La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

SOMMAIRE Outillage pour le traçage et le cintrage du tube 3

Présentations similaires


Présentation au sujet: "SOMMAIRE Outillage pour le traçage et le cintrage du tube 3"— Transcription de la présentation:

0

1 SOMMAIRE Outillage pour le traçage et le cintrage du tube 3
Tubes et canalisations 4 Le tube cuivre 5 Les coupes tubes cuivre 6 Lexique du coude à 90° 7 Calcul de la longueur de cintrage (LC) d'un angle quelconque 8 Calcul de la longueur de cintrage (LC) d'un coude 90° 9 Le gain de cintrage d’un coude à 90° 10 Traçage d'un angle à 90° 11 Traçage d'un coude à 90° 12 Les coudes à épousement 13 Gabarit de cintrage (intérieur) 14 Emplacement de LC sur un tube 15 La cintreuse cuivre à l’établi 16 Coude à 90 ° à la cintreuse (méthode à droite) 17 Coude à 90 ° à la cintreuse (méthode à gauche) 18 La pince à cintrer ou « cintrette » 19 Cintreuse électroportative 20 Cintreuse à arbalète 21 Cintreuse à mandrin intérieur 22 Traçage d’un angle à 135° 23 Épure d’un angle à 135° 27 Lexique de la baïonnette 25 Utilité d’une baïonnette 26 Baïonnette à 135° à la cintreuse 27 Façonnage d’une baïonnette à angle quelconque 28 Lexique de la baïonnette 29 Façonnage d’une cuillère à la cintreuse (méthode chantier) 30 Réglages et coupe de la cuillère à souder 31 Façonnage d’un chapeau de gendarme à la cintreuse 32 Façonnage d’un chapeau de gendarme à la cintreuse (méthode chantier) 33 Emboîtures sur tubes cuivre 34 Les coudes au ressort 35 Les collets battus sur tube cuivre 36 La brasure par capillarité 37 La brasure au phosphore 38 La brasure « forte » à teneur en argent supérieure à 6 % 39 Le poste propane 40 La brasure « tendre » à l’étain 41 Les piquages sur tube cuivre 42 Façonnage d'un piquage à l'extrudeur électrique 43 Façonnage d'un piquage ( méthode chantier ) 44

2 SOMMAIRE (suite) Les raccords C.U à braser pour l’eau et le gaz 45
Les joints de raccords utilisés en plomberie 46 Les raccords en laiton 47 Le point fixe 48 Le collier type "Atlas" simple 49 Le collier type "Atlas" double 50 Les rosaces 51 Les pattes à vis et les accessoires 52 Les joints à la filasses 53 Outillage pour le serrage des tubes et des raccords 54

3 Outillage pour le traçage et le cintrage du tube.
LES MÈTRES A RUBAN : Ils sont gradués en cm avec repères des mm. Très utilisés sur les chantiers, opter pour un 5 mètres. LES NIVEAUX A FIOLES : Utilisation pour des traçages au mur mais également lors d’un cintrage avec enchaînement de plusieurs coudes 1. II faut étalonner son niveau lorsqu’il n’est plus précis (à l'aide des vis de réglage). 2. Quand on utilise un niveau, la bulle doit toujours être en haut ou en bas, pas sur le côté. 3. Pour tracer les traits d'aplomb (verticaux), II est préférable d'utiliser le fil à plomb si le trait est supérieur à 1 m 50. Modèles de : 20, 30, 40, 50, 60, 70, 80 cm, 1 m, 1,50 m, 2 m, 3 m. Des niveaux aimantés ou avec laser existent, ils peuvent être utiles dans certaines situations. LE CRAYON DE CHARPENTIER : Rouge = mine tendre. Vert = mine dure. Utilisation sur tubes cuivre. EQUERRE DE MAÇON : Utilisation pour des traçages au mur mais également lors des cintrages pour vérifier l’équerrage. LA CRAIE DE BRIANÇON : De couleur blanche, elle est adaptée au tube noir. Utilisation : marquage sur métal, pierre, béton. Convient sur les surfaces chaudes, pour les cintrages à chaud. Diamètre : 10 mm. Longueur : 100 mm.   Boîte de 50 bâtons

4 Tubes et canalisations.
Les tubes en métal, en plastique ou en matériaux composites sont utilisés pour le plancher chauffant, la distribution eau chaude et froide, le chauffage central à eau chaude et la climatisation. A chaque utilisation correspond un ou plusieurs matériaux suivant leurs caractéristiques et leurs avantages. LES TUBES ET LEURS APPLICATIONS : LE CUIVRE : Il reste une valeur sûre et conserve ainsi une place importante dans le bâtiment. Il est également le plus répandu car il s'applique dans tous les secteurs d'activités. Atouts : Durée de vie très longue, résistance à la corrosion, il a un très faible coefficient de dilatation et est un excellent conducteur thermique. Sa mise en œuvre reste très facile. Inconvénients : Moins souple et plus cher que les tubes en matériaux de synthèse, sa pose peut parfois nécessiter l'utilisation de nombreux raccords et d’un outillage spécifique. Applications : Il reste le matériau le plus utilisé pour les canalisations de chauffage, de sanitaire et de climatisation. DIVERS TUBES EN CUIVRE : 1. Le tube cuivre écroui : Tube en barres rigides de 5 m, il sert à la réalisation de canalisations en apparent. 2. Le tube cuivre recuit : Tube en couronne de 25 ou 50 m, il est malléable et sert aux canalisations encastrées. (planchers chauffants, installations hydrocâblées, .) 3. Le tube cuivre pré gainé (ou tube sous gaine) : le tube de cuivre est entouré d'une gaine PVC qui permet d'associer aux qualités du cuivre, des qualités telles que la résistance aux écarts de température, une meilleure résistance aux agressions chimiques ou mécaniques (abrasion ou cisaillement) ainsi qu'une meilleure isolation phonique. Il remplace progressivement le tube recuit nu. 4. Le tube cuivre pré isolé : A la gaine s'ajoute un fourreau. Il peut alors être enrobé, encastré ou engravé directement dans le béton ou le mortier. Le gain de temps réalisé à la mise en œuvre permet de compenser un coût plus élevé. Il permet 4% d'économie d'énergie. Son utilisation est particulièrement recommandée dans les installations de chauffage, la distribution d'eau avec bouclage. 5. Le tube cuivre revêtu à paroi mince (Qtec de chez Sanco) : Tube hybride entre le tube cuivre et le multicouches puisqu’il est revêtu d’une couche de P.E.R. L’avantage est qu’il garde toutes les propriétés du cuivre telles que les propriétés bactéricides, une faible dilatation (0,017 mm/m.K), une tenue élevée à la pression (32 à 34 bar) et une excellente imperméabilité à l’oxygène limitant la formation de boues. Les diamètres extérieurs sont identiques au tube écroui ce qui rend possible le cintrage avec les cintreuses classiques. Les raccordements sont réalisés exclusivement par sertissages. Les diamètres courants sont le 14 x 2, 16 x 2, 20 x 2, 26 x 3. Il est utilisé dans les installations de chauffage en hydrocablé, plancher chauffant/rafraichissant, distribution d’eau sanitaire et la climatisation.

5 Le tube cuivre (CU) Densité : 8,9. Coefficient de dilatation : 0,0165 mm/ml/°C. Température de fusion : 1083°. Couleur : rouge. Tube : étiré. Le tube doit être pur à 99,99%, sinon il se laisse attaquer par les nitrates et les phosphates. Il doit correspondre à la norme Française NF A et à la norme Européenne EN 1057. Livraison : Tube écroui (H14), en barres de 5 m du 6 x 1 au 54 x 1. Tube mi-dur, en barres de 5 m du 6 x 1 au 54 x 1. Tube recuit nu (O), en couronnes de 25 ou 50 m du 10 x 1 au 22 x 1. Tube recuit enrobé en couronnes de 25 ou 50 m du 10 x 1 au 22 x 1. Diamètres utilisés dans la profession : 8 x 1, 10 x 1, 12 x 1, 14 x 1, 15 x 1, 16 x 1, 18 x 1, 22 x 1, 28 x 1, 32 x 1, 40 x 1, 42 x 1. Désignation : Diamètre extérieur et épaisseur Marquage : Indélébile tous les 30 cm environ avec : logo NF, nom du fabricant, code usine, pays, diamètre extérieur et épaisseur, norme Européenne, indice de classement de la norme Française, année de fabrication (2 chiffres) et trimestre de fabrication (en chiffres romains). Exemple : NF- TREFIMETAUX- 22- France - H x 1– EN Clt A III Utilisation : Nous utilisons le tube cuivre pour l'eau chaude et l’eau froide sanitaire, l'évacuation des eaux usées, la distribution de gaz, le chauffage central, etc. INTERDIT POUR TRANSPORTER DU GAZ ACETYLENE. Ecroui : tube rigide. pose visible. Recuit : tube semi-rigide. pose cachée (encastrée). Mise en œuvre : Elle est réglementée par le DTU 60 5. Comme pour le tube acier, penser à poser des fourreaux pour les traversées de mur et de cloison, à le protéger contre la corrosion, par contre l'oxydation (vert de gris) protège le tube. Pression d'utilisation maxi : Tube brasé à l'étain : 20 bar Tube brasé au phosphore : 10 bar Raccordement : A chaud : par brasures ou soudo-brasure. A froid : collets battus, bagues coniques, joints à écrasement, raccords à sertir.

