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Education Pour La Santé

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Présentation au sujet: "Education Pour La Santé"— Transcription de la présentation:

1 Education Pour La Santé
Hélène MARINI Mai 2006

2 1) Concepts

3 1.1 Définitions (1) O.M.S. : éducation pour la santé
« tout ensemble d'activités d'information et d'éducation qui incitent les gens à VOULOIR être en bonne santé, SAVOIR comment y parvenir, FAIRE ce qu'ils peuvent individuellement et collectivement pour conserver la santé, RECOURIR à une aide en cas de besoin » capacité à prendre des décisions concernant sa propre santé. pas seulement information sanitaire  créer les conditions favorisant chez l'individu la capacité à prendre des décisions concernant sa propre santé. individu :sujet acteur de sa santé, capable de faire des choix libres et éclairés afin de s'adapter quotidiennement au milieu dans lequel il vit. Pas qu ’information sanitaire : pas qu'une simple transmission de savoirs et de connaissances. (ça ne marche pas de vouloir dicter des comportements de santé). OMS : Santé Etat de complet bien-être Physique, Mental, Social.  adaptation à l’environnement  pas seulement l’absence de maladie

4 Education pour la santé
1.1 Définitions (2) Prévention Promotion de la santé Education pour la santé Promotion de la santé Prévention 2 définitions se rapprochent de l ’EPS mais restent un peu différentes : Prévention « Ensemble des mesures visant à éviter, réduire le nombre et la gravité des maladies et des accidents » Promotion de la santé « Processus qui confère aux populations les moyens d’assurer un plus grand contrôle sur leur propre santé et d’améliorer celle-ci » les actions de prévention et de promotion de la santé se complètent avec un outil commun : l ’EPS = Outil commun

5 1.1 Définitions (3) Cas particulier : l’éducation thérapeutique
Patient et son entourage Comprendre la maladie, les soins Gestion du traitement Prévention des complications  Droit des patients (CSP)

6 1.2 Justifications de l ’EPS
Intérêt collectif : décès précoces et évitables Coûts < gains Intérêt individuel : longévité qualité de vie respect de la dignité humaine Intérêt social : inégalités sociales. Intérêts collectifs et économiques : Agir sur les comportements = cause de la majorité des décès considérés comme prématurés et évitables. Coûts inférieurs aux gains pouvant être réalisés Intérêt individuel et personnel : Développement des capacités pour améliorer la longévité La qualité de vie Concours au respect de la dignité humaine en favorisant la qualité de vie et la diminution des dépendances. Intérêt social : Lutte contre les inégalités sociales.

7 1.3 Historique (1) XIXème siècle : 1945 : Années 50-60 : Années 70 :
Hygiénisme : éducation sanitaire Campagnes grands fléaux 1945 : Centre National d’Education Sanitaire, Centres Régionaux d’Education Sanitaire Années : Education pour la santé Années 70 : 1972 : CFES Médias, techniques participatives XIXème siècle : Hygiénisme : éducation sanitaire. Conseils et messages culpabilisants et moralisateurs. On cherche à faire adopter des comportements favorables à la santé par des campagnes « propagandes » dans un contexte de lutte contre les grands fléaux (alcoolisme, tuberculose, syphilis) hygiénisme prévaut jusque dans les années 50. 1945 : Centre National d’Education Sanitaire, Centres régionaux : premier système préventif français, cherche à parler de la santé plus que de la maladie Années 50 et 60 : Émergence de l’éducation pour la santé : on commence à tenir compte du vécu de l’individu et la personnalité pour changer les comportements et faire participer. La psychologie, la sociologie, la pédagogie entrent en jeu pour modifier les programmes de santé et les rendre plus communicants.. Années 70 : grandes campagnes de prévention en santé publique et communautaire, on cherche à prévenir les comportements à risque plutôt que des techniques de soin. 1972 : création du comité français d’éducation pur la santé, : mène des programmes pluri-annuels d’éducation sanitaire et sciale, en s ’appuyant sur l ’épidémiologie. On commence à utiliser les médias (pub alors considérées comme peu recommandable), techniques participatives (théâtre, jeux). Sur desThèmes comme la contraception, alcool, avp.

