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Les Atmosphères Explosibles

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Présentation au sujet: "Les Atmosphères Explosibles"— Transcription de la présentation:

1 Les Atmosphères Explosibles

2 Programme Diapos. Niv2 Niv1 Niv0
Généralités sur les atmosphères explosibles 3 X X X Les directives Européennes 34 X X X Classement des zones à risque d’explosion 41 X X X Marquage des équipements et machines 50 X X - Intervenants ATEX 69 X X - Règlement de certification 83 X X - Qualité & traçabilité 91 X X - Notre métier, la mécanique 102 X - -

3 Généralités sur les atmosphères explosibles

4 Généralités sur les atmosphères explosibles
Un incendie, une explosion, sont des réactions chimiques O2 + GAZ ou VAPEUR ou POUSSIERES INFLAMMABLES + =

5 Différence entre un Incendie & une explosion ?
Généralités sur les atmosphères explosibles Différence entre un Incendie & une explosion ? L'incendie est une combustion vive avec émission de lumière, flammes et chaleur, L'explosion est une combustion très vive ou instantanée qui se traduit par une brusque montée en pression.

6 Généralités sur les atmosphères explosibles
Définition selon la norme EN 50014 Mélange avec l'air, dans les conditions atmosphériques, de substances inflammables sous forme de gaz, vapeurs, brouillards ou brumes dans des proportions telles qu'une température excessive ou des arcs ou des étincelles produisent son explosion.

7 Mélange avec l'air, dans les conditions atmosphériques,....
Généralités sur les atmosphères explosibles Mélange avec l'air, dans les conditions atmosphériques,.... Température ambiante : entre -20°C et +40°C Pression atmosphérique : 1013 mbar L'air contient : 21% d'oxygène

8 Point d'éclair d'un liquide inflammable
Généralités sur les atmosphères explosibles Point d'éclair d'un liquide inflammable Température à laquelle un liquide émet suffisamment de vapeurs pour former avec l'air un mélange inflammable qui peut être allumé par une flamme ou une étincelle d'énergie suffisante.

9 Quelques points d'éclair
Généralités sur les atmosphères explosibles Quelques points d'éclair oxyde d'éthylène °C éther éthylique °C essence (io 100) °C oxyde de propylène °C sulfure de carbone °C acétone °C éthanol à100% °C gas oil °C

10 Classement des substances inflammables
Généralités sur les atmosphères explosibles Classement des substances inflammables 2 CRITERES ESSENTIELS : ENERGIE MINIMALE D'INFLAMMATION EMI (JOULE) IEMS (mm) INTERSTICE EXPERIMENTAL MAXIMAL DE SECURITE

11 Généralités sur les atmosphères explosibles
Énergie minimale d'inflammation (EMI) : acétone µJ IIA méthane µJ I butane µJ IIA éthanol µJ IIA éthylène µJ IIB oxyde d'éthylène 60 µJ IIB hydrogène 17 µJ IIC sulfure de carbone 15 µJ IIC L'énergie dans l'étincelle d'une bougie automobile est d'environ 1J 1 ampoule de 40 W allumée pendant 1 minute consomme 2400 J

12 Généralités sur les atmosphères explosibles
Les énergies EMI Hydrogène 17 µJ Décharge d'électricité statique Choc juste ressenti Décharge d'électricité statique Choc grave Choc électrique mortel 10 J 0,01 mJ 0,1 mJ 1 mJ 10 mJ 100 mJ 1J EM I Oxyde d'éthylène 60 µJ EM I Éthanol 140 µJ Charge électrostatique acquise en marchant sur de la moquette Masse de 1 kg tombant de 0,5 m

13 Étincelles d'origine électrique
Généralités sur les atmosphères explosibles Étincelles d'origine électrique énergies faibles Produites par les effets de l' électricité statique : - contact de deux corps, - les charges électriques se produisent à la séparation, - accumulation de charges électriques sur la partie isolée, - étincelle de décharge entre la partie chargée et la terre, Produites par les matériels électriques : – arcs et étincelles de rupture, – effets de claquage.

14 Étincelles d'origine mécanique
Généralités sur les atmosphères explosibles Étincelles d'origine mécanique Energies importantes à mettre en jeu, L'énergie d'une étincelle dépend de: - la taille de la particule, - la vitesse de la particule, - la nature des matériaux en présence.

15 Autres sources d'inflammation
Généralités sur les atmosphères explosibles Autres sources d'inflammation Flammes nues, Réactions exothermiques, Ondes électromagnétiques, Ultrasons, Rayonnement ionisant, Foudre.

16 Généralités sur les atmosphères explosibles
Interstice expérimental maximal de sécurité (IEMS) : acétone 1,01 mm IIA méthane 1,14 mm I / IIA propane 0,92 mm IIA éthanol 0,91 mm IIA éther éthylique 0,87 mm IIB oxyde de propylène 0,70 mm IIB éthylène 0,65 mm IIB oxyde d'éthylène 0,59 mm IIB hydrogène 0,28 mm IIC acétylène 0,37 mm IIC sulfure de carbone 0,20 mm IIC Expérience

17 Appareil pour la Détermination de l'IEMS
Généralités sur les atmosphères explosibles Appareil pour la Détermination de l'IEMS

18 Généralités sur les atmosphères explosibles
Appareil pour la Détermination de l'IEMS

19 Généralités sur les atmosphères explosibles
Appareil pour la Détermination de l'IEMS

20 EMI et IEMS varient dans le même sens
Généralités sur les atmosphères explosibles EMI et IEMS varient dans le même sens GAZ EMI (µJ) IEMS (mm) GROUPE Méthane 300 1,14 I Propane 240 0,92 IIA Éthylène 70 0,65 IIB Acétylène 17 0,37 IIC Hydrogène 17 0,28 IIC

21 ...dans des proportions telles ....
Généralités sur les atmosphères explosibles ...dans des proportions telles .... La combustion peut se produire entre 2 valeurs limites de concentration en gaz dans l'air, appelées : LIE : limite inférieure d'explosivité & LSE : limite supérieure d'explosivité Mélange trop riche Zone sure

22 Quelques limites d'explosibilité
Généralités sur les atmosphères explosibles Quelques limites d'explosibilité LIE % LSE % Acétone 2,6 13 Butane 1,8 8,4 Méthane 5 15 oxyde d'éthylène 3,5 100 oxyde de propylène 2,8 37 oxyde de carbone 12,5 74 Éthanol 3,3 19 essence (io 100) 1,4 7,4 éther éthylique 1,9 36 Hydrogène 4 75

23 ...qu'une température excessive ....
Généralités sur les atmosphères explosibles ...qu'une température excessive .... Pour les gaz et vapeurs : la température d'inflammation est la température minimale à laquelle les mélanges Air/Gaz ou air/vapeurs s'enflamment spontanément.

24 Températures d'inflammation
Généralités sur les atmosphères explosibles Températures d'inflammation hydrogène 560°C méthane 550° essence (io 100) 460°C acétone 465°C oxyde d'éthylène 430°C éthanol 363°C butane 287°C éther éthylique 160° sulfure de carbone 102°C

25 L'explosion résulte de la simultanéité de plusieurs facteurs
Généralités sur les atmosphères explosibles L'explosion résulte de la simultanéité de plusieurs facteurs Points 1, 2 & 4 = triangle du feu

26 Définition Atmosphère explosible
Généralités sur les atmosphères explosibles Définition Atmosphère explosible Mélange avec l'air, dans les conditions atmosphériques, de substances inflammables sous forme de gaz, vapeurs, brouillards ou poussières, dans lequel, après inflammation, la combustion se propage à l'ensemble du mélange non brûlé.

27 Atmosphère explosible poussiéreuse
Généralités sur les atmosphères explosibles Atmosphère explosible poussiéreuse Une atmosphère explosible poussiéreuse réagit différemment d'une atmosphère explosible gazeuse : la ventilation n'a pas la même efficacité, le risque dépend non seulement de la substance mais aussi de ses caractéristiques, la détection d'une atmosphère explosive poussière est difficile.

28 Caractéristiques de la poussière
Généralités sur les atmosphères explosibles Caractéristiques de la poussière Température d'inflammation en couche, Température d'inflammation en nuage, Résistivité électrique en couche, Autres caractéristiques : Granulométrie, Dispersibilité, limite inférieure d'inflammabilité, énergie minimale d'inflammation.

29 Sources d'inflammation
Généralités sur les atmosphères explosibles Sources d'inflammation surface chaude, arcs ou étincelles électriques, décharge électrostatique, énergie rayonnée, étincelles mécaniques ou étincelles de friction.

30 Énergies d'inflammation des poussières
Généralités sur les atmosphères explosibles Énergies d'inflammation des poussières Toner <10 mJ (~6 mJ) Aluminium en poudre 15 mJ Résine époxydique 15 mJ Charbon de bois 20 mJ Amidon de blé 25 mJ Sucre 30 mJ Vitamine C 60 mJ Cacao 100 mJ

31 Concentration minimale d'explosion (nuages de poussières en g/m3)
Généralités sur les atmosphères explosibles Concentration minimale d'explosion (nuages de poussières en g/m3) Toner 60 Aluminium en poudre 40 Résine époxydique 20 Charbon de bois 140 Amidon de blé 25 Sucre 45 Vitamine C 70 Cacao 75

32 Températures d'inflammation
Généralités sur les atmosphères explosibles Températures d'inflammation

33 Les directives Européennes

34 « ATmosphères Explosibles »
Les Directives Européennes Que veut dire ATEX ? ATEX est le nom donné à un ensemble de Directives européennes réglementant les « ATmosphères Explosibles »

35 Pourquoi ces nouvelles Directives ?
Les Directives Européennes Pourquoi ces nouvelles Directives ? Ces Directives ont pour but de rapprocher les législations des états membres en garantissant au maximum la protection en matière de sécurité et de santé des travailleurs, et la fiabilité du matériel exposé sur les sites. Elles vont assurément modifier notre approche de la sécurité. Il en existe en fait deux : . La 94/9/CE concerne les appareils (dès leur conception et construction) et les systèmes de protection destinés à être utilisés en atmosphère explosible. . La 99/92/CE fixe les prescriptions minimales de protection en matière de sécurité et de santé des travailleurs susceptibles d’être exposés aux risques d’atmosphères explosibles.

