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L’ECLECTISME.

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1 L’ECLECTISME

2 Définition du terme Eclectique
Étymologiquement, ce terme est emprunté au grec « eklegein », un dérivé du verbe choisir signifiant qui exerce un choix sélectif. Il apparaît dans le vocabulaire français en 1651 pour nommer certains philosophes anciens de l’antiquité hellénique. Par la suite, il entrera dans le langage commun en 1832 pour désigner toute personne qui n’est pas exclusive dans ses goûts ou une chose qui offre une grande variété de tendances. On lui attribue comme synonyme divers ou varié, tandis que ses antonymes sont fanatique, sectaire, exclusif ou absolu. Appliqué à l’art ou aux sciences humaines, il démontre une volonté de synthèse de différents courants afin d’approcher un idéal. On le voit, l’art éclectique mélange tous les éléments des styles précédents, et en grand nombre, mais sans rien inventer de réellement nouveau, et c’est là une critique majeure qui lui sera adressée.

3 Eclectisme en matière d’art
En matière d’art, l’éclectisme a été pratiqué de tout temps, mais spécialement au cours du XIXeme siècle en Europe, que ce soit en peinture, en sculpture ou en architecture. Dans ce dernier domaine, en effet, on observe au cours de cette période sur le plan stylistique le retour de formes et de mouvements architecturaux antérieurs. Il y a une volonté de la part des artistes de se démarquer de l’académisme dominant. Les tendances néo-classique, néo-romane, néo-gothique, néo-renaissance, néo-byzantine ou encore néo-baroque apparaissent alors à des degrés divers, dans la forme des architectures ou dans certains détails architectoniques. On reparle alors d’éclectisme, voire de style beaux arts. Outre la diversité, le style éclectique se définit également par la profusion de détails : balustrades, colonnes, guirlandes, statues, pilastres entre portes et fenêtres, grands escaliers et grandes arches, décors fastueux

4 Principes de l’éclectisme
Il va à contresens du néoclassicisme, qui consiste à concevoir des bâtiments homogènes d'inspiration unique (de l'antiquité égyptienne ou gréco-romaine au style Louis XVI). De plus, les architectes éclectiques n'ont pas hésité à réemployer et à mélanger des styles historiques jusqu'alors rejetés pour leur interprétation libre du répertoire classique. C'est ainsi que le style néobaroque, inspiré de l'architecture baroque des XVIIe et XVIIIe siècles, a été appliqué à un grand nombre de monuments occidentaux entre le dernier tiers du XIXe siècle et le début du XXe siècle.

5 Principes de l’éclectisme
L’éclectisme est l'un des phénomènes les plus importants de l'architecture européenne du XIXe siècle. Il se fonde sur l'idée que chaque période a son style propre, qui peut être employé pour édifier de nouveau bâtiments si la fonction du bâtiment concerné a atteint son apogée à une période donnée de l'histoire. Selon cette thèse, les lieux de culte chrétiens devraient par exemple est construits dans le style roman ou gothique flamboyant, qui correspondent le mieux à l'âge d'or du christianisme ; les parlements dans le style antique, en manière de référence à la démocratie athénienne ; les bâtiments publics comme les théâtres ou les musées dans le style Renaissance, car c'est à la Renaissance qu'apparaît la conception moderne de l'art et de la culture, etc.

6 Principes de l’éclectisme
L’ éclectisme est l'un des phénomènes les plus importants de l'architecture européenne du XIXe siècle. Il se fonde sur l'idée que chaque période a son style propre, qui peut être employé pour édifier de nouveau bâtiments si la fonction du bâtiment concerné a atteint son apogée à une période donnée de l'histoire. Selon cette thèse, les lieux de culte chrétiens devraient par exemple etre construits dans le style roman ou gothique flamboyant, qui correspondent le mieux à l'âge d'or du christianisme ; les parlements dans le style antique, en manière de référence à la démocratie athénienne ; les bâtiments publics comme les théâtres ou les musées dans le style Renaissance, car c'est à la Renaissance qu'apparaît la conception moderne de l'art et de la culture, etc.

