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Marx, théoricien du capitalisme

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Présentation au sujet: "Marx, théoricien du capitalisme"— Transcription de la présentation:

1 Marx, théoricien du capitalisme
Christian Deblock Pol. 1900

2 Schumpeter, un admirateur critique
« L’analyse marxiste est la seule théorie économique authentiquement évolutionnaire que la période ait produite » (Schumpeter, Histoire de l’analyse économique, Tome II, p. 92) « Il fut le premier économiste de grande classe à reconnaître et à enseigner systématiquement comment la théorie économique peut être convertie en analyse historique et comment l'exposé historique peut être converti en histoire raisonnée  » Schumpeter, Capitalisme, socialisme et démocratie, p. 63

3 1818 - 1883 L’idéologie allemande (avec Engels) – 1844
Le manifeste communiste (avec Engels) – 1848 Travail salarié et capital – 1849 Introduction générale à la critique de l’économie politique – 1857 Salaire, prix et profit – 1857 Le Capital – Tome

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5 Marx, critique de l’économie politique
« Le but final de cet ouvrage est de dévoiler la loi économique du mouvement de la société moderne … » (Le Capital, Préface à la première édition allemande)

6 Unité de l’œuvre Un projet politique soutenu par une œuvre scientifique : Trouver les vraies lois du développement économique pour montrer l’inéluctabilité du socialisme / communisme Rechercher les causes de l’exploitation et de l’aliénation humaines La méthode scientifique : c’est dans l’œuvre des économistes qu’il va la chercher. Ricardo Une conception d’un monde en progrès Le progrès technique source de libération humaine Le système bourgeois (le mode de production capitaliste / le capitalisme) n’est qu’une étape dans l’histoire de l’humanité, la plus avancée. Un monde en conflit dans la répartition des richesses Pas dans l’échange, mais dans la production que les inégalités (exploitation) apparaissent, se développement et se reproduisent Contrôle des moyens de production Un système qui se reproduit Un ordre économique La concurrence, contrainte externe

7 Deux débats centraux Trois questions à la fois scientifiques et politiques : Comment analyser les sociétés dans leur mouvement ? Comment expliquer l’exploitation alors qu’elle est invisible ? (Le contrat volontaire) Comment expliquer la fin du capitalisme alors qu’il se reproduit et s’élargit sans cesse ?

8 Théorie de l’histoire Point de départ :
la critique de la théorie idéaliste de l’histoire (les idées mènent le monde…) La conception de l’histoire de Marx est fort différente de celle de List et de l’école historique allemande (stade de développement) Les institutions reflètent les structures de classe de la société, lesquelles sont déterminées par la production, plus précisément par la production et la façon de produire. Les institutions sont des superstructures de la structure économique L’évolution historique est déterminée par l’évolution économique Les relations sont par nature antagoniques L’histoire est l’histoire de la lutte des classes Marx intègre la sociologie et l’économie, l’histoire et le développement économique Concept central : mode de production

9 Les stades historiques
Le concept de mode de production Le mode économique de production : les forces productives : le travail et les moyens de production Les rapports sociaux de production Le progrès technique, moteur de histoire économique Regarder l’histoire à partir du présent La bourgeoisie révolutionnaire La lutte des classes, moteur de l’histoire sociale La contradiction fondamentale : accumulation privée toujours plus grande entre les mains d’une petite poignée de propriétaires vs la masse toujours plus grande des non possédants

10 « Le résultat général auquel j'arrivais et qui, une lois acquis, servit de fil conducteur à mes études, peut brièvement se formuler ainsi: dans la production sociale de leur existence, les hommes entrent en des rapports déterminés, nécessaires, indépendants de leur volonté, rapports de production qui correspondent à un degré de développement déterminé de leurs forces productives matérielles. L'ensemble de ces rapports de production constitue la structure économique de la société, la base concrète sur laquelle s'élève une superstructure juridique et politique et à laquelle correspondent des formes de conscience sociales déterminées. Le mode de production de la vie matérielle conditionne le processus de vie social, politique et intellectuel en général. Ce n'est pas la conscience des hommes qui détermine leur être; c'est inversement leur être social qui détermine leur conscience. À un certain stade de leur développement, les forces productives matérielles de la société entrent en contradiction avec les rapports de production existants, ou, ce qui n'en est que l'expression juridique, avec les rapports de propriété au sein desquels elles s'étaient mues jusqu'alors. De formes de développement des forces productives qu'ils étaient ces rapports en deviennent des entraves. Alors s'ouvre une époque de révolution sociale. Le changement dans la base économique bouleverse plus ou moins rapidement toute l'énorme superstructure. » Préface, Critique de l’économie politique