36 Les Directives Européennes
Dates clefs 23 Mars 1994 & JO du 19 Avril 1994 : Directive 94/9/CE Création de la directive ATEX N° 94/9/CE qui se substitue aux directives 76/117/CEE, 79/196/CEE et 82/130/CEE, bases de la réglementation actuelle concernant les matériels électriques pour atmosphères explosibles. 19 Novembre 1996 La directive est transposée en droit français par le décret N° A compter de cette date, les industriels bénéficient d'une période transitoire pour adapter progressivement leur production aux exigences communautaires. 1 Juillet 2003 Fin de la période transitoire. Tous les matériels soumis à la directive 94/9/CE doivent être conformes aux exigences essentielles de sécurité et de santé pour pouvoir être vendus au sein de l'Union Européenne.

37 Les Directives Européennes
Directive 94/9/CE - En sont exclus : - les dispositifs médicaux, - les équipements de protection individuelle, - le matériel militaire, - les navires de mer et les équipements à bord, - les équipements utilisés dans les environnements domestiques, - les appareils et systèmes de protection mis en contact avec les matières explosives ou chimiques instables.

38 Les Directives Européennes
Directive ATEX 1999/92/CE Elle a été adoptée pour maîtriser le risque d’explosion. La Directive 1999/92/CE découle d’une directive cadre sur la sécurité au poste de travail (89/391/CEE). Elle concerne les prescriptions minimales visant à améliorer la protection en matière de sécurité et de santé des travailleurs susceptibles d’être exposés au risque d’atmosphères explosibles.

39 Les Directives Européennes
Champ d’application Le champ d’application de cette directive est très vaste, puisqu'il couvre tous les équipements, qu'ils soient électriques, mécaniques, hydrauliques, ou pneumatiques. Tous les matériels doivent-ils être remplacés par du matériel conforme à la directive ATEX ? Non, bien sûr. Tous les matériels installés peuvent subsister sous réserve que le propriétaire des installations réalise une analyse de risques. Par contre les matériels neufs acheté depuis le 1er Juillet 2003 doit être conformes à la directive.

40 Classement des zones à risque d’explosion

41 Classement des zones a risques d’explosion
État des lieux Il existe un guide de bonne pratique, destiné à aider les assujettis à appliquer la réglementation, La définition des zones est de la responsabilité du Propriétaires des installations. L’analyse des risques est de la responsabilité du Propriétaires des installations.

42 Classement des zones a risques d’explosion Catégories des appareils
Ou 20 1 21 2 22 Danger minimum Danger potentiel Danger permanent 0, 1, 2 : Substances inflammables 20, 21, 22 : Poussières Zones 20 1 21 2 22 Nature de l'atmosphère Gaz Poussières Atmosphère explosive Danger permanent Danger potentiel ou intermittent Danger minimum ou épisodique Catégories des appareils pouvant être utilisés 1G 1D 2G 2D 3G 3D

43 Exemple d’application à un moulin à farine
Classement des zones a risques d’explosion Exemple d’application à un moulin à farine Zone 20 Zone 21 Zone 22

44 Classement des zones a risques d’explosion
Exemple d’application à un atelier de fabrication de produits solvantés

45 Classement des zones a risques d’explosion
1 2 Danger minimum Danger potentiel Danger permanent

46 Classement des zones a risques d’explosion
1 2 Danger minimum Danger potentiel Danger permanent

47 Classement des zones a risques d’explosion
1 2 Danger minimum Danger potentiel Danger permanent

48 ) facultatif Classement des zones a risques d’explosion
Des panneaux d’avertissement signalent ces zones explosives Forme triangulaire, Lettres noires sur fond jaunes, bordure noire. ) facultatif ZONE 0 ou ZONE 1 ou ZONE 2 ZONE 20 ou ZONE 21 ou ZONE 22

49 des équipements et machines
Marquage des équipements et machines

50 Marquage des équipements et des machines
Rappel des Exigences essentielles Marquage, Notice d’instruction, Conception et fabrication : Dans les limites des conditions d'utilisation prévues par le fabricant, En tenant compte d'un mauvais usage éventuel.

51 Marquage des équipements et des machines
Établissement de la conformité Le constructeur ou l’importateur sont les seules personnes pouvant attester de la conformité à la directive et autoriser le marquage CE, Ils définissent les conditions d’utilisation de leur matériel, Ils en déduisent les directives auxquelles le matériel doit répondre, Ils gèrent des différents modules d’examen, Ils établissent pour chaque matériel une déclaration CE de conformité, Le matériel ne doit pas répondre à une liste de normes mais aux exigences essentielles de sécurité citées dans la directives, Un matériel conforme à des normes européennes harmonisées couvrant une ou plusieurs exigences de sécurité, est présumé conforme aux exigences concernées.

52 Marquage des équipements et des machines
nom et adresse du fabricant + numéro O.N. désignation de la série ou du type N° de série s'il existe Année de construction + groupe + catégorie + la lettre G ou D toutes les indications nécessaires à la sécurité d'emploi (organisme ayant fait le contrôle)

53 Marquage des équipements et des machines
Catégorie de matériel

54 Marquage des équipements et des machines
Source d’inflammation / Température Gaz (G) Poussière (D) Mixte (GD) Valeur de température de surface réelle ex : T268 °C Exemple : T268°C/T2 Cas particulier : catégorie 1 Tmax = 80% de la classe , Ex: Pour être T4(135°C) la température maxi de l’équipement ne doit pas dépasser 80%de135°C soit 108°C

55 Choix lié à la température de surface
Marquage des équipements et des machines Choix lié à la température de surface Limitation due aux nuages de poussières La température maximale de surface du matériel ne doit pas dépasser les 2/3 de la température d'inflammation (exprimée en degrés C) du mélange poussière/air considéré : T° max = 2/3 T° inflammation Limitation due aux couches de poussières La température maximale de surface du matériel ne doit pas dépasser la température minimale d'inflammation pour une épaisseur de couche de 5 mm de la poussière concernée minorée de 75 ° : T°max = T°5mm-75°

56 Marquage des équipements et des machines
Exemple de marquage Metrox 2 rue pierre Villard 92400 Villepinte 0080 OST 820 N° de série : 1999 II 2 G EEx ia IIB T4 INERIS 98ATEX0123 X EEx ia IIB T4 EEX : matériel électrique ia : mode de protection IIB : subdivision T4 : classe de température INERIS : nom de l’organisme notifié 98 : année du certificat ATEX : nouvelle approche 0123 : numéro de certification BCD : ancienne approche X : condition spéciale d’utilisation (voir procédure)

57 Marquage des équipements et des machines
Exemple de marquage HBCM BP 1 13590 MEYREUIL 0080 KST 820 N° de série : 2000 I M2 EEx d e [ia] I INERIS 00ATEX7032X [ia] : matériel associé Toujours classé par ordre d’importance

58 Marquage des équipements et des machines
Groupement des matériels Subdivision Gaz Symbole représentatif I méthane CH4 IIA propane C3H8 IIB éthylène C2H4 IIC acétylène C2H2 hydrogène H2 sens croissant du risque

59 Marquage des équipements et des machines
Norme pour atmosphères gazeuses Norme pour atmosphères gazeuses non propagation de l'inflammation : (EN 50018) enveloppe antidéflagrante "d", (EN 50017) remplissage pulvérulent "q". suppression de la source d'inflammation (étincelles) (EN 50019) sécurité augmentée "e", (EN 50020) sécurité intrinsèque "i". suppression de l'atmosphère explosive : (EN 50016) surpression interne "p", (EN 50028) encapsulage "m", (EN 50015) immersion dans l'huile "o".

60 Marquage des équipements et des machines
EN Mode de protection "n" Mode de protection qui s'applique au matériel, dans des conditions normales de fonctionnement et dans certaines conditions anormales prévues par la norme, de telle manière qu'il ne soit pas capable d'enflammer l'atmosphère explosive environnante. Il se suffit à lui-même, Il ne s'applique qu'au groupe II, Il reprend les subdivisons de EN (voir détail), Il reprend les classes de températures de EN 50014, Il reprend les principes des modes de protection.

61 Marquage des équipements et des machines
EN Mode de protection "n" Matériels nA, nC, nL, nR, nZ Matériel ne produisant pas d’étincelles A, Dispositifs à coupure fermée et composants non incendiaires C (principe du « d », limité aux contacts faibles puissances), Dispositifs hermétiquement scellés C, Appareils et circuits à énergie limitée L (principe du « i »), Enveloppes à respiration limitée R (limités aux matériels à faible échange thermique), Surpression simplifiée Z.

62 EN 50281-1-1 : Règles pour les catégories 1, 2 et 3 (1)
Marquage des équipements et des machines EN : Règles pour les catégories 1, 2 et 3 (1) Exigences de EN pour les catégories 1 , 2 et 3, Limitation pour les matériaux utilisés : alliages légers avec moins de 6% de magnésium, Enveloppes non métalliques selon EN Règles spécifiques pour certains matériels : Machines électriques tournantes, Luminaires, Prises de courant…..., Notice d'instruction.

