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Dissertation s’appuyant sur un dossier documentaire

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Présentation au sujet: "Dissertation s’appuyant sur un dossier documentaire"— Transcription de la présentation:

1 Dissertation s’appuyant sur un dossier documentaire
Objectifs de l’épreuve : Compétences et connaissances évaluées Il est demandé au candidat : - de répondre à la question posée par le sujet ; - de construire une argumentation à partir d’une problématique qu’il devra élaborer ; - de mobiliser des connaissances et des informations pertinentes pour traiter le sujet, notamment celles figurant dans le dossier ; - de rédiger, en utilisant le vocabulaire économique et social spécifique et approprié à la question, en organisant le développement sous la forme d’un plan cohérent qui ménage l’équilibre des parties. Il sera tenu compte, dans la notation, de la clarté de l’expression et du soin apporté à la présentation. Les « objectifs de l’épreuve » figureront en introduction du sujet distribué aux candidats. Bulletin officiel spécial n°8 du 13 octobre 2011

2 Structure de l’épreuve
Le libellé du sujet de la dissertation invite le candidat à poser et à traiter, d’une façon organisée et réfléchie, un problème exigeant un effort d’analyse économique et/ou sociologique. Pour aider le candidat à asseoir son travail sur des informations précises, un dossier est mis à sa disposition. Ce dossier ne doit ni borner son horizon (en le détournant du recours à ses propres connaissances), ni lui servir de prétexte à un commentaire systématique et détaillé. Il comporte 3 ou 4 documents de nature strictement factuelle. Il s’agit principalement de données statistiques (graphiques, tableaux) ; un document-texte peut figurer dans le dossier documentaire à condition qu’il soit lui aussi strictement factuel (chronologie, extrait d’entretien, monographie, récit de vie, compte rendu d’enquêtes, etc.). Chaque document statistique ne devra pas dépasser 120 données chiffrées et le texte éventuel comporter plus de signes.

3 Etape n°1 L’analyse du sujet Définir les mots-clés ou concepts clés
Feuille de brouillon n°1 Consacrée à l’analyse du sujet L’analyse du sujet Définir les mots-clés ou concepts clés Analyser les mots-outils Délimiter le cadre spatio-temporel Durée de l’étape au moins 15 minutes, c’est l’étape déterminante et la plus importante

4 Les mots outils vous donnent la nature du travail demandé.
Certains mots outils appellent à un sujet ANALYSE d’autre à un sujet DÉBAT. Comment Dans quelle mesure Pourquoi Expliquez En quoi Peut-on dire que Analysez Quelles relations Sujet de type DÉBAT Sujet de type ANALYSE

5 Etape n°2 Définir (Trouver) la problématique et élaborer un plan type La dissertation est une DEMONSTRATION C’est l’analyse du sujet qui vous aide à trouver la problématique mais également vos connaissances ! La dissertation est raisonnement organisé autour d’un FIL CONDUCTEUR Pour trouver ce fil conducteur c’est-à-dire cerner la démonstration attendue vous devez impérativement LISTER vos connaissances relatives au sujet sur une feuille de brouillon Feuilles de brouillon n°2 Consacrées à la liste des connaissances Soit vous avez compris l’enjeu soulevé par le sujet et vous avez déjà le « titre » de vos parties et à ce moment là vous pouvez prendre deux feuilles de brouillon ; chacune consacrée à une partie. Soit vous n’avez pas d’idée sur le plan et donc vous devez faire la liste de vos connaissances relatives à la question posée. Durée de l’étape au moins 30 minutes, c’est là encore une étape majeure.

6 Etape n°2 (suite) ELABORATION DU PLAN (dans ses grandes lignes) une fois la problématique trouvée Ce sont vos connaissances qui vous aident à trouver la problématique Mais aussi à élaborer votre plan Feuilles de brouillon n°2 Consacrées à la liste des connaissances Feuilles de brouillon n°3 Consacrées au plan Durée de l’étape au moins 15 minutes, c’est là encore une étape majeure.

