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La Productivité En volume et en valeur Auteur G.Zara.

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1 La Productivité En volume et en valeur Auteur G.Zara

2 Introduction La productivité Définition :
La productivité est un ratio obtenu en divisant la production par l'un des facteurs de production employé pour l'obtenir. On peut ainsi calculer la productivité du travail, la productivité du capital, des investissements, des matières premières, etc. Le terme productivité employé seul sous-entend le plus souvent « productivité du travail » Auteur G.Zara

3 Introduction La productivité Définition :
Il existe également une notion de productivité globale des Facteurs (PGF), qui vise à synthétiser la productivité d'ensemble du processus de production. Cette variable mesure approximativement le progrès technique. On peut mesurer également la productivité par quantité d'énergie utilisée ou la productivité d'une unité de production ou d'une chaîne de production. Auteur G.Zara

4 La productivité en volume
La PRODUCTIVITE EN VOLUME permet de comparer la productivité entre deux entreprises qui produisent la même chose. Par exemple, prenons l’exemple d’une usine qui produirait des poutrelles en acier. On pourrait comparer la production par an et par tête en tonnes d’acier de chaque entreprise. Mais on rencontre alors un premier problème : Si dans l’entreprise A on produit 3 tonnes d’acier par tête et par ans, alors que l’on en produit 4 dans l’entreprise B, est-ce que cela signifie véritablement qu’un ouvrier de l’entreprise B est en moyenne plus efficace qu’un ouvrier de l’entreprise A ? NON ! Car il se peut que la durée du travail dans l’entreprise B soit Plus importante que la durée de travail de l’entreprise A. Il faut alors pour pouvoir comparer correctement, utilisé la tonne de métal PAR HEURE. Auteur G.Zara

5 La productivité en volume
La PRODUCTIVITE EN VOLUME permet de comparer la productivité entre deux entreprises qui produisent la même chose. Le second problème qui se pose est la difficulté à comparer la Productivité d’entreprises qui produisent des biens différents. Par exemple, dans le cas d’une entreprise qui produit des chaussures et une autre qui produit des voitures ont ne peut pas comparer la productivité par la production horaire et en tonne. En effet, une tonne de chaussure ne vaut pas forcément la même chose qu’une tonne de voiture. Auteur G.Zara

6 La productivité valeur
Pour comparer ces deux entreprises, il faudra par conséquent utiliser la PRODUCTIVITE EN VALEUR. On ne va donc plus comparer en tonnes (volume) mais en euros par exemple. Ainsi, si un ouvrier de l’entreprise de chaussures produit l’équivalent de 100 euros de chaussures en une heure tandis que l’ouvrier de l’entreprise de Voitures produit l’équivalent de 85 euros de voitures en une heure on Pourra tout naturellement en conclure qu’un ouvrier dans l’entreprise de chaussures crée plus de richesses que celui de l’usine de voitures. Il convient donc de distinguer les productivités en valeur des productivités en volume (pour ces dernières les valeurs sont exprimées à prix constants). 2) Productivité apparentes et effectives Les mesures retenues jusqu’à présent ne prennent pas en compte des aspects essentiels traduisant l’intensité avec laquelle les facteurs sont utilisés. D’une part il peut exister des réserves de capacité de production (le travail et le capital disponible ne sont pas forcément employés pendant toute la durée de la production) et d’autre part ils peuvent être employés à des rythmes différents. Auteur G.Zara

7 La productivité valeur
L’INSEE mesure les productivités des facteurs en tenant compte de l’utilisation effective de ces facteurs de manière à corriger les productivités apparentes. Deux corrections sont ainsi apportées : le degré d’utilisation la durée d’utilisation. Elles permettent de mesurer les flux de services producteurs. Cette dernière notion est utilisée pour le calcul des productivités effectives des facteurs. Auteur G.Zara

8 La productivité valeur
Productivités partielles et globales, productivité totale et progrès technique, facteurs de production En calculant la productivité d’un facteur, on fait l’hypothèse irréaliste que ce facteur peut être isolé des autres. En réalité le travail et le capital sont combinés pour produire. Les productivités du travail et du capital, apparentes ou effectives sont des productivités partielles. Pour mesurer l’efficacité d’une combinaison productive il faut calculer la productivité globale des facteurs. Auteur G.Zara