63 EN 50281-1-1 : Règles pour les catégories 1, 2 et 3 (2)
Marquage des équipements et des machines EN : Règles pour les catégories 1, 2 et 3 (2) Essais : Certains essais de EN 50014, Matériels étanches aux poussières : IP 6X selon EN 60529, Pour les machines tournantes : conditions d'essai pour IP5 selon EN et conditions d'acceptation pour le chiffre 6 de EN Matériels protégés contre les poussières : IP 5X selon EN et EN Mesures de la température maximale de surface.

64 Marquage des équipements et des machines
EN : Marquage Nom et adresse du fabricant, Type, Numéro de série, Références du certificat s'il y a lieu, II 1D ou II2D ou II 3D Tmax, Éventuellement IP.

65 EN 50281-1-2 : Sélection, Installation et entretien
Marquage des équipements et des machines EN : Sélection, Installation et entretien Zone 20 : IP6X avec marquage II 1D, matériel spécialement conçu pour zone 20 (norme à l ’étude!), Zone 21 : IP 6X avec marquage II 2D, Zone 22 : IP 6X avec marquage II 2D pour des poussières conductrices, IP 5X avec marquage II 3D pour des poussières isolantes.

66 Marquage des équipements et des machines
Norme applicable pour matériel non électrique (1) EN : Appareils non électriques pour les atmosphères explosibles - Prescriptions et méthodologie de base : Valables pour les ATEX gaz et poussières, Évaluation du risque d’inflammation (liste des sources d’inflammation en cas de fonctionnement normal, de dysfonctionnement prévisible ou rare et moyens de suppression de ces sources d’inflammation). Catégorie 3 : appareil ne contenant pas de sources d ’inflammation efficaces en fonctionnement normal, Catégorie 2 : appareil ne contenant pas des sources d ’inflammation en fonctionnement normal, ni en cas de dysfonctionnement prévisible, Catégorie 1 : appareil ne contenant pas des sources d ’inflammation en fonctionnement normal, ni en cas de dysfonctionnement prévisible et rare.

67 Marquage des équipements et des machines
Norme applicable pour matériel non électrique (2) EN : protection pour enveloppe à circulation limité « Fr », EN : protection pour enveloppe antidéflagrante « d », EN : sécurité par construction « c », EN : contrôle de la source d’inflammation « b », EN : protection par surpression « p », EN : protection par immersion dans un liquide « k », Exemple de marquage : II2GD dcT3

68 Marquage des équipements et des machines
Taux de limitation de défaillance Un appareil non électrique peut passer catégorie 3 si mise en place dispositif FFR1, Les appareils non électrique de catégorie 1 ou 2 nécessitent un dispositif de type FFR3 ou FFR2. FFR1 : maintenance périodique, FFR2 : vérifie l’absence de défauts (de courte durée), FFR3 : protège contre l’inflammation dès détection immédiate d’une panne,

69 Intervenants ATEX

70 Dans le cadre des interventions en zone ATEX, l’entreprise certifiée
Intervenants ATEX REGLE GENERALE Dans le cadre des interventions en zone ATEX, l’entreprise certifiée s’engage à ne faire intervenir que des personnes ayant obtenu, au minimum : Le niveau 0 : Intervenants en ATEX Dans le cadre des réparations de matériel utilisable en ATEX, l’entreprise certifiée Le niveau 1 : Agent d’Exécution

71 Intervenants ATEX PERSONNE AUTORISEE (1)
Rôle de la Personne Autorisée dans le cadre de la certification : Définir et organiser les responsabilités pour la mise en œuvre des réparations de matériel utilisable en ATEX, dont elle a été désignée responsable, Former et encadrer les Agents d’Exécution, Etre garant du respect des règles de mise en œuvre des réparations de matériel utilisable en ATEX, dont elle a été désignée responsable, Etre garant du choix des Dispositifs de surveillances et mesures utilisés lors de la réparation de matériel utilisable en ATEX,

72 Intervenants ATEX PERSONNE AUTORISEE (2)
Assurer la traçabilité des interventions réalisées dans le cadre de la réparation de matériel utilisable en ATEX dont elle a été désignée responsable, Assurer le management du système d’assurance qualité de réparation du matériel utilisable en ATEX, dont elle a été désignée responsable, Rendre compte à sa Direction du fonctionnement du système de management qualité de réparation du matériel utilisable en ATEX, dont elle a été désignée responsable.

73 Intervenants ATEX PERSONNE AUTORISEE (3)
Etre garant du respect des règles de mise en œuvre des contrôles et essais de matériel utilisable en ATEX, dont elle a été désignée responsable, Etre garant du choix des Dispositifs de surveillances et mesures utilisés lors des contrôles et essais de matériel utilisable en ATEX ; Assurer la traçabilité, des contrôles et essais, dont elle a été désignée responsable, réalisés dans le cadre de la réparation de matériel utilisable en ATEX; Désigner les Agents d’Exécution  spécialisés par contrôles, épreuves et essais, dont elle a été désignée responsable, réalisés dans le cadre de la réparation de matériel utilisable en ATEX;

74 Intervenants ATEX AGENT d’EXECUTION
Rôle de la personne Agent d’exécution dans le cadre de la certification : Mettre en œuvre les opérations sur le matériel utilisable en ATEX, pour lesquelles elle a été désignée Agent d’Exécution. Rendre compte à la personne autorisée du résultat des opérations réalisées sur le matériel utilisable en ATEX, pour lesquelles elle a été désignée Agent d’Exécution.

75 Intervenants ATEX Personne Autorisée
L’entreprise doit désigner au minimum une Personne Autorisée pour l’ensemble des réparations de matériel ATEX sur lesquelles elle est engagée. Des suppléants sont autorisés. La Personne Autorisée, ainsi désignée, doit disposer d’un certificat de compétence Personne Autorisée valable dans le cadre de la certification. Ce certificat doit comporter le(s) mode(s) de protection(s) correspondant au(x) matériel(s) à réparer, type, genre électrique ou non électrique.

76 Intervenants ATEX Agent d’exécution (1)
Les Agents d’Exécution intervenant sur du matériel ATEX, ne possédant pas de certificat de compétence Personne Autorisée ou Responsable du Contrôle Final valable dans le cadre de la certification, doivent être « évalués » par la Personne Autorisée responsable des réparations de matériel utilisable en ATEX. Le document « attestation d’évaluation » doit être délivré à l’Agent d’Exécution par la Personne Autorisée à la suite d’une formation qui doit lui être dispensé pour intervenir sur du matériel utilisable en ATEX.

77 Intervenants ATEX Agent d’exécution (2)
L’Agent d’Exécution ne peut intervenir sur du matériel utilisable en ATEX que s’il est en possession de son attestation d’évaluation. La Personne Autorisée ne peut délivrer cette « attestation » que si la formation ATEX a été dispensé. L’attestation d’évaluation doit comporter le(s) mode(s) de protection(s) correspondant au(x) matériel(s) à réparer.

78 EXIGENCES CONCERNANT la SOUS-TRAITANCE
Intervenants ATEX EXIGENCES CONCERNANT la SOUS-TRAITANCE Le réparateur, s'il sous-traite, conserve la responsabilité de l’ensemble de la réparation et du système documentaire et assure le marquage final.

79 NIVEAUX de SOUS-TRAITANCE
Intervenants ATEX NIVEAUX de SOUS-TRAITANCE Soit une entreprise A certifiée : L’entreprise A peut faire appel à plusieurs sous-traitants directs sur une même réparation ATEX, Un seul niveau de sous-traitance est cependant autorisé lorsque l’entreprise B sous-traitante n’est pas certifiée.

80 NIVEAUX de SOUS-TRAITANCE
Intervenants ATEX NIVEAUX de SOUS-TRAITANCE Réparation Personnel de A Sous-traitant (B) niveau 1 non certifié Entreprise A Sous-traitant niveau 2

81 ACTIONS VIS A VIS des SOUS-TRAITANTS (Cas 1)
Intervenants ATEX ACTIONS VIS A VIS des SOUS-TRAITANTS (Cas 1) PA= Personne autorisée / RCF = Responsable du contrôle final / AE = Agent d’exécution

82 Intervenants ATEX Préparation Réalisation Clôture travaux
Personne autorisée Agent d’exécution Instruction Documentation Acteur R P A Responsable Participant Approbateur Information Désigner les responsabilités dans le cadre des réparations de matériel utilisable en ATEX Saisir l’intervention dans le registre de suivi et attribuer un numéro chrono Préparation du Compte rendu d’intervention (CRI) Réalisation des travaux Suivi des contrôles effectués (organisation + désignation des agents d’exécution) Traçabilité des contrôles Rédaction du CRI Validation du CRI Archivage dossier d’affaire pendant 10 ans Préparation Réalisation Clôture travaux Plan QHSE contrat FORM-CAM-QUAL-013 Registre des interventions ATEX FORM-CAM-QUAL-042 CRI FORM-CAM-QUAL-022

83 REGLEMENT DE CERTIFICATION Installation - service - maintenance
en ATEX

84 CERTIFICATION INITIALE et SUIVI de la CERTIFICATION des
REGLEMENT DE CERTIFICATION Installation - service - maintenance en ATEX CERTIFICATION INITIALE et SUIVI de la CERTIFICATION des DIRECTIONS REGIONALES CAMOM En accord avec notre métier et nos activités, la certification sera réalisée pour et au niveau de chaque Direction régionale. Cette certification engagera le respect des exigences suivantes : - Formation des intervenants, - Respect du référentiel Saqr-ATEX, - Respect du référentiel Ism-ATEX, - Audits.

85 FORMATION des INTERVENANTS
REGLEMENT DE CERTIFICATION Installation - service - maintenance en ATEX CERTIFICATION INITIALE et SUIVI de la CERTIFICATION des DIRECTIONS REGIONALES CAMOM FORMATION des INTERVENANTS Formation en interne des Personnes Autorisées par formateurs Saqr-ATEX certifiés et Formation en interne des Agents d’exécution par formateurs Saqr-ATEX certifiés ou Personnes Autorisées.

