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LES PAYS EN DEVELOPPEMENT

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Présentation au sujet: "LES PAYS EN DEVELOPPEMENT"— Transcription de la présentation:

1 LES PAYS EN DEVELOPPEMENT
Gérard Cayre-Castel

2 Du tiers-monde aux tiers-mondes
Le Tiers-monde est une expression créée par Alfred Sauvy en 1954 pour qualifier la situation des pays pauvres en la comparant à celle du Tiers-Etat « ce tiers-monde ignoré, exploité, méprisé qui, comme le tiers état veut être aussi quelque chose ». Et s’affirmer par rapport aux 2 autres mondes capitalistes et socialistes. Le terme de Pays en Développement moins conflictuel a remplacé le terme de Tiers-monde. Mais on ne peut décrire par une seule qualification des réalités économiques différentes. Gérard Cayre-Castel

3 Les PVD On regroupe sous cette qualification :
Les pays les moins avancés (P.M.A) Les nouveaux pays industrialisés (N.P.I) Les pays en transition Gérard Cayre-Castel

4 LES P.M.A Dans sa définition de 2003, le Conseil économique et social des Nations unies a retenu trois critères pour déterminer la liste des PMA1 : revenu par habitant basé sur une estimation moyenne du produit intérieur brut par habitant pendant trois années ; s'il est inférieur à 900 $ US, le pays est retenu pour la qualification de PMA, retard dans le développement humain basé sur un indice composite incluant des indicateurs de santé, nutrition et scolarisation. vulnérabilité économique basé sur un indice composite incluant des indicateurs sur l'instabilité, la production et les exportations agricoles, le manque de diversification de la production, et le handicap d'être un petit pays. Gérard Cayre-Castel

5 Caractéristiques selon C.Ominami
Les P.M.A se caractérisent pour cet auteur par : Une extraversion : économie fortement tournée vers l’extérieur dont elle dépend pour ses importations et ses exportations. Ils sont spécialisés dans des productions où la demande stagne. Une désarticulation : pas de relations ni de cohérence entre les différentes activités Le secteur moderne n’exerce pas d’effet d ’entrainement sur l’économie interne aussi bien au niveau de sa demande, il n’existe pas de secteur intermédiaire pouvant lui fournir le matériel nécessaire, ni de son offre car l’ensemble de la production est destinée à l’exportation. Gérard Cayre-Castel

6 La liste des 50 P.M.A Gérard Cayre-Castel

7 Les causes du retard de développement
une agriculture d'autoconsommation, très faiblement productive Spécialisés dans des secteurs primaires miniers ou agricoles, les P.M.A sont très vulnérables aux prix de ses produits qu’ils exportent. La tendance à la Dégradation des termes de l’échange empêche le financement du développement économique. Endettement des économies. lourde dette pendant la décennie 80 1/3 des recettes d'exportation sert au remboursement de la dette insuffisance des allégements, du rééchelonnement de la dette, et de la réduction du taux d'intérêt l'Etat est inefficace et surdéveloppé. Il pèse sur la production agricole et ses investissements Gérard Cayre-Castel

8 Une évolution difficile
La part des PMA dans les exportations mondiales de marchandises est passée de 3% dans les années 1950 à 0,7% au cours de la présente décennie, leur part dans les exportations agricoles passant de 3,3% à 1,5% entre les années 1970 et les années 1990. Ils ne reçoivent que 0,50% des IDE Gérard Cayre-Castel

9 2 LES PAYS EMERGENTS (N.P.I)
La définition des pays émergents est floue. On considère généralement que les pays émergents recouvrent une réalité spécifique : ce sont ceux des " pays en développement" qui pratiquent, d'une manière plus ou moins efficace, l'économie de marché et accèdent aux financements internationaux. L'appartenance à ce groupe n'est pas figée : la Corée du Sud ou Singapour, anciens pays émergents, font désormais partie du groupe des pays développés. À l'inverse, la situation de pays comme l'Argentine, ancien pays "riche", rend la définition plus difficile. Gérard Cayre-Castel

10 Caractéristiques selon C. Ominami
Pour les caractériser , cet auteur parle d’économies tayloriennes. Ils ont fondé leur dynamisme sur la stratégie de substitution aux exportations. Utiliser au mieux certains avantages : main d’œuvre bon marché, peu formée donc disposée à appliquer l’OST Créer une industrie entièrement tournée vers l’exportation Gérard Cayre-Castel

11 La carte des pays émergents
Typologie selon Morgan Stanley Capital International, 2006 Pays émergents : en bleu Pays développés : en rouge Gérard Cayre-Castel

12 Caractères On qualifie de pays émergents tous les pays en développement qui connaissent une croissance forte. Les pays émergents ont fondé leur développement sur l’insertion dans les échanges mondiaux et la réforme des institutions (protection des droits de propriété en particulier). Leur croissance est tirée par les exportations. On le vérifie facilement dans le tableau suivant, résultat d’une étude célèbre de Jeffrey Sachs et Andrew Warner. Gérard Cayre-Castel

13 Libre échange et croissance entre 1970 et 1990
Etude de Sachs et Warner (1995) Gérard Cayre-Castel

14 Caractères(suite) Un attrait croissant pour les capitaux étrangers malgré les risques de crises financières dues à l’instabilité des économies.  Hans Christiansen, économiste à l’OCDE signale dans son rapport qu’en 2003 : « Jamais les flux nets vers les pays en développement et les pays émergents n’avaient atteint un tel niveau (les flux nets d’IDE entre les pays de l’OCDE et le reste du monde correspondent à la différence entre les entrées et les sorties) ». Gérard Cayre-Castel