7 Comment sont socialisés les jeunes générations ?
I. Les jeunes générations sont socialisés par des agents et selon différents modes A. Plusieurs agents socialisent les jeunes générations : Famille, école, médias B. Des modes variés : explicites : influence coercitive ou retributive / répétition implicites : imitation et observation II. Les jeunes générations sont socialisés différemment selon leur origine sociale ou leur sexe A. Un processus différentiel en fonction des milieux sociaux (valeurs, pratiques sociales et Culturelles) B. Un processus différentiel en fonction des sexes (valeurs, pratiques sociales et culturelles)

8 Vous analyserez le processus de socialisation différentielle
I. Le processus de socialisation différentielle s’observe en fonction des milieux sociaux et des genres A. Une socialisation différentielle en fonction des milieux sociaux (valeurs, pratiques culturelles, pratiques sociales etc.) B. Une socialisation différentielle en fonction des sexes (valeurs, pratiques culturelles, pratiques sociales etc.) II. Le processus de socialisation différentielle a de multiples conséquences A. La socialisation différentielle en fonction des milieux sociaux a des conséquences au niveau de la réussite scolaire mais également dans les pratiques sociales et culturelles (habitus) B. La socialisation différentielle en fonction des sexes a des conséquences au niveau de la réussite scolaire entre les filles et les garçons mais également au niveau de la répartition des professions et des tâches domestiques

9 Montrez que la socialisation des jeunes générations relève d’un processus d’inculcation
I. Le processus de socialisation des jeunes générations relève d’un processus d’inculcation II. Et ce particulièrement dans les milieux sociaux favorisés Dans quelle mesure peut-on dire que la socialisation des jeunes générations relève d’un processus d’inculcation ? I. Le processus de socialisation des jeunes générations relève d’un processus d’inculcation II. Le processus de socialisation des jeunes générations relève d’un processus d’interaction

10 Etape n°3 La construction de l’argumentaire
Poursuivre éventuellement la liste de vos connaissances personnelles Lire les documents et en tirer des informations pertinentes, lister les informations ainsi obtenues sur la même feuille de brouillon. Il faut absolument ré-exploiter les données chiffrées des documents lesquelles sont à mettre en lien avec vos connaissances. Feuilles de brouillon n°2 Consacrées à la liste des connaissances Durée de l’étape environ 45 minutes

11 Après 1h30 ou 1h45 le candidat a :
Analysé le sujet Listé ses principales connaissances et/ou élaboré un premier plan type Listé ses autres connaissances personnelles relatives au sujet Listé les arguments tirés des documents Il lui reste à : Finaliser son plan détaillé Rédiger !

12 Etape n°4 Finalisation du plan
Feuille de brouillon n°2 avec la liste des connaissances Feuille de brouillon n° 3 avec le Plan détaillé ………………………………… A. B. II. ……………………………. C. Chaque connaissance constitue un argument à placer de manière logique et cohérente dans le plan provisoire qui devient progressivement définitif. Attention, chaque argument doit apporter une réponse à la question. La dissertation est une DEMONSTRATION et non pas une RECITATION « mot à mot » et « pas à pas » du cours. Conseil : Utilisez des couleurs pour vous repérer

13 Rédaction du développement
Etape n°5 Rédaction du développement Cette étape est impossible si un plan détaillé n’a pas été construit (étape n°4) Rédiger le développement en DEUX PARTIES Le développement comprend toujours deux parties (rarement trois en SES) Chaque partie est composée d’au moins deux sous-parties (A/ B/) Chaque sous-partie est composée d’au moins deux arguments ( ) Vous devez prendre soin de relier vos idées et arguments à l’aide de connecteurs logiques pour ne pas perdre votre correcteur. Durée de l’étape environ 1 heure 15

14 Etape n°6 Rédaction de la conclusion
La conclusion d’une dissertation se compose de deux parties Une synthèse faisant un point exhaustif sur la question posée Une ouverture (qui peut-être en parallèle ou en rapport avec l’accroche de l’introduction)

