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Dr Clavel Sylvie African Safari

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Présentation au sujet: "Dr Clavel Sylvie African Safari"— Transcription de la présentation:

1 Dr Clavel Sylvie African Safari
LES TECHNIQUES DE CONTROLE DE LA REPRODUCTION CHEZ LES ESPECES CAPTIVES Dr Clavel Sylvie African Safari

2 Objectifs des parcs zoologiques
Avoir de la reproduction pour participer à la sauvegarde des espèces en voie d'extinction Pour les visiteurs : voir qu'il y a de la reproduction dans un parc = les animaux sont bien soignés ; fonction pédagogique Etre capable de stopper la reproduction d'une espèce si cela est nécessaire Contrôler la composition des groupes

3 Les différentes méthodes de contrôle
La gestion du groupe La stérilisation Les traitements hormonaux Autres techniques

4 Les différentes méthodes de contrôle
La gestion du groupe La stérilisation Les traitements hormonaux Autres techniques

5 Contrôle de la reproduction par la gestion du groupe
Le plus utilisé en parc zoologique Séparer le ou les mâles des femelles Constitution de groupes de mâles Echange de mâles entre parc zoologiques Autres

6 Contrôle de la reproduction par la gestion du groupe
Le plus utilisé en parc zoologique Séparer le ou les mâles des femelles Constitution de groupes de mâles Echange de mâles entre parc zoologiques Autres

7 Séparer les mâles des femelles
Le plus souvent : un mâle pour plusieurs femelles d'une même espèce. Si plusieurs mâles : conflits. Exemples : de nombreuses antilopes ; les hippopotames etc.... : combats à mort Certaines espèces ne se reproduisent qu'à une certaine période de l'année : si on veut limiter la reproduction : on sépare le mâle des femelles Exemple : les Makis varis Si on veut que la mise-bas ait lieu au printemps : mise en contact mâle/femelles au moment voulu

8 Séparer les mâles des femelles
Avantages : Pas d'utilisation d'hormones ou autres Non traumatisant physiquement pour l'animal (sauf anesthesie) Capacités reproductrices conservées Inconvénients : Peut perturber l'équilibre du groupe (échange de mâles, séparation du mâle) Impossible dans certaines espèces (loups) Anesthésies

9 Contrôle de la reproduction par la gestion du groupe
Le plus utilisé en parc zoologique Séparer le ou les mâles des femelles Constitution de groupes de mâles Echange de mâles entre parc zoologiques Autres

10 Constitution de groupes de mâles
De plus en plus fréquents Efficace En l'absence de femelles : les conflits sont rares

11 Contrôle de la reproduction par la gestion du groupe
Le plus utilisé en parc zoologique Séparer le ou les mâles des femelles Constitution de groupes de mâles Echange de mâles entre parc zoologiques Autres

12 Echange de mâles entre parc zoologiques
Permet d'éviter les problèmes de consanguinité Un seul animal a en général à être déplacé (un mâle pour plusieurs femelles) Certains parcs accueillent les mâles – ou les femelles - d'une espèce donnée

13 Contrôle de la reproduction par la gestion du groupe
Le plus utilisé en parc zoologique Séparer le ou les mâles des femelles Echange de mâles entre parc zoologiques Constitution de groupes de mâles Autres

14 Autres Chez certaines espèces : reproduction difficile (composition du groupe importante) Déplacement des individus important pour l'obtention de la reproduction Exemples : les rhinocéros, les guépards

15 CONCLUSION Avantages : Inconvénients :
Pas d'utilisation d'hormones ou autres Capacités reproductrices conservées Inconvénients : Peut perturber l'équilibre du groupe (échange de mâles, séparation du mâle) Difficile dans certaines espèces (loups) Anesthésies et changements d'environnement Multiplication des transports et/ou des enclos Exemples : les ouistitis et les loups

16 Ouisitis à pinceaux blancs (Callithrix jacchus jacchus)
Exemple d’une gestion de groupe délicate

17 Loup du Canada (Canis lupus occidentalis)
Exemple d’une mise en contact délicate ; séparation

18 Après plus de 1 mois de mise en contact visuel …: mise en contact

19 Les différentes méthodes de contrôle
La gestion du groupe La stérilisation (contaception définitive) Les traitements hormonaux (contraception temporaire) Autres techniques

20 La stérilisation Stérilisation avec suppression des comportements sexuels Stérilisation avec conservation des comportements sexuels

21 La stérilisation Stérilisation avec suppression des comportements sexuels Stérilisation avec conservation des comportements sexuels

