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Du monde fini à la notion de progrès

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Présentation au sujet: "Du monde fini à la notion de progrès"— Transcription de la présentation:

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2 Du monde fini à la notion de progrès

3 L’idée de progrès Progrès désigne à l’origine : la marche en avant.
L’idée de progrès s’est développée au siècle des Lumières, dans la philosophie du XVIII°. Mais alors, quelle idée se faisait-on du monde et de la société avant que n’apparaisse l’idée de progrès ?

4 Le XIXème siècle

5 L’Ancien Régime Un monde fixe et fini
Éternel retour

6 Les cycles Le jour et la nuit Les saisons

7 La théorie des deux corps du roi
Le Roi a en lui deux Corps : un Corps naturel et un Corps politique. Son Corps naturel est son Corps mortel. Son Corps politique est un Corps qui ne peut être vu ni touché, consistant en une société politique et un gouvernement, et constitué pour la direction du peuple et la gestion du Bien public, et ce Corps est entièrement dépourvu d'Enfance, de Vieillesse, et de toutes les autres faiblesses et défauts naturels auxquels est exposé le Corps naturel, et pour cette raison, ce que fait le Roi en son Corps politique ne peut être invalidé ou annulé par une quelconque incapacité de son corps naturel. Le Corps naturel du roi, la personne physique, le roi comme le premier des propriétaires terriens peut bien mourir, mais le Corps politique du roi, la personne mystique, le Roi comme celui qui incarne la souveraineté du peuple à travers son universalité ne peut pas mourir. «Le roi est mort... vive le roi! » reprend cette idée de la continuité nécessaire dans les affaires humaines, malgré la temporalité de nos existences. Comme le Christ qui a une nature humaine, le roi est soumis aux vicissitudes et aux aléas de la vie; comme le Christ qui a aussi une nature divine, le roi est l'expression de la dimension universelle de l'expérience humaine. rennité est assurée.²²

8 Les gisants 1244, Louis IX s’embarque pour la 7ème croisade. Il meurt à Tunis en 1270

9 A la fin du XVIIIème siècle un certain nombre de philosophes et de scientifiques vont rompre cette belle harmonie

10 Ils vont introduire le temps
Condorcet Les progrès de l’esprit Hegel Philosophie de l’histoire Carnot Thermodynamique Comte Les stades de l’humanité Darwin Théorie de l’évolution Piaget Stades du développement de l’enfant

11 Marquis de Condorcet Esquisse d’un tableau historique des progrès de l’esprit humain.

12 Georg W.F. Hegel

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15 Octobre 1789, La marche des femmes sur Versailles

16 La Raison dans l’Histoire
E1 E2 E3 ?

17 La Raison dans l’Histoire
E1 E2 E3 ? 1, 3, 5, 7, 9, 11, ….?

18 La Raison dans l’Histoire
E1 E2 E3 ? 1, 3, 5, 7, 9, 11, ….? Suite arithmétique de raison 2 2

19 Sadi Carnot

20 Machine à vapeur

21 Le cycle de Carnot est une succession réversible de quatre transformations (ou changements d’état) subies par un fluide parfait ; ce cycle transforme (dans le cas idéal) de la chaleur en énergie motrice, et inversement.

22 Cycle de carnot

23 Moulin de Terdeghem et sa machine à vapeur

24 Auguste Comte 1798-1857 « La science triomphera
de l'Église de façon inévitable, par le progrès de l'esprit positif.»

25 La loi des 3 états d’Auguste Comte
L'état théologique ou fictif. Cet état est spontané. L'esprit humain y recherche la nature intime des êtres, les causes premières et finales. Bref, il cherche des connaissances absolues. Il se représente les phénomènes comme produits par l'action directe et continue d'agents surnaturels plus ou moins nombreux dont l'intervention arbitraire explique les anomalies apparentes de l'univers. On expliquera par exemple ces anomalies par l'action de Zeus ou de Poséidon. L'état métaphysique ou abstrait. Les agents surnaturels sont remplacés par des forces abstraites ou des entités, par exemple l'hypothèse de l'âme en psychologie. L'état scientifique ou positif. L'esprit humain comprend qu'on ne peut comprendre ni l'origine, ni la destination de l'univers. Il renonce à la question du " pourquoi ? " et recherche par l'usage unique du raisonnement et de l'observation les lois effectives de la nature " c'est à dire leurs relations véritables de succession et de similitude " La loi des 3 états d’Auguste Comte

26 Charles-Robert Darwin 1809-1882

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28 Le crâne d’Homo floresiensis comparé à celui d’un homme moderne.

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31 Jean Piaget

32 Stades de développement cognitif de l’enfant

33 Stades du développement cognitif de l’enfant
. Sensorimoteur 0 à 2 ans Pré-opératoire 2 à 6-7 ans opérations concrètes 6-7 à ans opérations formelles 11-12 ans…

34 L’Ancien Régime Un monde fixe et fini
Éternel retour

35 La flèche du temps

36 La flèche du temps

37 Des notions de changement, d’histoire, d’évolution, découle la notion de progrès
+ = bonheur Progrès -

38 Origine de l’Histoire Les historiens du XIXème siècle
vont dater l’histoire de l’apparition de l’écriture, environ au IVème millénaire d’avant notre ère, date à laquelle les Sumériens s’établissent en Mésopotamie. Tablette d’écriture cunéiforme

39 Préhistoire - Histoire
écriture Préhistoire

40 Le XIXème est le siècle de la colonisation
Bon nombre des peuples rencontrés en Afrique noire notamment sont des sociétés de culture orale. Sans écriture. Ils n’appartiennent pas à l’histoire telle qu’elle est définie au XIXème. Ils sont considérés comme des sauvages que l’on doit, selon l’idéologie, mettre au pas ou éduquer.