9 La productivité valeur
La production étant obtenue à partir d’une combinaison des deux facteurs, le travail et le capital, la productivité globale des facteurs doit avoir comme dénominateur une expression contenant cette combinaison. Si on veut calculer la productivité globale effective il faudra retenir au dénominateur le flux des services producteurs des facteurs à partir de ceux du travail et du capital en tenant compte de la part respective du travail et du capital dans la production. Auteur G.Zara

10 La productivité valeur
C’est ici que se trouve la principale difficulté : comment mesurer la part de la production qui revient au travail et celle qui revient au capital ? On ne règle pas ce problème en disant que la productivité globale est une moyenne de la productivité du travail et de celle du capital car c’est une moyenne qu’il faut pondérer. Comment calculer les coefficients de pondération ? Auteur G.Zara

11 Les coefficients de pondération
Pour mesurer les contributions respectives du travail et du capital, les économistes font une hypothèse sur la fonction de production, c’est-à-dire qu’ils établissent une relation mathématique entre quantité produite (volume de la production) et quantités respectives des deux facteurs. La plupart des économistes considèrent qu’il existe une relation forte entre la contribution d’un facteur à la production et sa rémunération. Le calcul du producteur le conduit logiquement à partager la valeur produite (la valeur ajoutée) entre le travail et le capital à partir des raisonnements précédents les travailleurs reçoivent une rémunération correspondante à leur contribution, et l’entreprise conserve le reste comme rémunération de la contribution du capital. Auteur G.Zara

12 Les coefficients de pondération
Si les salariés reçoivent 60% de la valeur ajoutée cela veut dire qu’ils ont contribué pour 60% à la création de cette valeur ajoutée et que le reste provient du capital si on suppose que toute la valeur ajoutée est distribuée seulement et en totalité, entre les deux facteurs. Il y a donc un lien entre théorie de la répartition des revenus et théorie de la production et les économistes « remontent » des résultats observables de la répartition vers les résultats impossibles à obtenir directement pour la production. Ce résultat, soit, « 1 - a ») ; cela permet de calculer la productivité globale en utilisant comme pondération des contributions respectives du travail et du capital, les coefficients traduisant la répartition. Auteur G.Zara

13 Les coefficients de pondération
On montre que si les hypothèses précédentes sont acceptées La part des salaires dans la valeur ajoutée notée « a », est mesurée dans les comptes nationaux, la part du capital est le complément à 100% de, la productivité globale effective des facteurs de production s’écrit : valeur ajoutée (services producteurs du travail) + (services producteurs du capital) Mais la méthode et ses conclusions reposent entièrement sur l’hypothèse que la répartition des revenus est bien l’expression du partage complet de la production entre travail et capital sur la base des productivités, ce qui est très discutable. En acceptant cette définition de la productivité globale des facteurs il devient possible de l’interpréter. Auteur G.Zara

14 Les coefficients de pondération
La valeur ajoutée augmente dans trois circonstances : -l’utilisation d’une plus grande quantité de capital -l’utilisation d’une plus grande quantité de travail -une meilleure efficacité de la combinaison productive. Une meilleure efficacité de la combinaison productive c’est une croissance de la productivité globale des facteurs, et c’est aussi la part de l’augmentation de la production qui ne provient pas de l’augmentation des quantités de travail et de capital. Dans la distinction entre « croissance extensive » et « croissance intensive » c’est la partie intensive. On dira que la croissance de la productivité globale est la conséquence ou la manifestation du progrès technique. Dans ces conditions le progrès technique susceptible d’expliquer le rythme de croissance de la production peut être traité comme un résidu statistique. Si la production augmente de 4%, et que les quantités respectives de travail et de capital n’augmentent pas, cela veut dire que la productivité globale des facteurs a augmenté de 4%, sous l’effet d’un progrès dans l’utilisation des facteurs, c’est-à-dire sous l’effet d’un progrès technique. Auteur G.Zara