86 RESPECT des REFERENTIELS
REGLEMENT DE CERTIFICATION Installation - service - maintenance en ATEX CERTIFICATION INITIALE et SUIVI de la CERTIFICATION des DIRECTIONS REGIONALES CAMOM RESPECT des REFERENTIELS Respect des exigences du référentiel Ism-ATEX, chapitre 2 Sauf qui ne concerne que l’électricité, Respect des spécifications techniques Saqr-ATEX pour la réparation des matériels non-électriques, Respect des chapitres 3, 4 & 5 du référentiel Ism-ATEX.

87 CERTIFICATION INITIALE et SUIVI de la CERTIFICATION des
REGLEMENT DE CERTIFICATION Installation - service - maintenance en ATEX CERTIFICATION INITIALE et SUIVI de la CERTIFICATION des DIRECTIONS REGIONALES CAMOM Conditions de certification initiale des Directions Régionales CAMOM - une Direction Régionale ne peut être certifiée en conformité sans qu’une personne, au moins, n’obtienne la compétence de niveau : "Personne Autorisée" - les formations et évaluations, réalisées, en interne, par l’un de vos formateurs certifiés, doivent s’effectuer conformément au référentiel Ism-ATEX.

88 CERTIFICATION INITIALE et SUIVI de la CERTIFICATION des
REGLEMENT DE CERTIFICATION Installation - service - maintenance en ATEX CERTIFICATION INITIALE et SUIVI de la CERTIFICATION des DIRECTIONS REGIONALES CAMOM Audits initiaux (par des Auditeurs certifiés, sous la responsabilité de l’INERIS) Pour chaque Direction Régionale, 2 types d’audits sont à réaliser : - un audit "qualité – traçabilité" mené dans les locaux de la Direction en présence d’une ou des Personne(s) Autorisée(s); - un audit chantier maintenance effectué sur un site client de la Direction sollicitant la certification, en présence de la personne autorisée en charge de la maintenance de cette installation.

89 CERTIFICATION INITIALE et SUIVI de la CERTIFICATION des
REGLEMENT DE CERTIFICATION Installation - service - maintenance en ATEX CERTIFICATION INITIALE et SUIVI de la CERTIFICATION des DIRECTIONS REGIONALES CAMOM Audits initiaux (par des Auditeurs certifiés, sous la responsabilité de l’INERIS) Rapports d’audit : - avis favorable sans réserve, - avis favorable avec réserve(s) mineure(s) et plan d’action pour lever les réserves, - avis défavorable en cas de réserve majeure. Dans ce cas un audit complémentaire sera nécessaire après actions correctives.

90 CERTIFICATION INITIALE et SUIVI de la CERTIFICATION des
REGLEMENT DE CERTIFICATION Installation - service - maintenance en ATEX CERTIFICATION INITIALE et SUIVI de la CERTIFICATION des DIRECTIONS REGIONALES CAMOM CERTIFICATS ENTREPRISE Dans le cas d’un avis favorable, un Certificat Entreprise est délivré à la Direction Régionale. Ce certificat est valable 3 ans.

91 Qualité & Traçabilité

92 Qualité & Traçabilité Utilisation du plan QHSE permettant de définir l’organisation "locale" Utilisation de l’instruction de  "Classement et archivage" (procédure révisée) Un système Ism-ATEX intégré à notre système Qualité Utilisation de l’instruction de "Manutention, stockage, conditionnement, préservation & livraison" (procédure révisée) Utilisation d’un CRI ATEX (Compte Rendu d’Intervention)

93 Qualité & Traçabilité Numéro de référence de la réparation Ism-ATEX
Une numérotation des affaires de réparation de matériel ATEX doit être mise en place. Cette numérotation doit permettre de retrouver toutes les réparations, et les dossiers archivés, de matériel ATEX sur lesquelles l’entreprise est intervenue depuis l’obtention de sa certification. Chaque affaire doit porter une référence interne unique permettant de faire le lien avec l’ensemble des documents de l’affaire.

94 Qualité & Traçabilité Historique des interventions (1)
Un historique de toutes les interventions réalisées doit être mis en place pour chaque intervention Ism-ATEX. Cet historique doit détailler toutes les opérations réalisées lors de chaque réparation et/ou intervention, les matériels réparés, les documents associés ainsi que les dates d’intervention. Si une action complémentaire est nécessaire suite à une réparation et/ou intervention, elle doit également être précisée. Si l’une des opérations spécifiées a fait l’objet d’un PV, rapport de travaux ou autre fiche d’intervention technique, la référence du(des) document(s) en question doit être indiquée en regard.

95 Qualité & Traçabilité Historique des interventions (2)
Si l’une des opérations spécifiées a nécessité l’utilisation d’ un Dispositif de Surveillance et Mesure (DSM) la référence interne de celui-ci doit être précisée (sauf si elle est indiquée dans le PV associé). Les résultats des Contrôles, Mesures ou Essais doivent y être détaillés (sauf si ceux-ci sont précisés dans le PV associé). Etc. Chacune des interventions ainsi renseignées doit être visée par la Personne Autorisée en charge de la réparation.

96 Qualité & Traçabilité Traçabilité documentaire (1)
L’entreprise doit assurer la traçabilité de tous les documents associés à une réparation. Le système documentaire, ainsi constitué pour chaque réparation, doit donc contenir les éléments suivants s’ils existent : Documents administratifs et comptables (si existants) : - Devis, - Commande client, - Demandes fournisseurs, - Commandes fournisseurs, - Bons de livraison client et fournisseurs, - Factures, - Tout autre document administratif et comptable associé à la réparation.

97 Qualité & Traçabilité Traçabilité documentaire (2)
Documents techniques (si existants) : - Cahier des charges client, - Documents officiels de certification associés aux matériels pour ATEX, - Plans, schémas, notes de calcul, nomenclatures du constructeur, etc., - Notices d’instructions des matériels ATEX, - L'identification de la réparation précédente (numéro, ...), - La référence exacte du matériel réparé, - La nature de la réparation avec la liste des interventions effectuées, - La liste des pièces échangées avec leur référence d'origine, - Le résultat des contrôles et essais spécifiques validé et visé par le ‘’Responsable du contrôle final’’. Procès-verbaux d’essais, compte-rendu de travaux, etc., - Historique – détails des interventions tel que défini ci-dessus, - Rapport de vérification s’il y a lieu (Cas 2 de la sous-traitance), - Tout autre document technique associé à la réparation.

98 Qualité & Traçabilité Documents remis au client
L’entreprise doit assurer la traçabilité de tous les documents remis au client. Le réparateur doit fournir à l'utilisateur ce qui suit : - Le détail des défauts détectés, - Tous les détails du travail de réparation, révision ou remise en état, - La liste des parties remplacées ou remises en état, - Les résultats de toute épreuve ou essai, - Une "Attestation de Réparation" (original) visée par la personne autorisée. En cas de réparation non conforme à l’état initial un document «Accord de déclassement » (original) visé par la personne autorisée (voir Annexe 2) est transmis au client par le réparateur. Le marquage peut être modifié en conséquence.

99 pour tous les équipement se trouvant en zone ATEX
Qualité & Traçabilité pour tous les équipement se trouvant en zone ATEX

100 Référence de l’intervention CI-an-chrono
Qualité & Traçabilité Référence de l’intervention CI-an-chrono

101 Qualité & Traçabilité Les documents doivent être archivés pour une durée de 10 ans : - Les documents d ’affaire, précédemment cités : . Historique, . Documents administratifs et comptables, . Documents techniques. - Les enregistrements liés aux formations réalisées en interne dans le cadre de Ism-ATEX (Agents d’Exécution).

102 la maintenance mécanique
Notre métier, la maintenance mécanique

103 NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE PRESCRIPTION CONSTRUCTEUR
EXEMPLE d’une EXPLOSION sur MACHINE TOURNANTE PRESCRIPTION CONSTRUCTEUR

104 NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE
PLAN en COUPE

105 NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE
ENTRETOISE ARRACHEMENT CLOISON

106 NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE
ARRACHEMENT CLOISON 1 3 2 4 5 6 7 8 9 10 11 12 CLOISON

107 NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE SUPPORT BOITE A GARNITURE

108 NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE
PORTE d’ACCES FENETRE de VISITE

109 NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE
EXCEPTIONS Les remises en état qui ne concernent pas la protection contre les explosions ne font pas l'objet de ce paragraphe. Il convient que de telles pièces soient remises en état conformément aux règles de l'art.

110 Les composants faits des matériaux suivants:
NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE INTERVENTIONS SUR MACHINES TOURNANTES EXCLUSIONS Certains composants sont considérés comme ne pouvant pas être remis en état et sont donc exclus du domaine d'application du présent document, par exemple : Les composants faits des matériaux suivants: - Verre, plastique ou tous matériaux qui ne sont pas dimensionnellement stables, - Les fixations, - Les composants, par exemple les assemblages enrobés, qui ont été signalés par le constructeur comme ne pouvant pas être réparés.

111 NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE INTERVENTIONS SUR MACHINES TOURNANTES
DOCUMENTATION Il convient que le réparateur cherche à obtenir du constructeur ou de l'utilisateur toutes les informations ou données nécessaires pour la réparation, révision ou remise en état du matériel. Celles-ci peuvent comprendre les informations relatives aux réparations, révisions, remises en état ou modifications antérieures. Il convient aussi qu'il dispose des normes de protection contre l'explosion applicables et s'y réfère.

112 NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE INTERVENTIONS SUR MACHINES TOURNANTES
CERTIFICATION INITIALE et NORMES L'attention du réparateur est attirée sur la nécessité de connaître les normes concernées de protection contre les explosions et les exigences de la certification initiale applicables au matériel qui doit être réparé, révisé ou remis en état et de s'y conformer.

