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Un espace de cohésion sociale et de solidarité

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Présentation au sujet: "Un espace de cohésion sociale et de solidarité"— Transcription de la présentation:

1 Un espace de cohésion sociale et de solidarité
L’HOMME ET LA NATURE LES JARDINS FAMILIAUX DE BESANÇON Un espace de cohésion sociale et de solidarité TPE septembre2007- février2008 Disciplines associées : SES et histoire-géographie par VINCENT David, BROCARD Quentin, HUMBERT Anthony et DINET Stephanie Classe de 1ES4

2 SOMMAIRE Qu’est-ce qu’un jardin familial ?
L’association des jardins familiaux de Besançon Localisation des jardins Étude sociologique Conclusion Sources

3 Qu’est-ce qu’un jardin familial ?
Par définition, un jardin familial est une parcelle de terrain mise à la disposition d’un habitant par une municipalité par le biais d’une association telle que l’association des jardins familiaux de Besançon. Ces parcelles sont affectées à la culture potagère mais aussi de fleurs pour l’aspect esthétique. Le terme de jardin familial a remplacé après-guerre celui de jardin ouvrier ( 26/07/52). Son but initial était d’améliorer les conditions de vie des ouvriers en leur apportant un certain équilibre social et une autosubsistance alimentaire. L’origine des jardins ouvriers en France vient de l’Abbé Jules Lemire, député de Hazebrouck (Nord) de 1893 jusqu’à sa mort en C’est lui qui inventa le terme de jardin ouvrier et créa le système des jardins que nous connaissons actuellement. Ses actions en faveur de la classe ouvrière lui valurent d’être décoré de La Légion d’Honneur. Abbé Lemire

4 Après un certain temps d’absence, on assiste depuis les années 80 à une renaissance des jardins familiaux, due entre autres, à la crise économique, sociale et urbaine que connaît notre pays. De plus, aujourd’hui, les jardins familiaux sont indispensables tant par leur aspect paysager que social. La Fédération Nationale des Jardins Familiaux définit les jardins familiaux comme « […] des lotissements de parcelles gérés par une association, mis à disposition de jardiniers afin qu’ils en jouissent pour leurs loisirs et les cultivent pour les besoins de leur famille, à l’exclusion de tout usage commercial. ». Ces jardins sont reconnus par l’État et figurent dans le Code Rural L.561-1:  « Les associations de jardins ouvriers, qui ont pour but de rechercher, aménager et répartir des terrains pour mettre à la disposition du chef de famille, comme tel, en dehors de toute autre considération, les parcelles de terre que leurs exploitants cultivent personnellement, en vue de subvenir aux besoins de leur foyer, à l’exclusion de tout usage commercial, doivent se constituer sous la forme d’associations déclarées ou reconnues d’utilité publique conformément à la loi du 1er juillet 1901. » C’est de cette loi que découle l’association des jardins familiaux de Besançon qui gère les terrains que la municipalité met à sa disposition.

5 L’association des jardins familiaux de Besançon
L’association des jardins familiaux de Besançon, créée en 1986, met à disposition des parcelles de 150 à 250 m2, fournies et équipées par la municipalité aux bisontins. Ils peuvent ainsi cultiver fruits, légumes, fleurs… dans un but non lucratif. La cotisation s’élève à 75 €/an, la parcelle est renouvelable automatiquement sauf résiliation. Comme toute association, elle a son conseil d’administration, constitué de 12 administrateurs et de 2 conseillers municipaux. Cette association se situe avenue de la Vaite, juste devant les jardins familiaux, pour ne pas rompre avec ce milieu.

