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1 JJ MM 2012 Revue des prévisions de résultat et de trésorerie dans le cadre de la procédure de conciliation Groupe X.

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1 1 JJ MM 2012 Revue des prévisions de résultat et de trésorerie dans le cadre de la procédure de conciliation Groupe X

2 2 Diffusion limitée JJ MM 2012 Groupe X Messieurs, Conformément à votre demande, nous avons réalisé les travaux à effectuer comme indiqué dans notre lettre de mission. Nature et étendue de nos travaux Nous avons effectue, a ̀ votre demande, les travaux décrits dans notre lettre de mission datée du JJ MM 2012 et portant sur la revue des prévisions d’exploitation et de trésorerie de la société GROUPE X, d’octobre 2012 a ̀ décembre 2012 soit 3 mois dans le cadre de la procédure de conciliation ouverte le JJ MM 2012. Nous avons également effectué une revue limitée du business plan des années 2013 à 2015. En particulier, nos travaux ont porte sur : L’analyse des prévisions de trésorerie sur la période octobre 2012 – décembre 2012 et des hypothèses clés de construction; L’analyse des éléments d’amélioration de la trésorerie identifiés par le Management sur la période et l’identification des besoins de trésorerie éventuels. Nos travaux reposent en totalité sur les informations financières et de gestion communiquées par la société et sur nos entretiens avec : Le Président du Directoire de la société ; Le Directeur financier, actionnaire ex Président du Directoire de la société courant 2011; Nos travaux se sont déroulés du JJ MM 2012 au JJ MM 2012 notamment au sein des locaux de la Société. Limites de l’étendue de nos travaux Nos travaux ont été réalisés sur la base des comptes certifiés au 31 décembre 2011, sur le suivi budgétaire au 30/9/2012 réalisé par la Société étant précisé que ces prévisions avaient été revues par le Cabinet C fin juillet 2012, ainsi que sur la balance comptable au 11/10/2012. Nous n’avons pas eu à disposition les comptes au 30 juin 2012 en cours de préparation compte tenu des obligations réglementaires Alternext. L’ensemble des données prévisionnelles ont été construites par le Management dans le cadre de notre intervention. Nos travaux ont eu pour objectif principal d’expliciter les hypothèses les plus importantes ainsi que d’en analyser la cohérence avec l’historique récent de la société et leur traduction chiffrée en termes de compte de résultat et de prévisions de trésorerie sur la période octobre 2012- décembre 2012. Le manque de disponibilité d’informations historiques en matière de suivi de trésorerie, la société ne disposant pas d’un reporting mensuel, n’a pas permis d’appréhender les éventuels pics de trésorerie intra-mensuels. Nous vous prions d’agréer, Messieurs, l’expression de nos sentiments distingués.