22 Stérilisation avec suppression des comportements sexuels
Chez les mâles : Souvent un mâle pour plusieurs femelles Suppression des comportements agressifs Chirurgie rapide Doit être réalisée suffisamment tôt (notion de comportements acquis) Chez les femelles : Moins fréquent Généralement on ne souhaite jamais conserver le comportement reproducteur

23 Stérilisation Stérilisation avec suppression des comportements sexuels
Stérilisation avec conservation des comportements sexuels

24 Stérilisations avec conservation des comportements sexuels
Chez le mâle : Vasectomie Permet au mâle de conserver son statut dans le groupe ; son comportement ; son physique (couleur chez certaine espèce, crinière chez le lion, bois chez les cervidés etc...) Chez la femelle : Ligature des trompes Très rarement utilisé

25 CONCLUSION Avantage : Inconvénients: Définitif
Anesthésie + Chirurgie : problèmes de surveillance de la cicatrisation sur des espèces sauvages

26 Les différentes méthodes de contrôle
La gestion du groupe La stérilisation Les traitements hormonaux Autres techniques

27 Les traitements hormonaux
Rappels : les hormones et la reproduction Contrôle de la reproduction par l'administration de progestatifs Synchronisation des chaleurs : maîtrise de la période de reproduction

28 Les traitements hormonaux
Rappels : les hormones et la reproduction Contrôle de la reproduction par l'administration de progestatifs Synchronisation des chaleurs : maîtrise de la période de reproduction

29 Rappels : les hormones et la reproduction
Anatomie de l'ovaire : les follicules et le corps jaune Contrôle hormonal de la reproduction

30

31 FSH

32 Les hormones et la reproduction
L’antéhypophyse : sécrète les hormones gonadotropes FSH et LH : FSH : stimule la croissance folicullaire LH : stimule la sécrétion d’oestradiole par le follicule Follicule en croissance : sécrète oestradiol : rétrocontrôle négatif puis positif (flip-flop) : à l’origine du pic de LH Ovulation

33 Les hormones et la reproduction
Corps jaune : sécrète de la PRG La progestérone inhibe la sécrétion de FSH et LH et donc empêche l’ovulation Utérus : synthèse de PGF2 Entraîne la lutéolyse ; si hystérectomie : le CJ persiste la durée d’une gestation Placenta : prend le relais du corps jaune

34 Les hormones et la reproduction
Facteurs pouvant perturber les sécrétions hormonales : Stress : inhibe la sécrétion de LH via le cortisol Sous-alimentation : baisse de l'ovulation et de la fertilité Allaitement : la prolactine inhibe la sécrétion de GnRH

35 Les hormones et la reproduction
Facteurs pouvant perturber les sécrétions hormonales : Exercice physique important : les opiacés inhibent la sécrétion de LH Stimuli olfactifs Photopériodisme : la mélatonine = hormone sécrétée pendant la nuit agissant sur la sécrétion de GnRH (pose d’implants possible)

36 Maki vari noir et blanc (Varecia variegata variegata)

37 Les traitements hormonaux
Rappels : les hormones et la reproduction Contrôle de la reproduction par l'administration de progestatifs Synchronisation des chaleurs : maîtrise de la période de reproduction

38 Contrôle de la reproduction par administration de progestatifs

39 Contrôle de la reproduction par administration de progestagènes
Par injection Par pose d'implants Par voie orale

40 Contrôle de la reproduction par administration de progestagènes
Par injection Par pose d'implants Par voie orale

41 Par injection Acétate de médroxyprogestérone
Utilisé quand la période de reproduction est connue : par exemple les Makis vari (Varecia variegata) se reproduisent pendant l'hiver (jours courts) : 5 mg/kg toutes les 5 à 6 semaines Hippopotames : 1000 mg puis 500 mg toutes les 12 semaines ; Girafes : 450 mg toutes les 6 semaines Contre-indications : animaux gravides, diabétiques, insuffisance hépatique, métrite, tumeurs mammaires

42 Contrôle de la reproduction par administration de progestatifs
Par injection Par pose d'implants Par voie orale

43 Par pose d'implant Acétate de mélangestrol ou Levonogestrol
Durée d'action longue Utilisés chez les félins, primates, cervidés... Efficacité 20 à 26 mois

44 Par pose d'implant Inconvénients :
Carcinogène chez certaines espèces (Callithricidés) Implants peuvent migrer Effets parfois irréversibles Effets variables selon les espèces : exemple : levonogestrol efficace chez félins, inefficace chez le cerf Non disponible en France