15 Répartition potentiel des gains de productivité
L’impact de la productivité sur l’emploi et sur la croissance Répartition potentiel des gains de productivité Explications du schéma : -L'entreprise peut utiliser les gains de productivité pour augmenter son bénéfice et donc son épargne afin d'investir. -L'entreprise dans un contexte de forte concurrence peut chercher à utiliser ses gains de productivité pour baisser ses prix. Si on augmente la productivité, on baisse les coûts de production. Si on baisse les prix, cela peut profiter en terme de compétitivité. L'entreprise va pouvoir exporter et cela favorisera l'équilibre extérieur et augmentera l'emploi. Auteur G.Zara

16 Répartition potentiel des gains de productivité
-Au niveau des salariés, les gains de productivité peuvent contribuer à une hausse du salaire qui entraîne une hausse du pouvoir d'achat (on peut imaginer que les salariés préfèrent à la hausse du salaire la baisse de la durée du travail). -Les gains de productivité permettent à l'Etat une augmentation de ses recettes fiscales ce qui peut favoriser les dépenses publiques et donc l'investissement ou encore l'équilibre budgétaire et donc indirectement éviter la hausse des prélèvements futurs (on peut tenir le même raisonnement pour les comptes de la sécurité sociale). Auteur G.Zara

17 L’impact de la productivité sur l’emploi et sur la croissance Répartition potentiel des gains de productivité Auteur G.Zara

18 Les coefficients de pondération
Ce schéma nous permet de comprendre que la hausse de la productivité crée un surplus de main d’œuvre à court terme mais à long terme, les gains de productivité ont un effet positif sur l'emploi du fait des mécanismes économiques exposés ci dessus. La croissance de la productivité affecte l'emploi sur le plan quantitatif mais également sur le plan qualitatif. On a donc un raisonnement qui pourrait se construire selon la matrice suivante : effets de la productivité sur l'emploi à court terme à long terme. Sur le volume de l'emploi. La croissance de la productivité a un effet négatif. On doit cependant nuancer le propos en tenant compte de la relation de Fourastié. Auteur G.Zara

19 Les coefficients de pondération
Cette relation nous permet de comprendre l'existence de 3 modèles dans le graphique du Pe de 3/94. En effet on peut distinguer les modèles américain (forte croissance de l'emploi entre 1973 et 93 et faible croissance de la productivité, japonais (croissance de l'emploi et de la productivité) et européen (faible croissance de l'emploi et croissance soutenue de la productivité) La croissance de la productivité a un effet positif sur l'emploi. On mentionnera ici l'effet de déversement (d'A. Sauvy). On pourrait évoquer également le rapport entre hausse de la productivité, hausse de la compétitivité et créations d'emplois. Auteur G.Zara

20 Les coefficients de pondération
La productivité a plutôt tendance à supprimer des emplois peu qualifiés, plus facilement substituables que le travail "intellectuel", qualifié. Se pose alors l'enjeu de la reconversion, la formation continue pour éviter le chômage. La conséquence est la montée des inégalités. Le Monde de l'économie du 27/4/99 insiste sur cette dimension (il parle de dispersion sociale dans le cas de l'économie américaine). Auteur G.Zara

21 Les coefficients de pondération
En effet on assiste à une segmentation du marché du travail. D'un côté un marché dynamique où productivité et emploi augmentent car la production y est soutenue. Il s'agit d'emplois qualifiés et bien rémunérés (car potentiellement rare il existe une sorte de tension sur les emplois qualifiés ) et de l'autre un secteur où la productivité est faible lui aussi créateur d'emplois, mais cette fois bien mal rémunérés. Auteur G.Zara

22 Les coefficients de pondération
La productivité affecte les conditions de travail de façon complexe. elle a tendance à transformer les contraintes qui pèsent sur le travailleur (exemple passage de la contrainte de la machine à celle du client). Elle contribue également au phénomène de tertiarisation des emplois. La croissance de la productivité affecte également la durée du travail. Ainsi dans le graphique que nous propose le HS d'Alter Eco du 4° trim. 99, on constate que depuis le début du siècle la durée moyenne du travail est passée de 2913 heures en 1896 à 1631 heures en 1995 soit une baisse de 44% C'est d'ailleurs dans le secteur où les gains de productivité ont été les plus forts que la réduction de la durée du travail a été la plus forte : dans l'industrie, la durée du travail baisse de 43%. Cette évolution permet de comprendre la croissance de l'emploi malgré la hausse de la productivité.  Auteur G.Zara

23 Auteur G.Zara


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