3 3 Nos travaux reposent principalement sur des informations internes émanant du Management et sont fondés sur l’hypothèse que les informations qui nous sont fournies par vos soins sont sincères et, a ̀ tous les égards, exactes et complètes. Les prévisions d’exploitation et de trésorerie ont par nature un caractère aléatoire. Par conséquent, nous ne pourrions en aucun cas être tenus pour responsables de la non réalisation des prévisions présentées dans ce Rapport Provisoire. L’étendue des travaux effectués n’inclut pas les procédures considérées comme nécessaires selon les principes d’audit généralement admis dans le but d’exprimer une opinion sur les comptes de la société, ni sur les montants individuels qui les constituent. Par conséquent, nous n’exprimons pas d’opinion sur ces comptes, nos travaux ne constituant ni un audit ni un examen limite et n’ont pas pour objectif de donner une quelconque assurance sur les informations financières ou non de la société Groupe X. Nos travaux ne constituent, en aucune manière, une validation des chiffres ou informations communiquées par la Société. Nous n’avons soumis les informations qui nous sont fournies a ̀ aucune procédure de contrôle ni de vérification, sauf dans les cas mentionnés expressément. Il s’agit d’une pratique tout a ̀ fait habituelle pour des travaux de cette nature, mais qui diverge fondamentalement de celle employée, par exemple, pour un audit. Néanmoins même des travaux d’audit, comprenant un nombre significatif de contrôles approfondis des écritures comptables, n’apportent aucune garantie qu’une fraude serait détectée. Vous comprendrez donc que nos travaux n’ont pas pour objet et ne sont pas en mesure de révéler les fraudes ou les fausses déclarations. De cette façon, nous déclinons toute responsabilité concernant la détection de fraudes. Notre Rapport est date du JJ MM 2012. Nous n’avons aucune obligation de considérer, contrôler, communiquer ou rendre compte des effets sur la Société Groupe X de tout évènement, circonstance ou inexactitude qui pourrait survenir ou se révéler après la date de fin de nos travaux. Dans l’hypothèse ou ̀ des évènements ultérieurs affectent ou affecteraient l’analyse du lecteur de ce Rapport, le Management accepte que la responsabilité d’identifier et d’évaluer ces évènements postérieurs (y compris le risque de ne pas les détecter) repose sur lui seul. Les 32 pages de ce Rapport Provisoire constituent un tout indivisible. La lecture partielle de ce Rapport Provisoire pourrait entraîner des erreurs graves de compréhension, dont seul le lecteur non averti pourrait être responsable. Restrictions d’usage

4 4 1. Executive summary p.5 2. Présentation générale de la société p.9 2.1 Organisation juridique p.10 2.2 Activité et positionnement p.11 2.3 Organigramme de la société p.12 3. Origines des difficultés p.13 4. Situation Active et Passive au 12 octobre 2012 p.15 5. Atterrissage d’exploitation à court terme avant mesures de restructuration p.17 6. Prévisions de trésorerie à court terme avant mesures de restructuration p.19 7. Mesures de restructuration envisagées dans le cadre de la conciliation p.21 8. Prévisions de trésorerie à court terme avec impact des mesures de restructuration p.23 9. Prévisions d’exploitation - Forecast 2012 & BP 2013 – 2015 p.25 10. Conclusions sur le besoin de financement p.27 11. Annexes p.30 Sommaire

5 5 1. Executive summary

6 6 Points clésSynthèse des commentaires  La société Groupe X connait des difficultés financières depuis l’exercice 2010. Au 31 décembre de la même année, elle a généré un chiffre d’affaires de 34,9 M€ pour un résultat positif de 1,7 M€.  Groupe X a ensuite connu une dégradation significative de sa situation financière telle qu’au 31 décembre 2011, le groupe affichait un chiffre d’affaires de 33,5 M€ pour un résultat net en forte baisse (- 188%) à -1,5 M€.  Ces difficultés sont relatives à un marché des jeux et des jouets en nette baisse,( ex: figurines d’actions et accessoires: -27%, peluches: -24%; source: Agence, juin 2012 ) un surinvestissement dans les licences pour enfants trop peu rentables (coût des minimums garantis), des retours clients fréquents et imprévisibles, et un surplus de stock qui conduit la société à déstocker massivement et donc vendre avec des marges très réduites.  Face à ces difficultés, le management a décidé de mener des actions afin d’améliorer la situation économique et financière de Groupe X. A ce stade, la société a déjà entrepris les démarches suivantes:  Mise en place d’un échelonnement de ses dettes fournisseurs pour un montant total d’environ 1M€.  Fermeture de 4 entrepôts et 2 bureaux pour n’utiliser plus qu’un entrepôt central (Monfort), ce qui représente une économie de 56,5 K€ à venir sur 2013.  Baisse des effectifs dans l’optique d’optimiser les équipes dans un contexte de marché difficile. A fin 2012, la société sera passée d’un effectif de 74 à 50 personnes, ce qui représente une économie sur année pleine d’environ 1,3 M€.  Malgré ces efforts importants la société est, au 12 octobre 2012, en état de cessation des paiements, avec une insuffisance d’actif disponible à hauteur de 2,3 M€. 1 2 Mesures déjà prises par le management Origine des difficultés 1.Executive summary 1/3 3 4 Les axes de restructuration Etat de cessation des paiements  Bien que les actions antérieures menées par le management soient indispensables à la continuité d’exploitation, elles nécessitent cependant des actions complémentaires compte tenu de nos prévisions de trésorerie à fin 2012.  En effet, celles-ci prévoient une insuffisance de 4 M€ environ, comme l’indique le tableau ci-contre.

