamique (évolutions attendues des taux d’épargne. Les déséquilibres entre l’épargne et l’investissement en économie ouverte et les conséquences sur le solde des transactions courantes (et son évolution).

5 Le programme : quelques réflexions préalables.
Transformations démographiques Hypothèse de cycle de vie Epargne des ISBLSM Formation de l’épargne des ménages Epargne de l’Etat Equilibre Investissement – Epargne et solde des transactions courantes Epargne des entreprises programme

6 La dynamique démographique de longue période
Transition démographique et croissance de la population au XIXe siècle. La transition démographique (Landry, La révolution démographique, 1934) débute dans l’Angleterre du XVIIIe siècle et concerne une grande partie de l’Europe au XIXe. Elle définit le passage d’un régime de natalité et mortalité élevées, à un régime de natalité et mortalité faibles. La diminution rapide de la mortalité tandis que la natalité se maintien à un niveau élevé => fort accroissement naturel La baisse de la natalité suit avec une ou deux générations de décalage => l’accroissement naturel se réduit alors.

7 La dynamique démographique de longue période
Transition démographique et croissance de la population au XIXe siècle. Conséquences : La population progresse très rapidement. Le multiplicateur transitionnel est fréquemment proche de 5. Le poids démographique des pays se modifie. Elle favorise des mouvements migratoires. L’émigration représente souvent une soupape face au gonflement de la population : Angleterre, Irlande, Allemagne, Italie => cela permet le peuplement du « nouveau monde » (qui connaît également la transition démographique).

8 La dynamique démographique de longue période
Transition démographique et croissance de la population au XIXe siècle. Les particularités de la transition démographique française : La natalité diminue très rapidement. Le taux d’accroissement naturel est faible, et la France est un pays d’immigration. Jacques Vallin, Graziella Caselli, « Quand l’Angleterre rattrapait la France », Ined, Population & Société, n°346, 1999

9 La dynamique démographique de longue période
Transition démographique et croissance de la population au XIXe siècle. Les particularités de la transition démographique française :

10 La dynamique démographique de longue période
Transition démographique et croissance de la population au XIXe siècle. Les particularités de la transition démographique française :

11 La dynamique démographique de longue période
Transition démographique et croissance de la population au XIXe siècle. Les particularités de la transition démographique française :

12 La dynamique démographique de longue période
La démographie européenne de la deuxième moitié du XXe siècle. Le mouvement général Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, la population européenne (au sens large, en incluant la Russie d'Europe, l'Ukraine…) a achevé sa transition démographique. Le taux d'accroissement de la population augmente légèrement jusqu'à la fin des années soixante, sous l'effet du Baby-boom, tandis que le solde migratoire global reste négatif. Le taux d'accroissement diminue ensuite régulièrement, en raison d'une baisse de l'accroissement naturel que ne compense pas une légère augmentation du solde migratoire. Il devient nul au milieu des années 1990 et négatif entre 1997 et 2001. À partir des années 1990, la situation devient très particulière puisque l'accroissement naturel est négatif et que c'est une augmentation du solde migratoire qui vient empêcher la population de diminuer fortement.

13 La dynamique démographique de longue période
La démographie européenne de la deuxième moitié du XXe siècle. Le mouvement général A. Adveev, T. Eremenko, P. Festy, J. Gaymu, N. Le Bouteillec, S. Springer, « Population et tendances démographiques des pays européens ( ) », Population n° , Ined

14 La dynamique démographique de longue période
La démographie européenne de la deuxième moitié du XXe siècle. Des particularités géographiques. Europe de l'Ouest et du Nord : progression de la population Europe centrale et de l'Est : tendance à la stagnation (Allemagne, Italie, Russie, Pologne), voire à la baisse de la population (pays baltes, Roumanie, Hongrie…). Cette situation s’explique largement par une baisse de la fécondité, mais les phénomènes migratoires viennent accentuer l'évolution pour certains pays (Europe de l'Est avec des soldes migratoires négatifs) ou compenser partiellement le mouvement naturel. 

