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Symposium sur la stratégie du faire faire

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Présentation au sujet: "Symposium sur la stratégie du faire faire"— Transcription de la présentation:

1 Symposium sur la stratégie du faire faire
« Quelques leçons apprises dans la conception et la mise en œuvre de la stratégie du « faire faire » en Afrique de l’Ouest » Par Amadou Wade Diagne Consultant en éducation Directeur du Cabinet d’Appui en éducation et en Formation (CAPEF) E.mail:

2 Rappel du contexte d’émergence de la stratégie
Quelques caractéristiques du secteur de l’alphabétisation - un taux d’analphabétisme élevé  - une évolution non maîtrisée du secteur - une méconnaissance des capacités du secteur - un manque de visibilité quant à la qualité des programmes - une dispersion notoire des efforts des différents acteurs

3 Qu’est-ce qui peut justifier cet état de fait?
L’absence d’un programme national fédérateur de lutte contre l’analphabétisme l’absence de cadre de concertation pour réguler l’évolution du secteur

4 Les critiques formulées
La standardisation des programmes L’absence de visibilité sur les résultats L’analphabétisme de retour Absence de coordination dans les actions (le laisser-faire  , l’approche par projets  …)

5 Problématique de l’Alphabétisation
· quelle est la meilleure stratégie pour accroître les possibilités d’accès aux programmes ? · la capacité d’absorption des ressources mises à leur disposition et la capacité technique des opérateurs sont-elles suffisantes pour fournir les services voulus ? · le secteur public peut-il forger un partenariat durable avec les opérateurs en vue de la réalisation des objectifs ? · comment peut-on assurer l’efficacité et la qualité des programmes ? · quelle est la probabilité que les compétences soient retenues une fois acquises ?

6 La réponse offerte par la stratégie du faire-faire
Les facteurs favorisants Émergence d’autres acteurs à côté de l’État

7 Les facteurs favorisants (suite)
Revendication d’une plus grande implication par les communautés

8 Les facteurs favorisants (suite)
Démocratisation de la société Société civile Pluralisme Presse Décentralisation

9 Facteurs favorisants (suite): Bonne gouvernance
·        Formuler un cadre institutionnel stable à l’abri des mutations politiques et personnelles tout à fait conjoncturelles ·        Déterminer de manière consensuelle les règles du jeu de sorte à gagner la bataille de la confiance des différents partenaires impliquées dans les actions à entreprendre ·        S’évertuer à appliquer rigoureusement les principes et procédures retenus de commun accord dans des mécanismes qui garantissent transparence et équité dans le traitement des questions ·        Développer et mettre en œuvre une politique de communication hardie et volontariste de manière à partager les informations de manière systématique et de recueillir les observations des acteurs pour la révision des options stratégiques

10 Facteurs favorisants (suite)
Nouvel intérêt des partenaires techniques et financiers pour l’éducation

11 Facteurs favorisants (suite)
Formulation de politique éducative consensuelle ETAT Société civile PTF

12 RETENONS La stratégie du faire-faire est née parce que: 1
RETENONS La stratégie du faire-faire est née parce que: 1. les anciennes approches ont montré leurs limites (résultats pas toujours satisfaisants, absence de visibilité sur les données, doute sur la fiabilité des informations fournies par des acteurs qui sont juges et parties, inadéquation de l'offre par rapport à la demande, analphabétisme de retour…)

13 RETENONS (suite) 2. les conditions d'une autre approche plus participative et plus efficiente sont réunies (exigence des partenaires financiers pour la bonne gouvernance, émergence de nouveaux acteurs issus de la société civile, revendication d'une meilleure implication des communautés dans les affaires les concernant, développement d'autres approches de maîtrise d'ouvrage dans d'autres secteurs avec des résultats probants…)

14 RETENONS (suite) 3. une plus grande prise de conscience s'est développée au profit de l'éducation non formelle en général et de l'éducation des adultes en particulier comme stratégie de correction des disparités d'accès aux services sociaux de base et comme facteur d'accélération de la scolarisation universelle

15 Qu’est-ce que la stratégie du « faire faire » ?
Le « faire-faire » se définit comme est une stratégie novatrice et efficace permettant à l’Etat et aux partenaires de se doter d’une clé de répartition fonctionnelle des rôles dans l’exécution des programmes d’Alphabétisation et d’Education de Base.

16 Les principes de base séparation entre, d’une part, les fonctions d’orientation, suivi et évaluation des programmes qui relèvent du Ministère et, d’autre part, les fonctions d’exécution des Programmes d’alphabétisation par les opérateurs, contractualisation des missions d’alphabétisation exécutées par les opérateurs sur des fonds publics ou privés mis à leur disposition par le Ministère, égalité d’accès aux fonds pour tous les opérateurs dont les propositions de projet répondent à un ensemble de critères d’éligibilité reconnus comme justifiés par tous les partenaires, impartialité et transparence du dispositif d’allocation des fonds, rapidité du paiement des prestations aux opérateurs qui, pour l’essentiel, ne disposent pas de fonds propres et ont une trésorerie réduite.