7 7 Octobre 2012 Points clésSynthèse des commentaires  Face à ces difficultés, la société Groupe X a décidé de rentrer en procédure de conciliation judiciaire afin de pouvoir, sous l’égide du conciliateur, mettre en place des leviers de restructuration évoqués ci-dessous :  Une renégociation de la dette LBO : 2,6 M€  La mise en place d’un moratoire CCSF (taxes) : 764 K€ en 2012 (+ 200 K€ sur 2013)  L’abandon des intérêts des comptes courants : 552 K€  Une injection de cash pour couvrir l’insuffisance d’actifs à court terme : 3M€ 5 Axes de restructuration  Les efforts fournis lors de la période de conciliation permettraient d’améliorer nettement la trésorerie comme peuvent l’indiquer les prévisions ci-contre.  Cependant, le niveau de cash resterait négatif à hauteur de – 115 K€ à fin 2012 et ne permettra ni de financer les pertes du 1 er semestre 2013 compte tenu de la saisonnalité, ni les échéances d’emprunt en 2013.  Comme nous l’indique le tableau ci-contre, la société devrait être en mesure grâce aux mesures de restructuration envisagées, de dégager un EBITDA de 114 K€ sur l’exercice 2013, de 1 076 K€ en 2014 et 1 402 K€ à horizon 2015. 7 Impacts sur les prévisions à moyen terme (2013 – 2015) 6 Impacts sur la prévision de trésorerie à court terme 1.Executive summary 2/3

8 8 Points clésSynthèse des commentaires. 8 Conclusions sur l’impasse de trésorerie 1.Executive summary 3/3  Le tableau ci-dessus simule à horizon de 2020 la trésorerie de Groupe X en retenant pour hypothèse les EBITDA des années 2012 à 2015  A cela s’ajoute une hypothèse théorique d’ EBITDA à hauteur de 2 M€ entre 2016 et 2020.  Un apport de 3 M€ minimum doit être effectué dans les prochains mois afin de faire face au remboursement de l’ensemble des dettes moratoriées (dettes senior et CCSF) et les dettes à échoir (Oséo pour 3 M€). Au total, un apport de 3M€ doit être effectué par les actionnaires pour faire face aux besoins court/moyen terme de trésorerie.

9 9 2. Présentation de la société

10 10 Organisation capitalistique de Groupe X 100% 35% 60% Actionnariat de Groupe X au 31/12/2011 2. Présentation générale 2.1 Organisation juridique Groupe X Y A B Z

