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Agir en promotion et éducation pour la santé

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Présentation au sujet: "Agir en promotion et éducation pour la santé"— Transcription de la présentation:

1 Agir en promotion et éducation pour la santé

2 La promotion de la santé
« Processus qui confère aux populations les moyens d’assurer un plus grand contrôle sur leur propre santé et d’améliorer celle-ci. » Charte d'Ottawa (1986) Les 5 stratégies-clés de la promotion de la santé : élaborer des politiques favorisant la santé créer des environnements favorables renforcer l'action communautaire acquérir des aptitudes individuelles réorienter les services de santé

3 Ex : Promotion d’une santé sans tabac
Élaborer une politique publique saine  • Loi Evin • Mentions sur les paquets de cigarettes • Programme national tabac • Programme régional de santé (PRS) • Augmentation du prix du tabac • Vente interdite aux moins de 16 ans Créer des milieux favorables  • Développement d’une signalétique adaptée • Influence des médias : campagnes de communication, articles, publicités Renforcer l’action communautaire  • Évolution des normes sociales • Mobilisation de la communauté éducative : programme des lycées non fumeurs • Développement d’actions en collèges et lycées Acquérir des aptitudes individuelles  • Résistance à la pression du groupe • Confiance en soi Réorienter les services de santé  • Développement de consultations de sevrage • Mobilisation des pharmaciens et de l’industrie (substituts nicotiniques) • Formation des personnels de santé de l’Éduc.

4 La prévention de la santé
Définition : « Ensemble de mesures visant à éviter, à réduire le nombre et la gravité des maladies et des accidents » Buts : Réduire la morbidité et la mortalité évitable liées aux comportements à risque Réduire les menaces liées à l’environnement Renforcer la protection des personnes et des communautés

5 Les niveaux de prévention
Primaire : éviter l’apparition, diminuer l’incidence (les nouveaux cas) des maladies et accidents Secondaire : réduire le développement, diminuer la prévalence des maladies et accidents Tertiaire : réduire les conséquences des maladies et accidents

6 L’éducation pour la santé
Processus de création, avec les personnes et les groupes, de conditions de développement de leurs capacités vis-à-vis de la santé, valorisant leur autonomie et leur responsabilité. Comment ? Donner des clés à l’individu pour lui permettre de s’approprier des informations, des outils et des ressources afin qu’il soit acteur de sa propre santé et de celles de l’ensemble des individus qui constitue son environnement.

7 Sur quoi travaille-t-on ?
Les savoirs/savoir-être/savoir-faire Les compétences psychosociales Stratégie participative

8 Les 3 niveaux d’intervention en EPS
AGIR SUR LE SAVOIR-FAIRE = les aptitudes Ensemble des comportements et des attitudes physiques AGIR SUR LE SAVOIR Connaissances (scientifiques) que l’on possède sur un sujet AGIR SUR LE SAVOIR-ETRE Ensemble des attitudes (y compris les représentations/opinions que l’on a sur un sujet)

9 Exemple : l’équilibre alimentaire des jeunes
OBJECTIFS Réduire les déséquilibres alimentaires chez les jeunes Faire évoluer les comportements des jeunes dans leur alimentation AGIR SUR LE SAVOIR : 1) Améliorer les connaissances sur l’alimentation 2) Apporter des notions sur les aspects pratiques AGIR SUR LE SAVOIR-ETRE : 1) Les médias influencent-ils notre consommation ? 2) Faire prendre conscience aux jeunes des contraintes de la vie en société AGIR SUR LE SAVOIR-FAIRE : 1) Faire tester aux jeunes différentes techniques culinaires 2) Mettre en scène des situations de repas

10 Les compétences psychosociales
Savoir résoudre les problèmes / savoir prendre des décisions Avoir une pensée créative / avoir une pensée critique  Savoir gérer son stress / savoir gérer ses émotions  Savoir communiquer efficacement / être habile dans les relations interpersonnelles  Avoir conscience de soi / avoir de l’empathie pour les autres 

11 Stratégie participative
- Projet d'action Situation de la population SUR la population Passive POUR la population Usager AVEC la population Acteur PAR la population Auteur EFFICACITE +

12 Travailler en EPS, c’est :
Mettre l'individu ou le groupe au centre du projet Faire avec et pour les personnes : mettre en avant leurs ressources plus que leurs incapacités et leurs carences Se placer du côté des causes du problème plutôt que du côté des conséquences pour pouvoir agir Être à l'écoute des besoins et des attentes S'adresser aux responsables pour agir sur les environnements

13 Comment travaille-t-on ?
La méthodologie de projet en EPS

14 Les différentes étapes
Diagnostic et analyse des besoins Définition des objectifs et de la stratégie Etablir un plan opérationnel Réalisation des activités Évaluation

15 1. Le diagnostic et l'analyse des besoins
Analyse de la demande : D’où vient-elle ? Pourquoi ? (constat, situation de crise…) Le diagnostic = l’état des besoins : analyse des problèmes, le contexte, les attentes, les ressources existantes ou nécessaires 4 phases : recensement documentaire (statistiques, rapport d’activités, études, presse) rencontre des professionnels enquête auprès de la population bilan du diagnostic

16 2. Définir des objectifs Prioriser et problématiser
5 critères aideront à choisir parmi les problèmes émergés : - importance du problème - acceptabilité socio-culturelle - connaissance des facteurs de risque - légitimité à intervenir - faisabilité L’objectif général = le sens de l’action Il doit tenir compte des dimensions : - du professionnel en termes d’analyse des besoins - de l’institution en termes d’offre possible - du public en termes de demande Les objectifs spécifiques = la stratégie Les objectifs opérationnels = les activités

