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Les accords de libre-échange et leurs implications potentielles pour l'agroalimentaire québécois et canadien Maurice Doyon en collaboration avec Raymond.

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1 Les accords de libre-échange et leurs implications potentielles pour l'agroalimentaire québécois et canadien Maurice Doyon en collaboration avec Raymond Dupuis Assemblée publique annuelle de FAC 20 août 2014

2 Plan de la présentation 1.L’importance des marchés extérieurs pour l’industrie agroalimentaire québécoise 2.Vue d’ensemble de l’Accord de libre-échange Canada-Corée (ALECC) 3.Vue d’ensemble de l’Accord économique et commercial global Canada- Union européenne (AECG) 4.Autres négociations en cours (Japon, PTP, TTIP) 5.Enjeux spécifiques a.Porc b.Fromages de spécialités c.Sirop d’érable 6.Conclusions 2

3 L’importance des marchés extérieurs pour l’industrie agroalimentaire canadienne et québécoise 3

4 4 Canada En 2012, l’industrie agroalimentaire canadienne génère 12,5 % des emplois et 6,7% du PIB du pays 103,5 G de PIB. 2,1 millions d’emplois. Les ventes à l'exportation du Canada ont augmenté de 8,1 % en 2012. Avec des ventes à l'exportation totalisant 43,6 milliards de dollars, le Canada occupe le cinquième rang mondial des exportateurs dans le monde. On estime qu'environ la moitié de la valeur de la production agricole primaire au Canada est exportée, soit comme produits primaires ou aliments et boissons transformés.

5 21,8 G$ PIB 475 189 emplois Québec En 2012, l’industrie agroalimentaire génère 12% des emplois et 7% du PIB du Québec * Emplois et Produit intérieur brut direct sur la base de 2012; PIB en dollars enchaînés de 2007. Sources :Statistique Canada, Institut de la statistique du Québec, MAPAQ, 2012. 5

6 Marché intérieur 21,3 G$ Marché extérieur 12,7 G$ Les entreprises québécoises approvisionnent 53% du marché québécois. Le marché extérieur représente 53% des ventes totales de l’industrie québécoise. P : Préliminaire. Sources : Statistique Canada; Institut de la statistique du Québec, MAPAQ et compilations des chercheurs. 11,3 G$ 6,7 G$ 6,0 G$ 6

7 7 Partenaires bioalimentaires commerciaux du Québec en 2013 Note :BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud); Partenariat transpacifique (PTP) comprend (Australie, Brunéi Darussalam, Canada, Chili, États-Unis, Japon, Malaisie, Mexique, Nouvelle-Zélande, Pérou, Singapour, Vietnam. Source : Statistique Canada.

8 Vue d’ensemble de l’ALECC 8

9 Vue d’ensemble de l’ALECC Entente de principe signée le 11 mars 2014 Entrée en vigueur début 2015 9

10 Vue d’ensemble de l’ALECC Accès privilégié à un marché de 50 millions de consommateurs coréens et un PIB de 1 100 milliards de dollars (Canada 1 800 G$) Retombées prévues : augmentation des exportations de 32% et injection de 1,7 milliard de dollars par année dans l’économie canadienne 10

11 Vue d’ensemble de l’ALECC Élimination des droits de douane sur 98% des lignes tarifaires de la Corée du Sud, ce qui couvre pratiquement toutes les importations du Canada Actuellement, les droits tarifaires de la Corée sont en moyenne trois fois plus élevés que ceux du Canada (13,3% contre 4,3%) 11

12 Vue d’ensemble de l’ALECC Produits agricoles et agroalimentaires : Droits de douane moyens de 52,7% imposés par la Corée en 2012; Élimination des droits de douane de 86,8% des lignes tarifaires. 12

13 Vue d’ensemble de l’ALECC Le Québec a exporté près de 72,6 M$ de produits agroalimentaires vers la Corée du Sud en 2013, dont près de la moitié en produits porcins. 13

14 Produits de la mer 14

15 Produits de la mer 15

16 Produits de la mer 16

17 Produits de la mer 17

18 Produits de la mer 18

19 Vue d’ensemble de l’AECG 19

20 Vue d’ensemble de l’AECG 4 années de négociations, Fédéral et provinces; Entente de principe signée le 18 octobre 2013; Processus de ratification des 10 provinces canadiennes et 28 États européens; Entrée en vigueur prévue initialement 24 mois - début 2016 mais pourrait glisser fin 2016 début 2017 selon les négociateurs. 20