11 11  Le JJ MM 2011, la société a acquis, par acte sous seing privé et pour un montant global de 9,2 m€, la totalité des actions et obligations convertibles émises par A. Cette acquisition a été financée par la mise en place d’un crédit vendeur pour le montant total du prix d’acquisition.  Le JJ MM 2011, les actions de Groupe X on été intégralement admises aux négociations sur le marché NYSE Alternext Paris. Le prix d’admission des actions a été fixé à 7,29 € par action représentant une levée de fonds de l’ordre de 9,1 M€. A cela, se rajoute l’obtention d’un prêt participatif de 3 M€ consenti par Oséo.  Le JJ MM 2011, Groupe X a décidé la dissolution sans liquidation (TUP) des sociétés.  Le JJ MM 2011, la société Z est constituée.  Le JJ MM 2011, Groupe X fait l’acquisition de la société Y, leader dans la création et la commercialisation de figurines en métal, plastique et résine. Historique Description de l’activité Evolution des chiffres clés  La société Groupe X est issue du rapprochement en 2010 de deux leaders de la conception et de la distribution de produits sous licence pour enfant.  Groupe X conçoit, développe et distribue une gamme de plus de 800 références pour les enfants de tous âges autour de 6 lignes : arts de la table, mobilier et décoration, figurines, peluches, accessoires en confection rembourrée, montres et accessoires de la personne.  Le modèle économique de Groupe X est « fabless » (sans usine) et ne nécessite que des investissements marketing réduits grâce à la puissance publicitaire développée par les licencieurs sur les marques qu’il exploite.  Déjà leader dans les spécialités des figurines en métal et plastique, de la peluche, des accessoires en confection rembourrée, des arts de la table, du mobilier, de la décoration et de la montre, Groupe X est un acteur fortement expérimenté, qui a vocation à se développer sur d’autres niches de marché, par croissance interne ou externe. 2. Présentation générale 2.2 Activité et positionnement

12 12 Président Directeur Achats Dpt Achats 3 personnes Directeur ADV et Logistique Dpt ADV 4 personnes Dpt Logistique 1 responsable + 8 personnes VP Finances, Administration et Services Généraux Dpt Contrôle de gestion 1 personne Dpt Comptabilité 1 responsable + 3 personnes Dpt Services Généraux 1 personne Dpt Informatique 1 personne VP Licences, Marketing et Développement Produits Dpt Marketing et Objets Spéciaux 1 personne + 1 agent primes Atelier prototypage 1 responsable + 9 personnes Studio Design 1 responsable + 2 graphistes Dpt Contrôle Qualité 1 responsable + 1 personne Directeur Artistique Directeur Développement Directeur Commercial Grands Comptes 4 personnes Assistanat Commercial 4 personnes Force de Vente Terrain 8 personnes + 1 agent Directeur Export Service Export 3 personnes + 1 agent Assistante Commentaires  Nous présentons ci-contre l’organigramme de la société Groupe X. L’organisation est articulée comme suit:  Direction : 2 personnes  Achats : 4 personnes  Logistique : 14 personnes  Finance : 8 personnes  R&D : 19 personnes + 1 agent  Commercial : 17 personnes+ 1 agent  Export : 4 personnes + 1 agent 2. Présentation générale 2.3 Organigramme de la société EFFECTIF TOTAL : 68 personnes - 3 agents