8 1.3 Historique (2) Années 80-90 : Depuis : Promotion de la santé
1986 : Charte d’Ottawa Sida 1995 : PRS 1998 : PRAPS Depuis : Loi du 4 Mars 2002 : INPES 11/08/05 : Charte de Bangkok Années : Notion de promotion de la santé : implication des collectivités dans la gestion de la santé Adoption de la charte d’Ottawa : 1986 : définit des orientations stratégiques globales pour promouvoir la santé, qui portent notamment sur l’info et l’éduc en santé, ne dissocie plus le préventif du curatif pour viser l’ensemble de manière plus efficace. Sida : prévention = nécessité majeure. Rôle majeur dans le développement de l ’EPS Ciblage de public en grande difficulté (rmistes). Dvpt des PRS Programmes Régionaux de Santé 1995, mises en place des PRAPS Programmes Régionaux d’Accès à la Prévention et aux Soins 1998 : intégration des politiques de prévention sanitaire aux politiques sociales de proximité. Loi du 4 Mars 2002 : création de l’INPES : Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé : l’éducation pour la santé devient une mission de service publique 11 Août 2005 : charte de Bangkok : confirme Ottawa et réaffirme ses valeurs : droits de l’Homme, respect de la diversité et de la dignité.

9 2) Education pour la santé et politique de santé publique

10 2.1 Enjeu de santé publique
2.1.1 Loi de santé publique du 9 Août 2004 PRSP Programme de santé scolaire et d’éducation à la santé SROS Évaluation SREPS 2.1.1 Loi de santé publique du 9 Août 2004 intègre l ’EPS dans la politique de santé publique Art : « la politique de santé publique concerne : (…) l’information et l’observation de l’état de santé de la population et l’organisation de débats publics sur les questions de santé et de risques sanitaires c ’est Un des axes du plan régional de santé publique PRSP comporte notamment un programme de santé scolaire et d’éducation à la santé. Dont le SROS prend ces objectifs en compte évaluation de l ’EPS prévue par LSP Le PRSP et ses programmes doivent faire l’objet d’une évaluation. SREPS mep en 2001, mais Fin des SREPS avec la LSP. Pour autant, les SREPS iront jusqu ’à leur terme (5ans pour la plupart) : circulaire du 24 septembre 2004.

11 2.1 Enjeu de santé publique
2.1.2 Plan National d’Éducation Pour la Santé (PNEPS) 2001. Accès à EPS de qualité pour tous. 3 axes : Formation et recherche Valorisation de l’éducation thérapeutique Création service publique d’EPS. De la même façon, le PNEPS était mep depuis 2001, dans le but de donner à tous un accès à une EPS de qualité. Pour ça, le plan s  ’appuie su 3 axes : les décliner. (création de guides d’EPS remis à tous les élèves, mise en place de guichets uniques et de banques de micro-projets pour permettre à des groupes d’enseignants, de parents d’élèves de réaliser rapidement des projets ; soutient au développement d’organisations locales pour promouvoir la santé et à faciliter la participation des usagers ou des habitants ; SREPS par les DRASS)

12 2.1 Enjeu de santé publique
2.1.3 SREPS de Haute-Normandie ( ) Service public d’éducation pour la santé : Pôle régional de compétences Optimisation services et répartition de l’offre Objectifs prioritaires : Qualification Conseil méthodologique Accessibilité Partenariats. Les sreps onnt été créés en 2001 pour organiser l ’EPS à l ’echelle régionale. Le but était de créer un Service public d’éducation pour la santé : avec un Pôle régional de compétences : pour améliorer la qualité des actions et des programmes et Optimiser les services et la répartition de l’offre entre les différents bassins de vie.  état des lieux : 480 structures, 81 avec cette mission 50 professionnels, 30 structures Objectifs prioritaires retenus : Qualifier les acteurs régionaux en éducation pour la santé : (formation, référence, évaluer les besoins, création de réseau de formateurs) Développer le conseil méthodologique et son accessibilité ; (accès structures susceptibles d’apporter du conseil méthodologique dans la région, créer un référentiel commun d’intervention en éducation pour la santé évolutif, diffuser les productions réalisées.) Améliorer l’accès aux documents et aux outils : accès(aux centres de documentation en éducation pour la santé, points relais documentaires sur l’ensemble du territoire de la région, création de réseaux) Développer le partenariat avec les acteurs de terrain : forums locaux d’éducation pour la santé, réseau régional d’EPS, subvention