15 Etape n°7 Rédaction de l’introduction
L’introduction d’une dissertation comprend 4 parties : Accroche du Lecteur montrant l’intérêt du sujet et prise si possible dans l’actualité Définition des termes clés et du cadre spatio-temporel Reformulation de la problématique = Astuce , pour construire cette partie on vous conseille de mettre sous la forme interrogative les titres de vos parties et de vos sous-parties. Annonce du plan

16 Vous devez soigner cette présentation : soigner son écriture etc.
Il faut que vous apportiez une attention toute particulière à l’attention de la copie. Vous devez soigner cette présentation : écrire à l’encre, ne pas faire de ratures, soigner son écriture etc.

17 Présentation de l’introduction
Alinéa à deux ou trois carreaux de la marge Accroche montrant l’intérêt du sujet Alinéa Définition des termes clés et délimitation du cadre spatio-temporel Alinéa Mettre le titre des parties et des sous-parties à la forme interrogative. Présenter les questions dans l’ordre du plan CONSEIL : Reformulation de la problématique ? ? Alinéa ? Annonce du plan (Les deux grandes parties uniquement)

18 À la fin de l’introduction vous devez sauter 3 lignes
Alinéa à deux ou trois carreaux de la marge Annonce du I. Puis du I.A. Sauter une ligne pour marquer le passage entre le paragraphe qui annonce votre I et le début de la première sous-partie (I. A) Alinéa Premier paragraphe argumentatif du I A En aucun cas vous ne devez sauter une ligne entre le premier et le deuxième paragraphe. Un alinéa suffit pour marquer le passage entre les deux paragraphes au sein d’une même sous partie Alinéa Deuxième paragraphe argumentatif du IA Alinéa Début du troisième paragraphe argumentatif

19 Suite du troisième paragraphe du I.A.
Sauter deux lignes pour marquer la fin du I A. Qui comprend donc ici trois paragraphes. C’est-à-dire au final trois grandes idées reliées par un fil directeur (le I. A) Alinéa Conclusion partielle du I A. et annonce du I. B Sauter deux lignes pour marquer la fin du paragraphe précédent et le début du I. B. Alinéa Premier paragraphe argumentatif du I. B. Alinéa Début du deuxième paragraphe argumentatif

20 Suite du deuxième paragraphe du I.B.
Sauter trois lignes pour marquer la fin du I. Qui comprend donc deux sous parties (I. A. et I. B.) Alinéa Conclusion partielle du I Annonce du II puis du II. A. Sauter trois lignes pour marquer la fin du paragraphe précédent et le début du II. A. Alinéa Premier paragraphe argumentatif du II. A. Alinéa Début du deuxième paragraphe argumentatif

21 Présentation de la conclusion
Alinéa à deux ou trois carreaux de la marge Synthèse globale d’au moins une vingtaine de lignes. L’argumentaire doit être repris dans l’ordre. Normalement il fait écho aux questions posés dans l’introduction. L’ouverture peut faire écho à l’accroche ! ASTUCE : Deux avantages : cela donne de la symétrie au devoir. Vous avez toujours du mal à trouver une accroche en introduction et à trouver une ouverture en conclusion. Donc faire « écho » à l’accroche permet de gagner du temps Alinéa Ouverture

22 Présentation de la copie
Introduction, composée de 4 sous parties, donc 4 alinéas Vous devez annoncer chaque partie et chaque sous-partie. D’abord I/ A/ puis ensuite I/ B voire I/ B puis II/ A etc. Chaque sous-partie se compose de plusieurs paragraphes argumentatifs reliés par un fil directeur (généralement résumé dans le titre de la sous-parte) . A chaque nouvel argument vous allez à la ligne et vous faites un alinéa (en aucun cas vous ne sautez de ligne au sein d’une même sous partie). Un argument fait au minimum une dizaine de lignes (dans le cas d’une dissertation). A la fin d’une sous-partie, vous sautez deux lignes. Vous rédigez alors un paragraphe qui conclut la sous-partie précédente et qui annonce la sous-partie suivante. Puis vous sautez à nouveau deux lignes pour marquer le début de la sous-partie suivante. Conclusion composée de deux sous parties donc de deux alinéas