6 Les coupes tubes cuivre.
Nous avons à notre disposition divers coupe tube de différentes formes et de différents diamètres. Les coupe tube cuivre, nous permettent de couper rapidement et perpendiculairement les tubes de 6 mm à 42 mm selon les fabricants. Ils sont munis d’un « ébavureur » intégré au pommeau ou sur le corps, le système peut être à lame ou rotatif (sauf pour les mini coupe tube). Ils sont livrés avec une molette de rechange sauf pour les mini coupes tubes. Utilisation du coupe tube cuivre : Présenter le coupe tube perpendiculairement au tube. Serrer la molette sur le trait de coupe à l'aide de la tête. Quand la molette touche au tube, serrez d'1/4 de tour. Faire un tour complet avec le coupe tube. Serrer la molette à l'aide de la poignée de 1/4 de tour environ. Faites un tour complet avec le coupe tube et ainsi de suite jusqu'à la fin de la coupe. Attention : Ne serrez pas trop la molette, vous risqueriez de : Casser la molette et avoir une bavure trop importante surtout sur un tube recuit. Nota : La coupe de fait à sec. Vérifier le bon fonctionnement des rouleaux. Vous ne pouvez couper un tube : dans un coude et près d'un raccord. QUELQUES COUPE TUBE DE LA MARQUE « Virax » Coupe tube cuivre à coulisseau avec ébavureur intégré à l’intérieur du pommeau. Livré avec molette de rechange. Coupe tube cuivre à avance télescopique avec ébavureur intégré repliable. Livré avec molette de rechange. Mini coupe tube cuivre pour couper en place dans les endroits difficiles d’accès.

7 LC RC Lexique du coude à 90°. FIBRE NEUTRE :
Dans le métier de plombier chauffagiste, nous nous servons exclusivement de LA FIBRE NEUTRE lors des traçages ou d’une prise de mesures, . En effet, quand nous cintrons un tube, c'est la seule « partie » qui ne varie pas de longueur. L’axe d’un tube est appelé, la fibre neutre. Lors de la réalisation d’un coude, le tube va subir des contraintes à différents endroits : la fibre intérieure diminue. la fibre extérieure s'allonge. la fibre neutre ne change pas de longueur. RAYON DE CINTRAGE (R. de C ou RC) Le rayon de cintrage est la cote entre la fibre neutre du tube et le point de centre, pour être plus clair, ce rayon de cintrage correspond à l'ouverture du compas qu’il faudrait pour tracer ce cercle sur un papier. LONGUEUR DE CINTRAGE (L. de C ou LC) Elle se mesure à la fibre neutre. Elle est proportionnelle au rayon de cintrage et à l'angle de cintrage. C'est la longueur entre le début et la fin de cintrage, elle correspond au 1/4 du périmètre de cercle. Fibre extérieure Fibre neutre Fibre intérieure Début de cintrage LC RC Point de centre Fin de cintrage

8 Calcul de la longueur de cintrage (LC) d’un angle quelconque.
Rappel : Le diamètre (Ø) = 2 x R (rayon). La longueur de la circonférence (périmètre) est proportionnelle au Ø Formule de calcul de la longueur de la circonférence : π D ou 2 π R 3,14 x Ø ou 2 x 3,14 x R Coude pour tuyauterie : Quand nous réalisons un coude sur un tube, ce coude représente une partie de la circonférence. Calcul de la longueur de cintrage (L. de C.) d’un coude : Pour la calculer il faut connaître : Le rayon de cintrage (RC) et l’angle de cintrage. Formule théorique : Exemple ci-dessous : RC = 30 mm, angle de cintrage = 45° C i r c o n f é r e n c e ( Pour les 360° ) Diamètre Rayon Rayon 1: Formule de la circonférence 3: En multipliant par l’angle désiré, nous obtenons la longueur de cintrage. (RC x 2) x 3,14 LC = x angle de cintrage 360° 2: En divisant par 360°, nous obtenons la longueur en mm pour 1°. (30 x 2) x 3,14 360° LC = x 45° = 23,5 mm

9 Calcul de la longueur de cintrage (LC) d’un coude à 90°.
Calcul de la longueur de cintrage ou de chauffe d'un coude à 90° Cette formule est trop longue pour être appliquée. Méthode simplifiée précise : Formule : (R. de C. x 2) x 3,14 LC = x 90° 360° RC. x 1,57 LC. = 3ème simplification : 2 x RC. x 3,14 360° x 90° Numérateur et dénominateur sont divisée par 2 La fraction est simplifiée en divisant par 90 1ère simplification : RC. x 3,14 180° x 90° 2ème simplification : RC. x 3,14 2 Numérateur et dénominateur sont divisée par 2 Formule à retenir : RC x 1,57 LC = Exemple avec RC = 50 mm : LC = 50 x 1,57 = 78,5 mm

10 Le gain de cintrage d’un coude à 90°
Imaginons que nous ayons à marcher dans un pré de 1 km de côté. Dans notre cas, 2 chemins sont possibles, le chemin No 1 à angle droit qui mesure = 2 km et le chemin No 2 en arc de cercle qui est un raccourci. Vous avez économisé vos chaussures en marchant presque un demi kilomètre en moins. Dans la réalisation d’un coude, le gain de cintrage est proportionnel au rayon de cintrage mais le nombre 0,43 est un coefficient invariable. Pour connaître le gain de cintrage d'un coude à 90° quel que soit son rayon : Multiplier le R.C. par 0,43. Exemple : 30 cm x 0,43 =12,9 cm (pour 90o). Méthode 0,43 Calcul du chemin N° 1 : AO + OB = 1+1 = 2 km. Calcul du chemin N° 2 : AO = Rayon du cercle ou rayon de cintrage (RC) Calcul de l’arc de cercle. (1 km x 2) x 3,14 Arc AB = x 90° = 1,57 km 360° A O B 1 km A O B 1 km RC Gain de cintrage = 2 km - 1,57 km = 0,43

11 Traçage d’un angle à 90° 5 cm 90° RAPPEL :
Une droite correspond à un angle plat de 180o. La bissectrice est une droite qui coupe un angle en deux parties égales. TRACAGE : Traçons la bissectrice d’un angle à 180° à l'aide d'un compas afin d'obtenir 2 angles à 90° . 1 : Tracer une droite. 2 : Placer un point "O" au milieu de cette droite. 3 : Ouvrir le compas à une certaine valeur. (exemple 3 cm). 4 : En partant du point "O", porter l'ouverture du compas sur la droite. a) (à droite du point "O") b) (à gauche du point "O") 5 : Ouvrir le compas à une valeur supérieure à la précédente. (exemple 5 cm) 6 : Placer la pointe du compas sur le point "a" et tracer un morceau de circonférence. 7 : Placer la pointe du compas sur le point "b" et tracer un morceau de circonférence. 8 : Le croisement des deux morceaux de circonférence nous donne le point "M". 9 : Relier le point "O" au point "M". Ce segment de droite se nomme la bissectrice et sépare l'angle de 180° en 2 angles égaux de 90°. O a b 5 cm M 180° O a b 3 cm 90°

12 Traçage d’un coude à 90° Méthode de traçage :
1 : Tracer la fibre neutre d’origine (en trait mixte). 2 : Tracer la fibre neutre déportée, parallèle à la fibre neutre, à l'aide d'une règle ou d’un compas, d’un cote égale au rayon de cintrage (RC). 3 : Le croisement des 2 parallèles tracées, nous donne le point de centre "O". 4 : Tracer le début de cintrage (D) dans le prolongement de la parallèle. 5 : Tracer la fin de cintrage (F) dans le prolongement de l’autre parallèle. 6 : Tracer l’arc de cercle représentant la fibre neutre du coude en partant du début "D" jusqu’à la fin "F". 7 : Tracer un cercle égal au diamètre du tube à cintrer centré sur la fibre neutre et tracer la fibre intérieure et extérieure. Fibre neutre déportée O D F RC RC RC RC Fibre neutre O D F O RC

13 Les coudes à épousement.
Coudes à épousement = 2 tubes parallèles cintrés à partir du même point de centre. Le rayon de cintrage du petit coude peut, selon le cas : être celui de la cintreuse hydraulique, être 2 ou 3 fois le Ø extérieur quand il est à chaud, être le rayon d'une courbe à souder « vallourec ». Le rayon de cintrage du coude à épousement est égal au rayon de cintrage du petit coude + l'écartement entre les deux tubes. Exemple : Petit coude : RC = 4 cm Ecartement entre les 2 tubes = 5 cm Le coude à épousement aura un RC de 9 cm. Longueur de cintrage du coude intérieur : 4 x 1,57 = 6,28cm Longueur de cintrage du coude extérieur : 9 x 1,57 =14,13cm

14 Gabarit de cintrage (intérieur).
Pour tailler un gabarit intérieur, prendre une tôle fine (1 mm d'épaisseur) ou un carton rigide (boite de chaussure ou de gâteau …) et : Tracer le rayon de cintrage du tube (fibre neutre). Oter le demi diamètre du tube à contrôler.(pour trouver le rayon à la fibre intérieure) Tracer le rayon intérieur (fibre intérieure). Tailler à la cisaille à tôle ou au ciseau le gabarit suivant la nature du gabarit. (tôle ou carton) Avec la scie à métaux ou un crayon, tracer le repère de début (A) et de fin de cintrage (B). Quand vous contrôlez le cintrage d'un tube au gabarit intérieur, le tube doit coller au maximum le long du gabarit. Quand vous vous servez de cette cisaille, positionnez- la de façon à ce que les mâchoires ne cachent pas le trait de coupe. Ne la fermez pas complètement, il y aurait une marque sur votre tôle. Quand la coupe est finie, donnez un coup de lime longitudinal pour finir le contour du rayon intérieur. Préférer toutefois le gabarit carton, c’est beaucoup plus rapide. Attention à ne pas l’approcher lorsque le tube est trop chaud car le carton en brulant va prendre la forme du coude et vous induire en erreur. Fin de cintrage Fibre intérieure RC Début de cintrage