15 La dynamique démographique de longue période
La démographie européenne de la deuxième moitié du XXe siècle. Les particularités de la démographie française. une vitalité démographique supérieure à la moyenne. Le Baby-boom a été particulièrement important, tandis que la "dénatalité" a été moins marquée qu'en Allemagne ou en Espagne. Au cours des dernières années, l'indicateur conjoncturel de fécondité est supérieur à 2 en France, alors qu'il est proche de 1,6 dans l'ensemble de l'UE. Une croissance démographique française tirée par le solde naturel plutôt que par le solde migratoire. Seule l'Angleterre est actuellement dans une situation comparable, la Belgique et la Suède présentent une croissance démographique plus rapide que celle de la France, mais elle repose plus sur la composante migratoire que sur l'accroissement naturel. 

16 La dynamique démographique de longue période
Des situations de « vieillissement » démographiques très variables . Des structures par âge différentes La population doit diminuer en Allemagne d’ici 2060 et continuer à progresser en France. 

17 Hypothèse de cycle de vie et épargne
Le modèle de l’hypothèse de cycle de vie. Le comportement d’épargne dépend du cycle de vie de l’agent. La théorie du cycle de vie (Modigliani-Brumberg, 1954) vise à expliquer les différences d’épargne, en les reliant aux variables démographiques. Un point de départ microéconomique : le consommateur répartit dans le temps sa consommation de manière optimale, en tenant compte du fait que ses revenus varient au cours de sa vie. Il emprunte lorsqu'il est jeune et n'a pas de revenu Il rembourse et épargne lors de sa phase d'activité Il utilise cette épargne pour sa retraite. Il lisse ainsi sa consommation et son épargne tout au long de sa vie et l'accumulation de patrimoine qu'il réalise à une époque n'a pas d'autre objet que de lui permettre de consommer plus tard.

18 Hypothèse de cycle de vie et épargne
Le modèle de l’hypothèse de cycle de vie. L’épargne est fonction du cycle de vie. C. Antonin, « Age, revenu et comportement d’épargne des ménages »

19 Hypothèse de cycle de vie et épargne
Le cycle de vie se retrouve partiellement dans le taux d’épargne. « Les inégalités entre ménages dans les comptes nationaux » Insee première n° 1265, novembre 2009

20 Hypothèse de cycle de vie et épargne
Le cycle de vie se retrouve partiellement dans le taux d’épargne D’après, « Les inégalités de patrimoine s’accroissent entre 2004 et 2010 », Insee première 1380, novembre 2011

21 Hypothèse de cycle de vie et épargne
Comment relier dynamique démographique et cycle de vie ? Par l’existence de générations différentes Au niveau macroéconomique, on considère qu’une société est composée de générations qui se succèdent. Les modèles à « générations imbriquées » (Allais, Samuelson) montrent que dans une société composée de générations ayant des comportements identiques, c’est-à-dire successivement d’épargne et de désépargne, les mouvements se compensent et le taux d’épargne global est nul. Un résultat évidemment surprenant , qui correspond à un état stationnaire, mais qui permet en creux de comprendre les raisons de l’évolution de l’épargne

22 Hypothèse de cycle de vie et épargne
Comment relier dynamique démographique et cycle de vie ? Un taux d’épargne positif s’explique par un déséquilibre démographique. Une croissance démographique, qui se traduit par une augmentation du poids des jeunes et des actifs (qui épargnent) par rapport aux retraités. Par exemple quelques années après un baby-boom. Un allongement de l'espérance de vie à la retraite (allongement de la durée de vie à durée d'activité inchangée, ou réduction de la durée d'activité) conduit les actifs à gonfler leur épargne. Une croissance économique qui augmente le revenu relatif des actifs par rapport aux inactifs et les incite à épargner plus que les autres générations ne désépargnent.. A contrario de tout cela le vieillissement démographique doit provoquer une contraction de l’épargne.

23 Hypothèse de cycle de vie et épargne
La diversité de l’épargne en Europe : un lien peu évident avec l’HCV. Les taux d’épargne des ménages.

24 Hypothèse de cycle de vie et épargne
La diversité de l’épargne en Europe : un lien peu évident avec l’HCV. Le taux d’épargne global : Epargne / PIB

25 Hypothèse de cycle de vie et épargne
La diversité de l’épargne en Europe : un lien peu évident avec l’HCV. Les raisons : une multitude de facteurs qui interviennent. des effets d'âge ce sont ceux qui nous intéressent ici, des effets de génération (toutes les générations n'ont pas le même vécu et les taux d'épargne reflètent leurs parcours de vie différenciés) des phénomènes conjoncturels. Se pose également la question de la transmission du patrimoine. On peut en effet envisager que les ménages aient un comportement d'accumulation patrimoniale en faveur de leur descendance, un altruisme générationnel. La volonté de transmettre un patrimoine complique alors l'analyse et ne conduit pas nécessairement à une décroissance du taux d'épargne lors du vieillissement. Il faut de plus considérer que l’épargne des ménages n’est qu’une composante de de l’épargne globale d’un pays. En France elle en constitue entre la moitié et les deux tiers selon les époques. 