7 Le foisonnement des genres au xixe s.
L’architecture « néo » Dès le milieu du xviii s., une réaction s'amorce contre les excès décoratifs du baroque et du rococo. Le néoclassicisme se fonde sur une interprétation austère et dépouillée de l'architecture grecque, dont l'historien de l'art Johann Joachim Winckelmann vante la « noble simplicité et la calme grandeur », et de l'architecture romaine, que Piranèse contribue à remettre au goût du jour. Préférence pour l'ordre dorique grec, création d'une architecture aux formes géométriques pures, retour aux origines de l'architecture caractérisent ce style sévère bien en accord avec la philosophie rationnelle des Lumières.

8 Le foisonnement des genres
A partir de la fin du XVIII s. et tout au long du XIX s., on assiste en Europe et aux États-Unis à une série de renaissances stylistiques. La période est dominée par les partisans du style classique (eux-mêmes divisés entre « grecs » et « romains ») et un regain d'intérêt pour l'art gothique. Le style néogothique apparaît à la fin du XVIIIs., en Angleterre  Le style néogothique se répand aussi aux États-Unis (cathédrale Saint Patrick, à New York, par James Renwick, ) et en France, où Eugène Viollet-le-Duc dirige la restauration de nombreux édifices médiévaux.

9 Naissance de l’eclectisme
Mais ces courants sont loin d'épuiser la diversité stylistique à laquelle les architectes ont recours ; on parle alors d’éclectisme architectural. Au XIX s. s'est élargi le champ des références architecturales grâce au développement des connaissances archéologiques et aux apports des voyages exotiques. De nombreux bâtiments sont construits comme des imitations explicites et voulues d'architectures byzantine (cathédrale de Westminster, à Londres, par John Francis Bentley, 1895), orientale ou égyptienne ; d'autres en style gothique vénitien ou renaissant florentin ; d'autres enfin mélangent tous ces styles, comme l'extravagant et colossal palais de justice (œuvre de Joseph Poelaert) qui domine Bruxelles.

10 Éclectisme :Néo-gothique
Le style néo-gothique est un style architectural né au milieu du XVIIIe siècle en Angleterre. Au XIXe siècle, des styles néo-gothiques de plus en plus rigoureux et documentés ont visé à faire revivre des formes médiévales qui contrastaient avec les styles classiques dominants à l'époque. Le mouvement néo-gothique a eu une influence importante en Europe et en Amérique du Nord, et il y a peut-être eu davantage d'architecture gothique qui a été construite durant les XIXe et XXe siècles qu'il n'y en a eu à la fin du Moyen Âge et au début de la Renaissance.

11 Éclectisme: Néo-gothique
Viollet-le-Duc entreprit la restauration de nombreux bâtiments gothiques emblématiques de l’histoire de France: abbatiale de Vézelay, Cité de Carcassonne, abbaye du Mont-Saint-Michel, Notre-Dame de Paris, château de Roquetaillade… De nombreuses églises furent ainsi édifiées dans ce style au XIXe siècle; on peut citer notamment les basiliques de Sainte-Clotilde à Paris ( ), Notre-Dame de Bonsecours près de Rouen ( ), Notre-Dame de la Délivrande près de la côte au nord de Caen ( ), la basilique de l'Immaculée-Conception de Lourdes ( ), la basilique Saint-Epvre à Nancy ( ), etc.

12 Éclectisme: Néo-gothique
À cause du nationalisme romantique au début du XIXe siècle, les Allemands, les Français et les Anglais affirmaient que l'architecture gothique originale du XIIe siècle était originaire de leur propre pays. Les Anglais ont hardiment inventé le terme Early English pour le gothique, un terme qui sous-entendait que l'architecture gothique était une création anglaise. Dans son édition de 1832 de Notre-Dame de Paris, Victor Hugo disait « Inspirons s’il est possible, à la nation l’amour de l’architecture nationale », sous-entendant que le gothique était un héritage français. En Allemagne, l'achèvement de la cathédrale de Cologne dans les années 1880, à l'époque le plus haut bâtiment du monde, la fit considérer comme le sommet de l'architecture gothique.