13 13 3. Origines des difficultés

14 14 La chute des indicateurs clés  Nous présentons ci-dessous les principales variations sur les indicateurs clés de Groupe X, et ce, sur les deux précédents exercices.  Pour ce faire, nous nous sommes appuyés sur les informations financières communiquées par Groupe X:  Nous constatons que le chiffre d’affaires est en baisse de 1,337 k€ (soit -4%).Une fois ce chiffre d’affaires retraité de l’acquisition de Y, nous obtenons un chiffre d’affaires de 28 823 k€. Ainsi, la baisse iso périmètre s’élève à - 6 075 k€ (soit 17 %).  Les charges d’exploitation ont augmenté de façon significative au cours de l’exercice 2011, faisant passer le REX de + 4722 k€ à -370 k€.  Le résultat net du groupe a baissé de 188%, passant de 1 746 k€ à – 1 543 k€ au 31 décembre 2011. 3. Origines des difficultés Le Groupe X a été fortement affecté par une conjonction d’évènement de facteurs tels qu’une baisse significative du marché des jeux et jouets, intervenue au cours de l’année 2011, un retour important de la part des clients ou encore un coût des minimums garantis trop élevé… expliquant la dégradation de ses indicateurs clés. Le surstockage  Le surstockage est indéniablement à l’origine de l’effondrement de la trésorerie passant de 48 jours de CA à 104 jours de CA.  On constate sur le tableau ci-contre une évolution « anormale » du poids du stock (+16 points) sur un chiffre d’affaires quasi-constant entre 2010 et 2011. Le marché du jeu et jouets en forte baisse  Le société évolue actuellement dans un contexte commercial très difficile et qui s’est brutalement dégradé à la fin de l’année 2011.  Pour appuyer cette information, une étude réalisée par une agence spécialisée dans le domaine du jouet et publiée au mois de juin 2012 fait ressortir des CA en forte baisse sur le marché des figurines d’action et accessoires (-27%) et sur les peluches (-24%), principales activités de Groupe X. Le retour important de la part des clients  Groupe X n’a pas une maîtrise des risques liés aux annulations de commandes de la part des clients. Certains annulent les commandes avant même la livraison. Le marché de la grande distribution étant fortement impacté par la crise, les grandes enseignes passent commande de plus en plus tard (c’est-à-dire quelques semaines seulement avant la date butoir de livraison).  L’une d’entre elles a annulé une commande d’une valeur d’1M€ au début de l’exercice 2012. La société n’a pas pu ajuster sa campagne d’achats en conséquence et ainsi, elle a enregistré une augmentation significative de ses stocks. Les minimums garantis (MG) et les redevances  Dans le cadre de son activité, Groupe X acquière des licences qui font l’objet de MG. Sur l’ensemble des contrats de licence en 2012, la somme de ces MG représentent 4 884 K€. Le surinvestissement dans de multiples licences représente donc une charge considérable. De plus, le montant total des redevances depuis le début de l’exercice 2012 (3T en cumulé) s’élève1 849 K€. Malgré sa position de leader sur le marché de la commercialisation et la distribution de produits sous licence pour enfant, Groupe X connaît des difficultés significatives en raison notamment d’un marché en forte baisse. Le résultat net de la société est donc passé d’un montant positif de 1 746 k€ (2010 / 6mois) à un résultat négatif de – 1 543 k€ au 31 décembre 2011. - 6 M€ à iso Périmètre (soit -17 %)

15 15 4. Situation Active et Passive au 12 octobre 2012

16 16 4. Situation Active et Passive au 12 octobre 2012  Nous présentons ci-contre la situation active et passive de Groupe X au JJ MM 2012. Nous avons effectué nos travaux sur la base d’une balance n’intégrant pas l’ensemble des écritures, notamment les soldes des postes d’achats de marchandises et donc de dettes fournisseurs ne sont pas exhaustifs. Cependant, les dettes fournisseurs potentiellement manquantes ne sont pas échues. Les écritures de paie n’ont pas été comptabilisées. Nous n’avons pas été en mesure d’effectuer un audit de ces éléments.  La situation active et passive présentée ci-contre ne tient pas compte des dettes financières, suspendues dans le cadre de la conciliation en cours.  Ainsi, au JJ MM 2012, l’actif disponible du groupe s’élève à 955 K€. Cet actif disponible est composé (i) d’effets en portefeuille à hauteur de 142 K€,(ii) de créances clients cédées au factor mais disponibles à hauteur de 597 K€ et (iii) de disponibilités bancaires à hauteur de 217 K€.  Le montant du passif exigible s’élève à 3 100 K€. Ce dernier correspond aux dettes fournisseurs échues pour 3 075 K€ ainsi que des dettes fiscales et sociales échues d’un montant de 25 K€. A la suite des actions entreprises par le management, la société a obtenu un rééchelonnement des dettes à hauteur de 1 038 K€.  Nous tenons compte de la dette vis-à-vis des actionnaires de Y à hauteur de 183 K€, qui constitue un engagement hors bilan dans les comptes annuels.  Au regard de cette situation, nous pouvons conclure que la société est bien en état de cessation des paiements. Au JJ MM 2012, la situation active et passive de Groupe X est négative à hauteur de – 2 328 K€.