23 Comment faire référence aux documents dans la dissertation ?
Lorsqu’un argument ou une donnée sont tirés d’un document vous ne devez jamais écrire « Comme il est écrit dans le document 2 » ; « Comme on peut le voir dans le tableau construit par l’INSEE, et intitulé ….. ». Non ! Vous écrivez l’argument ou la donnée puis vous faites référence au document entre parenthèse. (Document 3) (Document 2)

24 VOUS ANALYSEREZ LE PROCESSUS DE SOCIALISATION DES JEUNES GENERATIONS
Mot – Clé : SOCIALISATION (primaire) Mot – Outil : ANALYSEREZ : Etudier un phénomène dans tous ses aspects En cerner les origines En cerner les principes En cerner les conséquences etc.

25 Document 1. Le temps que je consacre en moyenne à ces activités :
Activités familiales * Au travail scolaire A regarder la télévision Aux activités sportives Aux sorties entre amis Plus de 5 heures par semaine 83% 32% 40% 23% 16% De 3 à 5 heures par semaine 15% 36% 37% 41% De 1 à 2 heures par semaine 0% 26% 24% 28% 20% Pas du tout 5% 3% 12% 21% Les activités hebdomadaires des 8-15 ans en France en 2000 (*) Tâches domestiques (mettre la table, aider à ranger la maison etc.), discussions et jeux en famille. Les totaux ne sont pas forcément égaux à 100%, la proportion de jeunes en « non  réponses  n’apparaissant pas. Les 8-15 ans ont-ils encore des valeurs ? Etude du CREDOC, 2002

26 Musée, exposition, Monuments historiques
Document 2 Profession du chef de famille Lecture de livres Cinéma Musée, exposition, Monuments historiques Théâtre, concert Agriculteur 51 13 7 Artisan, commerçant, et chef d’entreprise 70 43 25 Cadres supérieurs et professions libérales 81 54 52 22 Profession intermédiaire 74 47 32 14 Employé 68 42 24 12 Ouvrier 59 31 11 6

27 Document 3 Deux processus jouent un rôle dans l’adoption par les enfants des comportements stéréotypiques de leur propre sexe. Premièrement, le renforcement consiste à encourager l'enfant lorsque son comportement est conforme à son sexe et à le décourager lorsqu'il est typique du sexe opposé. Ainsi, le comportement sera modifié en fonction de ses conséquences : il sera plutôt répété par l'enfant s'il a reçu un renforcement positif et plutôt abandonné s'il n'a reçu aucun encouragement ou un renforcement négatif. Le second processus est la prise d'exemple. Par l'observation, l'enfant apprend quels comportements sont considérés comme appropriés pour chacun des deux sexes, en notant quels comportements sont le plus souvent effectués par les hommes et rarement par les femmes pour les comportements typiquement masculins et vice-versa pour les comportements typiquement féminins. Puis, l'enfant imite les comportements qu'il a observés comme étant typiques de son propre sexe, et non simplement les comportements observés chez les individus de son propre sexe.

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30 Les filles limitent leurs ambitions scolaires.
Document 5. Part des diplômes décernés à des femmes Nb total de diplômés % femmes Baccalauréat général 58,5 Baccalauréat technologique 50,5 Baccalauréat professionnel 43,2 Tous baccalauréats 53,3 Licence 60,4 Master 93 278 55,6 Doctorat 10 045 41,6 Les femmes représentent plus de 55% des diplômés de master en 2006. Source : Ministère de l'Education nationale - Repères et références statistiques - édition 2008 Proportion de filles dans les classes préparatoires et dans les grandes écoles Effectif total Part de filles en % Classes prépa (CPGE) 78 072 43 - scientifiques 48 361 30 - économiques 18 323 55 - littéraires 11 388 75 Ecoles d'ingénieurs 27 Ecoles de commerce 87 666 48 Normale sup (ENS) 3 680 39 ENA (promotion 2008) 81 40 Polytechnique (2008) 399 14 Source : Ministère de l'Education nationale, Ena, Ecole polytechnique - Année scolaire Les filles limitent leurs ambitions scolaires.

