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Psychiatrie Pacte de confiance GROUPE 3 27 novembre 2012

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Présentation au sujet: "Psychiatrie Pacte de confiance GROUPE 3 27 novembre 2012"— Transcription de la présentation:

1 Psychiatrie Pacte de confiance GROUPE 3 27 novembre 2012
DR LAVAUD Psychiatre des hôpitaux Chef du pôle 94G10

2 Nécessité d’une loi santé mentale
Reconnaissance du service public de psychiatrie de secteur Reconnaissance de sa dimension extrahospitalière avec sanctuarisation des budgets extra hospitaliers (Rapport Piel/Roelandt de la psychiatrie à la santé mentale juillet 2001!)demandant 40% des effectifs sur l’extra hospitalier

3 La gouvernance Reconnaitre la différence entre CHU-
EPS -Hôpitaux généraux. Les situations ne sont pas comparables les solutions ne peuvent être identiques Les services de CHU ne sont pas tous sectorisés Sanctuarisation des budgets de psychiatrie dans les CHG et impossibilité de fongibilité enveloppes DAF vers les services T2A

4 Des évolutions nécessaires
Un nécessaire rééquilibrage des pouvoirs Un conseil de surveillance/CA qui retrouve des prérogatives de contrôle Une CME aux compétences élargies (budgets, investissements, CPOM…Déjà évoqué) Un CHSCT qui puisse se prononcer sur les conditions de travail et notamment les nouvelles organisations du temps de travail avec pouvoir d’opposition/veto La disparition ou si maintien du directoire nomination des médecins par le président de CME après vote où tous les médecins (membres ou non membres de la CME) puissent être éligibles.

5 Un pôle = Un secteur L’organisation en pôles doit être un choix médical. En psychiatrie il n’y a pas de rationalisation de plateaux techniques, le plateau technique ce sont les soignants. Le regroupement de secteurs a souvent pour seule logique médico économique une diminution du nombre des soignants et en premier lieu des cadres de santé. Une structure à dimension humaine est une structure où tous se connaissent ce qui intègre aussi les nombreux partenaires avec qui nous travaillons. La diminution des temps de soignants c’est la diminution des temps d’échanges, de synthèse clinique et de temps auprès des patients ce qui est le raison d’être de notre métier l’écoute, l’accompagnement, le suivi attentif, la prévention des rechutes….

6 Un nécessaire partage Le fonctionnement des secteurs impose des échanges organisés. Synthèses cliniques hebdomadaires dans les structures de soins associant tous les membres des équipes, Réunions de services, Conseils de services. La nature du travail impose l’échange et la concertation, des responsabilités réelles pour les infirmiers et les cadres dans l’organisation des soins et le suivi ambulatoire des patients

7 Les malades difficiles
La réduction considérable du nombre de lits a modifié le visage des services.(plus de lits supprimés) On est passé d’une logique de soins hospitaliers de longue durée à une logique de soins courts avec prise en charge essentiellement hors les murs. Les patients les plus difficiles ou dangereux sont reconnus plus souvent partiellement responsables et sont incarcérés. La création des UHSA vise à recréer un cadre de soins pour ces patients. Se pose le problème de leur devenir, de leur suivi, de la récidive et de structures de soins adaptées qui n’existent pas ou plus, l’asile ayant parfois eu cette fonction.

8 Le patient est un citoyen
80% des patients sont soignés hors de l’hôpital et ne sont pas hospitalisés les 20% restants y font des séjours brefs. La prise en charge nécessite des structures adaptées la reconnaissance du handicap psychique a crée de nouveaux droits et besoins, FAM, MAS, Résidences accueils, SAVS, SAMSAH,ESAT, Foyers, GEM…..accueillent les patients

9 Des réseaux se créent Géronto psychiatrie et unités mobiles Précarité
Liaison avec le médicosocial Urgences Médecine générale de liaison (le degré de prise en charge somatique des patients est souvent catastrophique) Souvent les secteurs/pôles travaillent ensemble sur ces projets

10 La démocratie participative
HPST santé territoire patients Le secteur a déjà cette logique de territoire depuis 50 ans L’association et la participation des usagers est ancienne on retrouve des associations partenaires fortes, UNAFAM, FNAPSY… Les élus sont évidemment concernés au premier chef et sont à la tête des conseils locaux de santé mentale instance de concertation qu’il faut développer et qui était prévue dés la circulaire EVIN de 1990.

11 Le conseil local de santé mentale
Une instance de proximité associant élus, secteurs, usagers, familles, services sociaux et médicosociaux, médecins de ville, DTars, CG. Accès aux soins, au logement, au travail, à la culture et aux loisirs, problématique justice- police, obligations de soins ambulatoires…

12 L’essentiel du travail c’est hors de l’hôpital
La logique ne peut plus être hospitalocentrique. La dimension humaine est essentielle et la logique des regroupements ne peut avoir qu’une finalité économique (faire des économies) c’est-à-dire une réduction des moyens humains au service d’une rationalisation dont le patient fait les frais. Les patients sont souvent décrits comme dangereux mais c’est l’absence de soins qui est la cause première de dangerosité… Il y a 1% de patients schizophrènes en France certains départements de habitants ont des populations plus criminogènes.

13 Il faut faire confiance aux équipes
L’organisation des soins, leur évolution, leurs progrès sont le fait des équipes Les regroupements en pôles sous couvert de « taille critique » n’aboutissent qu’à une paupérisation dangereuse une diminution de moyens alors que les patients sont maintenant hors les murs. Le maillage du territoire grâce à la sectorisation fait que nous sommes privés de déserts médicaux même quand il n’y a plus de psychiatres libéraux. Il ne faut pas que seule la logique de sécurité publique et d’enfermement soit prise en considération. Il ne faut pas que les lois ne soient que des lois d’obligations intra et maintenant extrahospitalières, il faut une loi santé mentale qui précise comment la société veut voir ses malades soignés.

14 Une bureaucratie envahissante
La loi du 5 juillet 2011 sous prétexte d’améliorer les droits des patients n’a abouti qu’à une bureaucratie invraisemblable supplémentaire qui s’ajoute aux procédures chronophages qui s’accumulent d’évaluation des procédures d’amélioration de l’amélioration… Notre plateau technique est humain, la bureaucratie diminue chaque jour un peu plus l’humain dans les services et auprès de ceux qui en ont le plus besoin.


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