45 Contrôle de la reproduction par administration de progestatifs
Par injection Par pose d'implants Par voie orale

46 Par voie orale Acétate de mégestrol
Peut être incorporé à l'alimentation Efficacité testée chez les ongulés (antilopes cervicapres) Effets secondaires possibles : stimulation de l'appétit, atrophie surrénalienne, hyperplasie et néoplasie des glandes mammaires, pyomètres Chez le pigeon

47 Contrôle de la reproduction par administration de progestatifs
Conclusion Effets secondaires encore mal définis Durée de l'efficacité imprévisible ; il est conseillé de retirer l'implant Différences interspécifiques importantes

48 Contrôle de la reproduction par la gestion du groupe
Rappels : les hormones et la reproduction Contrôle de la reproduction par l'administration de progestatifs Synchronisation des chaleurs : maîtrise de la période de reproduction

49 Synchronisation des chaleurs
Peu utilisé à l'heure actuelle en parc zoologique Utilisation de progestagène, de PGF2α et d'analogues de LH

50 Les différentes méthodes de contrôle
La gestion du groupe La stérilisation Les traitements hormonaux Autres techniques

51 Autres techniques L'immunocontraception
Insémination artificielle et transfert d'embryon

52 L’immunocontraception
Principe : Faire synthétiser à l'organisme des Anticorps neutralisant certaines glycoprotéines intervenant dans la reproduction Les différentes cibles potentielles : GnRH FSH et LH Glycoprotéines recouvrant les spermatozoïdes et les ovocytes Gonadotropines chorioniques (fonction luéotrope)

53 L'immunocontraception
Choix de la glycoprotéine Les glycoprotéines de la matrice entourant l'ovocyte et permettant la fusion des membranes du spermatozoïde et de l'ovocyte : ZP glycoprotéines de porc Protéines hétérologues Injectée avec divers adjuvants

54 L'immunocontraception
Résultats Chez les fauves : pour l'instant : il n'est pas recommandé de l'utiliser Tests effectués chez le cerf : semblerait Ok Conclusion Technique encore à l'essai Parfois suppression définitive des capacités reproductives Parfois efficacité nulle

55 L'immunocontraception
Dans l'avenir Autres tests en perspective Isoler la glycoprotéine cible Autre vaccin testé Vaccin GnRH testé sur des bisons : semblerait efficace

56 Autres techniques L'immunocontraception
Insémination artificielle et transfert d'embryons

57 L'insémination artificielle
Testée sur de nombreuses espèces avec plus ou moins de succès Principe Avoir une femelle en phase d'oestrus Avoir un sperme fécondant (frais ou congelé) Testée sur Sur les oiseaux Sur les cervidés Eléphants Pandas etc...

58 L'insémination artificielle
Avoir un sperme fécondant Frais ; exemple : chez les ouistitis : sperme de meilleur qualité si recueilli après une saillie Congelé : chaque espèce a ses propres règles de cryoconservation Exemple : on a réussi à congeler du sperme d'éléphant d'Afrique mais pas d'éléphant d'Asie L'Insémination artificielle Doit se faire sur animal tranquillisé dont le cycle est connu Echecs nombreux

59 La semence est récoltée directement dans du diluant Lake 7. 1
La semence est récoltée directement dans du diluant Lake 7.1. Puis pesée et ajustement de la dilution finale au 1/3 Récolte de la semence par massage abdominal 2 x par semaine. Photos prises lors d'une Etude menée par l’UMR biologie de la conservation (MNHN-CNRS) en collaboration avec la SRA INRA de Tours –Nouzilly au Parc Zoologique de Clères. Dr Yannick Roman

60 Cryoprotectant: DMA (Tselutin et al.)
Cryoconservation rapide sous forme de boulettes. Cryoprotectant: DMA (Tselutin et al.) Décongélation grâce à une plaque chauffante à 60°C

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62 L'insémination artificielle
Contrôle par dosages d'hormones sur des crottes ou l'urine possibles Synchronisation des chaleurs possible (utilisation d'éponges contenant un progestatif + injection PGF2α + analogue LH)

63 Le transfert d'embryons
Conservation d'embryons possible pour un certain nombre d'espèces Pour le transfert d'embryons : souvent effectué par laparoscopie

64 Conclusion Une solution pour l'avenir Pas encore au point
Des essais prometteurs sur un certain nombre d'espèces notamment les cervidés

65 Conclusion générale La gestion des groupes : méthode la plus utilisée en parc zoologique De nouvelles méthodes encore à l'essai en cours de développement


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