13 Syndrôme d’alcoolisation fœtale : priorité de la programmation régionale alcool mep en Haute-Normandie. Création d’un groupe GECA Groupe d’Etudes Grossesse et Addiction : composé de représentants du CRES, de sage-femmes, d’alcoologues, de bénévoles associatifs. Campagne de prévention menée par le CRES en 2000 : « zéro alcool pendant la grossesseEn haut à gauche, affiche diffusée dans les maternités. En bas, dépliant À droite, fiche explicative distribuée dans les maternités. + enquête de l’ORS en 2001 a permis de mieux reconnaître et de mieux prendre en charge chez les généralistes les femmes enceintes à conduites à risque

14 2.2 Structures d’éducation pour la santé
Services Déconcentrés ETAT DGS CFES Ministères INPES COLLECTIVITES TERRITORIALES Conseils Généraux Mairies ORS ASSOCIATIONS OBSERVATOIRES ET RESEAUX Education pour la santé MUTUELLES HCSP ORGANISMES DE PROTECTION SOCIALE URCAM Caisses de sécurité sociale CAF Les structures de l'éducation pour la santé Les structures qui interviennent en éducation pour la santé ont l'avantage d'être nombreuses et diverses . l'Etat est impliqué par les ministères (Education nationale, santé, jeunesse et sports, transports,…) et les services déconcentrés. les collectivités territoriales : les Conseils généraux assument des missions de prévention en santé (PMI) ; les Maires ont une responsabilité en matière d'hygiène publique ; Les organismes de protection sociale (caisses de sécurité sociale, URCAM, mutuelles) Des associations (thématiques telles que la ligue contre le cancer, ACTUP, …) Des observatoires et réseaux en santé contribuent à l'élaboration de programmes d'éducation pour la santé (observatoires régionaux de santé, Haut comité de santé publique,...) ; Des milieux professionnels participent aussi à l'éducation pour la santé (médecine du travail, comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail) ; Des organismes internationaux financent des actions (OMS, Union européenne, Union internationale de promotion et d'éducation pour la santé). ORGANISMES INTERNATIONAUX OMS Union Européenne UIPES

15 2.2 Structures d’éducation pour la santé
2.2.2 Union Internationale de Promotion et d’Éducation pour la Santé (UIPES) Association professionnelle mondiale > 90 pays Spécialistes de la promotion et de l'éducation pour la santé  Réseau mondial A l ’échelon mondial, l ’UIPES, fondé à Poaris en 1951, regroupe des spécialistes de la promotion de la santé et de l'éducation pour la santé 90 pays du monde. Ces membres forment un réseau étendu et important de promotion de la santé dans le monde au niveau mondial, régional, national ou local dont la mission est d'améliorer la santé du monde, par l'éducation, l'action communautaire et l'élaboration de politiques de santé publique. L'UIPES décentralise ses actions par l'intermédiaire de bureaux régionaux. Organisation non gouvernementale, l'UIPES coopère avec l'OMS, l'UNESCO, l'UNICEF, d'autres organismes intergouvernementaux comme la Commission Européenne, et d'autres ONG.

16 2.2 Structures d’éducation pour la santé
2.2.3 Institut National d ’Éducation pour la santé (INPES) Établissement public : Loi du 4/3/02, LSP 9/8/04 Ministère de la Santé Missions : Expertise, conseil Programmes d’éducation Formation Documentation INPES: créé par la loi du et redéfini par la LSP Dépend du ministère de la santé et a pour missions : décliner

17 2.2 Structures d’éducation pour la santé
2.2.4 Comité Régional d’Éducation pour la Santé (CRES) : Missions : Relais d’informations; Développement local en éducation et promotion de la santé ; Information / documentation ; Formations. Niveau régional, le CRES, appartient au pôle de ressources en santé publique

18 2.3 Financements de l’éducation pour la santé
L ’EPS a un coût, qu ’il faut financer. Schéma : principaux financements nationaux : principalement le ministère de la santé, puis la CNAMTS. Une petite précision sur le fond national de prévention, d’éducation et d’informations sanitaires : géré par la Caisse Nationale des Travailleurs Salariés Financé par fraction des cotisations des assurances maladie, invalidité, maternité, décès. supporte les dépenses effectuées de prévention, d’éducation et d’information sanitaire, et notamment les examens de santé. En 1996, en France, par habitant, on consacrait par an et par habitant 10F pour l ’information et l ’éduaction pour la santé, 250 F pour la médecine préventive, F pour les soins. 10 F correspond à 200 fois moins que les dépenses de médicaments et 10 fois moins que les dépenses pour les cures thermales.