17 17 5. Atterrissage d’exploitation à court terme avant mesures de restructuration

18 18 5. Atterrissage d’exploitation à court terme avant mesures de restructuration  Nous présentons ci-contre le reforecast du P&L au 31 décembre 2012 de Groupe X transmis par le management. Nous n’avons pas été en mesure à aujourd’hui de mener les diligences nécessaires afin de valider les données du P&L.  Selon le management, ce P&L intègre les révisions suivantes dans le cadre de l’évolution du marché et de la restructuration menée :  Réduction du CA à la suite de la baisse du marché  Réduction induite de la marge dégagée sur la période  Réduction des effectifs qui impacte positivement la masse salariale à fin décembre 2012 et dont l’impact en année pleine se fera sentir sur l’année 2013.  Révision non vérifiable des frais généraux, et notamment des marges arrières.  La marge brute de 9,7 M€ est consommée pour moitié par les marges arrières, les commissions versées aux agents, le transport ainsi que les royalties. Nous aboutissons à une marge nette à 4,8 M€, soit 22 % en pourcentage du CA.  Les autres charges comprennent principalement les honoraires pour 409 K€ (dont 310 K€ d’honoraires CAC), les locations immobilières et de véhicules pour 855 K€ ainsi que les frais de déplacement pour 435 K€.  L’EBITDA 2012, sur la base du reforecast transmis, s’élève à - 3,7 M€.

19 19 6. Prévisions de trésorerie à court terme avant mesures de restructuration

20 20 6. Prévisions de trésorerie à court terme avant mesures de restructuration  Nous présentons ci-contre les prévisions de trésorerie au 31 décembre 2012 de Groupe X transmises par le management. Nous avons pu valider le process de déversement des données du P&L vers le plan de trésorerie, bien que les charges sociales trimestrielles ne soient pas simulées.  Les achats intégrés dans le tableau ci-contre tiennent compte, selon le management, de l’apurement de l’arriéré fournisseurs existant au JJ MM, estimé à 4 654 K€ à partir de la balance âgée. Comme évoqué auparavant, nous ne sommes pas en mesure de valider l’intégralité de l’apurement de l’arriéré fournisseurs.  Les salaires ont été réduits à la suite du processus de restructuration débuté dans le courant de l’année 2012. Les impacts favorables de cette restructuration ne sont pas intégralement pris en compte à fin 2012, ces charges devant davantage être réduites début 2013 pour un montant non estimable à ce jour.  Les taxes comprennent principalement la TVA à payer sur la période à la suite d’une activité plus soutenue sur le S2 2012 (forte saisonnalité du CA).  Le désendettement inclut le remboursement de 2 600 K€ de dette senior et 552 K€ d’intérêts sur comptes courants d’associés.  Ainsi, le cash out total sur la période considérée s’établit à 13 083 K€.  La Société prévoit les encaissements sur ses ventes à hauteur de 9 866 K€ sur la période sous revue.  Compte tenu d’une trésorerie initiale de - 814 K€, la trésorerie atterrit à - 4 031 K€ à fin décembre 2012.  Les hypothèses présentées ci-contre sont, d’après le management, en ligne avec les données réelles.

21 21 7. Mesures de restructuration envisagées dans le cadre de la conciliation

22 22 6. Mesures de restructuration envisagées Face à ces difficultés, la société Groupe X a décidé de rentrer en procédure de conciliation judiciaire afin de pouvoir, sous l’égide du conciliateur, mettre en place des leviers de restructuration que nous détaillons ci-dessous. Les actions menées au cours de la conciliation doivent permettre de dégager 3,9 M€ à fin décembre 2012 auxquels s’ajouteraient environ 0,2 M€ supplémentaires (CCSF) en début d’année 2013. Post restructuration, la trésorerie atterrie est ainsi légèrement négative à hauteur de - 0,1 M€, ce niveau peut être couvert par un travail sur le BFR..