15 Emplacement de LC sur un tube. Ce repère donne "le début de cintrage".
Pour réaliser un coude à 90° à chaud avec une cote précise, il faut bien placer avec précision la longueur de cintrage. MÉTHODE POUR TRACER LA LONGUEUR DE CINTRAGE D'UN COUDE A 90° : .En partant de la référence (extrémité du tube ou axe d’un premier coude), tracer la cote à obtenir (repère A). .Retrancher 1 R. de C. par rapport à la cote à obtenir (repère B). Ce repère donne "le début de cintrage". .Calculer la longueur de cintrage. .En partant du repère B (début de cintrage), porter la longueur de cintrage. Ce traçage (repère C) donne "la fin de cintrage". Remarque : Si vous avez bien tracé le début et la fin de cintrage, pensez à respecter les repères B et C au moment du cintrage pour que votre coude soit à la cote. Cette méthode de traçage n’est valable que pour les coudes à 90°, à chaud ou au ressort. A appliquer sur tous les tubes cintrables par la méthode à chaud (Acier, cuivre, ...) 2 4 1 3 LC = RC x 1,57

16 La cintreuse cuivre à établi.
C'est un outil très utilisé dans la profession pour cintrer le tube écroui ou recuit. Le tube écroui se cintre sans recuit jusqu'au 18 x 1, pour le 22, il est préférable de faire un recuit préalable afin de réaliser un beau coude. Prescriptions d'utilisation : Choisir la bonne forme et le bon galet. Bien positionner le galet (le Ø du tube gravé sur le galet doit toucher la forme de cintrage). Le tube, la forme et le galet doivent être propres. Graisser légèrement la forme de cintrage et le galet. Positionner le galet contre le tube sans serrer fort. Cintrer sans à-coups jusqu'au repère désiré. Installation : Sur un établi stable. Avec la forme hexagonale (1), la cintreuse peut être positionnée dans un étau parallèle ou sur un socle spécial. Avec la partie cylindrique (2), elle peut être fixée dans un étau à griffes. Forme de cintrage Galet Manche Ergot Bague d'approche du galet 1 2 Socle

17 Coude à 90° à la cintreuse ( méthode à droite ).
1 Tracer la cote à obtenir (repère A). 2 Retrancher un Rayon de Cintrage, qui donne le début de cintrage (repère B). 3 Placer le repère B (début de cintrage) en face du point 0 (début de cintrage de la forme, angle 0°). 4 Approcher le galet sans forcer. 5 Cintrer sans à- coups jusqu'au repère 90°. 6 Recuire le coude, refroidir et mettre en place. Ce procédé se nomme : « méthode à droite ». Il n'y a pas besoin de tracer la fin de cintrage. Attention ! Placer la côte à obtenir du coté du manche de la cintreuse. 90 45 135 180 R. de C. Cote à obtenir Référence Manche Repère B Repère A Galet

18 Coude à 90° à la cintreuse ( méthode à gauche ).
Dans le cas ou l'on ne peut faire un coude à 90° avec la méthode à droite, il y a une autre possibilité : « la méthode à gauche » 1 Tracer la cote à obtenir (repère A). 2 Retrancher un Rayon de Cintrage, qui donne le début de cintrage (repère B). 3 En partant du début de cintrage, porter une longueur de cintrage, qui donne la fin de cintrage (repère C). 4 Placer le repère C de fin cintrage en face du point 0 (début de cintrage de la forme, angle 0°). 5 Approcher le galet sans forcer. 6 Cintrer sans a- coups jusqu'au repère 90°. 7 Recuire le coude, refroidir et mettre en place. Ce procédé se nomme : « méthode à gauche ». Il faut tracer la fin de cintrage et commencer le coude par la fin de cintrage. Attention ! la référence du tube n'est pas du côté du manche de la cintreuse. Cote à obtenir R. de C. L. de C. Galet Repère C Repère B Repère A Manche 45 Référence 90 135 180

19 La pince à cintrer ou « cintrettes ».
Utilisation : Le cintrage par enroulement ne nécessite pas de recuit préalable sauf pour la cintreuse à mandrin intérieur. Pour plus de facilité toutefois, le tube est toujours recuit avant de cintrer à partir du Ø18. Les cintrettes sont beaucoup utilisées pour cintrer les remontées des tubes recuits en couronnes encastrés dans les dalles. Méthode pour réaliser un coude à 90° à la cote. Comme pour la cintreuse UNICUM : 1. Tracer la cote à obtenir. Repère " A ". 2. Retrancher un R. de C. Repère " B ". 3. Placer ce repère en face du point zéro de la cintrette. 4. Cintrer le coude jusqu'au repère 90. Attention ! : comme avec la cintreuse UNICUM, placer la référence du coté du manche, du côté de l’ergot ou griffe. Avantages : Cintrage sur place. Rayon de cintrage assez court. Inconvénients : Une cintrette par diamètre. Il faut recuire le tube sur les gros diamètre. Nota : penser à suiffer le galet. Galet Référence Griffe Forme de cintrage Manche

20 Cintreuse électroportative.
UTILISATION : Cintrage du tube cuivre par enroulement (épaisseur maxi 1,5 mm). MISE EN ŒUVRE : Débrayer le moteur en basculant le levier vers le bas. Monter la forme de cintrage et tourner manuellement afin de trouver la bonne position. Positionner la contre forme et orienter le marquage correspondant au tube à cintrer. Introduire le tube à cintrer dans la gorge de la forme. Ouvrir le crochet si nécessaire pour faciliter la mise en place du tube, fermer le crochet. Approcher la contre forme à l’aide du volant, jusqu’à obtenir un serrage modéré du tube. IMPORTANT : Le repère de la forme doit correspondre avec le repère de la contre forme. Relever le levier de débrayage, presser la gâchette (vitesse variable) jusqu'à obtention de l'angle désiré. (tenir compte d'une part de la vitesse de cintrage et d'autre part du retour élastique du tube) Reculer la contre forme à l’aide du volant, débrayer le moteur en basculant le levier vers le bas et ouvrir le crochet pour facilité la sortie du tube. CAPACITE : Pour tube cuivre écroui du Ø 12 au Ø 28 mm ANGLE DE CINTRAGE : Maximum 180 ° ATTENTION : Les cintrages par enroulement ne nécessitent pas de recuit préalable sauf pour la cintreuse à mandrins intérieurs. Pour obtenir une côte désirée, comme pour la cintreuse à établi, ôter un rayon de cintrage et aligner ce nouveau repère sur le début de cintrage de la forme. Le jeu au démarrage entraîne un petit décalage supplémentaire dont il faudra tenir compte. (Enlever 4 mm en plus du rayon de cintrage jusqu’au Ø 18 et 6 mm au dessus) Certaines cintreuses électroportatives sont équipées en option, de formes grands rayons pour réaliser des coudes à épousement. RAYONS DE CINTRAGE : Gâchette (interrupteur) Contre forme Forme Levier de débrayage Volant Crochet

21 Cintreuse à arbalète. UTILISATION :
Cintrage des tubes cuivre recuits et des tubes cuivre enrobés par emboutissage. Le cintrage des tubes en acier doux et des tubes aluminium est possible. Faire obligatoirement un recuit avant le cintrage des tubes cuivre écrouis. Les cintreuses arbalètes sont beaucoup utilisées pour des cintrages en position. (Recuit encastré en dalle, tubes apparents…) ATTENTION : Ne pas cintrer de tubes chauds, attendre qu'ils soient à la température ambiante. Capacité de cintrage sur tube cuivre recuit : du Ø 10 au Ø 22 mm ( jusqu’au 26 en option ) Rayon de cintrage : de 3 à 4 D. Angle de cintrage : jusqu'à 90°. Obtenir une côte précise ( modèle Virax ) : Aligner le repère de la côte à obtenir sur le trait opposé de la forme de cintrage. MISE EN ŒUVRE : .Visser les diabolos sur la traverse dans les trous indiqués figure 5. .Monter la traverse sur la cintreuse et tourner les diabolos sur le diamètre à cintrer. .Poser la forme de cintrage choisie sur la crémaillère. .Introduire le tube refroidi, avancer la crémaillère en appuyant sur le levier. .Les diabolos seront placés selon le dessin. (sur les trou extérieurs pour les diamètres 18 et 22, sur les trous intermédiaires pour les diamètres 10, 12, 14 et 16). .Débrayer l’axe de la crémaillère en poussant vers le bas, le levier puis reculer manuellement la forme pour sortir le tube. Côte à obtenir Diabolos

22 Cintreuse à mandrin intérieur.
UTILISATION : Cintrages courts des tubes cuivre recuits par enroulement. Faire obligatoirement un recuit avant le cintrage des tubes cuivre écrouis sur la longueur à cintrer. Les coudes réalisés avec une cintreuse à mandrin intérieur ont des rayons de cintrage très petits. Ces coudes peuvent être utilisés, par exemple, pour des raccordements de radiateurs acier ou pour la réalisation de petites cannes dans le raccordement de robinets gaz et à chaque fois que l’emplacement est limité. Ces cintrages courts permettent la réalisation de coudes plus esthétiques sur les diamètres au dessus du diamètre 22, ils permettent l’économie de coudes du commerce.. Dans une installation gaz, la norme impose l’utilisation de la cintreuse à mandrin intérieur pour les diamètres supérieurs au 22. Capacité de cintrage sur tube cuivre recuit : Ø12 à 32 mm - Épaisseur : 1 mm. Rayon de cintrage : 1,5 à 2,5 D. Angle de cintrage : jusqu'à 180°. MISE EN ŒUVRE : Cintrage au mandrin intérieur avec bâti 1 mètre ou 2 mètres. Lubrification conseillée du mandrin intérieur et de la contre forme de guidage. Fixation sur table de monteur. Livrée avec tiges porte mandrin équipées d'une butée de longueur pour travaux répétitifs. 1. Recuire la partie à cintrer sans recuire trop loin. (L’ergot d’entraînement va déformer le tube recuit) 2. Ébavurer le tube pour que le mandrin calibré au diamètre intérieur puisse entrer. 3. Lubrifier l’intérieur du tube afin que le mandrin puisse coulisser. 4. Régler la butée de profondeur lors d’un travail répétitif et enfiler le tube sur le mandrin et la tige porte mandrin. 5. Mettre la forme correspondante au diamètre et cintrer à l’angle voulu.