19 3) Méthodologie en éducation pour la santé

20 3.1 Les différentes approches de l ’EPS
Par thèmes Par populations Par lieux de vie  disciplines de base variées Approches : de 3 ordres : Par thèmes : nutrition, sport, tabac, sida, maltraitance… Par populations : jeunes, populations défavorisées, personnes âgées… Par lieux de vie : école, entreprise, quartier… Disciplines de base : variées Épidémiologie Démographie Psychologie Economie

21 3.2 Acteurs d’éducation pour la santé
Professionnels de santé Activités explicites d’éducation pour la santé Chercheurs en sciences humaines, statistiques, épidémiologie Enseignants, animateurs sportifs, Professionnels de la communication Elus et responsables politiques Professionnels de la justice et de la police Autorités morales et religieuses Usagers Beaucoup d ’intervenants possibles

22 3.3 Programme d ’éducation pour la santé
Contenu d ’un programme d ’éducation pour la santé : campagnes de communication ; informations scientifiquement validées ; actions éducatives de proximité. Un programme d ’éducation pour la santé comporte des actions de 3 natures différentes, articulées entre elles de façon cohérente et complémentaire : Des campagnes de communication : objectif = sensibiliser la population à de grandes causes de santé, contribuer à modifier les représentations et les normes sociales. La mise à disposition d ’informations scientifiquement validées : sur la promotion de la santé, les moyens de prévention, les maladies, les services de santé, en utilisant des supports et des formulations variés, adaptés à) chaque groupe de population, Des actions éducatives de proximité qui aident chaque personne en fonction de ses besoins, de ses attentes, et de ses compétences, à comprendre l ’information et à se l ’approprier et d ’être en mesure de l ’utiliser dans sa vie.

23 3.4 Techniques d’éducation pour la santé
Campagnes de masse Population Modifier l'image de comportements à risques (tabagisme) Actions collectives de proximité Dialogue Participation du public Actions individualisées Environnements spécifiques Environnement plus généraliste Campagnes de masse sensibiliser la population modifier l'image de comportements à risques (tabagisme) Information schématique, frappante Actions collectives de proximité Engager un dialogue : rencontre, débat, conférence Détailler, compléter l'information, Faire poser des questions au public Travail collectif sur les représentations Actions individualisées Environnements spécifiques (consultation médicale) Environnement plus généraliste (lycées ou d'autres collectivités).

24 3.5 Supports d’animation et d’apprentissage en EPS
Messages écrits Audio-visuels Les supports interactifs Spectacles et animations artistiques Messages écrits : texte et image Brochures, dépliants, panneaux d'exposition, jeux de table. - Interprétation, ambiguïtés, difficultés de compréhension. + : masse importante de la population (affiches) Supports audio-visuels Campagnes radio-diffusées, télé-diffusées rendre le spectateur actif, de l'amener à se poser des questions et à adopter une attitude critique. Les supports interactifs CD-Rom, jeux vidéo, sites Internet + : propre parcours, quantité d'informations, exercices de simulation, adaptables à l'individu, libre service  approche individualisée complémentaire des approches en groupe. Autonomie Spectacles et animations artistiques théâtre interactif : prise de conscience d'une situation , réflexion, facilite la prise de décision.

25 3.6 Techniques de communication en éducation pour la santé
3.6.1 Les actions publicitaires : les médias TV Presse Cinéma Radio Affichage Actions publicitaires = qui consistent à acheter de l’espace sur un ou plusieurs médias pour faire passer un message.TV : média de masse qui permet de toucher un grand nombre de personnes Presse : permet de mieux cibler l’action et de travailler sur des supports en affinité avec le public Cinéma : permet de toucher un public plutôt jeune, média plus qualitatif que la TV. Radio : média de proximité, ciblé Affichage : média évènementiel qui permet d’interpeller puissamment.

26 3.6 Techniques de communication en EPS
3.6.2 Actions non-publicitaires : hors média. Relations presse Edition Partenariats avec les médias Actions évènementielles Actions non-publicitaires : action qui consiste à faire passer un message sans acheter de l’espace sur un média. Relations presse : démarche classique : conférences de presse ou démarche qualitative : tables rondes, news letter… Edition : réalisation de brochures ou d’affichettes. Partenariat avec les médias : s’inscrire dans la ligne éditoriale du média. Faire porter le message par le support. Actions évènementielles : actions ponctuelles qui doit permettre de donner une visibilité à un thème ou à une campagne.