23 23 8. Prévisions de trésorerie court terme avec impact des mesures de restructuration

24 24 8. Prévisions de trésorerie court terme avec impact des mesures de restructuration Commentaires  Nous présentons ci-contre les prévisions de trésorerie à court terme après impact des mesures envisagées dans le cadre de la conciliation.  La trésorerie atterrie au 31/12/12 passe de - 4031 K€ pré restructuration à -115 K€ post restructuration. La restructuration permettrait d’améliorer la trésorerie atterrie au 31/12/12 de 3,9 M€. 1.Les actionnaires de Groupe X ont d’ores et déjà fait part de leur intention de ne pas réclamer les intérêts de comptes courants à hauteur de 552 K€ à fin décembre. A ce stade, nous n’avons pas reçu d’engagement formel sur ce point. 2.La société va demander à la banque E la renégociation de la dette senior de 5,2 M€, dont 2,6 M€ devant être versés avant la fin 2012. Cela implique, à court terme, de ne pas verser ce montant de 2,6 M€. De plus, selon le management, les actions nécessaires ont été entreprises afin de conserver les lignes de financement CT dans le cadre de la conciliation (550 K€ de billet à ordre revolving à la banque F et découvert bancaire) ainsi que les Crédoc. 3.La mise en place d’un moratoire CCSF à compter de mi-octobre pourrait dégager, d’ici à la fin de l’exercice 2012 :  Les parts patronales dues sur les salaires à hauteur de 216 K€ (paiement de novembre et décembre) ;  Le paiement des taxes sur les échéances du 4 ème trimestre 2012, soit 480 K€ de TVA et 68 K€ d’autres taxes (TVS et CFE principalement). Ainsi, d’ici fin décembre 2012, une saisine de la CCSF permettrait de générer 764 K€ de trésorerie. Cette constitution de CCSF pourrait aisément être prolongée de 2 mois en 2013, ce qui pourrait générer un complément d’environ 200 K€ (la TVA attendue étant quasi nulle), soit un total de 1 M€ mobilisable. 123123 Groupe X – Simulation de trésorerie en cas de consolidation

25 25 9. Prévisions d’exploitation - Forecast 2012 & BP 2013 - 2015

26 26 9. Prévisions d’exploitation - Forecast 2012 & BP 2013 - 2015  Nous présentons ci-contre le reforecast du P&L au 31 décembre 2012 de Groupe X transmis par le management ainsi que le BP 2013 - 2015. Nous n’avons pas été en mesure à aujourd’hui de mener les diligences nécessaires afin de valider les données du P&L sur l’exercice 2012.  Les hypothèses retenues pour la construction du Business Plan sont les suivantes :  Le CA 2013 est inférieur à celui de 2012 à hauteur de 0,4 M€, le mix produit étant différent. Une hausse du CA de 1,4 M€ sur 2014 puis 1 M€ en 2015 est budgétée. Le CA déstockage a été estimé à 0,8 M€ sur 2013 – 2015, contre 1,7 M€ en 2012.  Les taux de marge retenus en 2013 sont identiques à ceux de 2012. Pour 2014 et 2015, les taux de marge ont été augmentés de 2 points. Ainsi, le taux de marge brute progresse de 4,1 points entre 2012 et 2013 et s’établit à 49,5 % à fin 2013.  Les postes composant la marge nette ont été estimés en pourcentage du CA, sur la base des taux déterminés en 2012. La hausse de la marge nette est de fait en ligne avec celle de la marge brute. Le taux de marge nette s’établit à 27 % en 2013, puis 29 % en 2014 – 2015.  La réduction drastique du personnel se poursuit sur 2013 avec un effectif estimé à 44 personnes sur la période, en tenant compte de licenciements supplémentaires réalisés sur le Q4 2012. Sur 2014 – 2015, l’effectif reste constant, la Société étant en mesure d’absorber la hausse d’activité.  Les frais généraux ont été revus à la baisse et notamment :  Les locations et charges d’entretien, à la suite de l’effet « année pleine » de la fermeture de 4 entrepôts ;  Les frais de déplacement, du fait du licenciement de commerciaux ;  Les honoraires divers, en vue de renégociations ;  Ainsi, l’EBITDA hors frais de restructuration s’élève à 114 K€ en 2013, 1 076 K€ en 2014 et 1 402 K€ en 2015. Sur 2013, des frais de restructuration ont été intégrés pour 180 K€, ramenant ainsi l’EBITDA à -66 K€ sur l’exercice.  NB: Nous n’avons pas été en mesure de conforter les prévisions d’évolution du chiffre d’affaires par rapport aux données prévisionnelles de marché.