23 Traçage d’un angle à 135° 1 Nous allons tracer une bissectrice à un angle à 180°, ce qui nous donnera 2 angles à 90°. 2 Nous allons tracer une bissectrice à l'angle de 90°, ce qui nous donnera 2 angles de 45°. Ces 45°, nous allons les soustraire aux 180° d'origine. Donc 180° - 45° = 135°. Méthode de traçage : 1 : Réaliser deux angle à 90° en traçant une bissectrice. 2 : De la même façon, tracer la bissectrice de l'angle à 90°, en vous servant du repère a et en portant la même distance sur le segment O M (a'). Modifier le réglage du compas, ouvrez le Légèrement puis, en partant du point "a", tracer un morceau de circonférence, en partant du point "a' ", tracer un morceau de circonférence. Le croisement des 2 morceaux de circonférence donne le point "N". Relier le point "O" au point "N". Ce segment de droite est la bissectrice de l'angle à 90°. L'angle b O N = 180° - 45° = 135°. Autre méthode : 1 : Tracer au mur avec l'aide du mètre et du niveau, un carré de dimension égale au renvoi des tubes. 2 : Tracer la diagonale du carré. Axe du tube Renvoi ou déport Axe du tube 135°

24 RC. RC. Épure d’un angle à 135°
Suivant la procédure de la fiche précédente 1 : Tracer un angle de 135° (fibre neutre en trait mixte). 2 : Recherche du point de centre "O" a: Tracer une parallèle à la fibre d'origine (horizontale) à une distance égale au R. de C. (exemple 3 cm). b: Tracer une parallèle à la fibre de changement de direction à une distance égale au R. de C. c: Le croisement des 2 parallèles donne le point de centre. 3 : Traçage du début de cintrage: a: Placer la règle sur la fibre d'origine (horizontale). b: Faire glisser une équerre sur la règle jusqu'à ce que l'équerre passe par le point de centre. c: Relier le point de centre à la fibre neutre. 4 : Traçage de la fin de cintrage: a: Placer une règle sur la fibre de changement de direction (à 135o). 5 : Tracer la fibre neutre du coude en partant du début (D) à la fin du cintrage (F) à l'aide du compas. 6 : Tracer la fibre intérieure et extérieure du tube. Nota : Les traits reliant le point « O » au début et à la fin de cintrage sont toujours perpendiculaires à la fibre neutre. RC. RC.

25 Lexique de la baïonnette
Début et fin de cintrage : Perpendiculaires à la fibre du tube passant par le point de centre. Fibre d’origine : Elle correspond à la fibre neutre du tube avant décochement. Fibre déportée : C’est la nouvelle fibre neutre obtenue après la réalisation. Renvoi ou déport : Distance entre la fibre d’origine et la fibre déportée. Le déport tient compte de l’obstacle à éviter. Renvoi ou déport Début de cintrage Fin de cintrage Fibre d’origine Fibre déportée Rayon de cintrage Fibre neutre du tube

26 Utilité d’une baïonnette
Une baïonnette peut être utile pour éviter un obstacle ou pour rattraper une différence d’axe. La réalisation d’une baïonnette est également souhaitable pour rattraper une différence d’alignement de cloison entre deux étages. Dans ce cas, elle sera dissimulée dans l’épaisseur de la dalle. La réalisation de cette figure nécessite le façonnage d’un premier coude, suivi d’un contre coude du même angle afin de garder le parallélisme du tube. Exemples de baïonnettes avec des angles différents : 90° 135° > 135°

27 Baïonnette à 135° à la cintreuse.
Méthode de cintrage : 1. Tracer l’axe de cintrage du premier coude, le mettre entre l'indication O et 45 et tourner le tube le long de la forme pour trouver le début de cintrage.(repère A). 2. Placer le repère "A" au point zéro de la forme de cintrage. 3. Cintrer jusqu'au repère 45° de la forme de cintrage. 4. Desserrer le galet. Glisser le tube vers la droite. Retourner le tube. 5. Glisser le tube de façon qu'il soit à la cote du déport en contrôlant avec une règle suivant le dessin ci-dessous. La règle est en tangente avec le repère 45° de la forme de cintrage. 6. Resserrer le galet et cintrer jusqu'au repère 45° de la forme de cintrage après avoir contrôlé l'alignement du 1er coude pour être bien dans le même plan. 7. Recuire les 2 coudes. 8. Contrôler et ajuster à la cote de déport. 90 45 135 180 Manche Repère A Galet Déport Règle bien parallèle avec la fibre neutre du tube

28 Façonnage d’une baïonnette à angle quelconque.
1 : Mesurer le déport 2 : Calculer l'angle de cintrage avec la formule vue précédemment pour avoir un angle le plus "fermé" possible. 3 : Tracer le début du premier coude (repère A) 4 : Placer le repère "A" au point zéro de la forme de cintrage. 5 : Tracer votre angle de cintrage sur la forme de cintrage. 6 : Cintrer jusqu'à votre angle tracé sur la forme de cintrage. 7 : Desserrer le galet. Glisser le tube vers la droite. Retourner le tube. 8 : Glisser le tube de façon qu'il soit à la cote du déport en contrôlant avec une règle suivant le dessin ci-dessous. La règle est en tangente avec le repère tracé sur la forme de cintrage. 9 : Resserrer le galet et cintrer jusqu'au repère tracé sur la forme de cintrage, après avoir contrôlé l'alignement du 1er coude pour être bien dans le même plan. 10 : Recuire les 2 coudes. 11 : Contrôler et ajuster à la cote de déport. Exemple : Tube 14 x1 (R. de C. à la cintreuse = 50 mm) Déport 37 mm Calcul de l’angle : 90° x 37 : (2 x 50) = 33,3° Résultat compris entre donc ajout de 3° Angle de changement de direction = 36° La baïonnette sera belle pour deux raisons : l'angle de cintrage sera le plus fermé possible la partie droite entre les deux coudes la plus courte possible. 90 45 135 180 Manche Repère A Galet Déport Règle bien parallèle avec la fibre neutre du tube 36°

29 Façonnage d’une cuillère à la cintreuse.
Dans une cuillère, Il y a un 1er petit coude et un grand coude (le double du petit coude environ). Pour le façonnage, il faut procéder avec la même méthode que pour la baïonnette à angle quelconque. Exemple : Réaliser un dos d'âne sur un tube en 14 x 1 avec une profondeur de 37 mm Méthode : 1 : Mesurer la profondeur (37 mm) 2 : Calculer l'angle de cintrage pour avoir un angle le plus "fermé" possible (36°). Donc le grand coude = (36° x 2 = 72°) 3 : Tracer le début du premier coude (repère A) 4 : Placer le repère "A" au point zéro de la forme de cintrage. 5 : Tracer votre angle de cintrage (36°) sur la forme de cintrage. 6 : Cintrer jusqu'à votre angle (36°) tracé sur la forme de cintrage. 7 : Desserrer le galet. Glisser le tube vers la droite. Retourner le tube. 8 : Glisser le tube de façon qu'il soit à la cote du déport (37 mm) en contrôlant avec une règle. La règle est en tangente avec le repère (36°) tracé sur la forme de cintrage. 9 : Resserrer le galet et cintrer jusqu'au second repère (le double du 1er petit coude : 72°) tracé sur la forme de cintrage, après avoir contrôlé l'alignement du 1er coude pour être bien dans le même plan. 10 : Recuire les 2 coudes. 11 : Contrôler et ajuster la cote de déport puis modifier l'angle de façon à ce que le tube à piquer soit bien dans l'axe du tube piqué. 12 : Tracer l'emplacement de la coupe d'après votre épure de chantier. 90° x 37 mm (2 R. de C.) 100 mm = 33° + 3° = 36° Coupe Profondeur A Tube à éviter

