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1. Étymologie / Définitions du mot Temps

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Présentation au sujet: "1. Étymologie / Définitions du mot Temps"— Transcription de la présentation:

1 1. Étymologie / Définitions du mot Temps
Vivons-nous dans le temps ou sommes-nous le temps même ? Médiathèque A.Malraux (Béziers) 25 mars 2015 1. Étymologie / Définitions du mot Temps 2. Notions /concepts / prise de vue : Le lieu du temps : passé, présent ou avenir ? Les paradoxes sur le temps sont de tout temps ! 3. Questions / Discussion : Deux questions préalables. 4. En guise de conclusion

2 Temps : Etymologie et définitions
Temps vient du latin tempus qui a plusieurs sens principaux : la division de la durée ou moment, l'époque, l'occasion favorable, la situation ou la conjoncture. En grec, Kronos. Définitions : Larousse sur internet (extrait) Notion fondamentale conçue comme un milieu infini dans lequel se succèdent les événements : Situer une histoire dans le temps. (La trame d'une histoire ?) Mouvement ininterrompu par lequel le présent devient le passé, considéré souvent comme une force agissant sur le monde, sur les êtres : Vous oublierez avec le temps. (Un mouvement ?) Durée considérée comme une quantité mesurable : Ce procédé nous fera gagner du temps. (Une durée ?) Dictionnaire de philosophie Godin (extrait) A la différence de l’espace, le temps est irréversible. Il comprend lui-même les dimensions du passé, du présent et du futur qui fixe les repères de l’antérieur, du maintenant et du plus tard. Le fleuve qui coule et l’horloge qui bat la mesure sont les deux images récurrentes du temps : le cours et le va-et-vient.

3 L’avenir n’existe pas encore. N’est-ce pas incontestable ?
Le lieu du temps Où va le présent quand il devient passé, et où est le passé ? Ludwig Wittgenstein Cours du temps Passé Le passé n’existe plus. Donc il n’existe pas. Est-ce certain ? Si tout présent a une cause, celle-ci n’est-elle pas forcément passée ? En tant que source du présent, le passé n’existe-t-il pas au moins encore un peu ? Même les théologiens les plus audacieux n’accordent pas à Dieu le pouvoir de modifier le passé ! Comment le fait qu’un évènement se soit passé pourrait-il ne pas être éternellement vrai ? Avenir L’avenir n’existe pas encore. Donc il n’existe pas. N’est-ce pas incontestable ? Comment pourrait-il exister, puisque, s’il existait, il serait présent ? Ne serait-il présent que dans une conscience capable de se représenter ou d’imaginer ce qui n’est pas encore ? Ne suppose-t-il pas la mémoire, seule capable de reconnaître et/ou d’anticiper ce que l’avenir aura de commun avec le passé ? Ne suppose-t-il pas aussi l’attente, puisque de la durée nous sépare de lui ? Présent N'est-il pas la fois : Evanescent (entre passé et avenir) et Persistant (rien de ce qui existe ne le quitte) Présence et absence : Il n’advient qu’en cessant d’exister ! N'existe-t-il pas un lien profond entre l’être et l'évanescence du temps ?

4 Les paradoxes sur le temps sont de tout temps !
Persistance/Immobilité/Eternité/ Eternel retour Parménide (V s av JC) « II n’est plus qu’une voie pour le discours, c’est que l’être soit impérissable, universel, unique, immobile et sans fin. » Nietzsche (XIX s) « L’éternel sablier de l’existence sera retourné toujours à nouveau et toi avec lui, poussière des poussières. » Changement/Impermanence/Mouvement/ Ecoulement/ Succession Héraclite (V s av JC) « On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve » Aristote (IV s av JC) « Le temps est le nombre du mouvement selon l’avant et l’après »  Platon (V s av JC) « Le temps est l’image mobile de l’éternité immobile. » Objectivité du temps Newton (XVII s) « Le temps absolu, vrai en mathématique en soi et par nature, sans relation à rien d’extérieur, s’écoule uniformément.» Einstein (XX s) « Une indication de temps n’a de sens que si l’on indique le corps de référence auquel elle se rapporte.» Subjectivité du temps Kant (XVII s) « Le temps n’est autre chose qu’une condition subjective de notre humaine intuition. » Proust (XX s) « Le temps dont nous disposons chaque jour est élastique ; les passions que nous ressentons le dilatent, celles que nous inspirons le rétrécissent, et l’habitude le remplit. » Rôle constructeur Prigogine (XX s)« Aucune formulation des lois de la physique qui ne prend pas en compte le rôle constructeur du temps ne pourra jamais satisfaire notre besoin de comprendre la nature » Rôle destructeur / entropie Diderot (XVII s) « Tout s’anéantit, tout périt, tout passe; [..]. Il n’y a que le temps qui dure » Jacob François (XX s) « Vivant ou non, tout système qui fonctionne tend à s’user, à se dégrader, à gagner de l’entropie. » Parménide ou Héraclite : Le temps est-ce l'Etre ou son devenir ? Si tout demeure, rien n’est à prévoir! Si rien ne demeure, rien n’est prévisible!