113 - l'identification du composant, - la méthode de remise en état,
NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE INTERVENTIONS SUR MACHINES TOURNANTES REGLES (1) Il convient que toute remise en état soit effectuée par un personnel formé, expert dans le procédé employé, respectant les règles de l'art. Si un quelconque procédé breveté est utilisé, il convient que les instructions de l'inventeur d'un tel procédé soient suivies. Il convient que toute remise en état soit convenablement notée et que les enregistrements soient conservés. De tels enregistrements comprennent: - l'identification du composant, - la méthode de remise en état, - le détail des dimensions qui diffèrent de celles données dans les documents de certification initiale ou des dimensions d'origine du composant, - la date, - le nom de l'organisme ayant effectué la remise en état.

114 NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE INTERVENTIONS SUR MACHINES TOURNANTES
REGLES (2) Remise en état effectuée par une autre personne que l'utilisateur Il convient que l’utilisateur soit en possession d'une copie de l'enregistrement. Un procédé de remise en état, qui aurait pour conséquence une modification des dimensions affectant l'intégrité de la protection contre l'explosion par rapport à celles données dans les documents de certification, peut être permis si les dimensions modifiées satisfont aux règles de la norme concernée sur la protection contre les explosions. Au cas où une incertitude existe sur ces valeurs, du point de vue de la sécurité, lors de la remise en état envisagée, il convient que l'avis du constructeur ou de l'autorité de certification soit demandé. Il peut aussi être nécessaire d'effectuer des essais pour vérifier que le procédé de remise en état est acceptable. Si une remise en état est sous-traitée par un atelier de réparation certifié Saqr-ATEX à une entreprise spécialisée non certifiée, il convient qu'une telle remise en état soit surveillée et vérifiée par l’atelier certifié.

115 GENERALITES CONCERNANT LA REMISE EN ETAT DES MACHINES
NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE INTERVENTIONS SUR MACHINES TOURNANTES GENERALITES CONCERNANT LA REMISE EN ETAT DES MACHINES Les remises en état utilisant les techniques spécifiées à la partie A chapitre 1 du référentiel, peuvent être utilisées avec le mode de protection “par enveloppe” sous réserve des restrictions concernant les organes suivants : - Enveloppes, - Arbres et logements, - Paliers lisses.

116 Enveloppes Généralités
NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE INTERVENTIONS SUR MACHINES TOURNANTES Enveloppes Généralités Si des dommages peu importants aux enveloppes, boîtes à bornes et couvercles doivent être réparés par soudage ou suture métallique il convient de s'assurer que l'intégrité du matériel n'est pas significativement diminuée au point d'altérer le mode de protection et notamment qu'il continue à satisfaire à l'épreuve de résistance mécanique et conserve le degré de protection.

117 NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE INTERVENTIONS SUR MACHINES TOURNANTES
Enveloppes Joints Les joints d’étanchéité ne sont pas techniquement réparables (ex : torique). Ceux-ci doivent donc être remplacés par des joints neufs. Lorsque les surfaces de joints endommagées ou corrodées doivent être usinées, il convient que la résistance mécanique et la fonction de l'élément ne soient pas affaiblies ni le degré de protection affecté.

118 Enveloppes Réparations
NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE INTERVENTIONS SUR MACHINES TOURNANTES Enveloppes Réparations Les joints à emboîtement sont normalement prévus pour réaliser une mise en place avec ajustement serré. L'usinage de la partie mâle nécessite donc un apport de métal à la partie femelle et son usinage (ou réciproquement) pour maintenir la précision de la mise en place du joint. Lorsqu'une partie seulement est endommagée elle peut être remise à la dimension d'origine par apport de métal et usinage. L'apport de métal peut être fait par dépôt électrolytique, chemisage ou soudage mais la métallisation n'est pas recommandée.

119 NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE INTERVENTIONS SUR MACHINES TOURNANTES
Arbres et logements Si des arbres et des logements de roulements doivent être remis en état ceci peut être fait par des techniques de métallisation ou chemisage. Le soudage peut convenir à condition de tenir compte des limites de cette technique (voir partie A chapitre 1 du référentiel).

120 NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE INTERVENTIONS SUR MACHINES TOURNANTES
Paliers lisses Les surfaces des paliers lisses peuvent être remises en état par dépôt électrolytique ou métallisation.

121 MODIFICATIONS Enveloppes
NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE INTERVENTIONS SUR MACHINES TOURNANTES MODIFICATIONS Enveloppes Les enveloppes peuvent être modifiées à condition que la classe de température, le degré de protection et les exigences spécifiées dans la norme applicable soient respectées.

122 Entrées de câbles et de conduits
NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE INTERVENTIONS SUR MACHINES TOURNANTES MODIFICATIONS Entrées de câbles et de conduits Si une modification sur les entrées est faite, il y a lieu de veiller tout spécialement à s'assurer que le mode de protection, le degré de protection et la classe de température spécifiés sont conservés.

123 Bornes de raccordement
NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE INTERVENTIONS SUR MACHINES TOURNANTES MODIFICATIONS Bornes de raccordement Aucune modification des bornes de raccordement ne doit être faite sans en référer au constructeur.

124 Equipements auxiliaires
NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE INTERVENTIONS SUR MACHINES TOURNANTES MODIFICATIONS Equipements auxiliaires Dans les cas où un équipement auxiliaire est nécessaire, par exemple des radiateurs anti-condensation ou des détecteurs de température, le constructeur doit être consulté sur la possibilité de la modification proposée et le procédé à mettre en œuvre.

125 MODE DE PROTECTION “c” (SECURITE DE CONSTRUCTION)
NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE INTERVENTIONS SUR MACHINES TOURNANTES MODE DE PROTECTION “c” (SECURITE DE CONSTRUCTION) APPLICATION Ce paragraphe contient des règles détaillées additionnelles pour la réparation, la révision, la remise en état et la modification des matériels avec le mode de protection “c”. il convient de le lire conjointement avec le chapitre 1 partie A du référentiel Saqr-ATEX relatif aux règles générales et si nécessaire avec les autres paragraphes. Les normes relatives au matériel auxquelles il y a lieu de se référer lors de la réparation et la révision du matériel Ex “c” sont celles selon lesquelles le matériel a été construit à l'origine (voir normes EN et EN et/ou Directive 94/9/CE).

126 MODE DE PROTECTION “c” (SECURITE DE CONSTRUCTION)
NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE INTERVENTIONS SUR MACHINES TOURNANTES MODE DE PROTECTION “c” (SECURITE DE CONSTRUCTION) GÉNÉRALITÉS (1) Il est préférable d'obtenir des pièces neuves du constructeur. Il convient de ne réparer les parties endommagées que si le mode de protection spécifié dans les documents de certification est préservé. Il convient de porter une attention particulière au montage correct des pièces après la réparation ou la révision pour que les assemblages soient conformes aux règles de la norme et, le cas échéant, aux documents de certification. Toutes les pièces et pièces d’interconnexion d’un appareil doivent être capables de fonctionner conformément aux paramètres opérationnels établis par le fabricant tout au long de leur durée de vie prévisible et être suffisamment solides et durables pour résister aux contraintes mécaniques et thermiques auxquelles elles seront soumises.

127 MODE DE PROTECTION “c” (SECURITE DE CONSTRUCTION)
NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE INTERVENTIONS SUR MACHINES TOURNANTES MODE DE PROTECTION “c” (SECURITE DE CONSTRUCTION) GÉNÉRALITÉS (2) Le perçage de trous dans une enveloppe est une modification, et il convient de ne le réaliser qu'en se référant aux dessins du constructeur qui ont été certifiés ou, dans des circonstances exceptionnelles (par exemple carence du constructeur), à l'organisme notifié. Il convient de faire attention aux modifications de la finition de surface, peinture, etc., parce qu'elles peuvent affecter la température de surface du matériel. Avant de remettre en service une machine tournante réparée, il importe de s'assurer que les orifices du capot du ventilateur ne sont pas bouchés ou endommagés au point de diminuer le passage de l'air de refroidissement et que les interstices du ventilateur sont conformes, aux règles de la norme du matériel.

128 MODE DE PROTECTION “c” (SECURITE DE CONSTRUCTION)
NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE INTERVENTIONS SUR MACHINES TOURNANTES MODE DE PROTECTION “c” (SECURITE DE CONSTRUCTION) GÉNÉRALITÉS (3) Si un ventilateur ou son capot est endommagé au point de nécessiter un remplacement, il convient que la pièce de remplacement soit obtenue du constructeur. Si cela n'est pas possible elle doit être aux mêmes dimensions et d'une qualité au moins égale à celle des parties d'origine. Il convient de tenir compte des règles de la norme pour éviter des étincelles de friction et des charges électrostatiques ainsi que de l'environnement chimique dans lequel la machine est utilisée.

129 MODE DE PROTECTION “c” (SECURITE DE CONSTRUCTION)
NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE INTERVENTIONS SUR MACHINES TOURNANTES MODE DE PROTECTION “c” (SECURITE DE CONSTRUCTION) Il convient de se référer à la notice d’utilisation et d’entretien du constructeur pour toutes les interventions sur ce type de matériel. PARTIES NON MÉTALLIQUES DE L’APPAREIL La norme EN donne des exigences pour l’utilisation de matériaux non métalliques. Il convient de s’assurer que les appareils sont entretenus en tenant compte de ces exigences.

130 MODE DE PROTECTION “c” (SECURITE DE CONSTRUCTION)
NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE INTERVENTIONS SUR MACHINES TOURNANTES MODE DE PROTECTION “c” (SECURITE DE CONSTRUCTION) MÉTAUX LÉGERS La norme EN impose des restrictions de contenance massique pour les matériaux légers tels que aluminium, magnésium, titane et zirconium présents dans les matériaux utilisés pour la construction des parties extérieures des appareils. Il convient de s’assurer que les appareils sont entretenus en tenant compte de cette exigence.