30 Façonnage d’une cuillère à la cintreuse (méthode chantier).
La technique est proche de la cuillère acier, toutefois , dans la cuillère cuivre une partie droite entre les deux coudes est inévitable (cintreuse oblige). Cette méthode impose de commencer par le grand coude. CINTRAGE D’UNE CUILLERE A BRASER (méthode chantier sans épure) : Méthode approximative qui permet de réaliser un travail rapide avec une assez bonne qualité. Sa réalisation nécessite toutefois un minimum de côtes à relever sur le mur et un petit exercice de calcul mental. Les côtes à relever : L'écartement du tube «» avec le tube «à éviter (1). Le 1/2 Ø du tube à éviter + l'espacement entre les 2 tubes + le 1/2 Ø du tube à piquer (2). Le décalage des axes des tubes (3). 1. Cintrer le grand coude avec un angle compris entre 70° et 90° en fonction de la côte (1). Plus cette côte est petite (cuillère serrée) et plus il sera nécessaire de cintrer le grand coude. 2. Desserrez le tube et tournez le comme pour une baïonnette, puis poussez le vers la droite afin de pouvoir serrer l'ergot. .3. Cintrer le contre coude au plus près du premier. Arrêter de cintrer lorsque vous aurez la profondeur nécessaire à la cuillère (côte (2) + (3)). .4. Cette réalisation de cuillère étant approximative, un réglage du grand coude sera inévitable. Le contre coude, une fois la côte de profondeur obtenue ne doit plus être retravaillé. Pour le réglage et la coupe de la cuillère, reportez à la page suivante après avoir effectué au préalable, un recuit du grand coude. NOTA : Les côtes (1), (2) et (3) servent au façonnage, les côtes (1) et (3) resserviront au réglage final et pour couper la cuillère avec précision. Il est également possible de marier 2 techniques de cintrage, le premier coude à la cintreuse et le contre coude à chaud à vide. 1 2 3

31 Réglages et coupe de la cuillère à souder.
Nous avons vu précédemment, le cintrage d’une cuillère destinée à être soudée. Cette cuillère doit être contrôlée et le cas échéant réglée avant de la couper à la bonne longueur. Nous partons du principe que le contre coude (profondeur de la cuillère) est bon. Vérification et réglage d’une cuillère : L’axe de cette cuillère réalisée est décalé par rapport au tube à éviter et au tube piqué. 1. Poser un réglet sur la fibre neutre et déplacez le en fonction du décalage des axes (côte (3)) 2. Sur la partie droite, en amont du grand coude, marquer le croisement du réglet et de la fibre neutre. (représenté sur ce dessin par le point) 3. Vérifier la côte entre ce point et l'axe de la cuillère, elle doit correspondre à l'écartement entre le tube piqué et le tube à éviter (1). Si la côte que vous trouvez est plus grande, fermez le coude, si elle est plus petite comme sur notre exemple, ouvrez le. 4. Renouveler les étapes décrites en 1, 2 et 3 jusqu'à obtention de la côte. Le point correspondra alors précisément avec l’axe du tube piqué. 3 1 1 5. Enlever à partir du point, le rayon du tube piquer, moins quelques millimètres nécessaires à la « gueule de loup ». Couper la cuillère, faire la gueule de loup et la mettre en place. Coupe du tube

32 Façonnage d’un chapeau de gendarme à la cintreuse.
Un chapeau de gendarme est une double baïonnette. Vous réalisez une première et une seconde baïonnette qui s'enchaînent. Pour le façonnage, il faut procéder avec la même méthode que pour la baïonnette à angle quelconque. Exemple : Réaliser un chapeau de gendarme sur un tube en 14 x 1 avec un déport de 37 mm 1 : Mesurer le déport (37 mm) 2 : Calculer l'angle de cintrage pour avoir un angle le plus "fermé" possible (36°). Donc le grand coude = (36° x 2 = 72°) 3 : Tracer le début du premier coude (repère A) 4 : Placer le repère "A" au point zéro de la forme de cintrage. 5 : Tracer votre angle de cintrage (36°) sur la forme de cintrage. 6 : Cintrer jusqu'à votre angle (36°) tracé sur la forme de cintrage. 7 : Desserrer le galet. Glisser le tube vers la droite. Retourner le tube. 8 : Glisser le tube de façon qu'il soit à la cote du déport (37 mm) en contrôlant avec une règle. La règle est en tangente avec le repère (36°) tracé sur la forme de cintrage. 9 : Resserrer le galet et cintrer jusqu'au second repère (le double du 1er petit coude : 72°) tracé sur la forme de cintrage, après avoir contrôlé l'alignement du 1er coude pour être bien dans le même plan. 10 : Enlever le tube de la cintreuse et tracer sur le tube : la fin de cintrage du 1er petit coude (B), le début (C) et la fin de cintrage (D) du grand coude. 11 : Mesurer la distance entre la fin de cintrage du 1er petit coude et le début de cintrage du grand coude (B-C) puis porter cette distance après la fin de cintrage (D) du grand coude. Ce repère (E) indique le début de cintrage du deuxième petit coude. 12 : Placer le repère "E" au point zéro de la forme de cintrage. 13 : Cintrer jusqu'à votre angle (36°) tracé sur la forme de cintrage, après avoir contrôlé l'alignement du 1er et du second coude pour être bien dans le même plan. 14 : Recuire les 3 coudes. 15 : Contrôler et ajuster à la cote de déport. Nota : Le début et la fin de cintrage se repèrent facilement soit en glissant le doigt sur le tube, on sent une légère bosse ou en en déplaçant le tube, il y a des reflets qui font apparaître les bosses. 90° x 37 mm (2 R. de C.) 100 mm = 33° + 3° = 36° A B C D E Bosses Bosse Distances égales Déport F

33 Façonnage d’un chapeau de gendarme à la cintreuse (méthode chantier).
Nous pouvons réaliser un chapeau de gendarme avec une technique approximative, comme pour la cuillère. Les côtes à relever : Le 1/2 Ø du tube à éviter + l'espacement entre les 2 tubes + le 1/2 Ø du tube à façonner (2). Le décalage des axes des tubes (3). 1. Marquer le début de cintrage et cintrer le grand coude avec un angle de 90° environ. 2. Marquer par un repère la fin de cintrage. 3. Desserrez le tube et tournez le comme pour une baïonnette, puis poussez le vers la droite afin de pouvoir serrer l’ergot. 4. Marquer de nouveau le début de cintrage du premier contre coude afin de pouvoir répéter l’opération avec précision sur le deuxième contre coude. 5. Cintrer le contre coude au plus près du premier. Arrêter de cintrer lorsque vous aurez la profondeur nécessaire (côte (2) + (3)). 6. Marquer sur la forme de la cintreuse, la fin de cintrage. 7. Tourner le tube et effectuer le second contre coude et laissant la même partie droite et en arrêtant à la marque tracée sur la forme. 8. Cette réalisation de chapeau de gendarme étant approximative, un recuit du grand coude et un réglage sera inévitable. Les contres coudes, une fois la côte de profondeur obtenue ne doivent plus être retravaillés. NOTA : Il est également possible de marier 2 techniques de cintrage, le premier coude à la cintreuse et les contres coudes à chaud à vide. 2 3 Bosse C D B Bosses E Déport A F Distances égales

34 Emboîtures sur tubes cuivre.
Emboîture = Façonnage d'un manchon à l'aide d'un outillage spécial. Une belle emboîture doit avoir une longueur égale au Ø ext. x 1,2 et un jeu minimum pour faciliter la brasure par capillarité. Il existe plusieurs méthodes à découvrir ci-dessous : Ailette : une ailette par Ø Recuire le tube. Tournez régulièrement à l'aide d'un vilebrequin, ou d'une perceuse en petite vitesse, quand le tube est froid. Mandrin à percussion : un mandrin par Ø Frapper régulièrement et en ligne. Attention ! ne pas faire d'emboîture avec cette méthode si vous avez déjà un coude recuit sur votre tube. Avantage : emboîture longue et de belle qualité. Outillage bon marché. Pince à emboîture : une tête par Ø Visser la tête du bon diamètre et "pincer". Avantage : travail sur du tube en place. L'emboîture n'est pas de belle qualité. Appareil le plus utilisé sur les chantiers. Appareil d'établi : Sans recuit. Sans ébavurage. Avantage : emboîture longue et bien calibrée. Grande rapidité de travail. Cet appareil permet aussi (avec les outils appropriés) d'effectuer des collets simples, des collets doubles, des collets gaz. Nota : Il est strictement interdit de réaliser des emboîtures sur les tubes transportant du gaz. Ø ext. x 1,2

35 Les coudes au ressort. Les coudes à épousement sur tube cuivre peuvent être réalisés de deux façons : A chaud et au sable, la technique est identique pour le tube cuivre et le tube acier. A chaud et au ressort. Réellement le cintrage ne se fait pas à chaud mais il est nécessaire de recuire le tube avant. Le rayon de cintrage est relativement important pour cette seconde méthode, elle est donc bien appropriée pour les coudes à épousement. Le rayon de cintrage doit être de 7 x Ø extérieur pour obtenir un beau coude, ce rayon de cintrage minimum est imposé dans une installation gaz. Méthode d’exécution : .Sur le tube cuivre, reporter la côte à obtenir moins le rayon de cintrage puis de cette marque rajouter la longueur de cintrage comme sur un cintrage à chaud au sable sur tube acier ou sur tube cuivre. .Chauffer la longueur de cintrage jusqu’à obtention d’une couleur orangée, le tube sera recuit. Arrêter de recuire à 1 cm environ de vos marques de début et fin de cintrage. .Enfiler le ressort sur le tube cuivre afin de recouvrir la zone recuite puis cintrer doucement et progressivement d’un bout à l’autre de la longueur de cintrage. Attention : Il est important de ne pas recuire le tube au-delà du début et de la fin de cintrage. Effectivement, vos repères vont se retrouver sous le ressort à cintrer, il faudra user de « ruses » en faisant des marques sur le ressort afin de respecter le coude prévu. Si le recuit du tube est précis, vous cintrerez naturellement d’un bout à l’autre de la longueur de cintrage sans faire des marques sur le ressort. Côte à obtenir - RC + LC