5 Questions : Peut-on être sans changer ?
Sans souvenir du passé le temps existerait-il ? Vivons-nous dans le temps ou sommes-nous le temps même ?

6 Peut-on être sans changer ?
Etre et temps sont-ils indissociables ? Etre, est-ce durer ou changer ?

7 1. Peut-on être sans changer ?
Etre et temps sont-ils indissociables ? « II n’est plus qu’une voie pour le discours, c’est que l’être soit impérissable, universel, unique, immobile et sans fin. » dit Parménide En effet, ne peut-on pas penser que : Sans le temps il n'y aurait pas d'être ? Et que réciproquement, sans l'être, dans un pur néant, il n'y aurait pas de temps ? Le temps et l'être ne sont-ils pas consubstantiels ? Qu'il y ait toujours quelque chose - l'être, le devenir- n'est-ce pas l'éternité même ? Etre, est-ce changer ? « On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve » dit Héraclite. Tout coule, tout change. Comme disait Montaigne le monde ne serait-il pas qu'une « branloire pérenne. » ? « Le temps ne serait-il pas à la fois, la négation et la confirmation de l'être : négation puisqu'il le supprime; confirmation puisqu'il le suppose » dit ACS. Tout passe, tout change, tout disparait sauf le temps même et cette apparition-disparition de tout, n'est-ce pas ce qu'on appelle le présent ? Que l'être suppose le changement, n'est-ce pas une vérité éternelle qui réconcilie Héraclite à Parménide pour qui l'être en devenir est éternel ? 7

8 Sans souvenir du passé le temps existerait-il ?
Passé et futur existent-ils ? Si seul le présent existe, le temps existe-t-il ?

9 2. Sans souvenir du passé le temps existerait-il ?
Passé et futur existent-ils ? « Le temps est le nombre du mouvement selon l’avant et l’après » écrit Aristote. Mais que le temps nous serve à mesurer le mouvement ou que le mouvement nous serve à mesurer le temps, cela ne nous en dit-il pas plus sur nous et sur la mesure que sur le temps ? Comment en effet un mouvement pourrait-il exister entre deux néants : un avant qui n'est plus et un après qui n'est pas encore ? Comment deux instants successifs pourraient-ils exister ensemble ? Le temps ne se réduit-il pas en effet au seul présent qui n'est jamais qu'un ? Mais alors, est-ce encore du temps ? Si seul le présent existe, le temps existe-t-il ? Imaginons que toute vie, toute conscience, toute mémoire disparaissent de l'univers qui pourrait douter que la Terre continuerait de tourner autour du soleil ? Du point de vue d'Aristote, il y aurait donc du temps puisqu'il y aurait du mouvement, du changement, du devenir. Mais comment ce temps là saurait-il être autre chose qu'une succession d'instants présents; un ajout perpétuel des aujourd'hui ; un perpétuel aujourd'hui toujours changeant ? S'il est seulement continuation ou perduration du seul présent toujours changeant, pourquoi le temps cesserait-il d'exister ? Le temps n'aurait besoin d'une conscience qui se souvient, non pour être ce qu'il est (le seul présent), mais pour être ce qu'il n'est plus ou pas encore (la somme d'un passé et d'un avenir) ? 9

10 Vivons-nous dans le temps ou sommes-nous le temps même ?

11 2. Vivons-nous dans le temps ou sommes-nous le temps même ?
N'est-ce pas parce que l'être continue et change qu'il y a du temps et non l'inverse ? Autrement dit, l'être qui continue et change, n'est-ce pas ce qu'on appelle le temps ? Si le temps est présence de l'être en tant qu'il change, le présent n'est-il pas l'être du temps, en tant qu'il demeure (l'éternel présent) ? Si rien ne change que ce qui est, rien ne demeure de ce qui change. Si être c'est devenir, à la fois durer et changer, ce peut être aussi ne plus être, car s'il ya toujours de l'être ce ne sont pas toujours les mêmes qui sont. Le temps n'est-il pas ce dans quoi tout arrive, mais ce qui arrive, ce qui ne cesse d’arriver, toujours neuf, toujours présent, toujours changeant ? Autrement dit, l'être n'est-il pas le temps même, l'Etre-temps ? 11

12 Thèse centrale du livre d'André Comte-Sponville "L’Etre-temps".
En guise de conclusion « Le temps c’est l’être même en tant qu’il dure, qu’il résiste ou qu’il persévère. » Thèse centrale du livre d'André Comte-Sponville "L’Etre-temps".

13 Informations et documents sont disponibles sur :
Prochaines réunions MDS Agde de 18h30 à 20h : "Dignité" : mardi 14 avril "Suicide" : mardi 5 mai (attention : 1er mardi du mois) "Opinion" : mardi 9 juin Pensez à réserver vos places ( ) ! Informations et documents sont disponibles sur : 13


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