131 MODE DE PROTECTION “c” (SECURITE DE CONSTRUCTION)
NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE INTERVENTIONS SUR MACHINES TOURNANTES MODE DE PROTECTION “c” (SECURITE DE CONSTRUCTION) PIÈCES AMOVIBLES Il faut s’assurer que les pièces nécessaires pour obtenir le niveau de protection ne puissent pas être retirées involontairement ou par inadvertance. Le fabricant a pu prévoir des fixations nécessitant l’utilisation d’un outil ou d’une clé pour être retirées.

132 MODE DE PROTECTION “c” (SECURITE DE CONSTRUCTION)
NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE INTERVENTIONS SUR MACHINES TOURNANTES MODE DE PROTECTION “c” (SECURITE DE CONSTRUCTION) MATÉRIAUX UTILISÉS POUR LES SCELLEMENTS Les matériaux utilisés pour les scellements et dont la sécurité de l’appareil dépend, doivent présenter une stabilité thermique compatible avec la température maximale auxquelles ils seront soumis, dans les limites des caractéristiques assignées de l’appareil.

133 MODE DE PROTECTION “c” (SECURITE DE CONSTRUCTION)
NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE INTERVENTIONS SUR MACHINES TOURNANTES MODE DE PROTECTION “c” (SECURITE DE CONSTRUCTION) ELÉMENTS DE RACCORDEMENT POUR LA MISE À LA TERRE DES PARTIES CONDUCTRICES Toutes les parties conductrices de l’appareil doivent être montées de telle manière qu’une différence de potentiel dangereuse ne puisse pas exister entre elles. Un élément de raccordement à la terre doit être prévu s’il est possible qu’une partie métallique isolée devienne chargée et puisse devenir une source d’inflammation.

134 MODE DE PROTECTION “c” (SECURITE DE CONSTRUCTION)
NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE INTERVENTIONS SUR MACHINES TOURNANTES MODE DE PROTECTION “c” (SECURITE DE CONSTRUCTION) PARTIES TRANSLUCIDES Les parties translucides, dont l’intégrité est importante pour la protection contre l’inflammation, peuvent être munies d’une protection ou d’une grille permanente.

135 MODE DE PROTECTION “c” (SECURITE DE CONSTRUCTION)
NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE INTERVENTIONS SUR MACHINES TOURNANTES MODE DE PROTECTION “c” (SECURITE DE CONSTRUCTION) Joints d’étanchéité, garnitures, manchons d’accouplement, soufflets et diaphragmes non lubrifiés Les Joints d’étanchéité, garnitures, manchons d’accouplement, soufflets et diaphragmes non lubrifiés qui sont soumis à un contact par frottement ne doivent pas contenir de métaux légers. Les manchons d’accouplement en matériau élastomère, PTFE ou en matériau similaire, en graphite et céramique sont adaptés. Les matériaux non métalliques doivent être résistants à la déformation par torsion et à la dégradation tout en conservant l’efficacité de la protection contre l’explosion. Il convient de remplacer les Joints d’étanchéité, garnitures, manchons d’accouplement, soufflets et diaphragmes non lubrifiés par les mêmes matériaux et aux mêmes dimensions que l'original. Il convient d'en référer au constructeur du matériel, à l'utilisateur ou à l'autorité chargée de la certification pour toute proposition de modification du matériau.

136 MODE DE PROTECTION “c” (SECURITE DE CONSTRUCTION)
NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE INTERVENTIONS SUR MACHINES TOURNANTES MODE DE PROTECTION “c” (SECURITE DE CONSTRUCTION) Joints « presse étoupe » Les Joints « presse étoupe » sont seulement utilisés s’il est garanti que la température de surface maximale ne peut être dépassée. Pour les joints « presse étoupe » accompagnés d’un dispositif de surveillance des températures et de mise à l’arrêt de l’équipement.

137 MODE DE PROTECTION “c” (SECURITE DE CONSTRUCTION)
NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE INTERVENTIONS SUR MACHINES TOURNANTES MODE DE PROTECTION “c” (SECURITE DE CONSTRUCTION) Joints lubrifiés Les joints qui nécessitent généralement un lubrifiant d’entretien afin de prévenir la présence de surfaces chaudes au niveau de leur interface avec les pièces de l’appareil doivent être réparés et révisés de manière à garantir la présence en quantité suffisante de lubrifiant ou la protection par l’un des moyens suivants : moyen effectif de surveillance de la présence continue de lubrifiant ; ou dispositif de détection de la température afin d’alerter en cas d’élévation de température ; appareil capable de fonctionner à sec sans dépasser la température maximale de l’appareil et/ou sans subir de dommage qui réduirait l’efficacité de ses propriétés de protection contre l’inflammation.

138 MODE DE PROTECTION “c” (SECURITE DE CONSTRUCTION)
NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE INTERVENTIONS SUR MACHINES TOURNANTES MODE DE PROTECTION “c” (SECURITE DE CONSTRUCTION) Lubrifiants, liquides de refroidissement, fluides de l’appareil Les lubrifiants et/ou liquides de refroidissement qui sont requis pour la prévention des surfaces chaudes ou des étincelles mécaniques (voir EN ), doivent avoir une température d’inflammation d’u moins 50K supérieure à la température de surface maximale de l’appareil dans lequel le liquide est utilisé. Aucun des fluides susceptibles d’être libérés ne doit provoquer d’inflammation.

139 MODE DE PROTECTION “c” (SECURITE DE CONSTRUCTION)
NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE INTERVENTIONS SUR MACHINES TOURNANTES MODE DE PROTECTION “c” (SECURITE DE CONSTRUCTION) Vibrations Le réparateur veillera à respecter les exigences du constructeur afin d’éviter des vibrations au niveau de l’appareil afin que les surfaces chaudes ou les étincelles provoquées par ces vibrations soient évitées. Il convient de se référer à la notice d’utilisation et d’entretien du constructeur qui doit spécifier la plage de vitesses de fonctionnement correcte de l’appareil.

140 MODE DE PROTECTION “c” (SECURITE DE CONSTRUCTION)
NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE INTERVENTIONS SUR MACHINES TOURNANTES MODE DE PROTECTION “c” (SECURITE DE CONSTRUCTION) Jeux Les jeux entre les pièces mobiles non lubrifiés et les pièces fixes doivent être vérifiés de manière à éviter le contact par friction.

141 MODE DE PROTECTION “c” (SECURITE DE CONSTRUCTION)
NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE INTERVENTIONS SUR MACHINES TOURNANTES MODE DE PROTECTION “c” (SECURITE DE CONSTRUCTION) EXIGENCES RELATIVES aux PALIERS Compatibilité chimique Les paliers doivent être fabriqués dans des matériaux résistants aux liquides, ou vapeurs, dans lesquels il est prévu qu’ils seront utilisés. De même, les matériaux utilisés dans la construction des paliers, cages de roulement comprises, doivent être résistants à tous les liquides ou solvants pouvant entrer en contact avec eux.

142 MODE DE PROTECTION “c” (SECURITE DE CONSTRUCTION)
NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE INTERVENTIONS SUR MACHINES TOURNANTES MODE DE PROTECTION “c” (SECURITE DE CONSTRUCTION) EXIGENCES RELATIVES aux SYSTÈMES DE TRANSMISSION DE PUISSANCE Transmissions par engrenages Les exigences relatives aux pièces mobiles définies ci-dessus s’appliquent. Lorsque l’appareil comprend des dispositifs de réglage des rapports d’engrenage (manuels ou automatiques), la réparation des mécanismes de réglage des engrenages doit être réalisée de manière à ne pas pouvoir produire des températures supérieures à la température de surface maximale ou des étincelles mécaniques capables d’enflammer.

143 MODE DE PROTECTION “c” (SECURITE DE CONSTRUCTION)
NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE INTERVENTIONS SUR MACHINES TOURNANTES MODE DE PROTECTION “c” (SECURITE DE CONSTRUCTION) EXIGENCES RELATIVES aux SYSTÈMES DE TRANSMISSION DE PUISSANCE Transmissions par courroie (1) Les transmissions de puissance par courroie ne doivent pas être en mesure de générer une décharge électrostatique capable d’enflammer en cours de fonctionnement. Les matériaux utilisés dans la construction des courroies ne doivent pas être combustibles et/ou ne pas entretenir ou propager de combustion. Afin d’éviter que la courroie devienne lâche ou glisse sur la poulie, les dispositifs utilisés pour garantir une tension correcte de la courroie doivent être entretenus de manière à ne pas pouvoir produire des températures supérieures à la température de surface maximale ou des étincelles mécaniques capables d’enflammer.

144 MODE DE PROTECTION “c” (SECURITE DE CONSTRUCTION)
NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE INTERVENTIONS SUR MACHINES TOURNANTES MODE DE PROTECTION “c” (SECURITE DE CONSTRUCTION) EXIGENCES RELATIVES aux SYSTÈMES DE TRANSMISSION DE PUISSANCE Transmissions par courroie (2) Afin d’éviter que la courroie dévie de son alignement, les dispositifs utilisés pour garantir un alignement correct de la courroie doivent être entretenus de manière à ne pas pouvoir produire des températures supérieures à la température de surface maximale ou des étincelles mécaniques capables d’enflammer. Le cadre, le châssis ou la structure de support de l’appareil contenant la ou les courroies doit être entretenu de manière à fournir une ligne de fuite vers la terre pour toute électricité statique pouvant se produire au niveau de la ou les courroie(s). Le cadre, le châssis ou la structure comprend la poulie ou le tambour d’entraînement et tous les galets porteurs ou poulies guides associés à la transmission par courroie.