27 3.7 Mise en œuvre des actions de communication
Proposition de l’INPES Demande de la DGS Choix de la thématique Etudes et recherche Analyse et définition de la stratégie Recherche : recherches de données sur épidémio du pb, revue de la littérature nationale ou internationale Réalisation d’études complémentaires sur les ressorts comportementaux ( freins et les motivations à l’arrêt du tabac chez les fumeurs ?) sur les ressorts de communication : l’utilisation de l’émotion et de la peur dans la communication anti-tabac en comparaison avec des pub de différents pays ? Analyse : utilisation de toutes les données à disposition, travail avec les experts et les spécialistes, puis rédaction d’un programme de prévention et définition des objectifs de communication. Sous-traitance : appels d’offre pour le recours aux prestataires, comme les agences de communication, dont le rôle sera de proposer en fonction d’une stratégie précise un dispositif d’action et des créations publicitaires. Production : pré-tests pour vérif la portée : bonne compréhension des messages, adhésion à la démarche adoptée et à la forme de la création, effets pervers potentiels. Réalisation des films publicitaires ou brochures, affichettes. Evaluation : post-tests : est-ce que la campagne a été vue, est-ce que la création a été comprise ? Est-ce qu’elle a répondu à la stratégie pulicitaire visée. Évaluation des modalités de diffusion, des retombées de presse, analyse des appels si numéros verts. Bien sûr, surveillance des indicateurs nationaux : nombre d’unités de tabac vendues, demandes de sevrage, enquête et analyses des déclaratifs, des baromètres. Sous-traitance Production Evaluation

28 3.8 Principes de base de réussite d’une action d’éducation
Utiliser divers moyens Répéter un message Plusieurs niveaux Versant positif Bénéfices immédiats > conséquences à long terme Relais immédiat Information Recours aux pré-tests

29 Exemple d ’action d ’ EPS : le thème du tabac

30 Campagnes contre le tabac ménées par l’INPES : buts : dénormaliser le tebagisme en :
augmentant la perception du danger dans la population générale faire évoluer les représentations sociales positives du tabac. Aides pour arrêter de fumer

31

32 Tabagisme passif : mai 2001, information sur les risques du tabagisme passif : affichette, brochure, site.

33 Mai-juin 2003 : « c’est surprenant ce qu’on peut mettre dans 1 cigarette »
campagne télévisée (univers du fumeur associé à une poubelle Spot radio (essence sans plomb) Affiche pour la journée mondiale sans tabac.

34 En direction des femmes :
affiches destinées aux femmes. Presse féminine s’engage à ne plus mettre images de tabac dans les mags et à favoriser sa prévention. Affiches pour les hommes En direction des femmes enceintes : dépliant

35 À destination des jeunes : site internet jesuismanipulé
À destination des jeunes : site internet jesuismanipulé.com avec explications sur les marchands de tabac.

36

37 Au Canada, campagnes ciblenyt des populations de manière différente : gros pb : chez les premières nations, le tabac est considéré comme étant sacré, communication avec les esprits se fait par la fumée de la pipe… d’où la nécéssité d’utiliser l’idée de l’usage traditionnel (limité aux festivités et aux cérémonies) de l’usage non-traditionnel = récréatif = le reste, lequel on puisse lutter réellement. Campagnes s’adressent également au reste de la population et aux inuits, en écrit inuit.

38 Éducation pour la santé des jeunes
1. Attitudes et mode de vie des jeunes Perception du risque particulière : Conscience de la prise de risque en formation ; Anticipation en maturation ; Vivre au présent Crainte de manipulation ; Divertissement, esthétisme.

39 Education pour la santé des jeunes
2. Attente des jeunes : Besoin d’information : Ressenti par les jeunes / ressentis par les professionnels ; Démarche d’information spontanée / suscitée ; En matière de communication : Créativité, qualité, recours à la fiction ; Refus des discours moralisateurs ; Discours authentiques, proximité ; Supports adaptés ; Emotions fortes.

