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GRAJEP Groupe de Recherche Action Jeunes et Espace Public

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Présentation au sujet: "GRAJEP Groupe de Recherche Action Jeunes et Espace Public"— Transcription de la présentation:

1 GRAJEP Groupe de Recherche Action Jeunes et Espace Public
Présentation du dispositif : au Comité Scientifique et Technique (CST) : 14 octobre 2014 Au Comité d’Experts d’Usage (CEU) : 20 novembre 2014

2 - Les origines -

3 Genèse En 2010, la Coordination Inter Associative a porté une réflexion orientée sur thème de la violence dans l’espace public, notamment celle qui touche des jeunes. Un groupe de travail réunissant directeurs et cadres de dix associations du quartier s’est constitué en 2011 autour d’une même préoccupation. La question principale s’est progressivement précisée sur la mobilisation des adultes du quartier sur la question de l’agressivité de certains jeunes, voire très jeunes, dans l’espace public. Pour mener cette dynamique, cinq associations issues d’un premier groupe de travail, et l’Equipe de Développement Local, ont dans un premier temps réalisé un état des lieux qui leur a permis de partager, clarifier et créer une vision et un socle communs sur cette question.

4 Les premières actions Cela a donné lieu à mise en place de deux actions : Soirée - débat organisé avec le bureau du conseil de quartier sur le thème de « Espace public / espace de vie » animée par Thomas Sauvadet (septembre 2012). Projection débat « Smaïn de la cité Pablo Picasso » avec la Mission Prévention des Toxicomanies (mai 2013). Cela a permis de préciser la question à travailler : « Comment agir ensemble dans l’espace public pour qu’il devienne un lieu de socialisation propice à l’épanouissement de tous ? ».

5 Les premières questions
Constituer un projet collectif « inter institutions ». Mener une réflexion permanente, avec le soutien de deux sociologues, pour résister à la tentation de l’action et avancer au rythme des acteurs à mobiliser. Se mobiliser pour « faire de l’espace public un espace de socialisation ». Mobiliser les acteurs/utilisateurs de l’espace public pour constituer une communauté éducative.

6 La naissance d’un groupe opérationnel
1. Les fondateurs du GRAJEP: Association pour le Développement de la Culture et des Loisirs des Jeunes de la Chapelle (ADCLJC) : association de prévention spécialisée, une équipe d’éducateurs spécialisés qui vont à la rencontre des jeunes dans la rue. Accueil Goutte d’Or (AGO) : Centre social associatif, travaille avec les familles, participe au lien social et au renforcement des compétences de chacun. Coordination toxicomanies : acteur de médiation sociale, à partir d’une approche territoriale des problèmes liés aux drogues et un Centre d’Accueil et d’Accompagnement à la Réduction des Risques pour Usagers de Drogues (CAARUD).  Equipe de Développement Local (EDL) de la Goutte d’Or : au sein de la direction de la démocratie, des citoyens et des territoires de la mairie de Paris, l’EDL est chargée de la mise en œuvre du projet de territoire qui définit, avec les partenaires locaux, les objectifs et les actions à mettre en place pour répondre aux enjeux de lutte contre les exclusions. les Enfants de la Goutte D’Or (EGDO) : association d’animation socioculturelle ayant pour but l’épanouissement des enfants et des jeunes par la pratique d’activités éducatives, culturelles et sportives. Salle Saint Bruno (SSB) : espace inter-associatif de mutualisation de moyens et de projets collectifs favorisant le développement global et le "vivre ensemble" à la Goutte d'Or.

7 La naissance d’un groupe opérationnel, le GRAJEP (suite)
2. Le soutien méthodologique : Tessiture (cabinet d’expertise en action sociale) et BUC Ressources (école du travail social des Yvelines). 3. Une démarche participative : Le choix d’une recherche–action pour une démarche participative avec un groupe porteur qui anime la dynamique sur le territoire avec la création d’un Conseil Scientifique et Technique (CST) et d’un Comité d’Experts d’Usage (CEU).