21 Vue d’ensemble de l’AECG Accès privilégié à un marché de 510 millions de consommateurs européens Avec l’ALÉNA le Québec est maintenant au cœur d’un marché solvable de près d’un milliard (980 M) de personnes qui comptent pour la moitié du produit intérieur brut (PIB) de la planète En 2012, les importations de l’UE = 2 300 milliards de dollars; PIB du Canada était de 1 800 milliards de dollars 21

22 Vue d’ensemble de l’AECG Commerce des biens : Selon l’accord de principe, 99 % des lignes tarifaires de l’UE seront exemptes de droits pour les produits canadiens, y compris 100 % des 7 000 lignes tarifaires non agricoles et plus de 95 % des 1 900 lignes tarifaires agricoles 22

23 Vue d’ensemble de l’AECG Commerce bilatéral Québec – UE de 25 G$ en 2013. Déficit québécois de 11,2 G$ ! L’UE est premier importateur mondial de produits agroalimentaires, plus de 130 G$ en 2012 Le Québec exporte près de 410 M$ de produits agroalimentaires vers l’UE en 2013 avec des tarifs de 14% en moyenne 23

24 24

25 Produits de la mer 25

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29 Autres négociations en cours 29

30 Produits de la mer 30 Autres négociations en cours Accord de partenariat économique Canada-Japon (APECJ) (lancée en 2012) Marché de 127 millions de consommateurs avec un PIB de 5 000 G$; Important marché d'exportations agroalimentaires du Canada (3,9 G$ en 2013); Le Canada est le deuxième plus grand fournisseur de porc (700 M$) et de soja (296 M$) en 2013; Négociations menées en parallèle avec celles des États-Unis et prennent l’allure d’un prérequis pour le PTP

31 Produits de la mer 31 Autres négociations en cours Partenariat transpacifique (PTP) Canada s’est joint aux négociations en octobre 2012 Marché potentiel de 765 millions de consommateurs et près de 40% du PIB de la planète; Formé de 12 pays (Australie, Brunéi Darussalam, Canada, Chili, États-Unis, Japon, Malaisie, Mexique, Nouvelle-Zélande, Pérou, Singapour, Vietnam); Entente souhaitée pour la fin de l’année 2014. Transatlantic Trade and Investment Partnership (TTIP) États-Unis – Union européenne

32 Enjeux spécifiques 32

33 Enjeux pour le porc 33

34 Enjeux pour le porc Corée du Sud 34

35 Enjeux pour le porc Corée du Sud S’assurer de percer sur les marchés malgré les obstacles Accentuer les efforts pour reprendre notre marché particulièrement des Américains et Européens qui nous ont délogés notamment grâce à leur accord de libre-échange La Corée du Sud a repris sa production après la fièvre aphteuse (volume) 35

36 Enjeux pour le porc Europe S’assurer de percer sur les marchés malgré les obstacles Accentuer les efforts d’ici 24 mois avant le TTIP (USA-EU) 36

37 Enjeux de l’AECG pour le sirop d’érable  Deux pays producteurs au monde, le Canada aura un avantage de 8% sur les Américains  Dans un contexte de progression du secteur acéricole américain (150% depuis 2000), cet avantage est une très bonne nouvelle 37

38 Enjeux pour le sirop d’érable  Nos entreprises pourront profiter de cet avantage pour accélérer le développement et l’occupation des marchés européens (42 M$ l’an dernier)  Les Américains, un joueur marginal, mais à forte croissance (EU 1060% et 460% monde) 38

39 Enjeux pour le secteur laitier  Contingent, sur vraisemblablement 5 ou 7 ans, de 16 000 T de fromages fins  Contingent de 1700 T de fromages industriels (5-7 ans)  Libre accès aux matières protéiques de lait européennes (comme pour les américains) (5-7 ans) 39

40 Enjeux pour le secteur laitier Fromages  Le contingent en fromages fins est particulièrement douloureux, notamment pour le Québec qui sera largement plus affecté (chèvres avec 80% du lait en fromages).  16 000 T, c’est 4% de notre production fromagère totale, mais 32% des volumes de fromages fins. Or, le Québec produit environ 50% des fromages au Canada et 60% des fromages fins.  Nos contingents étaient jusqu’à maintenant de 20 400 T et l’Europe détient 14 000 T de ce contingent. Le 17 700 T représente environ 0,25% de la production fromagère européenne. 40