31 I. Le processus de socialisation des jeunes générations : un processus complexe
A. Les différents agents de socialisation des jeunes générations B. Les différents modes de socialisation II. La socialisation différentielle des jeunes générations en fonction des milieux sociaux mais aussi des sexes A. Une socialisation différentielle en fonction des milieux sociaux : principes et conséquences B. Une socialisation différentielle en fonction des sexes : principes et conséquences

32 I. Le processus de socialisation des jeunes générations : un processus complexe
A. Les différents agents de socialisation des jeunes générations 1) La famille 2) L’école 3) Le groupe de pairs 4) Les médias B. Les différents modes de socialisation Inculcation 1) Les modes explicites Répétition Influence rétributive / coercitive Interaction 2) Les modes implicites Observation / imitation II. La socialisation différentielle des jeunes générations en fonction des milieux sociaux mais aussi des sexes A. Une socialisation différentielle en fonction des milieux sociaux : principes et conséquences 1) Des valeurs, des pratiques sociales et culturelles différentes en fct des mil. Soc. 2) Conséquences Inégalités scolaires Reproduction sociale Homogamie sociale B. Une socialisation différentielle en fonction des sexes : principes et conséquences 1) Des valeurs, des pratiques sociales et culturelles différentes en fonct des sexes 2) Conséquences Inégalités scolaires Diff. de professions Diff. Repart. Tâches dom

33 Document 1. Le temps que je consacre en moyenne à ces activités :
Activités familiales * Au travail scolaire A regarder la télévision Aux activités sportives Aux sorties entre amis Plus de 5 heures par semaine 83% 32% 40% 23% 16% De 3 à 5 heures par semaine 15% 36% 37% 41% De 1 à 2 heures par semaine 0% 26% 24% 28% 20% Pas du tout 5% 3% 12% 21% Les activités hebdomadaires des 8-15 ans en France en 2000 (*) Tâches domestiques (mettre la table, aider à ranger la maison etc.), discussions et jeux en famille. Les totaux ne sont pas forcément égaux à 100%, la proportion de jeunes en « non  réponses » n’apparaissant pas. Les 8-15 ans ont-ils encore des valeurs ? Etude du CREDOC, 2002

34 I. Le processus de socialisation des jeunes générations : un processus complexe
A. Les différents agents de socialisation des jeunes générations 1) La famille Document 1 Document 1 2) L’école 3) Le groupe de pairs Document 1 4) Les médias Document 1 B. Les différents modes de socialisation Inculcation 1) Les modes explicites Répétition Influence rétributive / coercitive Interaction 2) Les modes implicites Observation / imitation II. La socialisation différentielle des jeunes générations en fonction des milieux sociaux mais aussi des sexes A. Une socialisation différentielle en fonction des milieux sociaux : principes et conséquences 1) Des valeurs, des pratiques sociales et culturelles différentes en fct des mil. Soc. 2) Conséquences Inégalités scolaires Reproduction sociale Homogamie sociale B. Une socialisation différentielle en fonction des sexes : principes et conséquences 1) Des valeurs, des pratiques sociales et culturelles différentes en fonct des sexes 2) Conséquences Inégalités scolaires Diff. de professions Diff. Repart. Tâches dom

35 Musée, exposition, Monuments historiques
Document 2 Profession du chef de famille Lecture de livres Cinéma Musée, exposition, Monuments historiques Théâtre, concert Agriculteur 51 13 7 Artisan, commerçant, et chef d’entreprise 70 43 25 Cadres supérieurs et professions libérales 81 54 52 22 Profession intermédiaire 74 47 32 14 Employé 68 42 24 12 Ouvrier 59 31 11 6