26 Hypothèse de cycle de vie et épargne
La diversité de l’épargne en Europe : un lien peu évident avec l’HCV. Les raisons : une multitude de facteurs qui interviennent.

27 Hypothèse de cycle de vie et épargne
La diversité de l’épargne en Europe : un lien peu évident avec l’HCV. Le taux d’épargne des ménages n’évolue pas complètement comme le taux global.

28 L’équilibre épargne-investissement
Accumulation du capital et épargne La logique du programme est ici de considérer que les transformations démographiques ont un impact sur l’accumulation du capital, résultat de l’effort d’investissement… et donc sur la croissance économique. La dynamique démographique => taux d’épargne L’équilibre épargne – investissement => croissance On doit repartir de l’équilibre entre les ressources et les emplois En économie fermée : I = S En économie ouverte S - I = X – M Deux dimensions peuvent être développées Le lien entre le taux d’épargne et la croissance économique Les déséquilibres internationaux et leur évolution possible

29 L’équilibre épargne-investissement
Le lien entre l’épargne et la croissance.

30 L’équilibre épargne-investissement et le cycle de vie
Les déséquilibres internationaux et leurs évolutions. Quelques exemples. 2010 France Allemagne États-Unis PIB 1932,8 2476,8 10957,6 Importations 537,4 1024,3 1777,7 Total Ressources 2470,2 3501,1 12735,3 Consommation 1604,1 1911,8 9612,3 Investissement 374 429,6 1735,2 Exportations 492,1 1159,8 1387,8 Total emplois 3501,2 Epargne 328,7 565 1345,3 S - I -45,3 135,4 -389,9 X - M 135,5 Remarque : l’épargne telle qu’elle est mesurée ici n’est pas strictement égale à l’épargne brute : il faut y retrancher le solde des revenus primaires et des transferts courants avec le RdM. Voir les différentes approches du PIB dans Eurostat ou pour la France les Grands agrégats et opérations avec le Reste du monde

31 L’équilibre épargne-investissement et le cycle de vie
Les déséquilibres internationaux et leurs évolutions. Les excédents des uns sont les déficits des autres. Les déséquilibres internationaux des transactions courantes peuvent s'analyser comme le résultat de déséquilibres entre l'épargne et l'investissement et également comme le résultat de déséquilibres de financement entre les pays. Si des pays sont déficitaires, d’autres sont forcément excédentaires. Ce sont les mouvements de capitaux, qui compensent le déséquilibre des transactions courantes. Un pays déficitaire devra faire appel aux capitaux extérieurs (car son épargne est inférieure à son investissement) et inversement un pays excédentaire va accumuler des actifs extérieurs.

32 L’équilibre épargne-investissement et le cycle de vie
Les déséquilibres internationaux et leurs évolutions. Démographie et déséquilibres internationaux. Le vieillissement démographique doit se traduire par une augmentation des « consommateurs » potentiels par rapport aux « producteurs » potentiels. Sauf à supposer une croissance proportionnelle de la productivité des actifs, il devrait en résulter l’apparition de déficits des transactions courantes (hausse plus rapide des importations que des exportations). Ce qui correspond à la logique d’une diminution de l’épargne. Le pays dont la population vieillit peut se trouver dans deux situations opposées : S’il a accumulé des actifs extérieurs, grâce à des excédents courants réguliers, il dispose alors d’une possibilité de supplément de revenu permettant de financer une consommation plus importante. S’il ne dispose pas d’actifs extérieurs il doit réduire la demande intérieure, ou accepter le développement de sa dette extérieure. La réduction de la demande intérieure posera un problème de partage du revenu (baisse des retraites ou baisse des salaires). L’accumulation de dette extérieure posera un problème de soutenabilité. Artus, Vieillissement démographique et actifs extérieurs : quels pays vont être en difficulté ? Flash éco, 1er mars 2012, Natixis


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