40 Education pour la santé des jeunes
3. Recommandations : Valeurs et pas bénéfices Dans le présent Confiance Émotions Approches créatives Approches médias et hors médias Surtout, pas de jeunisme !!! Véhiculer sur des valeurs et pas sur les bénéfices en terme de santé Présent et immédiateté : exple : sevrage tabagique : à présenter comme un engagement au jour le jour, comme une expérience. Redonner une place à l’information objective pour créer la confiance, éviter coercition, interdiction, mais informer de manière claire, précise, transparente. Axer sur chaque sexe. S’appuyer sur des ressorts de communication cohérents : émotion, peur (dosée), humour ; Multiplier les approches créatives. Regard sévère des jeunes : messages simples, pérennes, mais de forme originale, parfois complexe. Doit toujours étonner, faut que les jeunes puissent participer, exercer leur intelligence, réagir, humour, s’amuser, vivre un moment d’émotion. Articuler les approches hors médias et médias : médias : grande volatilité des jeunes d’où la nécessité de multiplier les approches. Gros consommateurs de presse ciblée. Hors médias : aller à leur rencontre par des rencontres sportives, partenariats avec les marques. Surtout, pas de jeunisme !!!

41 PNNS depuis 01 2001, durée de 5 ans Actions de l’INPES
                                                                              PNNS depuis , durée de 5 ans Actions de l’INPES Stratégie : promotion des principales recommandations du PNNS, promotion des guides alimentaires La santé vient en mangeant, guide alimentaire pour tous : septembre de 3 millions d’exemplaires.Ventes par les marchands de journaux exemplaires. 2 ans après, « la santé vient en bougeant, guide de la nutrition pour tous. Puis la santé vient en mangeant et en bougeant, spécialement à visée des ados.

42                                                Dispositif de communication autour de ces guides : affiches et annonces de presse. Entre septembre et novembre But : interpeller un public très large, les + de 15 ans, en agissant sur les femmes et les grands-parents. Affichages : abribus, kiosques, vitrines, gares, plus de faces. Du 22 au 28 septembre 2004

43 Annonces de presse : allaitement, grignotage, activités physiques de l’enfant, légumes et enfants.

44                                                             Diffusion également au niveau des professionnels de santé, les médecins : articles par voie de presse, lettre, guide d’accompagnement.

45 En 2006, une des actions du PNNS : sensibiliser les ados aux bienfaits sur leur santé d’une alimentation saine. Et de la pratique d’une activité physique. Guide destiné à tous les élèves de 5ème par leur professeur de SVT. Campagne poursuivie jusqu’en

46 Partenariat avec NRJ, radio la plus écoutée par les jeunes et création de spots radio-diffusés et d’un site, T-otop.fr, avec jeux, messages, liens, coaching par sms. Un espace dédié sur habbo.fr, site de discussion pour les jeunes.

47 4) Problématiques autour de l’éducation pour la santé

48 4.1 Facteurs d’efficacité en éducation pour la santé
4.1.1 Facteurs concernant les individus. Dimension physique. Dimension psychiques : émotions. Dimension cognitive. Dimension sociale et culturelle. Eps doit considérer l’individu comme un sujet et non comme un objet et donc tenir compte de nombreux déterminants dont leur comportement. Sujet libre mais qui se heurte à de nombreuses contraintes, liées au contexte social et aux trajectoires de vie. Dimension physique :l ’intimité doit être préservée dans le contexte éducatif collectif, qui est une espace publique. Dimension psychiques : importance des émotions : peur (peut mobiliser pour donner envie de se protéger, mais trop intense, mécanismes de déni, de défense, et si trop faible, n’incite pas à changer), tendance à culpabiliser (démobilise car perte de l’estime de soi), désir (l’attitude préventive est souvent frustrante !), estime de soi, confiance dans ses capacités (favorisent la protection et le renforcement de la santé). Dimension cognitive : apport de connaissances nécessaire pour prendre conscience, agir. L ’information doit être claire, accessible, objective. La personne qui reçoit l’info n’est pas passive, elle filtre l’info, la transforme, pour lui donner un sens et l’intégrer dans son système de valeur. Savoir profane : Dimension sociale et culturelle : valeur accordée à la santé est liée à l’appartenance social. la santé est une notion éminemment culturelle : Dynamique des groupes