11 Rapports sociaux de production
Le mode de production Mode de production Forces productives Rapports sociaux de production Forces de travail Moyens de production

12 L’accumulation du capital
Trois idées centrales : Le circuit incessant du capital Le profit trouve son origine dans la production Le débat du temps : la valeur-travail. Travail est homogène et hypothèse de concurrence parfaite

13 Le profit et la répartition des richesses
Quatre approches possibles Théorie de l’abstinence : le profit (intérêt) est le résultat futur d’une épargne (abstinence de consommation) réalisée dans le présent Théorie ricardienne du « cost + » Théorie des socialistes ricardiens : profit est du travail non- rémunéré Marx : La théorie de « l’exploitation » « l'ouvrier obtient la pleine valeur de son potentiel de travail ». La plus-value est la différence entre la valeur créée et la valeur payée. « Mais une fois que les capitalistes ont acquis ce stock de services potentiels, ils sont en mesure de faire travailler l'ouvrier davantage d'heures - de lui faire rendre davantage de services effectifs -qu'il ne serait nécessaire pour produire un tel stock de services potentiels. Ils peuvent donc prélever, dans ce sens, davantage d'heures effec­ti­ves de travail qu'il n'en ont payées. Comme les produits ainsi obtenus sont égale­ment vendus à un prix proportionnel aux heures ouvrées consacrées à leur production, il existe une différence entre les deux valeurs - tout au moins dans le cadre de fonc­tion­nement inhérent à la loi marxiste des valeurs - et cette différence est inévita­ble­ment attribuée au capitaliste, de par le jeu du mécanisme des marchés capitalistes. Ainsi se dégage la « plus-value » (Mehrwert)  » (Schumpeter, Capitalisme, socialisme et démocratie, p. 45)

14 « La richesse des sociétés dans lesquelles règne le mode de production capitaliste s'annonce comme une « immense accumulation de marchandises ». L'analyse de la marchandise, forme élémentaire de cette richesse, sera par conséquent le point de départ de nos recherches. » (Le Capital, Livre 1, Chapitre 1)

15 Le circuit économique L’accumulation du capital : A – A’ – A’’ …..
Le taux de plus value A = M = C + V M’ = (C + V) + Pl TEXP = Pl / (C + V) = (Pl / V) * (V/ (C + V)) A : capital ; M : Marchandise C = Capital constant (équipement, matériel, intrants, etc.) ; V = Capital variable (salaires) ; Pl.= Plus- value Processus de production Processus de réalisation Processus de production M – M’ M’ : valeur créée Processus de réalisation M* M* : valeur réalisée

16 Deux citations « Le capital ne peut se multiplier qu'en s'échangeant contre de la force de travail, qu'en créant du travail salarié. La force de travail de l'ouvrier salarié ne peut s'échanger que contre du capital, en accroissant le capital, en renforçant la puis­sance dont il est l'esclave. L'accroissement du capital est par conséquent l'accroissement du prolétariat, c'est-à-dire de la classe ouvrière. » Travail salarié et capital, Classiques des sciences sociales, p. 29 « Quand on dit: Les intérêts du capital et les intérêts des ouvriers sont les mêmes, cela signifie seulement que le capital et le travail salarié sont deux aspects d'un seul et même rapport. L'un est la conséquence de l'autre comme l'usurier et le dissipateur s'engendrent mutuellement. Tant que l'ouvrier salarié est ouvrier salarié, son sort dépend du capital. Telle est la communauté d'intérêts tant vantée de l'ouvrier et du capitaliste. » Travail salarié et capital, Classiques des sciences sociales, p. 30

17 Une conception dynamique du développement
Le taux de profit (d’accumulation) est la raison d’être du capitalisme. C’est aussi son talon d’Achille.