36 I. Le processus de socialisation des jeunes générations : un processus complexe
A. Les différents agents de socialisation des jeunes générations 1) La famille Document 1 Document 1 2) L’école 3) Le groupe de pairs Document 1 4) Les médias Document 1 B. Les différents modes de socialisation Inculcation 1) Les modes explicites Répétition Influence rétributive / coercitive Interaction 2) Les modes implicites Observation / imitation II. La socialisation différentielle des jeunes générations en fonction des milieux sociaux mais aussi des sexes A. Une socialisation différentielle en fonction des milieux sociaux : principes et conséquences Document 2 1) Des valeurs, des pratiques sociales et culturelles différentes en fct des mil. Soc. 2) Conséquences Inégalités scolaires Reproduction sociale Homogamie sociale B. Une socialisation différentielle en fonction des sexes : principes et conséquences 1) Des valeurs, des pratiques sociales et culturelles différentes en fonct des sexes 2) Conséquences Inégalités scolaires Diff. de professions Diff. Repart. Tâches dom

37 Document 3 Deux processus jouent un rôle dans l’adoption par les enfants des comportements stéréotypiques de leur propre sexe. Premièrement, le renforcement consiste à encourager l'enfant lorsque son comportement est conforme à son sexe et à le décourager lorsqu'il est typique du sexe opposé. Ainsi, le comportement sera modifié en fonction de ses conséquences : il sera plutôt répété par l'enfant s'il a reçu un renforcement positif et plutôt abandonné s'il n'a reçu aucun encouragement ou un renforcement négatif. Le second processus est la prise d'exemple. Par l'observation, l'enfant apprend quels comportements sont considérés comme appropriés pour chacun des deux sexes, en notant quels comportements sont le plus souvent effectués par les hommes et rarement par les femmes pour les comportements typiquement masculins et vice-versa pour les comportements typiquement féminins. Puis, l'enfant imite les comportements qu'il a observés comme étant typiques de son propre sexe, et non simplement les comportements observés chez les individus de son propre sexe.

38 I. Le processus de socialisation des jeunes générations : un processus complexe
A. Les différents agents de socialisation des jeunes générations 1) La famille Document 1 Document 1 2) L’école 3) Le groupe de pairs Document 1 4) Les médias Document 1 B. Les différents modes de socialisation Inculcation Doc. 3 1) Les modes explicites Répétition Influence rétributive / coercitive Interaction Doc. 3 2) Les modes implicites Observation / imitation II. La socialisation différentielle des jeunes générations en fonction des milieux sociaux mais aussi des sexes A. Une socialisation différentielle en fonction des milieux sociaux : principes et conséquences Document 2 1) Des valeurs, des pratiques sociales et culturelles différentes en fct des mil. Soc. 2) Conséquences Inégalités scolaires Reproduction sociale Homogamie sociale B. Une socialisation différentielle en fonction des sexes : principes et conséquences 1) Des valeurs, des pratiques sociales et culturelles différentes en fonct des sexes 2) Conséquences Inégalités scolaires Diff. de professions Diff. Repart. Tâches dom

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40 I. Le processus de socialisation des jeunes générations : un processus complexe
A. Les différents agents de socialisation des jeunes générations 1) La famille Document 1 Document 1 2) L’école 3) Le groupe de pairs Document 1 4) Les médias Document 1 B. Les différents modes de socialisation Inculcation Doc. 3 1) Les modes explicites Répétition Influence rétributive / coercitive Interaction Doc. 3 2) Les modes implicites Observation / imitation II. La socialisation différentielle des jeunes générations en fonction des milieux sociaux mais aussi des sexes A. Une socialisation différentielle en fonction des milieux sociaux : principes et conséquences Document 2 1) Des valeurs, des pratiques sociales et culturelles différentes en fct des mil. Soc. 2) Conséquences Inégalités scolaires Reproduction sociale Homogamie sociale B. Une socialisation différentielle en fonction des sexes : principes et conséquences Doc. 3 1) Des valeurs, des pratiques sociales et culturelles différentes en fonct des sexes 2) Conséquences Inégalités scolaires Diff. de professions Diff. Repart. Tâches dom