13 Éclectisme: Néo-gothique
Est marqué par les idées de: Augustus Pugin John Ruskin Eugène Violet Le Duc Jean Baptiste Antoine Lassus

14 Néo-gothique

15 Néo-gothique

16 Néo-gothique

17 Éclectisme: Néo-roman
Le style néo-roman était un style en vogue à la fin du XIXe siècle inspiré par le style architectural roman des XIe et XIIe siècles. Les caractéristiques distinctives les plus couramment employées dans les bâtiments néo-romans étaient les voûtes en berceau, les fenêtres en arc plein cintre et les bandeaux. À la différence du style roman classique, cet « éclectisme » roman avait tendance à aller vers des arches et des fenêtres simplifiées par rapport à leurs modèles historiques.

18 Éclectisme: Néo-roman
Ce style fut couramment employé aux États-Unis à la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle pour l'architecture des palais de justice et des campus universitaires. Dans ce dernier cas, l'exemple le plus connu étant est sans doute l'Université de Californie. Le style néo-roman fut aussi largement employé pour construire des églises, mais aussi parfois pour des synagogues. De loin Henry Hobson Richardson est l'architecte américain le plus important et le plus influent ayant développé un style propre inspiré librement de l'architecture romane. Aux États-Unis on appelle même « roman richardsonien» le style dérivé d'exemples établis par lui. Au Royaume-Uni, le style néo-roman rentra dans le cadre de ce que nous appelons aujourd'hui l'Architecture victorienne. Le bâtiment du Musée d'histoire naturelle de Londres dut à Alfred Waterhouse, construit de à 1880, sera l'un des exemples les plus significatifs.

19 Éclectisme: Néo-roman
Les sensations  que veut donner l’art néo-roman sont à la base les mêmes que celles de l’art roman : par sa pureté et sa présence on veut donner l’impression d’une force importante, mais une force tranquille, sobre. A cela, le néo-roman ajoutera des impressions propres à son époque : comme pour le néo-gothique, le néo- roman revit pour l’attrait au moyen-âge : on veut alors rappeler dans les constructions le monde des châteaux et des chevaliers !

20 Éclectisme: Néo-roman
On peut reconnaitre les bâtiments néo-romans à leur pureté de façade : peu de statues, peu de gargouilles par exemple. Le rare décor est d’ailleurs fait d’animaux fantastiques, surtout sculptés dans la façade du mur ou en haut des colonnes. Les arcades et les arcs au-dessus des fenêtres : ils sont réalisés selon un demi- cercle parfait ! Des fenêtres qui par ailleurs restent relativement petites, en général, et qui sont typiquement romanes avec leurs petites colonnettes. Ce qui fait la grande différence entre l’art roman et néo-roman, c’est qu’on y voit la différence des siècles, et l’aspect roman, plus qu’avec l’art néo-gothique par exemple, est bien plus une inspiration qu’une imitation moderne. un exemple simple : tout en respectant le style roman, les fenêtres sont bien plus grandes que 800 ans plus tôt ! Ou encore, le néo-roman adopte la modernité : ainsi, si les sculptures sur les façades sont semblables à celles de l’époque romane, elles mettent en représentation des automobiles et le chemin de fer.

21 Néo-roman

22 Néo-roman

23 Éclectisme: Néo-renaissance
Le style néo-Renaissance est un style architectural du XIXe siècle aux contours flous, dont la source d'inspiration est tiré de l'architecture Renaissance. Ce style fait partie des styles populaires au XIXe siècle reproduisant des styles plus anciens. Un élément qui le rend difficile à reconnaitre est l'existence de différentes variantes d'architecture Renaissance à travers l'Europe. Se style fut très populaire à la fin du XIXe siècle, notamment au Royaume-Uni et aux États-Unis.

24 Néo-renaissance

25 Éclectisme: Néo-byzantin
L'architecture néo-byzantine est un style architectural de la deuxième moitié du XIXe siècle et du début du XXe siècle. Elle fut employée notamment dans les édifices publics et religieux. L'architecture néo-byzantine intègre des éléments de l'architecture byzantine associés à des éléments empruntés à l'architecture chrétienne médiévale de l'Europe de l'Est, notamment orthodoxe, telle qu'elle s'est développée à Constantinople et, plus généralement, dans l'Empire byzantin entre les Ve et XIe siècles. Ce style se caractérise par l'emploi d'arcades et de voûtes en plein-cintre et de dômes ; il recourt à la brique, au stuc et, dans la décoration, à la mosaïque. Le style néo-byzantin s'est d'abord développé dans la Russie impériale et dans l'Europe de l'Est, de la cathédrale de Sophia (près de Saint-Pétersbourg), qui date de 1782, à la cathédrale Alexandre-Nevski de Sofia (en Bulgarie), qui a été construite en En Russie, elle a été popularisée par l'architecte Constantin Thon, qui y mêlait des éléments néoclassiques et des éléments de l'architecture russe traditionnelle. Aux États-Unis, l'architecture néo-byzantine est présente dans plusieurs bâtiments du campus de l'université Rice au Texas, à l'église Saint-François-de-Sales de Philadelphie et à la basilique du sanctuaire national de l'Immaculée Conception construite entre 1920 et 1959 à Washington.