41 Jules Ferry  « Si nous avons le droit d’aller. chez ces barbares, c’est parce que nous avons le devoir de les civiliser (…) Il faut non pas les traiter en égaux, mais se placer au point de vue d’une race supérieure qui conquiert. Il faut le dire nettement : oui, les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures (…) Je répète qu’il y a pour les races supérieures un droit, parce qu’il y a pour elles un devoir, qui est de civiliser les races inférieures.»

42 Idées et concepts mis en valeur au XIXème siècle
La mesure Le collectif La quantité La classe La science, la technique L’objectivité

43 La République établit le mètre étalon
La mesure Tout se mesure La République établit le mètre étalon Choix de l'unité de base. En 1790  Claude Antoine Prieur-Duvernois [futur Prieur de la Côte-d'Or ( )], officier du Génie, présente à l'Assemblée nationale constituante un « Mémoire sur la nécessité et les moyens de rendre uniformes les mesures, dans tout le Royaume ». Sur proposition de Talleyrand, l'Assemblée se prononce pour la création d'un système de mesures stable, uniforme et simple. L'unité de base choisie est le pendule battant la seconde. Des délégués sont envoyés en Espagne, en Angleterre et aux États-Unis (où le Pt Jefferson se montre très favorable). Savinien Leblond ( ) propose le mètre divisé en tomes, échelle décimale adoptée pour poids, mesures, monnaies.

44 Naissance de l’anthropométrie

45 Anthropométrie Les dimensions Les masses Les circonférences
L'anthropométrie est la technique qui concerne la mesure des particularités dimensionnelles d'un homme ou d'un animal. Elle concerne notamment : Les dimensions La stature (communément appelée taille) La hauteur du buste La longueur de chaque membre et de chaque partie de membre (bras, avant-bras ...) Les masses Masse totale Masse de chaque partie du corps Les centres de gravités Les circonférences Bassin, poitrine, tour de cou ... circonférence des membres

46 Exemples de mesures

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48 Les instruments de la mesure
Compas d'épaisseur de Broca

49 Alphonse Bertillon Alphonse Bertillon (22 avril février 1914) est le fils du statisticien Louis Bertillon et le frère cadet du statisticien et démographe Jacques Bertillon. Il fonde en 1870 le premier laboratoire de police scientifique d' identification criminelle et invente l'anthropométrie judiciaire appelée système Bertillon ou bertillonnage, un système d'identification rapidement adopté dans toute l'Europe continentale, puis à Londres et à New York, et utilisé jusqu'en 1970.

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51 Minority report Dans une société futuriste, la division 'Precrime' utilise des Pré-Cogs pour anticiper les crimes avant même qu'ils ne soient commis

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56 Discriminations raciales

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58 Les circonvolutions du cerveau

59 En France et partout en Europe, la politique de colonisation outre-mer est motivée par "l’impératif de développement" des nations placées sous protectorat. La colonisation est considérée comme bénéfique pour les peuples "arriérés" d’Afrique et d’Asie. En même temps, le retard technologique de ces peuples constitue une "preuve" de la supériorité de la race blanche sur les autres races. L’idéologie évolutionniste qui domine au 19e siècle pose que les races sont différentes – et inégales – non pas pour des raisons historiques et culturelles, mais à cause de leurs propriétés génétiques respectives. En d’autres termes, la différence entre les êtres humains n’est pas d’ordre historique, mais d’ordre biologique, et cette "différence ne se démontre pas, mais se constate" (Eric Savarèse, Histoire coloniale et civilisation), comme le prouvent les travaux d’anthropométrie humaine de Gustave Le Bon ( ) exposées dans Les lois psychologiques de l'évolution des peuples (1894).

60 La logique de ce point de vue suprémaciste implique qu’il existe donc une hiérarchie des civilisations qui est déterminée par la nature. Cette idée est longuement développée dans l’ouvrage du diplomate Arthur Gobineau ( ), intitulé Essai sur l’inégalité des races humaines (1853). L’idée de progrès, c’est-à-dire que l’humanité est en marche vers un "meilleur futur", grâce notamment au développement des techniques et de la science, fournit un argument supplémentaire aux théories racialistes et expansionnistes. Croire au progrès c’est : Croire en l’universalité des cultures d’abord : si la modernisation est une bonne chose pour les Européens, elle l’est aussi pour tout le monde. Croire au destin commun des cultures sur la planète : la modernisation est le processus naturel de l’évolution de toute l’espèce humaine. Bien évidemment, le modèle de cette universalité culturelle est fourni par l’Europe. Par ailleurs, dans le discours positiviste qui domine après les Lumières en France, le progrès représente une alternative à la toute-puissance de Dieu. La France catholique mais révolutionnaire fait sa Réforme en adoptant le scientisme comme moyen de représenter le monde autrement que d’une manière religieuse : "L’idée de progrès a permis de donner un sens à l’histoire sans postuler une Providence" (Taguieff, Du Progrès).

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62 Rapt d’enfant en Pologne, image d’archives

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64 À la fin de la Guerre bon nombre de ces enfants ont fini dans des hôpitaux psychiatriques
Image d’archives

65 La sélection des gènes

66 Classer Le vivant : Linné, Buffon La matière : Mendéleiev
Les hommes : Jules Ferry Les groupes sociaux : Karl Marx

67 Carl von Linné (1707 – 1778)

68 Georges-Louis LECLERC, comte de BUFFON (1707-1788)

69 Dmitri Ivanovitch Mendeleïev (1834-1907)
Tableau périodique des Éléments chimiques

70 Salle de classe

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72 Karl Marx Classes sociales Lutte des classes


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