41 Enjeux pour le secteur laitier Fromages  Une variable cruciale est l’allocation des contingents.  Nous savons que les fromages importés via les nouveaux contingents seront vendus au prix domestique, générant une rente importante pour les détenteurs et sans impact de prix pour le consommateur.  Nous savons que pour préserver son quota d’importation (sa rente), un détenteur doit l’utiliser à 100%. 41

42 Enjeux pour le secteur laitier Fromages  Nous savons qu’environ 80 entités détiennent des quotas d’importation, incluant des distributeurs tels Loblaws et des transformateurs tels Agropur et Saputo.  L’augmentation des contingents sur 7 ans serait égale ou supérieure à la croissance de la demande domestique (mais perte dans tous les cas). 42

43 Enjeux pour le secteur laitier Fromages  Si les nouveaux quotas sont donnés au prorata  Nous enrichissons un groupe sur une base historique et non au mérite ou dans un contexte compétitif.  Aucune justification, à notre avis, pour les distributeurs ou individus. 43

44 Enjeux pour le secteur laitier Fromages  Si les nouveaux quotas sont donnés au prorata  Agropur et Saputo: peut être vu comme une compensation à des producteurs de fromages fins. La rente sera retournée en partie aux producteurs membres d’Agropur (pas le cas pour Saputo). Historiquement Agropur a utilisé ses contingents pour développer le marché domestique.  L’ensemble des producteurs de lait et de fromages fins n’y gagne rien. 44

45 Enjeux pour le secteur laitier Fromages  Si les nouveaux quotas sont donnés aux producteurs de fromages fins  Position du CILQ modulée selon la taille  Renforcer la promotion et l’identification (Aliment du Québec), agrotourisme, harmonisation des normes, programme de consolidation 45

46 Enjeux pour le secteur laitier Fromages  Pourquoi donner les quotas d’importation et non pas les vendre à l’enchère?  Prendre les sommes obtenues pour des projets structurants pour les producteurs de fromages fins, pour leur permettre de faire face à la compétition, de croître le marché domestique et d’explorer l’exportation  Si nous récupérons les volumes, alors les producteurs de lait du Québec ne sont pas pénalisés 46

47 Enjeux pour le secteur laitier Fromages Que représente la rente de 16 000 kg de fromages fins importés?  Sur la base de l’écart de prix à la production  1 hectolitre de lait au Québec: 80 $ ou 8 $ dans 1 kg de fromage  1 hectolitre de lait en France: 55 $ ou 5,50 $ dans 1 kg de fromage Un écart de 2,50 $ dans un kg de fromage ou 45% Si on actualise par période de 5 ans en déduisant des frais d’importation, nous obtenons une valeur de 145 M$ ou 29 M$ par an 47

48 Enjeux pour le secteur laitier Fromages  Sur la base de l’écart de prix à la consommation  Un panier de 14 fromages, comparaison Québec vs Grenoble  Moyenne de 37 $/kg à Québec versus 18 $/kg à Grenoble Un écart de 19 $/kg de fromage ou 110% Si on actualise par période de 5 ans en déduisant des frais d’importation, nous obtenons une valeur de 1 232 M$ sur 5 ans ou 246 M$ par an 48

49 Enjeux pour le secteur laitier Fromages  Exemple de projets structurants  Explorer les marchés de niche à New York et Boston. Murray’s cheese NYC vend des fromages de 48$ à 72$/kg. Le prix du lait au Québec représente 8$/kg.  Saxelby NYC vend des fromages à 89$/kg.  Nous avons exporté pour plus de 6000 T de fromage de spécialité aux États-Unis en 2012  Regrouper les producteurs fromagers pour obtenir les volumes (modèle de Distribière) et engager des négociants pour le développement de marché. 49

50 Conclusion Le Québec agroalimentaire dépend majoritairement des marchés extérieurs et exporte très majoritairement des produits transformés. Les ententes bilatérales et plurilatérales sont essentielles à notre économie et notre secteur bioalimentaire. Elles affectent toutefois nos façons de faire, elles repoussent le statu quo et nous dérangent dans «notre confort». L’enjeu est d’en tirer profit, de voir le verre à moitié plein et non à moitié vide. 50

51 Conclusion Pour les secteurs qui, en théorie, gagnent : s’assurer que les gains potentiels se matérialisent en s’assurant de notre accès réel aux marchés et par des efforts accrus de développement de marchés. Pour les productions sous gestion de l’offre : renforcer le primordial, utiliser l’occasion pour moderniser le système, changer les menaces (qui sont importantes) en opportunités. Il y a des choix à faire, des décisions et des attitudes à prendre. C’est la différence entre la réussite et l’échec. 51


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