145 MODE DE PROTECTION “c” (SECURITE DE CONSTRUCTION)
NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE INTERVENTIONS SUR MACHINES TOURNANTES MODE DE PROTECTION “c” (SECURITE DE CONSTRUCTION) EXIGENCES RELATIVES aux SYSTÈMES DE TRANSMISSION DE PUISSANCE Transmissions par courroie (3) Les moyens de détection de blocage d’arbre et de prévention de l’inflammation, utilisés sur les transmissions capables de produire des surfaces chaudes dépassant la température de surface maximale suite à un blocage de l’arbre de sortie alors que l’arbre d’entrée continue de tourner, doivent être entretenus.

146 MODE DE PROTECTION “c” (SECURITE DE CONSTRUCTION)
NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE INTERVENTIONS SUR MACHINES TOURNANTES MODE DE PROTECTION “c” (SECURITE DE CONSTRUCTION) EXIGENCES RELATIVES aux SYSTÈMES DE TRANSMISSION DE PUISSANCE Transmissions par chaîne Les exigences relatives aux pièces mobiles définies ci-dessus s’appliquent. Les dispositifs assurant un enclenchement positif continu de la chaîne dans son pignon dans le cas des transmissions par chaîne fonctionnant à des vitesses supérieures à 1 m/s doivent être entretenus. Les dispositifs supprimant la puissance d’entraînement du pignon dans le cas ou la chaîne se casserait, se décrocherait ou se desserrerait au-delà d’une limite spécifiée par le fabricant dans ses instructions doivent être entretenus.

147 MODE DE PROTECTION “c” (SECURITE DE CONSTRUCTION)
NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE INTERVENTIONS SUR MACHINES TOURNANTES MODE DE PROTECTION “c” (SECURITE DE CONSTRUCTION) EXIGENCES RELATIVES aux SYSTÈMES DE TRANSMISSION DE PUISSANCE Lubrification Les pièces mobiles qui nécessitent la présence d’un agent de lubrification pour éviter le passage à une température supérieure à la température de surface maximale, ou la création d’étincelles mécaniques capables d’enflammer, doivent être réparés de manière à garantir la présence de cet agent de lubrification.

148 MODE DE PROTECTION “c” (SECURITE DE CONSTRUCTION)
NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE INTERVENTIONS SUR MACHINES TOURNANTES MODE DE PROTECTION “c” (SECURITE DE CONSTRUCTION) EXIGENCES RELATIVES aux RESSORTS et aux ÉLÉMENTS ABSORBANTS Les ressorts et éléments absorbants, qu’ils soient dotés d’un système de lubrification et/ou de refroidissement ou pas, doivent être entretenus de manière à ce qu’aucune des pièces exposées à une atmosphère explosible ne puisse produire une surface chaude d’une température supérieure à la température de surface maximale ou des étincelles mécaniques capables d’enflammer si elles cassent ou se brisent en cours de service.

149 MODE DE PROTECTION “c” (SECURITE DE CONSTRUCTION)
NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE INTERVENTIONS SUR MACHINES TOURNANTES MODE DE PROTECTION “c” (SECURITE DE CONSTRUCTION) EXIGENCES RELATIVES aux APPAREILS HYDROSTATIQUES, HYDROCINETIQUES, PNEUMATIQUES Il convient de se référer à la notice d’utilisation et d’entretien du constructeur pour toutes les interventions sur ces matériels.

150 MODE DE PROTECTION “c” (SECURITE DE CONSTRUCTION)
NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE INTERVENTIONS SUR MACHINES TOURNANTES MODE DE PROTECTION “c” (SECURITE DE CONSTRUCTION) EXIGENCES RELATIVES aux EMBRAYAGES, ACCOUPLEMENTS, FREINS et SYSTEMES de FREINAGE Avant d’intervenir sur les embrayages et accouplements il convient de se référer à la notice d’utilisation et d’entretien du constructeur. Les remises en état utilisant les techniques spécifiées à la partie A chapitre 1 du référentiel Saqr-ATEX peuvent être utilisées sous réserve des restrictions suivantes de ce paragraphe.

151 MODE DE PROTECTION “c” (SECURITE DE CONSTRUCTION)
NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE INTERVENTIONS SUR MACHINES TOURNANTES MODE DE PROTECTION “c” (SECURITE DE CONSTRUCTION) ESSAIS Le réparateur doit testé la continuité électrique des parties conductrices de l’appareil afin de vérifier qu’une différence de potentiel dangereuse ne puisse pas exister entre elles. L’élément de raccordement à la terre doit également être testé.

152 MODE DE PROTECTION “k” (IMMERSION DANS UN LIQUIDE)
NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE INTERVENTIONS SUR MACHINES TOURNANTES MODE DE PROTECTION “k” (IMMERSION DANS UN LIQUIDE) Ce paragraphe contient des règles détaillées additionnelles pour la réparation, la révision, la remise en état et la modification des matériels avec le mode de protection “k”. Il convient de le lire conjointement avec le chapitre 1 partie A du référentiel Saqr-ATEX relatif aux règles générales et si nécessaire avec les autres paragraphes. Les normes relatives au matériel auxquelles il y a lieu de se référer lors de la réparation et la révision du matériel Ex “k” sont celles selon lesquelles le matériel a été construit à l'origine (voir normes EN et EN et/ou Directive 94/9/CE).

153 MODE DE PROTECTION “k” (IMMERSION DANS UN LIQUIDE)
NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE INTERVENTIONS SUR MACHINES TOURNANTES MODE DE PROTECTION “k” (IMMERSION DANS UN LIQUIDE) CRITÈRES MAXIMAUX / MINIMAUX (1) Le réparateur doit vérifier que les critères maximaux/minimaux suivants déterminés par le constructeur : - niveaux maximal et minimal, ou pressions maximale et minimale ou le débit du liquide de protection, - viscosités maximale et minimale du liquide de protection, sont conformes afin d’assurer que les sources potentielles d’inflammation sont totalement immergées ou continuellement enduites de liquide de protection en quantité suffisante pour garantir qu’elles demeurent inactives.

154 MODE DE PROTECTION “k” (IMMERSION DANS UN LIQUIDE)
NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE INTERVENTIONS SUR MACHINES TOURNANTES MODE DE PROTECTION “k” (IMMERSION DANS UN LIQUIDE) CRITÈRES MAXIMAUX / MINIMAUX (2) Lorsque la protection contre l’inflammation est obtenue à l’aide d’une immersion partielle et qu’un débit de liquide pompé ou injecté procure le revêtement continu nécessaire sur les sources potentielles d’inflammation, le réparateur doit s’assurer du fonctionnement de toute buse, pulvérisation, ou de tout dispositif permettant de créer le revêtement afin d’assurer une protection maximale.

155 MODE DE PROTECTION “k” (IMMERSION DANS UN LIQUIDE)
NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE INTERVENTIONS SUR MACHINES TOURNANTES MODE DE PROTECTION “k” (IMMERSION DANS UN LIQUIDE) LIQUIDE DE PROTECTION Le réparateur doit vérifier que le liquide de protection utilisé présente une viscosité et une composition chimique telles que : il empêche l’atmosphère explosible d’entrer en contact direct avec la source potentielle d’inflammation en procurant un revêtement continu ou un film sur la source potentielle d’inflammation, il ne produise pas lui-même d’atmosphère explosive sur n’importe quelle source potentielle d’inflammation (vides, bulles, brouillards, etc..) provoquée par le mouvement des parties mobiles en service et/ou par la réaction chimique entre le liquide de protection et les matériaux de l’appareil. il ne produise pas lui-même de source d’inflammation (ex ; production de dépôts suivie d’un auto échauffement).

156 MODE DE PROTECTION “k” (IMMERSION DANS UN LIQUIDE)
NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE INTERVENTIONS SUR MACHINES TOURNANTES MODE DE PROTECTION “k” (IMMERSION DANS UN LIQUIDE) APPAREIL (1) Lorsque le réparateur doit vérifier que le dispositif de surveillance, l’indicateur ou la jauge installé sur l’appareil permettent d’indiquer les niveaux maximal et minimal ou, la pression et le débit du liquide de protection. Lorsque la protection contre l’inflammation est réduite à un niveau inacceptable lorsque l’appareil est utilisé à un angle par rapport à l’horizontale, le réparateur effectuera les vérifications suivant l’angle maximal autorisé en service ou l’inclinaison nécessaire pour maintenir les critères requis. Dans le cas où une contamination, une détérioration ou une dégradation du liquide de protection par des moyens externes sont susceptibles de réduire le niveau de protection contre l’inflammation en-dessous de celui correspondant à la catégorie d’appareil, des instructions de maintenance sont fournies par le fabricant. Il convient de se référer à la notice d’utilisation et d’entretien du constructeur.

157 MODE DE PROTECTION “k” (IMMERSION DANS UN LIQUIDE)
NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE INTERVENTIONS SUR MACHINES TOURNANTES MODE DE PROTECTION “k” (IMMERSION DANS UN LIQUIDE) APPAREIL (2) le réparateur doit vérifier la présence du moyen prévu (ex : scellement des filetages, rondelles de blocage, plombage des têtes de boulons, etc..) pour éviter le desserrage accidentel des fixations externes et internes associées aux couvercles qui donnent accès au liquide de protection. Cette disposition s’applique également à tout dispositif requis pour indiquer le niveau de liquide de protection, aux prises ainsi qu’aux autres pièces destinées au remplissage ou à la vidange du liquide de protection. Dans le cas ou une jauge à tige est présente pour permettre la vérification du niveau de liquide de protection, le réparateur doit vérifier que, en fonctionnement normal, la jauge est fixée dans sa position de mesure de manière à ce que toutes les exigences relatives à la protection contre la pénétration et à l’herméticité soient maintenues.

