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Agriculture et développement rural dans les RUP : vers une croissance durable ? 2 ème Forum des Régions Ultrapériphériques Intervention de M. François.

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1 Agriculture et développement rural dans les RUP : vers une croissance durable ? 2 ème Forum des Régions Ultrapériphériques Intervention de M. François Mengin Lecreulx, Directeur général des services de la Région Guyane

2 I. Lagriculture en Guyane : rappel de quelques éléments clefs et bilan des dispositifs PAC existants II. Les enjeux, attentes et points de vigilance pour la période post-2013 Plan de la présentation

3 Lagriculture guyanaise : un secteur en croissance, mais dont les fondements demeurent fragiles 1. Lagriculture guyanaise : un secteur en croissance, mais dont les fondements demeurent fragiles Près de 6000 exploitations agricoles (7800 en Guadeloupe, 7600 à La Réunion), réparties sur 25 000 ha de surface agricole utile, soit une croissance de 13% entre 2000 et 2010 Toutefois, 90 % des exploitations comptent moins de 5 ha, dont la moitié comptent moins de 2 ha. Cest ainsi que lOuest guyanais compte 4700 exploitations, dont 60 % recouvrent des abattis traditionnels Par ailleurs, si environ 20 000 personnes concourent chaque année à lexercice des activités agricoles, 8600 sont des actifs familiaux (dont 1/3 seulement à temps plein), et 200 des salariés. Le reliquat (12000 personnes) correspond à des saisonniers qui travaillent 13 j/an en moyenne. I. Lagriculture en Guyane : rappel de quelques éléments clefs et bilan des dispositifs PAC existants

4 2. La diversification des productions saccompagne par ailleurs de freins structurels très marqués : Laccès au foncier demeure difficile (coûts de la viabilisation, financement de la défriche) Les filières peinent à se structurer et à se professionnaliser, même si des impulsions récentes ont été données pour la constitution des interprofessions dans le champ des production maraîchères et animales Inégal accès à la formation, malgré les efforts qui sont faits à travers lenseignement public et les MFR Forte dépendance à la métropole pour les intrants Concurrence sévère des voisins immédiats (Brésil / Suriname…) I. Lagriculture en Guyane : rappel de quelques éléments clefs et bilan des dispositifs PAC existants

5 3. Toutefois, le bilan des dispositifs PAC sur les 15 dernières années est loin dêtre négatif : Le taux de couverture de la demande par la production locale sest considérablement amélioré (élevage porcin, fruits et légumes…). Cf. impact à venir des différentiels de taux doctroi de mer Les enveloppes de la PAC pour lensemble des RUP se sont maintenues à des niveaux élevés (650 millions deuros par an) Surtout, loutil spécifique POSEI a joué un rôle décisif, pour lorganisation de certaines filières, permettant, outre laide à la production (RSA) et à la modernisation des exploitations, un véritable soutien en ingénierie de filière (formation, maîtrise des process techniques, accompagnement dans la primo-transformation, permettant de répondre à certains marchés : GMS, restauration…) I. Lagriculture en Guyane : rappel de quelques éléments clefs et bilan des dispositifs PAC existants

6 1. Le cadre stratégique posé pour la PAC à lhorizon 2020 est une feuille de route pertinente pour lagriculture guyanaise Poursuite des efforts pour renforcer la compétitivité de certaines filières, et donc le potentiel de production et le taux de couverture global Lien entre production agricole et gestion durable des ressources : essentiel en Guyane, dans un territoire où la politique de préservation / valorisation durable de la biodiversité est un élément dimensionnant pour toutes les politiques publiques Enfin, il apparaît indispensable daccélérer la mise en œuvre des programmes de développement rural (meilleures synergies politique de soutien au développement agricole et politiques de cohésion territoriale). II. Les enjeux, attentes et points de vigilance pour la période post-2013

7 2. Des ajustements apparaissent toutefois nécessaires sur le premier pilier : On ne peut que se satisfaire du maintien du programme POSEI, mais une augmentation denveloppe est nécessaire Nécessité par ailleurs de penser louverture de ce dispositif aux activités vivrières traditionnelles (90 % des exploitations en Guyane !) qui ne sont pas couvertes à ce jour. Envisager une aide forfaitaire en contrepartie dengagements simples (traçabilité commercialisation, couverture sociale…) ? Nécessité par ailleurs détendre le périmètre déligibilité du POSEI à certaines filières (et notamment, pour la Guyane, la filière bois : enjeu du passage de la sylviculture à lagroforesterie) Nécessité enfin dutiliser le POSEI pour stimuler linnovation (par exemple : valorisation non alimentaire des produits, transformation, diversification des activités) II. Les enjeux, attentes et points de vigilance pour la période post-2013

8 En outre, le maintien annoncé dun taux de couverture FEADER de 85 % dans le cadre dun plafond daides publiques de 75 % est satisfaisant. Toutefois, la concentration de 25 % du FEADER sur les enjeux environnementaux sera difficilement soutenable : Réduire à 10 % Généralisation en contrepartie des engagements clairs en matière de préservation / valorisation des espaces naturels, de prohibition des produits phytosanitaires interdits, de développement du mix énergétique…. Enfin, un meilleur partage dexpériences entre RUP doit en effet être développé, sur le POSEI comme sur lensemble du 1 er pilier (ex : mobilisation des aides pour le transfert de connaissances…) De manière générale : la stratégie de croissance « intelligente, durable et inclusive » doit, dans lagriculture comme dans les autres domaines, valoriser les atouts des RUP mais aussi prendre en compte leurs spécificités II. Les enjeux, attentes et points de vigilance pour la période post-2013

9 3. Les réflexions doivent se poursuivre sur la mise en œuvre des orientations du 2 ème pilier : Des éléments positifs : Synergies développement rural / politique de cohésion, avec la nouvelle approche interfonds Elargissement des régimes daide aux PME non agricole en milieu rural (activités de conseil, aides au démarrage Eligibilité de nouvelles mesures liées aux services de base (TIC, énergie, adduction deau potable, activités culturelles…) Toutefois : Quelles modalités précises de mise en œuvre de cette nouvelle démarche de complémentarité interfonds ? Important travail de conception à réaliser dans chaque territoire pour repenser plus avant encore lintégration des politiques de développement agricole dans les politiques de développement territorial II. Les enjeux, attentes et points de vigilance pour la période post-2013

10 Plusieurs axes dintervention majeurs semblent en ce domaine devoir être poursuivis : Le soutien à la densification du tissu économique de proximité, notamment celui des PME (lien avec le FEDER) Le repositionnement des programmes daménagement rural – pistes; électricité, adduction deau…) au cœur des programmes daménagement (FEDER et FEADER) La densification de loffre de formation en proximité (FSE) La valorisation des programmes dinnovation et de recherche, notamment pour lamélioration des techniques de production ou encore la gestion des incidences environnementales Trois enjeux majeurs se croisent ici : renforcer la compétitivité des filières par des synergies nouvelles, redynamiser les territoires de proximité et renforcer lattractivité du secteur primaire pour les jeunes ultra-marins II. Les enjeux, attentes et points de vigilance pour la période post-2013


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