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42 I. Le processus de socialisation des jeunes générations : un processus complexe
A. Les différents agents de socialisation des jeunes générations 1) La famille Document 1 Document 1 2) L’école 3) Le groupe de pairs Document 1 4) Les médias Document 1 B. Les différents modes de socialisation Inculcation Doc. 3 1) Les modes explicites Répétition Influence rétributive / coercitive Interaction Doc. 3 2) Les modes implicites Observation / imitation II. La socialisation différentielle des jeunes générations en fonction des milieux sociaux mais aussi des sexes A. Une socialisation différentielle en fonction des milieux sociaux : principes et conséquences Document 2 1) Des valeurs, des pratiques sociales et culturelles différentes en fct des mil. Soc. Doc. 4 2) Conséquences Inégalités scolaires Reproduction sociale Homogamie sociale B. Une socialisation différentielle en fonction des sexes : principes et conséquences Doc. 3 1) Des valeurs, des pratiques sociales et culturelles différentes en fonct des sexes 2) Conséquences Inégalités scolaires Diff. de professions Diff. Repart. Tâches dom

43 Les filles limitent leurs ambitions scolaires.
Document 5. Part des diplômes décernés à des femmes Nb total de diplômés % femmes Baccalauréat général 58,5 Baccalauréat technologique 50,5 Baccalauréat professionnel 43,2 Tous baccalauréats 53,3 Licence 60,4 Master 93 278 55,6 Doctorat 10 045 41,6 Les femmes représentent plus de 55% des diplômés de master en 2006. Source : Ministère de l'Education nationale - Repères et références statistiques - édition 2008 Proportion de filles dans les classes préparatoires et dans les grandes écoles Effectif total Part de filles en % Classes prépa (CPGE) 78 072 43 - scientifiques 48 361 30 - économiques 18 323 55 - littéraires 11 388 75 Ecoles d'ingénieurs 27 Ecoles de commerce 87 666 48 Normale sup (ENS) 3 680 39 ENA (promotion 2008) 81 40 Polytechnique (2008) 399 14 Source : Ministère de l'Education nationale, Ena, Ecole polytechnique - Année scolaire Les filles limitent leurs ambitions scolaires.

44 I. Le processus de socialisation des jeunes générations : un processus complexe
A. Les différents agents de socialisation des jeunes générations 1) La famille Document 1 Document 1 2) L’école 3) Le groupe de pairs Document 1 4) Les médias Document 1 B. Les différents modes de socialisation Inculcation Doc. 3 1) Les modes explicites Répétition Influence rétributive / coercitive Interaction Doc. 3 2) Les modes implicites Observation / imitation II. La socialisation différentielle des jeunes générations en fonction des milieux sociaux mais aussi des sexes A. Une socialisation différentielle en fonction des milieux sociaux : principes et conséquences Document 2 1) Des valeurs, des pratiques sociales et culturelles différentes en fct des mil. Soc. Doc. 4 2) Conséquences Inégalités scolaires Reproduction sociale Homogamie sociale B. Une socialisation différentielle en fonction des sexes : principes et conséquences Doc. 3 1) Des valeurs, des pratiques sociales et culturelles différentes en fonct des sexes Doc. 5 2) Conséquences Inégalités scolaires Diff. de professions Diff. Repart. Tâches dom