17 Les déterminants de la santé
La biologie humaine : facteurs génétiques, physiologiques, liés à la maturation et au vieillissement L’environnement : physique, psychologique, social Les comportements, le style de vie : les facteurs professionnels, liés aux loisirs, les modes de consommation L’organisation des services de santé : la prévention, les soins curatifs, la réadaptation, la réhabilitation Le statut socio-économique : habitat, statut professionnel, moyens financiers Le cadre politique : législation sanitaire L’appartenance culturelle et religieuse: région/pays d’origine, appréhension religieuse de la maladie ou de la mort

18 2. Exemple d’objectifs But du programme (en terme de santé)
Réduire la mortalité due à la consommation de tabac Objectif général Réduire la consommation de tabac aux abords de l’établissement scolaire d’ici 2 ans Objectifs spécifiques Améliorer la connaissances des risques de consommation Proposer des alternatives à la pause cigarette Proposer une nouvelle forme de convivialité Objectifs opérationnels (ou activités) Production d’un document par les élèves en SVT d’un document d’info sur les effets du tabagisme Mise en place d’un débat Mise à disposition d’eau, de fruits Organisation de pauses relaxation Aménagement d’une salle de loisirs par les élèves Mise en place d ’un atelier d ’aide à la décision d’arrêt du tabac

19 3. Etablir un plan opérationnel
Un comité de pilotage Le recensement des ressources La définition des activités en fonction des objectifs et le choix des outils ex : organiser un atelier santé, une exposition... L’élaboration du plan opérationnel prévisionnel L’élaboration d’un budget prévisionnel

20 4. Réalisation des activités
Suivi / groupe de pilotage pour réajuster Recueil des données pour l’évaluation

21 5. Evaluation du projet évaluation de processus : Est-ce que la mise en œuvre du programme s’est faite telle que prévue ? évaluation des ressources : Est-ce que les ressources mobilisées étaient adéquates ? évaluation d’implantation : Est-ce que le public visé par l’action a été rejoint ? évaluation des résultats : Est-ce que les objectifs spécifiques du programme (les résultats attendus) ont été atteints ? évaluation des impacts : Est-ce que le programme a entraîné d’autres effets inattendus, pas directement liés au programme ? Pour faire quoi ? valoriser l’action réajuster et/ou revoir les objectifs, mobiliser les partenaires, enrichir la réflexion, permettre de nouvelles orientations, reconduire l’action ou non, justifier l’action auprès des financeurs…

22

23 Méthodologie de projet

24 Les représentations sociales

25 Les représentations sociales
En quoi peuvent-elles déterminer la réussite d’un projet de promotion de la santé ? Pourquoi le fait de les questionner est-il une démarche privilégiée en promotion de la santé ?

26 Définitions Chacun regarde le monde à travers un prisme
Prisme fabriqué par : son expérience de vie son expérience professionnelle ce qui nous a été transmis Représentations : grilles de lecture et d’interprétation du monde, que chacun porte en soi Les représentations guident les comportements, les actions et les interactions sociales : elles leur confèrent un sens Partagées par un groupe, une collectivité : elles constituent un lien qui unit les individus Appartenance sociale

27 Composées de divers éléments
connaissances d’ordre scientifique connaissances qui relèvent plutôt du sens commun images croyances normes valeurs

28 Déterminants des représentations sociales
Façon dont on vit les situations Contexte social, culturel, politique, économique, éducatif ou médiatique dans lequel on évolue

29 Questionner les représentations sociales de l’autre
Voir l’autre tel qu’il est et pas tel qu’on l’imagine Ne pas anticiper ses désirs, ses besoins Prendre conscience de sa vision des choses et de sa logique Être au plus près de ses préoccupations, de sa réalité Identifier les freins, les leviers à l’action et au changement Partir de là où il se trouve, de ce qu’il connaît, de ce qu’il comprend et de la manière dont il le comprend Lui donner une place d’acteur dans le projet, favorisant la participation, la mobilisation, mais surtout la discussion et la construction collective

30 La stigmatisation

31 Définition « Réaction d'un groupe ou d'une société envers des personnes ou des groupes minoritaires, différents ou défavorisés consistant à attribuer une étiquette qui les catégorise comme déviants. Les personnes à la source de la stigmatisation éprouvent des sentiments de gêne et de ressentiment, et manifestent des comportements d'abandon, d'exclusion, de rejet » (Goffman, 1993)

32 Processus de stigmatisation
Par le biais des représentations sociales, nous établissons différentes catégories de personnes ou groupes Attributions de caractéristiques communes Parmi la multitude d'informations dont nous disposons par rapport à une catégorie Sélection de certaines informations Rencontre avec des personnes appartenant à un groupe identifié Tendance à leur attribuer d'emblée ces caractéristiques présélectionnées Croyances préétablies = stéréotypes

33 Processus de stigmatisation (suite)
stéréotypes à l’origine d’attitudes stigmatisantes (distance sociale, méfiance, peur) à l’origine de comportements discriminatoires (rejet, exclusion)

34 La stigmatisation fait intervenir 3 éléments
La personne se fait étiqueter à partir d’une différence subjective D’autres individus croient en cette étiquette renforcement de cette étiquette La personne visée intériorise l’étiquette qui lui est donnée : autostigmatisation celle-ci façonne son identité

35 Conséquences de la stigmatisation
Niveau personnel : Baisse de l’estime de soi, sentiment de honte, de culpabilité, d’infériorité, isolement Niveau social : exclusion du monde du travail, difficultés à obtenir un logement, pertes des droits civiques (pour les personnes sous tutelle ou curatelle), difficultés d’adaptation, marginalisation Niveau des soins : difficultés d’accès aux soins, abandons thérapeutiques, non-adhérence au traitement, manque d’information, liberté altéré


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