27 27 10. Conclusions sur le besoin de financement

28 28  Le tableau ci-contre décompose les besoins de trésorerie à court (4,16 M€) et moyen terme (5,6 M€).  Pour y faire face, les actions à mener au cours de la conciliation seraient les suivantes:  Rééchelonnement de la dette sénior à hauteur de 5,2 M€ (2,6 M€ échue + 2,6 M€ à échoir)  Négociation d’un moratoire des dettes fiscales et sociales mobilisables à hauteur de 1 M€ (0,76 M€ relatifs à 2012 et 0,2 M€ relatifs à 2013)  Injection de cash au global à hauteur de 3 M€ 10. Conclusions sur le besoin de financement 10.1 Evaluation du besoin à financer dans le cadre de la conciliation

29 29  Le tableau ci-dessus simule à horizon de 2020 la trésorerie de Groupe X en retenant pour hypothèse les EBITDA des années 2012 à 2015  A cela s’ajoute une hypothèse théorique d’ EBITDA à hauteur de 2 M€ entre 2016 et 2020.  Un apport de 3 M€ minimum doit être effectué dans les prochains mois afin de faire face au remboursement de l’ensemble des dettes moratoriées (dettes senior et CCSF) et les dettes à échoir (Oséo pour 3 M€). 10. Conclusions sur le besoin de financement 10.2 Projection de trésorerie à horizon 2020

30 30 11. Annexes

31 31 11. Annexes 11.1 Présentation du BP 2012 – 2015 Société Y  Nous présentons ci-contre les prévisions d’exploitation sur la période 2012 – 2015 de la société Y transmises par le management. Dans la construction de nos prévisions, nous avons conservé les mêmes hypothèses que sur l’exercice 2013.  Sur la période 2012-2013, le CA connait une croissance de 10,7 %. Ceci est principalement du à la croissance de 11,4 % des ventes DOM au cours de l’exercice 2013. Les achats progressent simultanément. Ainsi, le taux de marge brute est le même sur toute la période sous revue et s’établit à 57 %.  Le taux de marge nette diminue de 1,3 points sur la période et s’établit à 39 % de 2013 à 2015.  Sur la période 2011-2013, la Société effectue une restructuration interne lui permettant de réduire ses charges de personnel. Les autres charges ont également été réduites, et notamment les locations ainsi que le budget communication.  Les impôts et taxes ont été maintenus au même niveau que 2012 sur toute la période.  Grâce à une forte augmentation du volume d’affaires et aux mesures prises afin de réduire les charges d’exploitation, l’EBITDA de la société Y passe donc d’un montant négatif à hauteur de - 470 K€ en 2012 à un montant positif de 352 K€ en 2013 puis 615 K€ sur le reste du BP.

32 32 11. Annexes 11.2 Présentation des prévisions de trésorerie à fin 2012 – Société Y Commentaires  Nous présentons ci-contre le plan de trésorerie de la société Y de fin septembre à fin décembre 2012 (4 mois).  Nous rappelons que la société Y ne fait pas l’objet de mesures de restructuration.  Sur la période de fin septembre à fin décembre 2012, le cash flow cumulé est positif à hauteur de 240 K€. Toutefois, compte tenu d’une trésorerie de départ négative à hauteur de - 515 K€, l’atterrissage de trésorerie au 31/12/12 ressort négatif à -275 K€. Cash flow de la période + 240 K€


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