8 Présentation de Tessiture et Buc Ressources
Tessiture intervient dans le champs social avec comme projet de « penser ensemble les questions sociales », c’est-à-dire associer les acteurs concernés à la compréhension des problèmes et à l’élaboration des réponses. Outre le fait que cela soit facteur de cohésion sociale, cela accroît la pertinence de l’analyse et l’appropriation des décisions prises, ensuite cela facilite la mise en œuvre des projets et leurs évaluations. Buc Ressources est Le campus du travail social des Yvelines qui proposent depuis 2008 une activité de recherche dans le cadre d’un laboratoire : le CERA – Centre d’Etudes et de Recherches Appliquées. Cette école professionnelle du travail social se positionne pour que le travail social soit davantage un acteur du Politique, dans une approche générale d’une anthropologie de la santé, au sens large donné par l’OMS.

9 - La Recherche Action (RA) -

10 Les principes généraux de la recherche-action
La formulation de l’objet de recherche est amendé, complété et validé avec le groupe d’acteurs engagés. La recherche-action vise à produire de la connaissance et à transformer la réalité. Elle contribue à la production de savoirs nouveaux et au renouvellement des pratiques d’intervention. Elle s’inscrit dans la durée afin de pouvoir entamer une démarche liant connaissances produites et expérimentations.

11 Une pensée en action (et vice versa)
Une recherche appliquée, inductive et légitime : «  La recherche-action (…) s’incarne dans la posture hybride de l’acteur- chercheur qui se situe ni comme acteur, ni comme chercheur mais dans cette boucle.  (…) Il s’agit d’introduire le processus de recherche au sein même de la résolution des problèmes sociaux en permettant aux acteurs concernés de problématiser leurs situations et de les améliorer. » « C’est une approche inductive où l’on éprouve les faits avant d’en extraire des leçons généralisables. » « La recherche-action se distingue pour cette raison à la fois de la recherche positiviste qui sépare la posture de recherche de l’implication en situation et de l’ingénierie de projet qui sépare la posture de l’expert du praticien. » Source : Hugues Bazin, L’architecture fluide de la recherche-action, décembre 2013,

12 Un moteur de changement social et professionnel (empowerment)
Une recherche émancipatoire : « La recherche-action, tout à la fois, engage et soutient les acteurs. Cette mise en mouvement conduit les acteurs à se repositionner par rapport à des postures anciennes ou à des habitudes. Ces changements sont élaborés collectivement par les acteurs, considérés comme capables d’apporter leur contribution à la mise en place d’une nouvelle manière de traiter un problème ou de faire fonctionner autrement une organisation. » Source : Françoise Crézé et Michel Liu (coordonné par), La recherche-action et les transformations sociales, collection « Logiques sociales », L’Harmattan, 2006.

13 Une définition D’après Kurt Lewin (inventeur de la RA) :
« une action à un niveau réaliste toujours suivie par une réflexion autocritique objective et une évaluation des résultats. Puisque notre but est d’apprendre vite, nous n’aurons jamais peur de faire face à nos insuffisances. Nous ne voulons pas d’action sans recherche, ni de recherche sans action ». Sources : Jacques Ardoino, « Historique de la recherche-action », note de l’article « D'une ambiguïté propre à la recherche-action aux confusions entretenues par les pratiques d'intervention » dans Pratiques de formation/analyses, n° 18, 1989.

14 De la RA à la Recherche Action Collaborative (RAC)
Association de tous les acteurs à l’ensemble du programme, indépendamment de leurs statuts et fonctions. Instauration de collaboratives horizontales non hiérarchiques, équitables et transparentes. Tous les acteurs sont considérés comme des chercheurs. L’autogestion et l’autoformation est l’idéal du fonctionnement recherché. Tous les acteurs coproduisent en apportant leurs préoccupations, leurs savoirs faires, leurs analyses, dans une démarche qui visent la complémentarité. Au fil de la recherche, les apports en termes de méthodes, de concepts et de pratiques sont systématiquement publiés.

15 - Le dispositif mis en place -

16 La finalité du GRAJEP Finalité : « Le GRAJEP vise une mobilisation inter culturel, inter générationnelle et inter genre, à partir d’une méthodologie de recherche-action participative, les habitants et les acteurs du quartier de la Goutte d’Or autour de la question comment soutenir et créer une communauté d’adultes soucieuse de faire de l’espace public un espace de socialisation ? ». Objectif général : Favoriser la participation des plus marginalisés du débat publique. Objectif opérationnel : Développer la socialisation dans l’espace public. Sous-objectifs : Légitimer l’intervention éducative des adultes dans l’espace public ; Faire émerger des paroles et échanger sur les représentations de chacun  ; favoriser la création d’initiatives collectives de professionnels et d’adultes.