15 Evolution des IDE (source Sénat)
I.D.E en USD en moyenne annuelle PVD 27,9 79,13 182,2 Dont PMA 0.6 1.8 3.6 Gérard Cayre-Castel

16 III LES PAYS EN TRANSITION
Économie de transition est une économie anciennement socialement planifiée ayant amorcée son passage vers une organisation où domine l'économie de marché dans un système capitaliste, et où pour cela: l'État a perdu une grande partie de son rôle dans la production de biens et services, ceci par des privatisations massives l'entreprenariat privé a été mis en place et a permis l'émergence d'activités nouvelles dépendant du capital privé. Il s'agit essentiellement des pays d'Europe de l'Est Gérard Cayre-Castel

17 Les réformes de la transition
Les processus de transition passent par la restructuration du système productif : les modifications juridiques permettant l'entreprise privée et le marché de concurrence des privatisations massives et rapides des actifs de l'État La réforme du système de financement : Création de banques commerciales Création d’une banque centrale Création de marchés financiers Gérard Cayre-Castel

18 La réforme de l’État et des institutions
Réduction du rôle de l’Etat : Omniprésent sous le système socialiste en tant que propriétaire des moyens de production et principal employeur, il est déchargé de l’activité de production de bine set de services. Parallèlement son rôle est étendu à : La régulation de l’économie : les grands équilibres La réforme de la fiscalité : en application du consensus de Washington, assujettir les acteurs privés aux impôts adaptés. La réorientation des dépenses publiques vers les dépenses utiles au fonctionnement du marché (infrastructures) Gérard Cayre-Castel

19 Approches théoriques de la transition
􀂾 Deux courants majeurs dans la théorie économique ont proposé une analyse de la transition à l’Est: Le Washington consensus, basé sur la théorie néoclassique et l’analyse macroéconomique standard de la stabilisation, avait une approche « révolutionnaire », la technique de la tabula rasa, ou de la thérapie de choc. Hypothèse: le marché se développera spontanément. Méthode: trio « libéralisation – stabilisation –privatisation ». Condition nécessaire: création d’un cadre légal et institutionnel à l’occidentale Gérard Cayre-Castel

20 Le gradualisme est basé sur la microéconomie moderne et la théorie évolutionniste. Mise en garde contre la thérapie de choc: rien ne garantit le remplacement des anciennes institutions par de nouvelles qui soient souveraines et compétentes 􀂾 Ces deux approches ont le même objectif: la création d’une économie de marché basée sur la propriété privée et le libre échange 􀂾 Mais globalement, la transition apparaît comme un dilemme. Risque de capture du pouvoir de marché par des groupes d’intérêt, et d’incapacité d’émergence d’un système concurrentiel. Gérard Cayre-Castel

21 Les résultats de la transition
Une transition difficile : La croissance des inégalités : entre ceux qui ont les moyens de profiter de libéralisation, généralement d’anciens cadres du parti communiste, et le reste de la population. Forte récession: chute du P.I.B, inflation et chômage. La libération des prix entraîne de l’inflation qui ruine les petits épargnants et les retraités. La privatisation des entreprises se traduit par des réorganisations, des licenciements. Parallèlement les nouvelles règles budgétaires contraignent les gouvernants à des économies et provoquent le délabrement des services publics et de protection sociale. Gérard Cayre-Castel

22 Les lacunes de la transition:
– Il manque encore des structures administratives efficaces pour le contrôle du nouveau cadre réglementaire (ces structures ont mis très longtemps à se mettre en place dans les pays avancés) – Problème du mouvement des privatisations: elles ont été très souvent le moyen pour le blanchiment d’argent, les fuites de capitaux, le pillage des actifs, et l’instabilité politique avec le retour d’anciens dirigeants au pouvoir Gérard Cayre-Castel

23 Une transition dans l’ensemble réussie
Extrait du discours de L. Fabius Président du conseil des gouverneurs de la BERD en 2001« Dix ans ont passé. Nous pouvons dresser un bilan d’étape. Les pays en transition ont accompli un chemin considérable. Les prix administrés, les monnaies non-convertibles, l’épargne forcée, les pénuries généralisées, le marché noir florissant, tout cela est quasiment révolu. Avec des degrés de développement divers, l’économie de marché est désormais partout présente » Mais rendre hommage aux efforts des pays en transition, c’est d’abord reconnaître les progrès qu’ils ont accomplis pour la stabilisation de leurs économies, par la réduction des déficits et l’élimination de l’hyperinflation. Cette stratégie a permis le redémarrage de la croissance et de l’investissement, puis l’élévation progressive du niveau de vie Gérard Cayre-Castel

24 Malgré une situation inégale
Certains pays : La Pologne, la Hongrie ont mieux réussi ce passage que d’autres tels que la Roumanie, la Russie. Janos Kornaï l’attribue au plan de privatisation adopté Selon les partisans de la stratégie A, le poids du secteur privé dans la production augmenterait à mesure que de nouvelles sociétés privées seraient créées et que le secteur d’État se contracterait par suite de la vente ou de la liquidation de sociétés lui appartenant. Par contre, la stratégie B mettait l’accent sur l’élimination rapide de la propriété d’État et prévoyait que la privatisation s’effectuerait avant tout sous la forme d’une redistribution,par exemple au moyen de bons. Elle avait pour objectifs la dilution de la propriété — par répartition égale de tous les actifs de l’État entre tous les citoyens — et la création d’un «capitalisme populaire». Gérard Cayre-Castel


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