36 Les collets battus sur tube cuivre.
Collet battu = traitement de l'extrémité du tube, pour le raccorder mécaniquement sur une portée avec filetage après interposition (ou sans) d'un joint. Il existe le collet battu plat simple, le collet plat double, le collet gaz et le collet conique. FACON D'UN COLLET BATTU PLAT SIMPLE avec une matrice : 1. Utiliser la matrice du côté plat. 2. Recuire l’extrémité et laisser dépasser le tube suivant le tableau ci-dessous : 3. Frapper de côté avec la toupie en appliquant une déformation régulière sur la périphérie du tube. 4. Aplanir le collet avec le marteau. 5. Vérifier si l'écrou tourne librement. Ajuster le diamètre du collet à la lime si nécessaire. Nota : Eviter de limer le collet pour aplanir. Ne pas frapper verticalement sur la toupie sinon vous obtiendrez ceci Outillage : Une matrice, une toupie conique et un marteau à garnir. Coffret complet avec : 1 matrice de 10 à 22 mm 1 toupie conique 4 outils pour collets doubles

37 La brasure par capillarité.
Conditions pour réaliser une bonne brasure : 1 : Avoir des tubes PROPRES. Nettoyage à la toile émeri. 2 : Avoir les tubes à BONNE TEMPERATURE. Choisir le bon chalumeau. Pour réaliser des brasures cuivre - laiton, il faut utiliser un décapant. Ce décapant est un ANTI-OXYDANT. Il permet à la brasure de s'accrocher sur le tube propre et le raccord. PHENOMENE DE CAPILLARITE : Si le jeu entre les parties à braser est inférieur à 1/10ème de mm, il n'y a plus de pression atmosphérique à cet endroit, la brasure se trouve aspirée si la température est correcte et si le tube est propre. Il est donc possible de réaliser une brasure avec le joint montant (en chauffant davantage la partie supérieure). Exemple de capillarité : si vous trempez verticalement deux feuilles de verre propres, bien appliquées l’une contre l’autre, dans un liquide coloré vous voyez l’eau monter jusqu’à la partie supérieure. Classification des brasures par capillarité : Il y a deux familles de brasures 1 : La brasure tendre = température de fusion < 450° C. (brasure à l'étain) 2 : La brasure forte = température de fusion > 450° C. (Brasure à l'argent et brasure au phosphore) Attention ! pour une bonne étanchéité et une bonne solidité la capillarité doit être de 6 mm minimum pour une brasure à l’étain et de 3 mm pour une brasure forte. Tableau des brasures utilisées en plomberie/chauffage Ө

38 La brasure forte au phosphore.
Brasure destinée aux assemblages capillaires de pièces en métaux cuivreux (cuivre, laiton, bronze). Utilisation en sanitaire, chauffage et fioul, interdit sur les installations gaz, la brasure doit être agréée gaz. Composition : Alliage cuivre—phosphore—argent 2 % environ. Température de fusion : 645° à 800° C (exemple pour la brasure « Castolin 800 »). Diamètre : 2 mm. Chalumeau utilisé : Chalumeau O.A. n°0, équipé d’une buse de 250 l/h, avec une flamme qui a un excès d’acétylène Anti-oxydant : Pour un assemblage CUIVRE-CUIVRE, nous n'utilisons pas de décapant Le décapant de la même marque et du même numéro que la brasure .est utilisé pour les assemblages CUIVRE-LAITON. METHODE D'EXECUTION : Pour un assemblage Cuivre-Cuivre (pas de décapant) Blanchir les surfaces à assembler. Régler le chalumeau pour avoir une flamme neutre. Chauffer largement l'assemblage à bonne température. Présenter la brasure. Maintenir la chaleur sur le tube sans chauffer directement la baguette. Quand la baguette fond, déplacer la baguette et le chalumeau. Avant d'avoir fait le tour du tube, il y a de la brasure partout. Maintenir un peu de chaleur pour que la brasure "coule" dans l'emboîture. Remettre un peu de brasure si nécessaire. NE PAS TROP CHAUFFER. Pour un assemblage Cuivre-Laiton : Si le décapant est liquide : Enduire la partie mâle de décapant avant de l'emboîter et ensuite, même méthode que sans décapant. Si le décapant est en poudre : Emboîter les tubes à sec. Chauffer la baguette et tremper-la dans le décapant pour qu’il s’accroche sur la baguette. Chauffer l'assemblage légèrement. Frotter la baguette sur l’assemblage pour déposer du décapant sur le tour de l’emboîture. Ensuite même méthode que sans décapant. Nota : Avant de braser, les parties mâles et femelles ont été parfaitement nettoyées à la laine d’acier. Le décapant ne “décape” pas le tube, c’est un anti-oxydant. Un lavage à l’eau chaude élimine le décapant restant.

39 La brasure « forte » à teneur en argent supérieure à 6 %.
Brasure en alliage de cuivre, d’agent et de phosphore, avec une teneur en argent suffisante pour assurer un excellent mouillage et une très bonne capillarité sur le cuivre et les alliages cuivreux (laiton et bronze). Dans notre profession, son prix limite l’utilisation aux assemblages des tubes cuivre et raccords sur installation gaz. La brasure dans ce cas doit être agréée gaz par l’ATG et utilisée obligatoirement avec le décapant approprié. Composition : Cuivre/argent (teneur en argent de 40 % environ) Cuivre/phosphore/argent (teneur en argent égale ou supérieure à 6 %) Exemple de brasure agréé gaz (ATG), agrément attribué au couple, brasure Castolin 808 G + décapant Castolin 808 PF Température de fusion : 650° C , 725° C. Diamètre : 2 mm. Anti-oxydant : Le décapant doit être adapté à la brasure (même marque et même référence), il favorise le mouillage de l’alliage d’apport et joue le rôle d’indicateur de température de liaison. Chalumeau utilisé : Chalumeau O.A. n°0, équipé d’une buse de 250 l/h, avec une flamme légèrement réductrice (excès d’acétylène). METHODE D'EXECUTION : Faire « briller » le tube cuivre à la toile émeri et enduire la partie mâle aussi que l’extrémité de la baguette de pâte décapante. Assembler, régler le chalumeau pour avoir une flamme neutre et chauffer à bonne température. Présenter la brasure, maintenir la chaleur sur le tube. Quand la brasure a fait le tour, maintenir la température pour que la brasure « entre » dans l'emboîture ou dans le raccord. Rajouter un peu de brasure si nécessaire. NE PAS TROP CHAUFFER . Nota : Avant de braser, les parties mâles et femelles ont été parfaitement nettoyées à la laine d’acier. Le décapant ne “décape” pas le tube, c’est un anti-oxydant. Un lavage à l’eau chaude élimine le décapant restant.

40 Le poste propane. Rôle : Pour réaliser des brasures tendres sur tubes de cuivre. Il est aussi possible de réaliser des brasures fortes mais c’est déconseillé car le tube est recuit sur une trop grande longueur. Composition : 1 : Une bouteille de propane de 13 kg. ou une bouteille portative de 1,7 kg. 2 : Un détendeur de sécurité préréglé à 2,2 bar avec un débit maxi de 10 kg/h. 3 : Une longueur (environ 4 m) de boyau orange en 6 x 13 spécial G.P.L. 4 : Un chalumeau aéro-propane avec un manche universel. 5 : Une lance Ø 19 mm débit 270 g/h température maxi 2000° C. Pour une chauffe plus efficace il existe des lances spéciales « cercoflamme » ce qui permet de réaliser des brasures fortes sans recuire trop loin. Précautions : Nota : Il est possible d’utiliser le poste propane avec une bouteille de butane, il suffit de brancher le boyau directement sur la bouteille sans détendeur. A 20° C la pression est de 1,5 bar dans la bouteille, la flamme sera un peu moins puissante. 1 2 3 4 5 Ne jamais exposer une bouteille de propane à une température supérieure à 50° C, la pression peut monter à 19 bar et il y a un risque d’explosion. A 20° C la pression est de 7 bar environ Ne jamais transporter une bouteille en la prenant par le détendeur. Ne jamais coucher une bouteille pendant son utilisation, le propane liquide pourrait s’échapper et il y a danger d’incendie et de brûlure. Maintenir le matériel de brasage en bon état, boyau, colliers aux jonctions etc...