17 Les instances opérationnelles 1/3
GRAJEP : Objectif : La fabrication de la démarche (problématique, outils, méthodologie). L’enjeu est de créer un espace collaboratif cohérent, au-delà des appartenances institutionnelles diverses, à l’échelle du groupe mais aussi à celle de l’ensemble des acteurs du quartier. La fonction spécifique de Tessiture et de BUC Ressources : « Le rôle des chercheurs est d’amener le groupe à prendre un regard critique et une distance à l’égard de son propre discours. Non seulement il met en évidence certaines contradictions ou certains points obscurs, non seulement il centre la discussion sur les problèmes qui gênent, mais il propose aux acteurs une analyse de leur propre travail. Il soumet ses interprétations aux groupes, il les défend et les transforme lorsqu’elles sont rejetées. » Source : François Dubet, La galère : jeunes en survie, Fayard, 1987, p. 53. Finalité : Si le point de départ est donné par le GRAPEJ, la démarche doit à terme être diffusée, articulée dans le quartier, voire cédée aux acteurs mobilisés.

18 Les instances opérationnelles 2/3
Conseil Scientifique et Technique (CST) : Objectif : Un partage d’expertise institutionnelle, une légitimation, une valorisation qui permettent une facilitation de ce qui pourrait émerger comme actions et changements. Finalité : Si le point de départ est de soutenir des initiatives, la démarche doit à terme donner à des acteurs éloignés du débat public, une possibilité de participer de manière active à la démocratie locale.

19 Les instances opérationnelles 3/3
Conseil Expert d’Usage (CEU) : Objectif : Un partage d’expériences portant sur les difficultés et les ressources vues et vécues à partir de l’insertion dans le quartier (habitants, commerçants, professionnels). Finalité : Si le point de départ est de partir des points de vue subjectifs des acteurs proches de la vie du quartier, la démarche doit à terme inaugurer de nouvelles modalités de négociation avec les autorités et les habitants, notamment les plus éloignés des normes d’inclusion, pour mettre en œuvre des actions dans le quartier.

20 Un dispositif collaboratif à visée émancipatoire (Empowerment)

21 - Bilan et perspectives -

22 Fonctionnement de la 1ère année
1. GRAJEP :  Réunion d’une demi-journée par mois. Contenus : réflexion sur l'animation, définition, analyse du projet (veille) et formation (participation). 2. CEU  : 5 rencontres (32 participants dont 24 habitants) en date du 14 octobre 2014 2 initiateurs d'actions visant à travailler des rencontres et agir sur représentations entre groupes d'acteurs en tension sur l'espace public. Sujets abordés : définition des jeunes, mixité espace public, socialisation, lieux intermédiaires, représentations de l'espace public contradictoires. 3. CST :  2 réunions avant celle du 14 octobre 2014 Propositions d'orientation et axes de travail : élargir le CEU, élargir la question des jeunes, pas de stigmatisation, notion de population extérieure au quartier, explicitation de la démarche de recherche-action.

23 Un processus dynamique : difficultés, freins, obstacles, questions
Créer un projet interinstitutionnel. Assimiler une méthode complexe. Assumer un rôle qui appelle à des changements de relations contre les habitus de chacun ? Comment faire collaborer le CST et le CEU ? Comment faire valoir les vertus d’un projet qui ne vise pas l’activité pour l’activité ?

24 Des actions à venir Communiquer, faire école, formaliser/publier.
Tenir le cap de « donner la parole » aux habitants. Poursuivre et faire évoluer les 2 actions du CEU en cours (vers la mobilisation d'autres acteurs, création de groupes-action périphériques). Créer un comité des financeurs. Faire évoluer représentations des acteurs et des institutions. Apporter des contributions au débat politique et public.

25 Conclusion La philosophie du GRAJEP : « Le GRAJEP ne vise pas la mise en œuvre d’actions nouvelles mais de nouvelles modalités d’action pour transformer les rapports sociaux, afin de permettre aux adultes les plus éloignées du débat public de retrouver une place, à travers des projets qu’ils porteraient. »


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