26 Néo-byzantin

27 Éclectisme: Orientalisme
C'est un mouvement qui marque l'intérêt de cette époque pour les cultures d'Afrique du Nord, turque et arabe, et toutes les régions dominées par l'Empire ottoman, jusqu'au Caucase. Inspiré par le Moyen- Orient. Cet attrait pour l'ailleurs, la recherche de l'exotisme, influença donc la société. Les salons de la bourgeoisie et de la noblesse donnèrent réceptions et bals costumés sur le modèle fantastique et coloré des cours d'Orient. Certains personnages fortunés prirent la pose, pour faire leur portrait, revêtus des habits soyeux seyants à un émir.

28 Éclectisme: Orientalisme
Il constituait aussi un répondant au voyage en Orient des peintres et des écrivains. Il avait à voir avec la poétique et la sensibilité romantiques. C'est finalement un résultat de la découverte des arts de l'islam et particulièrement de son architecture médiévale. La volumétrie et le primat de l'ornement dans le décor ont provoqué la fascination d'une nouveauté qui se répercutera jusque dans l'enseignement de l'architecture et qui infléchira le choix des sujets pour les concours. Les réalisations des pavillons des pays islamiques dans les expositions universelles (Paris, Chicago) ont contribué à la diffusion de ce style néo-oriental dont la variété répercutait une diversité originelle qui distingue entre le monumentalisme mamlouk du Caire, beylical de Tunis, ou hispano-mauresque de Fès. Le goût pour ce style a fait rêver les architectes pour doter Paris d'une mosquée. Le projet de la fin du XIXe siècle qui proposait une mosquée néo-mamlouk au quai d'Orsay n'a pu voir le jour. Il fallait attendre Lyautey et la gestion de la question musulmane dans le cadre de l'empire colonial pour que la mosquée de Paris apparaisse en 1926 dans le style marocain qui nous éloigne du modèle cairote non réalisé

29 Orientalisme

30 Mélange des styles

31 Éclectisme: Style Beaux Arts
Le style Beaux-Arts en architecture est une forme tardive de néoclassicisme coloré d'éclectisme. Il est issu en droite ligne du style Napoléon III mais caractérise avant tout les réalisations architecturales du début de la Troisième République. Il doit son nom à l’École des beaux-arts et à l’Académie des beaux- arts qui sont les institutions-clés de l’enseignement et de la reconnaissance artistiques à Paris. Ce style a prédominé des années jusque vers la Première Guerre mondiale. Il obtient un grand retentissement aux États-Unis à partir des années jusqu'au milieu du XXe siècle. En Angleterre, on parle d’architecture victorienne, le règne de la reine Victoria couvrant les périodes françaises du style Napoléon III et du style Beaux-Arts..

32 Éclectisme: Style Beaux Arts
La caractéristique du style Beaux-Arts est la référence plus ou moins explicite à un ensemble de styles passés reconnus comme compatibles, que ce soit le néo-classique, le néo- renaissance, le néobaroque, voire le néo-roman et le néo- byzantin, avec une tendance constante à rechercher un équilibre des volumes inspiré du style louis-quatorzien. Les architectes Beaux-Arts ont puisé à volonté dans les solutions constructives et les formes ornementales héritées directement ou non de l'Antiquité, mais sans se soucier de respecter la codification des ordres gréco-romains (c'est précisément ce qui fait la différence avec le néoclassicisme). Dans ses formes les plus poussées, ce libre mélange des époques a donné naissance à l'architecture éclectique.

33 Mélange des styles


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