41 La brasure « tendre » à l’étain
Nous utilisons actuellement très peu ce type de brasure. Toutefois l’apparition de pinces à souder a eu tendance à relancer la brasure tendre. Les fils à braser sont à âme auto-décapante (Ø 2 mm) en bobines de 250 gr. Température de fusion : Entre 221 ° C et 230° C environ. Composition : 96,7% étain, 3,3% argent + décapant (Exempt de plomb). Utilisation : pour les installations de gaz, de chauffage, de fioul, d’air comprimé etc. Pour mettre en place cette brasure, nous utilisons une pâte décapante (ANTI-OXYDANTE) genre pâte HAMPTON. Cette brasure nous permet d'assembler du CUIVRE - CUIVRE et du CUIVRE - LAITON. Chalumeau utilisé : poste aéro-propane avec une lance normale ou “cercoflamme”. METHODE D'EXECUTION : Pour un travail sérieux, il est recommandé d'ETAMER la partie mâle et la partie femelle Etamage : Nettoyer à la laine d'acier. Enduire de décapant les parties à étamer. Chauffer le tube sans brûler le décapant. Présenter du fil d'étain et laisser fondre sans être au contact de la flamme. Essuyer le tube pour enlever l'excès de brasure à l'aide d'un chiffon lorsque le métal est encore en fusion. 2. Brasage : Enduire de décapant les parties mâles et femelles. Emboîter, chauffer à bonne température sans brûler le décapant. Présenter du fil d'étain et laisser fondre sans être au contact de la flamme. Quand le métal fait le tour de l'emboîture, enlever le surplus à l'aide d'un chiffon. Nettoyer à la toile émeri.  Tableau des pressions d’utilisation des brasures en fonction du Ø et de la température. (avec un emboîtement maximum) Rappel : Emboîtement minimum pour une brasure étain = 6 mm Pour étamer, le chalumeau est fixe, le tube est mobile. Pour braser, le chalumeau est mobile, le tube est fixe.

42 Les piquages sur tube cuivre.
LES PIQUAGES : Si l'on veut effectuer un branchement perpendiculaire sans raccord, nous pouvons réaliser un "piquage". Ce piquage doit avoir des bords relevés au minimum de 2 mm pour assurer une étanchéité correcte par capillarité. La brasure doit être forte. (Argent ou phosphore). La brasure à l'étain est INTERDITE (il n'y a pas assez de capillarité). Attention ! Les piquages sur tube cuivre sont INTERDITS sur les installations gaz, le branchement perpendiculaire doit être réalisé à l’aide d’un té égal ou réduit du commerce, ce raccord doit être conforme à la norme gaz. A L'AIDE D'UN EXTRUDEUR J R : Percer le tube au bon diamètre à l'aide du foret conique réglable. Introduire l'extrudeur du diamètre à piquer. Extraire l'extrudeur en dévissant doucement avec une clé à cliquet. Bien maintenir l'extrudeur pour éviter qu'il ne sorte trop vite avec une pince multiprise ou étau. Eviter de faire des piquages à l’extrudeur sur des parties de tube recuites. Il est possible de faire un extrudage : Diamètre sur diamètre (mais à éviter au maximum ). Dans un coude. Sur place. A L'AIDE D'UN EXTRUDEUR AVEC PERCEUSE ELECTRIQUE : Voir le procédé d'utilisation page suivante.

43 Façonnage d'un piquage à l'extrudeur électrique.
0 : Présenter le tube à piquer pour vérifier l'orientation. 1 : Tracer l'emplacement du piquage sur le tube (deux axes). 2 : Pointer le point de centre du piquage à l'aide d'un pointeau. 3 : Régler le foret de l'extrudeur sur le Ø du tube à piquer. 4 : Emboîter le foret dans l'entraînement de la perceuse. 5 : Régler la perceuse pour qu'elle tourne dans le sens des aiguilles d'une montre. Percer le tube cuivre jusqu'en butée du foret et effectuer un léger mouvement de rotation pour enlever les bavures. 6 : Enlever le foret. 7 : Choisir le bon extrudeur (Ø du tube à piquer) et le passer dans le trou après l'avoir lubrifié. 8 : Poser le porte outil sur l'extrudeur et accrocher l'extrudeur par la prise baïonnette. 9 : Régler la perceuse pour qu'elle tourne dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. 10 : Emboîter l'entraînement de la perceuse sur le porte outil et reculer l'extrudeur jusqu'à ce que le porte outil soit en portée sur le tube. (faire tourner la perceuse très doucement) 11 : Pousser fort sur la perceuse et dévisser l'extrudeur franchement. 12 : A l'aide de la pince à ergot, façonner deux butées sur le tube à piquer pour éviter qu'il ne s'enfonce trop profondément au moment du brasage. L'extrudage est terminé, l'ensemble des opérations a duré moins d'une minute. Réaliser toutes les opérations de préférence sur place. Il est aussi possible de faire un extrudage dans un coude 5 7 8 10 11 12 Nota : Pour la phase 10 Si vous réalisez un piquage Ø sur Ø, il est conseillé de reculer l'extrudeur à la main à l'aide d'une clé a molette pendant au moins deux tours. Pour l'opération suivante, vous le reculez à la perceuse, en appuyant bien fort.

44 Façonnage d'un piquage ( méthode chantier ).
L’utilisation D'UN EXTRUDEUR AVEC PERCEUSE ELECTRIQUE lors d’un «piquage» permet de réaliser un travail impeccable toutefois certaines entreprises ne disposent pas de ce matériel et l’utilisation d’une perceuse implique une prise de courant à proximité. Sur les chantiers, les piquages sont bien trop souvent réalisés sans respecter le phénomène de capillarité, sans bords relevés. La brasure doit être forte obligatoirement (Argent ou phosphore). Il est nécessaire de «charger» la brasure afin de réaliser un «cordon» comme pour la soudo-brasure. Rappel ! Les piquages sur tube cuivre sont INTERDITS sur les installations gaz, le branchement perpendiculaire doit être réalisé à l’aide d’un té égal ou réduit du commerce, ce raccord doit être conforme à la norme gaz. Différents procédés observés sur les chantiers : .Le trou sur le tube « piqué » est réalisé à l’aide du chalumeau. Les tubes sont ensuite brasés sans autre préparation. CETTE METHODE EST A PROSCRIRE, le tube cuivre est « brûlé » lors du perçage au chalumeau et les coulures ou bavures de cuivre demandent la réalisation un cordon important lors du brasage. .Le trou sur le tube est réalisé en 2 temps : A l’aide d’une scie à métaux, faire deux coupes à 45°. Arrondir ce trou à l’aide d’une lime demi-ronde Réaliser une gueule de loup sur le tube «à piquer» pour l’ajustement. Nettoyer les parties à assembler avec de toile émeri et braser. Cette technique permet un assemblage propre. Elle respecte mieux les qualités mécaniques du tube cuivre mais elle est difficilement réalisable en position, sur une installation existante. 1 tube à piquer 4 2 Tube piqué 3

45 Les raccords C.U à braser pour l’eau et le gaz.
Un plombier chauffagiste n’utilise pratiquement pas de raccords en cuivre à braser, sauf pour les installations de gaz, car nous n’avons plus le droit de façonner d’emboîtures ni de piquages. Dans ces conditions nous utilisons des manchons et des tés (égal ou réduit) agréés à la norme gaz. Sélection de raccords couramment utiliser : Il existe beaucoup d’autres modèles. Marques connues dans notre région : Comap (Sudo), Rex, Atub. Les coudes à 90° petit rayon Les raccords droits Femelle-femelle Mâle-femelle Manchon Bouchon femelle Les té 130 Les réductions Egal Réduit Femelle-femelle Mâle-femelle

46 Les joints de raccords utilisés en plomberie.
Les joints de raccords sont utilisés dans tous les raccordements de plomberie Ils sont plats, de qualité et d’utilisations différentes (installations d'eau froide et d'eau chaude, gaz, air comprimé ...etc.). Nous pouvons trouver des désignations en pouce comme les raccords ou en mm comme les tubes (ancienne appellation) . Exemple : Joint fibre en 1/2" ou Joint fibre de 15/21 Nous utilisons fréquemment les joints du diamètre 8 /13 jusqu'au 50/60 Quand nous intervenons dans une installation, il ne faut jamais réutiliser un ancien joint. Les joints en fibre vieillissent mal sur l'eau chaude sanitaire. Sur les installations de gaz, les joints doivent être agréés à la norme Gaz. Les différents joints utilisés : Les joints en fibre vulcanisée (coloris rouge brun) pour serrage mécanique dans les dimensions de raccords à visser, de 8/13 à 50/60. Ils ont une excellente résistance à la compression et à la friction. Ils résistent à une chaleur jusqu'à 80 °C. Utilisation pour l’eau froide. Les joints CSC sans amiante, à base de fibre cellulosique et de nitrile permettent un bon serrage mécanique de 12/17 à 50/60. Ils sont utilisables pour l'eau froide et l'eau chaude. Ils résistent à 180 °C et à une pression de 40 bar (couleur rose). Les joints CNK sans amiante, à base de Kevlar et de nitrile sont universels. Utilisés pour le serrage mécanique de raccords eau, vapeur, gaz et hydrocarbures, de 12/17 à 50/60... Ils résistent à une température de 400 °C et à une pression de 100 bar (couleur bleu). Les joints caoutchouc synthétiques sont universels, ils doivent toutefois être agrées Gaz. Pour serrage manuel de 8/13 à 50/60. Il existe aussi des joints spéciaux : Joints caoutchouc - inox pour jonction de tubes sans collet battu, joints américains caoutchouc - fibre, joints caoutchouc homologués GDF, joints caoutchouc pour machine à laver, joints caoutchouc pour détendeurs butane et propane ...etc. Tableau de préconisation des joints Attention ! les joints en fibre sont interdits sur les installations de gaz