6 Localisation des jardins
Relançons Combe aux Chiens Vaite Tilleroyes Brulefoin Fort Griffon Colombot Isenbart Schlumberger Gare d’eau Vignerons Rosemont CFA Montoille Velotte Bousserotte

7 Localisation géographique
Nom des sites Date de création Superficie (m²) Nombre de jardins Localisation géographique Fort Griffon 1980 1046 5 Centre ville Schlumberger 1984 2193 7 Secteur Sud-Ouest Velotte 2860 12 La Vaite 1987 4400 19 Secteur Nord-Est La Gare d’Eau 1985 4924 17 La Malcombe 1978 5400 57 Combe aux Chiens 1982 5442 15 Secteur Nord Port Douvot 1994 6000 22 Montoille 6009 23 Bousserotte-Dessus 6500 26 Brûlefoin 1981 7238 29 Tilleroyes 1983 7725 Secteur Ouest Colombot 9306 34 Rosemont-Vignerons 10000 55 TOTAL 79043 344

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9 Étude sociologique Les jardins familiaux sont un lieu de rencontres très fort. En effet, au delà de l’aspect « jardinage », on y rencontre un brassage culturel où immigrés, familles nombreuses, mères célibataires, RMIstes, se rencontrent pour jardiner mais aussi lors de soirées, de fêtes organisées par l’association elle-même. Les jardiniers deviennent amis et l’ambiance à l’intérieur des jardins en devient meilleure. Les rencontres entre jardiniers sont également favorisées par la proximité des parcelles. À l’occasion des 20 ans de l’association

10 De plus, pour accroître l’aspect solidarité et partage, tous les jardiniers doivent donner quatre heures de leur temps par an afin de nettoyer les parties communes des jardins (aires de pique-niques, allées…).

11 Les jardins familiaux sont des lieux occupationnels
Les jardins familiaux sont des lieux occupationnels. Les personnes vivant dans des logements collectifs apprécient de passer du temps à l’extérieur, ce qui remédie au problème de promiscuité et améliore les conditions sociales de la famille et ses relations. En général, les familles se retrouvent sur les sites, surtout le week-end. Ce sont alors des moments privilégiés, de détente entre les membres de la famille. Dans le cas de certaines personnes âgées et issues d’immigration, les jardins familiaux apparaissent comme des moyens de retourner aux valeurs simples de leur génération, perdus à cause du phénomène de l’urbanisation.

12 De plus, ces jardins sont des lieux de mixité sociale, recherchée par l’association. Elle choisit les membres de l’association avec une préférence pour ceux dont la situation sociale et professionnelle est instable (chômage, RMI, ouvriers). Effectivement, on retrouve des personnes de toutes origines : turque, marocaine, bosniaque, italienne, portugaise, même chinoise… et française, bien entendu. Ces jardins apparaissent ainsi comme une micro-société organisée autour d’une même activité selon un modèle multiculturel.

13 Enfin, on remarque que les problèmes sociaux qu’il peut y avoir entre ressortissants de pays différents disparaissent grâce à ce genre d’association qui développe le contact humain. Une occupation de ce type apaise ou efface les différentes tensions. Jean-Claude Falcinella, vice-président de l’association des Jardins Familiaux, rapporte en effet qu’il n’a jamais vu le moindre problème entre les jardiniers, mais qu’au contraire, les individus acceptent leur différences et s’entraident. Il apparaît alors une forme de don/contre-don, puisque l’association n’autorise pas la vente des produits récoltés. Les individus échangent donc leur culture, dans le sens où ils apprennent les valeurs, les normes et les pratiques sociales des personnes autour d’eux, et dans le sens qu’ils partagent leurs récoltes.

14 Conclusion A travers tout ces aspects de la vie au sein des jardins familiaux, nous pouvons annoncer qu’ils sont un véritable espace de cohésion sociale, parsemé de solidarité, d’entraide, d’amitié… La vie y est belle, les jardiniers y vivent en bonne intelligence. Ces jardins sont indispensables pour nos sociétés à deux vitesses où les citadins dans le besoin sont écartés de la qualité de la vie rurale.

15 Sources Entretien du mercredi 10 Octobre 2007 avec Mr Falcinella, vice-président de l’association des jardins familiaux. Site Internet: Wikipédia, pagesperso-orange/jardins-familiaux, Géoportail.fr, migrationsbesançon.fr Documents donnés par la Mairie de Besançon.


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