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La Renaissance du XIIe siècle

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Présentation au sujet: "La Renaissance du XIIe siècle"— Transcription de la présentation:

1 La Renaissance du XIIe siècle
« L’exil de l’homme c’est l’ignorance ; sa patrie c’est la science. » (Honorius d’Autun)

2 Trois facteurs expliquent la Renaissance du XIIe siècle
La prolifération des écoles urbaines et la naissance des universités. L’introduction du savoir gréco-arabe en Occident. La redécouverte du droit romain.

3 1.1 Les écoles urbaines L’essor urbain qui s’amorce au XIe siècle stimule l’effervescence intellectuelle. L’affirmation du groupe des bourgeois avec sa mentalité propre, ses valeurs et ses préoccupations favorise l’émergence de nouveaux lieux de savoirs qui ne sont plus sous le contrôle de l’Église.

4 1.2 L’esprit spéculatif se développe
Des maîtres laïcs transmettent un nouveau savoir qui s’appuie sur le raisonnement dialectique. Pierre Abélard ( ) demeure la figure emblématique de ce mouvement en diffusant la méthode scolastique. Source Web de l’image

5 1.3 L’école de Chartres Inaugurée par Fulbert, l’école de Chartres devient le grand centre scientifique du XIIe siècle. Fondamentalement humaniste, cette école proclame que l’homme est maître de la nature et participe à l’oeuvre créatrice de Dieu. Source Web de l’image

6 1.4 « Un roi illettré n’est qu’un âne couronné »
Ainsi s’exprime Jean de Salisbury ( ), un maître de l’école de Chartres, dans son Policraticus (1159) considéré comme le premier grand traité de science politique de l’Occident. Source web de l’image

7 1.5 La naissance des universités
C’est au début du XIIIe siècle que naissent les premières universités. L’universitas médiévale est d’abord une corporation de maîtres et d’étudiants qui désirent s’affranchir de l’autorité épiscopale, à l’exemple de celle de Paris.

8 1.6 La méthode expérimentale
La méthode expérimentale fait timidement son apparition avec l’anglais Roger Bacon. Il pose le primat de l’expérience sur l’autorité des anciens. Il valorise l’étude des phénomènes de la nature à partir de l’observation. Source Web de l’image

9 2. L’introduction du savoir gréco-arabe
La civilisation arabo-musulmane s’épanouit en Espagne suite à la conquête arabe du VIIIe siècle. Son influence en Occident se fait sentir dès le Xe siècle et s’accentue à la fin du XIe dans la foulée de la Reconquista (prise de Tolède en 1085 puis Cordoue en 1236). La péninsule ibérique devient une zone de contact privilégié entre les mondes chrétien, juif et musulman où s’effectue la transmission des savoirs.

10 2.1 L’utilisation des chiffres arabes
Les chiffres arabes (en fait indiens mais transmis par eux) apparaissent en Occident à la fin du Xe siècle. Ce sont les marchands italiens qui les diffusent. Au début du XIIIe siècle, Léonard de Pise rédige le Liber abacci, un traité élémentaire de mathématiques pour l’usage des marchands. Source Web de l’image

11 2.2 Le rayonnement culturel arabe
La prise de Tolède par les rois chrétiens en 1085 rend le savoir des bibliothèques arabes disponible en Occident, tant dans les arts, la médecine, la philosophie et la chimie. Un vaste mouvement de traduction est lancé dans un climat de tolérance dont l’apogée est atteint sous le règne d’Alphonse X le Sage. Source Web de l’image

12 Le livre un objet en demande
Cette effervescence intellectuelle stimule la demande pour les livres dont les méthodes de fabrication s’adaptent à la production en série dans les ateliers laïcs qui se multiplient dans les villes. Source Web de l’image

13 3. La renaissance de l’État
À partir du XIIe siècle, les juristes médiévaux, les « légistes », réactualisent le droit romain et avec lui la notion de Res publica, un État centralisé visant le bien commun. À partir des principes de droit qu’ils vont formuler, les légistes contribueront à légitimer les prétentions politiques des empereurs, des papes et des rois.

14 3.1 Une monarchie universelle ?
Les légistes impériaux cherchent à faire valoir le principe de l’Imperium mundi, selon lequel l’empereur détient un pouvoir supérieur à tous les autres. Ils construisent le pouvoir impérial autour des adages du droit romain : « Ce que veut le prince a force de loi. » « Le prince est supérieur aux lois »

15 3.2 Une chrétienté théocratique ?
Les légistes papaux élaborent un droit canon pour qui la « plenitudo potestas » appartient au pape en vertu d’un mandat de Dieu. En vertu de la théorie des deux glaives, c’est l’autorité religieuse qui accorde, par le sacre, le pouvoir des empereurs et des rois. Source Web de l’image

16 3.3 Affirmation de la royauté
Philippe II roi de France, par sa victoire de Bouvines, peut faire triompher le principe de ses légistes selon lequel « le roi est empereur en son royaume ». Philippe prend le nom d’Auguste pour montrer qu’il se rattache à la grande tradition romaine. Source Web de l’image


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