17 Principes (suite) 1 : l’harmonisation des interventions
2 : La décentralisation 3 : La déconcentration 4 : La participation 5: La transparence et l'équité

18 Retenons La stratégie du faire-faire n'est pas du laisser-aller ou du laisser-faire. Elle n'est pas non plus "se laisser faire". Elle n'est pas une déresponsabilisation des services étatiques. Elle ne consiste pas à un désengagement de l'Etat face à ses obligations d'assurer le minimum éducatif à tous les citoyens. La stratégie du faire-faire est une décentralisation c'est-à-dire la délégation consciente et organisée des fonctions de conception et de mise en œuvre de programmes adaptés à la demande éducative telle qu'elle s'exprime sur le terrain à des acteurs connus, reconnus capables et respectueux d' cadre de référence élaboré par l'Etat. La stratégie du faire-faire est une distribution concertée, acceptée et rationnelle des rôles et des responsabilités de l'éducation des adultes dans des conditions et modalités consignées dans un manuel d'exécution ou de procédures flexibles négociées. Elle est aussi une manière pour l'Administration de jouer son rôle de définition des politiques, de régulation, d'évaluation et d'assistance multiforme.

19 Les acteurs et la distribution des rôles
Orientation et régulation Conception et Exécution Demande

20 Les conditions de succès
A. Les aspects politiques et institutionnels 1. La rationalisation du cadre institutionnel 2. L’organisation du partenariat 3.L’organisation des opérateurs 4. Le positionnement de l’instance de financement 5. La réorganisation des services de l’Etat

21 Les conditions de succès (suite)
A. Les aspects politiques et institutionnels (suite) 6. L’harmonisation des interventions 7. L’implication du secteur privé 8. La décentralisation

22 Les conditions de succès (suite)
B. Le financement du programme C. Le renforcement des capacités des acteurs D. L’amélioration de la qualité de l’offre 1. La révision des concepts 2. La politique éditoriale en langues nationales E. Le plan de communication F. Le suivi et l’évaluation

23 Les principales leçons apprises
Augmentation des ressources Mobilisation sociale Demande et offre améliorées Capacités nationales renforcées

24 Les limites notées Problèmes politiques et institutionnels
-Instabilité: problème de la permanence de la vision et des options (mémoire) -Tendance lourde à vouloir régenter face à des pressions de toutes natures -Difficultés à vivre le partenariat et la parité -Mutations institutionnelles inachevées -Problèmes juridiques avec le statut non encore officiel du centre de ressources et l’absence d’organigramme stable et officiel -Résistances, sentiments d’insécurité et faiblesse du niveau d’information liés aux innovations structurelles et programmatiques ou à une insuffisante clarification, distribution et acceptation des rôles et responsabilités

25 Les limites notées (suite)

26 Les limites notées dans le pilotage(suite)
-Non maîtrise du calendrier général des activités -Difficulté d’harmonisation de la nature des programmes, des approches et des coûts -Difficulté à mettre en application l’approche programme

27 Les limites notées (suite)
Partenariat 1-Relâchement dans le dialogue politique (pauses répétitives et prolongées du dialogue) du fait du non fonctionnement du cadre de concertation depuis quelques années 2-Problèmes de professionnalisation de la CNOAS

28 Les limites notées (suite)
Financement 1-Faiblesse de la mobilisation des ressources nationales 2-Faiblesse des ressources de certains sous-secteurs compte tenu de leurs importances et de leurs activités (environnement lettré, recherches…) 3-Difficulté de mobilisation et de consommation des ressources dans les temps prévus 4-Lutte pour le contrôle du CNRE

29 Les limites notées (suite)
Renforcement des capacités 1-Consommation insuffisante des ressources prévues et disponibles 2-Absence de pilotage du plan de renforcement des capacités

30 Les limites notées (suite)
Déconcentration 1-Choix pas toujours adéquat des personnels 2-Problème d’acceptation du non formel et de ses stratégies par les autorités académiques locales 3-Suivi décentralisé insuffisant et non documenté 4-Répartion conflictuelle des rôles entre les services centraux et les services déconcentrés

31 Les limites notées (suite)
Décentralisation -Processus inachevé -Pilotage problématique -Faibles capacités des Conseils Régionaux Décentralisation politique et pas sociale

32 Les limites notées (suite)
Communication 1-Absence de plan de communication 2-Faiblesse des ressources affectées à la communication 3-Insuffisance de la prise en compte de la communication du non formel dans le PDEF 4-Inexistence d’une structure chargée de la communication

33 Que faire? Parachever les mutations institutionnelles et de la réorganisation du secteur  Implanter le CNRE  Repenser et refonder le partenariat Moraliser le secteur Mobiliser des ressources additionnelles et renégocier les coûts

34 Que faire? Concevoir et mettre en œuvre une véritable stratégie de renforcement des capacités Revoir tout le dispositif de suivi-évaluation de la politique, des stratégies, des dispositifs institutionnels, de la qualité des programmes, de la gestion des ressources…

35 Que faire? Mettre en œuvre la politique éditoriale en langues nationales Développer une véritable politique de communication validée Inventer des stratégies novatrices d’accélération de l’ENF qui soit de qualité

36 Je vous remercie de votre attention.


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