49 4.1 Facteurs d’efficacité en éducation pour la santé
4.1.2 Facteurs concernant les institutions et organismes Acteurs politiques et institutionnels Professionnels, acteurs de terrain Organisations économiques et sociales Population, associations d'usagers Médias les acteurs politiques et institutionnels veillent à la qualité des politiques territoriales de santé. Ils prévoient les moyens humains et financiers des acteurs et font en sorte d'associer les usagers aux instruments de la politique de santé (ex : conférences régionales de santé) ; Les professionnels, acteurs de terrain, doivent travailler en réseau et être associés à la définition des programmes. Les « organisations économiques et sociales » (administrations, entreprises, écoles, prisons, ...) doivent intégrer l'éducation pour la santé dans le projet de l'établissement et améliorer les conditions de vie de la population ; La population, les associations d'usagers, doivent participer aux choix qui les concernent (démocratie participative) en faisant connaître leurs besoins et en donnant leur contribution aux programmes de santé ; Les médias reflètent l'opinion publique et créent des normes qui jouent un grand rôle dans les changements des représentations sociales sur des situations liées à la santé (tabagisme, sécurité routière…). Ils sont une source d'information qui doit se mettre au service de la promotion de la santé.

50 4.2 Questionnement éthique
Réflexion éthique INDISPENSABLE : Valeurs Limites acceptables : Modifier les comportements d'autrui Informer, persuader, convaincre, contraindre, ... ? Normes, morale, légitimité Toute action d'éducation pour la santé doit faire l'objet d'une réflexion éthique : conflits de valeurs entre, d'une part la population cible et d'autre part des promoteurs de l'action éducative ou préventive : Quelle légitimité avons-nous pour tenter de modifier les habitudes de quelqu'un qui peut préférer une vie courte mais « bonne » plutôt que longue mais contraignante ? Au nom de quoi intervient-on ? problème des limites acceptables : modifier le comportement d'autrui, et choix de la méthodologie : informer, persuader, convaincre, contraindre, ... Comment éduquer sans porter atteinte aux droits de la personne ? Réflexion en termes de normes et de morale : quelles normes choisir quand on s'adresse à des personnes d'origines culturelles ou sociales différentes ? réflexion personnelle sur la légitimité des actes de l'éducateur. Est-il juste d'inciter à ne pas prendre un risque pour la santé quand ça peut induire d'autres risques dans la vie ?

51 Exemple La prévention du sida : évolution des campagnes d’éducation pour la santé

52 1987-1994 : modifier la norme sociale (1)
1991 1987 1989 1988 Le sida débarque dans une société qui n ’y est pas préparée et suscite craintes, touche à des notions d ’intimité, de sexualité. 84 : quelques centaines de malades, sida considéré comme une petite maladie. Débuts de l ’EPS en matière de sida un peu tardifs. Première période dans l a prévention contre le sida : But : changer la norme sociale. 1987 : première campagne. Michèle Barzach. Petit comité, pas d’agence de pub. But : faire comprendre à la population mal préparée l’importance et de la gravité de la maladie et de la réalité de son caractère pandémique. Lutte contre la maladie et usage du préservatif sont très séparés au début. Et le resteront. On craignait qu’en présentant le préservatif comme moyen de prévention contre le sida, un sentiment intense de peur, d’angoisse, de suspicion vis-à-vis du partenaire naisse. On cherche à changer le regard sur le préservatif avec des slogans faciles à retenir et incitatifs. (1988)

53 1987-1994 : modifier la norme sociale (2)
1992 90, sida info service, on médiatise le lancement par TV, radio, presse. 1991 : premières campagnes d’affichage. 1991 : le préservatif devient un objet à la mode. La campagne se fait plus incitative : « les préservatifs, pourquoi hésiter plus longtemps ? » 92 : première campagne préservatif à 1 franc, « sortez couverts, préservatifs à 1 franc », pour faciliter l’accès (prix longtemps reproché) et première campagne d’incitation au dépistage, presse, affichage. 1993 1991

54 1995-1996 : réduire les risques en donnant le moyen de les reconnaître.
94 : Sensibilisation efficace, bons résultats de l’enquête KABP (connaissances, attitudes, croyances et comportements face au sida en France) succès du premier Sidaction. la conscience individuelle du danger s ’améliore. Le sida est déclaré priorité de santé publique. 95 : dans ce contexte, campagne de prévention d ’été par voie de presse. Multiplicité de situations et comportements à risque (première relation sexuelle, multipartenariat, usage de drogues, …) en indiquant de manière très claire les moyens d’y faire face. À partir de 95 également, utiolisation systématique de toutes les techniques de communication + relais local des communications par les DDASS + adaptation des messages à la diversité des publics, notamment via des médias ciblés. 95-96 : : KABP : émergences d ’opinion favorables à des mesures de contrôle des personnes atteintes: réponse : " les deux frères " et " le couple  », films diffusés TV et cinéma on cherche à renforcer le climat de solidarité à l’égard de ces personnes.