18 « Le physicien pour se rendre compte des procédés de la nature, ou bien étudie les phénomènes lorsqu'ils se présentent sous la forme la plus accusée, et la moins obscurcie par des influences perturbatrices, ou bien il expérimente dans des conditions qui assurent autant que possible la régularité de leur marche. J'étudie dans cet ouvrage le mode de production capitaliste et les rapports de production et d'échange qui lui correspondent. L'Angleterre est le lieu classique de cette production. Voilà pourquoi j'emprunte à ce pays les faits et les exemples principaux qui servent d'illustration au développement de mes théories. » « Le pays le plus développé industriellement ne fait que montrer à ceux qui le suivent sur l'échelle industrielle l'image de leur propre avenir. » Préface, de la première édition allemande, Le Capital

19 Le développement économique
(La croissance et) le développement économiques Schumpeter : Les théories de l’état stationnaire. La vision pessimiste : l’épuisement progressif des capacités d’innovation et de développement, et évolution vers un État stable (reproduction) (Malthus, Ricardo, Mill…) Les optimistes (List) : capacité créatrice du capitalisme et potentiel d’expansion Marx : Marx relie le développement à l’investissement et au développement des forces productives. «  In his general schema of thought, development was not what it was with all other economists of that period, an appendix to economic statics, but the central theme. And he concentrated his analytic powers on the task of showing how the economic process, changing itself by virtue of its own inherent logic, incessantly changes the social framework—the whole of society in fact. We have already dwelt on the grandeur of this conception … » (Schumpeter)

20 Un système en mouvement
Le mode de production capitaliste n’est pas un système stationnaire La concurrence pousse les capitalistes à investir sans cesse, à inventer, à trouver de nouveaux marchés, de nouveaux produits, de nouvelles techniques de production Les entreprises doivent suivre, s’adapter (« Marche ! Marche ! », dira Marx) Le système se reproduit sans cesse autant qu’il s’élargit et se transforme Les crises, des pannes régulières, violentes mais nécessaires. Une théorie endogène des crises économiques Les crises ne sont pas un simple accident L’évolution capitaliste finira par disloquer les institutions capitalistes

21 Une citation de Marx « Nous voyons ainsi comment le mode de production, les moyens de production sont constamment bouleversés, révolutionnés; comment la division du travail entraîne nécessaire­ment une division du travail plus grande, l'emploi des machi­nes, un plus grand emploi des machines, le travail à une grande échelle, le travail à une échelle plus grande. Telle est la loi qui rejette constamment la production bourgeoise hors de son ancienne voie et qui contraint toujours le capital à tendre les forces de production du travail, une fois qu'il les a tendues, la loi qui ne lui accorde aucun repos et lui murmure continuellement à l'oreille: Marche! Marche! » Travail salarié et capital, p. 38

22 L’argument de Karl Rodbertus
Le progrès technique, facteur de progrès, moteur de l’accumulation, mais aussi destructeur de travail productif (l’armée de réserve) Des petites crises aux grandes crises La baisse tendancielle du taux de profit Les petites crises : surproduction, sous-consommation et suraccumulation Le rééquilibrage du système Les grandes crises : les forces profondes Les nouveaux marchés : extérieur / impérialisme Les nouveaux produits

23 Conclusion : critiques

24 La théorie de l’exploitation n’est pas soutenable
La théorie de l’exploitation n’est pas soutenable. Cela impliquerait que le travail puisse être produit de manière rationnelle comme n’importe quelle autre marchandise. Marx distingue entre la force de travail – la marchandise – et le travail – l’unité de mesure – mais cela ne tient pas la route. L’idée selon laquelle seul le travail créée la richesse est également erronée. Autre idée erronée : la monnaie-marchandise (vs Monnaie-crédit) Marx est enfermé dans son projet politique : démontrer l’inéluctabilité du communisme. Il reste néanmoins un grand théoricien du capitalisme, un pionnier de la croissance économique, un observateur critique de son temps et un grand intellectuel.


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