47 exemple : sur un filetage en bout de tube acier galvanisé.
Les raccords en laiton. Dans notre profession nous installons un minimum de raccords. Nous avons sélectionné les raccords indispensables suivant la liste ci dessous : Les raccords à visser égaux : Les raccords à visser réductions : Les écrous pour collet battu : Désignation : 1 = le Ø du filetage en pouces 2 = le Ø de percement pour le passage du tube de cuivre Les raccords mixtes à braser : 90 G Cu G Cu G Cu G Cu Il faut désigner : le Ø du filetage en (pouces) et le Ø extérieur du cuivre à braser Les raccords mixtes démontables à braser : Mamelon Raccord M. F. égal Le raccord M.F. sert à raccorder un collet battu sur un tube mâle qui a une mauvaise portée. exemple : sur un filetage en bout de tube acier galvanisé. Réduction M. M. Réduction M. F Réduction F. M. Désignation : 1 = le Ø du plus gros filetage en pouces 2 = le Ø du petit filetage en pouces 340 G Cu 341 G Cu 98 G Cu

48 Le point fixe. Rôle : Maîtriser les problèmes liés aux changements de longueur de tuyauterie en fonction de la température, si le point fixe est associé à un dispositif d'absorption de la dilatation. Dans une installation de chauffage la température peut varier de 0 à 90° C. Le tube acier s'allonge de 0,0115 mm et le cuivre de 0,0165 mm pour un degré d’élévation et pour un mètre linéaire. Il faut donc tenir compte de cet allongement. Dans les traversées de murs ou de dalles, nous posons des fourreaux pour laisser la liberté de mouvement. Pour la fixation, nous utilisons des colliers isophoniques pour laisser le tube se dilater mais nous ne maîtrisons pas les mouvements du tube. Pour maîtriser les mouvements du tube, il faut installer des points fixes. Ces points fixes doivent être associés à des lyres de dilatation ou des manchons de dilatation. Position d'un point fixe : En plein milieu de la longueur droite de façon à maîtriser une 1/2 dilatation de chaque côté. Si en bout de ligne droite, il y a un coude, il ne faut pas mettre de collier sur le nouveau mur à moins d'une certaine distance (B) qui correspond à la longueur du BRAS de LYRE. Cette remarque est valable pour les piquages qui ne doivent pas avoir de colliers trop près du piquage, ces colliers doivent être à la distance minimum calculée (B). Par contre il est conseillé de poser un support coulissant libre. La longueur B (longueur du BRAS de LYRE) est proportionnele à la longueur de la dilatation et au Ø du tube. Pour bien maîtriser la dilatation, il faut bien brider le tube sur le point fixe. Nota : Si la longueur droite est importante (plus de 40 mètres) il faut installer plusieurs lyres de dilatation avec un point fixe pour chacune. Exemples de solutions : Point fixe Collier isophonique Support libre Manchon de dilatation E F H A G D J C I

49 Le collier type « Atlas » simple.
Collier simple ordinaire : Gamme : Existe en Ø : Matériaux et finitions : Acier bichromaté, acier inox, laiton chromé, laiton poli. Serrage du tube : Par 2 vis. Fixation sur la patte à vis : Embase taraudée diamètre 7 x pas de 150 Utilisation : Pour les tubes qui se dilatent peu. Exemple : Eau froide, Air comprimé, Etc... Collier simple isophonique : Gamme : Existe en Ø : Acier bichromaté. Serrage : Pour les tubes qui se dilatent ou pour les tubes gaz. Exemple : Eau chaude, Chauffage, Vidange plastique, gaz, etc... Remarque : Pour les tubes « gaz » la protection isophonique est utilisée comme isolant électrique entre le tube et le support. Principaux fabricants : ICO PLOMBELEC

50 Le collier type « Atlas » double.
Collier double ordinaire : Permet la réalisation d’installations avec un meilleur parallélisme des tubes. Gamme : Existe en Ø : Matériaux et finitions : Acier bichromaté, acier inox, laiton chromé, laiton poli. Serrage : Par 2 vis. Fixation sur la patte à vis : Embase taraudée diamètre 7 x pas de 150 Utilisation : Pour les tubes qui se dilatent peu. Exemple : Eau froide, Air comprimé, Etc... Collier double isophonique : Existe en Ø : Matériau : Acier bichromaté. Pour les tubes qui se dilatent et les tubes gaz.. Exemple : Eau chaude. Chauffage. Etc. Mêmes fabricants que les colliers simples. Attention ! Suivant le fabriquant l'écartement des 2 tubes de même diamètre peut être différent.

51 Les rosaces. Écarter le tube du mur. Masquer les éclats de percement.
Matériaux et finitions : Acier bichromaté, acier inox, laiton chromé, laiton poli. Gamme : Rosace d’écartement : Plate, de 4 mm, de 9 mm, de 10 mm, de 14 mm, de 19 mm, de 24 mm et de 30 mm Pas de désignation pour le Ø mais seulement pour l’écartement. Fabricants : ICO, PLOMBELEC Les rosaces se posent : Entre la collerette de la patte à vis et le collier ou Entre le mur et la collerette de la patte à vis (dans ce cas, elle est plus difficile à démonter).

52 Les pattes à vis et les accessoires.
Les pattes à vis à bois : 1ère partie : vis mâle 7 x 150 ; 8 x 125 pour visser l'embase du collier. 2ème partie : vis à bois Ø 6 mm, à visser dans le mur avec une cheville ou directement sur du bois. Embase de 7 x 150, longueur de 30 mm, 40 mm, 50 mm, 60 mm , 70 mm ou 80 mm. Embase de 8 x 125, longueur de 40 mm, 50 mm, 60 mm ou 80 mm. Désignation : 1. Le diamètre de la vis à métaux : 6, 7, 8 ou 10 mm 2. La longueur totale Exemple : 7 x 30, 7 x 40, 7 x 50, 7 x 60, 7 x 70 ou 7 x 80. Choix de la longueur : En fonction des rosaces d'écartement choisies et du mur dans lequel est vissé la patte à vis. Prévoir au minimum, 30 mm de vissage dans une cheville plastique. Prévoir minimum, 20 mm de vissage dans du bois tendre et 10 mm dans du bois dur. Les pattes à vis métaux : II existe également des pattes à vis métaux dont certaines longueurs et diamètres sont adaptés aux chevilles métalliques pour la fixation des colliers sur plaques de plâtre. 1ère partie : vis mâle 7 x 150 pour visser l'embase du collier. 2ème partie : vis métaux de Ø 5, longueur 20, 25, 30, 35, 40, 45, 50, 60, 65, 70 et de Ø 6, longueur 20, 30, 40, 45, 50, 60, 65, 70. NOTA : Pour éloigner le tube du mur, nous avons a disposition des rosaces de profondeurs différentes mais pour un écartement supérieur, il existe toute une batterie d’accessoires : Rallonges M.F. de 10,15, 20, 25, 30, 35, 40, 50, 60, 80, 100 en 7 x 150 et de 20, 30, 40 en 8 x 125 Mamelons (M.M.) 7 x 150 ou 8 x 125 Raccords de jonction cylindriques ou hexagonaux (F.F.) 7 x 150 ou 8 x 125 Tige filetée 7 x 150 ou 8 x 125 Ecrous de 7 x 150 ou 8 x 125 Pattes à vis spéciales pour tiges filetées 7 x 150

53 Les joints à la filasses
Composition de la filasse : Fibres de chanvre Utilisation : Pour eau froide et eau chaude (en plomberie et en chauffage) Conditionnement : Il existe de la filasse en “poupée” de 200 grammes mais également en petit conditionnement (boîte plastique «dévidoir»), imprégnée ou non de pâte à joints. Avantage : En plomberie et chauffage, nous utilisons cette méthode de joint parce que nos filetages sur le tube acier, ne sont pas parfaitement calibrés. Cette méthode permet de combler les défauts. Mise en œuvre d'un joint de filasse : Votre “poupée” est accrochée à un point fixe. Tirer sur les fibres et prendre la quantité nécessaire. Enrouler la filasse dans le sens des filetages. Faire en sorte que votre filasse soit le plus large et le plus fin possible. Enrouler en tirant pour que la filasse soit bien au fond des filets. Prendre soin de laisser le 1er filet libre pour favoriser l’amorçage du vissage. Lorsque la filasse est au niveau du haut des dents des filetages, tirer fortement pour arracher la filasse excédentaire. Enrouler et lisser avec de l'huile ou une pâte à joint type « Colmat » ou « Geb à joints ». Aspect d'un beau joint de filasse : Ne pas mettre trop de filasse. Si vous avez mis trop de filasse, l'excèdent déborde. Couper l'excédent à la lame de scie à métaux. Brûler les poils qui restent à l'aide du chalumeau oxyacéthylénique. Pour les joints gaz et fioul : La filasse est interdite, utiliser les joints spécifiques ( Téflon « gaz », pâte spéciale etc... ). 1er filet libre Légèrement bombé Filasse à hauteur des filets

54 Outillage pour le serrage des tubes et des raccords.
Clé à griffe STILSON : Appellation commune « clé à griffe » En acier spécial ou alliage d'aluminium pour serrage à l'établi. Serrer de façon que le mors fixe tracte et le mors mobile pousse. Clé à griffe LITTLE GIANT : Appellation commune « clé en bout » En acier spécial ou alliage d'aluminium pour serrage sur place. Certaines sont réversibles. Mêmes précautions que les autres clés. Attention de ne pas « marquer »  les tubes. Clé serre tube SUÉDOISE : Appellation commune « clé suédoise » En acier spécial pour serrage sur place. Réglage facile. Faible largeur Clé serre tube à chaîne : Appellation commune « clé à chaîne » En acier spécial pour serrage sur place lorsqu’il y a peu de place. II existe 5 sortes de clé à chaîne mais sont aussi peu pratiques les unes que les autres.

55


Télécharger ppt "SOMMAIRE Outillage pour le traçage et le cintrage du tube 3"

Présentations similaires


Annonces Google