158 MODE DE PROTECTION “k” (IMMERSION DANS UN LIQUIDE)
NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE INTERVENTIONS SUR MACHINES TOURNANTES MODE DE PROTECTION “k” (IMMERSION DANS UN LIQUIDE) REMISE EN ÉTAT Les remises en état utilisant les techniques spécifiées à la partie A chapitre 1 du référentiel Saqr-ATEX peuvent être utilisées sous réserve des restrictions concernant les enveloppes.

159 MODE DE PROTECTION “k” (IMMERSION DANS UN LIQUIDE)
NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE INTERVENTIONS SUR MACHINES TOURNANTES MODE DE PROTECTION “k” (IMMERSION DANS UN LIQUIDE) REMISE EN ÉTAT Enveloppes Il convient de n'utiliser les composants d'enveloppes antidéflagrantes remis en état que s'ils satisfont, le cas échéant, à l'épreuve de surpression applicable. Les dommages des composants qui ne sont pas des parties intégrantes de l'enveloppe, par exemple des pattes d'attache, peuvent être réparés par soudage ou suture métallique, mais il convient de faire attention et de s'assurer que l'intégrité et la stabilité du matériel ne sont pas altérées. il importe tout particulièrement de vérifier qu'aucune fissure, une fois réparée, ne s'étend à l'enveloppe. L'efficacité d'une remise en état ou d'une réparation par soudage peut par ailleurs être évaluée par des considérations relatives aux matériaux de base, par exemple aluminium, fonte, acier. Si des doutes existent, le réparateur doit demander conseil, de préférence au constructeur, avant d'adopter cette technique.

160 GRAISSAGE DES JOINTS ANTIDEFLAGRANTS
NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE INTERVENTIONS SUR MACHINES TOURNANTES GRAISSAGE DES JOINTS ANTIDEFLAGRANTS Lorsque les réparateurs reçoivent un moteur pour réparation ou révision, la façon de procéder concernant la protection des portées de joints antidéflagrants est différente en fonction des ateliers. En effet, certains suivent les indications du constructeur, d’autres utilisent de la graisse silicone ou ne mettent rien. Les indications mentionnées sur les documents officiels sont à suivre en priorité. Au cas ou il ne dispose pas du document officiel, le réparateur doit se référer aux préconisations du constructeur. En l’absence de ces informations, le réparateur veillera à ne pas altérer le mode de protection du matériel lorsqu’il appose de la graisse sur les joints antidéflagrants. Cette même graisse doit être compatible avec l’utilisation en atmosphère explosible et la température de surface du matériel en fonctionnement normal.

161 PROCESSUS DE MESURE METROLOGIQUE
NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE INTERVENTIONS SUR MACHINES TOURNANTES PROCESSUS DE MESURE METROLOGIQUE des JOINTS ANTIDEFLAGRANTS des MOTEURS « d » Lorsque les réparateurs reçoivent un moteur pour réparation, révision ou remise en état, la façon de procéder concernant la vérification métrologique des cotes est complètement différente en fonction des ateliers. En effet, certains contrôlent la validité des cotes en fonction de la norme en vigueur lors de la construction de la machine, d’autres réclament directement les cotes au constructeur ou organisme notifié, etc. Dans le dernier cas, les constructeurs mettent bien souvent plusieurs mois et ce après plusieurs relances pour fournir au réparateur les plans ou cotes demandés. Le délai de réparation se trouve alors considérablement augmenté et sort des contraintes de temps imposées par les utilisateurs aux réparateurs.

162 NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE INTERVENTIONS SUR MACHINES TOURNANTES
METALLISATION Cette méthode ne convient que si l'étendue de l'usure ou du dommage, en plus de l'usinage nécessaire pour préparer le composant pour la remise en état, n'a pas affaibli celui-ci en dessous des limites de sécurité. Une métallisation, bien qu'elle augmente quelque peu la rigidité, ne devra pas être prise en compte dans l'appréciation de la résistance. En effet, l'usinage avant l'application du métal d'apport peut introduire une tension qui pourra affaiblir encore le composant. La métallisation n'est pas recommandée pour certains cas de hautes vitesses et de diamètres importants; et elle est seulement acceptable si les matériaux sont métallurgiquement compatibles et si le métal de base est sans défaut.

163 NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE INTERVENTIONS SUR MACHINES TOURNANTES
DEPOT ELECTROLYTIQUE Le dépôt électrolytique est un procédé acceptable pourvu que l'élément ne soit pas affaibli en dessous des limites de sécurité. Les procédés détaillés pour le chrome et le nickel sont donnés respectivement dans l'ISO 6158 et l'ISO 4526.

164 NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE INTERVENTIONS SUR MACHINES TOURNANTES
CHEMISAGE Cette méthode ne convient que si l'usure ou le dommage en plus de l'usinage nécessaire pour préparer l'élément pour la remise en état n'affaiblissent pas celui-ci en dessous des limites de sécurité. Une chemise, bien qu'elle augmente quelque peu la rigidité, ne doit pas être prise en compte dans l'appréciation de la résistance.

165 NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE INTERVENTIONS SUR MACHINES TOURNANTES
BRASAGE ou SOUDAGE La remise en état par brasage ou soudage ne convient que si la technique employée assure la fusion et la pénétration correctes de la brasure ou de la soudure dans le métal de base, avec comme résultat un renforcement suffisant, une prévention des déformations, une diminution des tensions et une absence de soufflures. il faut savoir que le brasage et le soudage portent la température du composant à un niveau élevé et peuvent provoquer la propagation des fissures de fatigue.

166 NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE INTERVENTIONS SUR MACHINES TOURNANTES
SUTURE METALLIQUE La remise en état à froid d'une cassure sur pièce moulée par la technique de fermeture de la cassure avec des points de suture en alliage au nickel et un scellement de la fissure par des alliages de nickel peut être admissible pour une épaisseur convenable de la pièce moulée.

167 TROUS TARAUDES de FIXATION
NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE INTERVENTIONS SUR MACHINES TOURNANTES TROUS TARAUDES de FIXATION Les taraudages qui ont été endommagés au-delà de l'acceptable peuvent être remis en état en fonction du mode de protection, par les moyens suivants: - par un perçage plus grand et un retaraudage, - par un perçage plus grand, un retaraudage et la mise en place d'un insert approprié, - par un perçage plus grand, un bouchon, un reperçage et un retaraudage, - par un bouchon, un reperçage et un retaraudage à d'autres endroits, - par un bouchon soudé, un reperçage et un retaraudage.

168 Le réusinage des surfaces usées ou endommagées ne convient que si :
NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE INTERVENTIONS SUR MACHINES TOURNANTES REUSINAGES Le réusinage des surfaces usées ou endommagées ne convient que si : - l'élément n'est pas affaibli au-delà des limites de sécurité, - l'intégrité de l'enveloppe est conservée, - l'état de surface exigé est réalisé.

169 NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE INTERVENTIONS SUR MACHINES TOURNANTES
MODIFICATIONS Il convient de ne faire aucune modification sur un matériel certifié sauf celles permises par le document officiel. Les paragraphes suivants donnent des instructions détaillées concernant les modifications suivant les différents modes de protection. Une attention particulière est attirée sur la nécessité de veiller, lors de l'adjonction d'un convertisseur à une machine tournante Ex, à ce que cela ne soit effectué que si la combinaison prévue convertisseur-machine tournante est spécifiée dans le certificat ou dans la documentation du constructeur de la machine tournante. Il convient que les réparateurs indépendants fassent usage d'un soin particulier pour s'assurer que tout convertisseur sur lequel il leur est demandé d'intervenir est spécifié de cette façon.

170 MODIFICATIONS & NON-CONFORMITE
NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE INTERVENTIONS SUR MACHINES TOURNANTES MODIFICATIONS & NON-CONFORMITE Si une modification qui peut rendre un matériel non conforme aux documents de certification et aux normes relatives aux modes de protection concernés est proposée, il convient que l'utilisateur soit informé par écrit que le matériel ne puisse plus être utilisé en atmosphères explosibles et que ses instructions écrites soient obtenues. Si la proposition est réalisée et acceptée, le marquage de certification doit être retiré.

171 REPARATIONS TEMPORAIRES
NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE INTERVENTIONS SUR MACHINES TOURNANTES REPARATIONS TEMPORAIRES Une réparation temporaire, chez l’utilisateur, ayant pour but de poursuivre le fonctionnement du matériel pendant une courte durée ne peut convenir que si la conservation des aspects de protection contre les explosions est assurée. Certaines réparations temporaires peuvent de ce fait être interdites. Une réparation temporaire ne peut donner lieu au marquage Ism-ATEX et doit être transformée en une réparation définitive dès que possible .

172 REGLES ADDITIONNELLES POUR CHAQUE MODE de PROTECTION
NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE INTERVENTIONS SUR MACHINES TOURNANTES REGLES ADDITIONNELLES POUR CHAQUE MODE de PROTECTION L’INERIS a créé des règles additionnelles pour la réparation, révision ou remise en état des matériels destinés aux atmosphères explosibles gazeuses ou poussiéreuses, pour chaque mode de protection. Ces règles additionnelles sont indiquées au sein du document ‘’Spécifications Techniques Saqr-ATEX’’ de l’INERIS. Ce document est remis aux participants lors des cessions de formation Ism-ATEX par le formateur. Ce document est également transmis à tous les ateliers de réparation certifiés lors de sa mise à jour. Ce document est également transmis à toutes les entreprises qui demandent la certification Ism-ATEX.

173 NOTRE METIER, LA MAINTENANCE MECANIQUE INTERVENTIONS SUR MACHINES TOURNANTES
ESSAIS S'il est impossible d'effectuer certains essais, par exemple sur une partie du matériel prélevé sur le site pour réparation tel qu'un rotor de machine tournante, il convient que le réparateur, avant de livrer l'appareil réparé prévienne l'utilisateur de l'omission de tels essais.


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