55 1997-2000 : le risque sida existe toujours
1998 2000 1996 : multithérapies, avec effet spectaculaire sur l’état des personnes atteintes, diminution de la mortalité -->changement réalité de la maladie. largement relayé par les médias, au risque parfois d’aller jusqu’à laisser entendre que le problème est résolu. 97 le film " la route " équilibre difficile entre le fait de prendre acte de l’espoir pour les personnes atteintes, et le besoin d’alerter sur les risques inchangés. + on cherche à renforce r la solidarité : « protégez-vous, protégez les autres 1998: Affiches assez comiques sur le préservatif 1999: la perception du risque sida tend à s’atténuer ( KABP) -->réaffirmer fortement l’importance de la prévention : 3 films par Patrice Chéreaux pour faire réfléchir sur les difficultés qui peuvent faire obstacle aux attitudes de prévention 2000 : Une mise à distance du risque VIH, et diminution de la peur, les français se sentent mal informés (IPSOS) baisse des ventes de préservatifs dans les circuits commerciaux : relâchement de la vigilance face au sida, et recrudescence de certaines maladies sexuellement transmissibles qui étaient stabilisées depuis plusieurs années. « Le sida, on en meurt encore » affichage, TV, campagnes ciblées : susciter une prise de conscience collective en mettant chacun face au risque du SIDA

56 Campagnes ciblées 2001 2005 2003 Entre 2001 et 2005, chiffres de l ’INVS montrent que les contaminations sont de plus en plus fréquentes chez les homo et les migrants : on renforce en ciblant, et surtout on cible sur population à travers les médias 2001 : prévention ciblée sur les personnes migrantes: « les Aventures de Moussa le Taximan » 7 films. Objectif : messages précis de prévention sida tout en divertissant les téléspectateurs du continent africain et d'ailleurs. Diffusé sur chaine cablées diffusant en France et en Afrique, et chaines locales françaises. 2002 : pour la première fois,on met en avant l'intérêt pour la prévention de la demande du statut sérologique entre partenaires. 2003 : préservatif dans l'univers quotidien, 'améliorer son accessibilité et son acceptabilité, à un moment où les ventes, après une diminution entre 1998 et 2000, marquent une légère reprise +préservatif féminin 2005 : sida grande cause nationale Dépistage +++ 1ère campagne d’information pour la prévention, le dépistage et la prise en charge du Sida chez les personnes originaires d’Afrique subsaharienne, particulièrement touchés par le sida. But : inviter à la prévention, au dépistage et à la prise en charge rapide de la maladie. TV , presse, Radio, Affichage scores très élevés traduisent une bonne appréciation et une excellente visibilité pour une campagne de ce type. Deuxième axe de la campagne : populations sensibles: les jeunes, les homosexuels masculins, les populations d'origine subsaharienne, les habitants de la Guyane et des Antilles. En ccl pour VIH : retard à l ’allumage : première campagne commence tardivement et timidement . En Angleterre, au même moment, les Anglais mettent en scène des hommes avec faux qui jouent au booling. On a osé mettre du sexe à l ’affiche, mais finalement, on est resté assez prude : pas de séropositifs qui parlent de prévention, pas de gays franchement montré.

57 Conclusion De nombreuses questions :
Influence des technologies de l’information, Utilisation par les acteurs économiques, Intrusion par les acteurs économiques, Intrusion dans l’intime et les émotions, Nécessité d’une réflexion éthique Complexité croissante des connaissances.

58 Références Actualité et dossier en santé publique n° 16, septembre 1996. Education pour la Santé des jeunes, démarches et méthodes, Expertise Collective, INSERM, Mai 2001 Schéma Régional d’Education pour la Santé de Haute-Normandie. Actualité et dossier en santé publique n° 40, septembre 2002 Site de l’UIPES : Site de l’INPES : Site du CRIPS : Site du CRES de Haute-Normandie : La communication sur la santé auprès des jeunes Analyses et orientations stratégiques Karina Oddoux,chargée d’études au CFES, 2000


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