45 Mettre et débarrasser la table, prendre le repas en famille, jouer à
Le processus de socialisation des jeunes générations un processus complexe Les différents agents de socialisation des jeunes générations 1) Le rôle de la famille La famille est l’agent de socialisation le plus important dans la socialisation de l’individu et ce pour plusieurs raisons. Tout d’abord la famille est présente dès la naissance de l’enfant quand celui-ci a tout à apprendre, la famille est, en effet, le premier agent en contact avec l’individu. De plus c’est le rôle de la famille que de socialiser l’individu. Dans le même ordre idée on remarque que les activités familiales telles que ………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………….……….…………………………………………………………… sont les activités qui occupent le plus les enfants tout comme les discussions avec leurs parents. …… % d’entre eux y consacrent plus de 5 heures par semaine (Document 1). Enfin, les rapports sont quotidiens et durables entre les individus et leurs familles et les relations sont marquées par l’affectivité ce qui facilite les phénomènes d’apprentissage. Aucun enfant ne participe moins de …………… heures par semaine à une activité familiale ce qui montre que cet agent est très important (Document 1) Mettre et débarrasser la table, prendre le repas en famille, jouer à des jeux, bricoler ou faire la cuisine etc. 83 3

46 La politesse, le respect, l’écoute et le travail, mais aussi
2) La place de l’école L’école tout comme la famille est un agent explicite / implicite de la socialisation. L’école inculque aux élèves des normes et des valeurs et les éveille à des pratiques sociales et culturelles, comme par exemple, ……………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… De plus, en tant qu’institution où les statuts et les rôles de chacun sont fortement / faiblement codifiés l’école prépare les jeunes générations à la vie en société et notamment au monde du ………………………... Enfin, l’école permet l’acquisition par tous les enfants, indépendamment de leur origine sociale, d’une culture commune et notamment par exemple, ………………………………………………………………. ………………………………………………………….………………….…………………………………………………….………… Ainsi, on constate que l’école est l’activité qui occupe beaucoup les enfants : ……………… ………………………….………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….………………………..……….………. (Document 1) La politesse, le respect, l’écoute et le travail, mais aussi Savoir s’écouter, savoir parler, savoir jouer ensemble Pratique de la musique et du dessin, pratiques sportives travail une langue commune Des valeurs communes comme la laïcité, la liberté, l’égalité, la fraternité En effet 32% consacrent plus de 5 heures par semaine au travail scolaire et 36% entre 3 et 5 heures

47 Savoir respecter et écouter les autres, faire
 3) Les groupes de pairs Contrairement à l’école et à la famille le groupe de pairs est un agent explicite / implicite de la socialisation. Ainsi, ………..% des enfants déclarent passer plus de 3 heures par semaine avec leurs amis (Document 1). Or, le groupe de pairs peut participer à la socialisation de l’enfant. En effet, appartenir à un groupe d’amis c’est …………………………………………………………..…………………… ……………….…………………………………………………………………………………………………………………………………… Au contact des autres, l’enfant va donc apprendre certains codes, et les manières de se comporter avec les autres, et notamment ceux qui ont le même statut social que lui. De même, si un individu souhaite intégrer un groupe d’amis auquel il n’appartient pas encore il va chercher à imiter ses camarades pour y être intégré (c’est la socialisation ………………………………………...) 57 Savoir respecter et écouter les autres, faire des compromis, se montrer tolérant et solidaire etc. anticipatrice

48 40 4) L’influence des médias
4) L’influence des médias Les médias correspondent à l’ensemble des moyens de communication à la disposition des individus. Ils occupent une place importante dans le temps que consacre chaque individu à ces activités : en effet, …….% des adolescents passent plus de 5 heures par semaine devant la télévision (Document 1). Les médias concurrencent la famille et l’école mais permettent également à l’individu d’accroître son capital culturel. Avec les NTIC et les nombreuses applications d’éveil et ludiques qui y sont liées, le rôle des médias s’accroît / décroît depuis plusieurs années dans la socialisation des enfants. Conclusion partielle du IA. et transition vers le I. B Comme nous l’avons vu il existe une multiplicité d’agents de socialisation. Certains jouent un rôle explicite/ implicite comme la famille ou l’école ; d’autres un rôle explicite / implicite comme les amis ou le groupe de pairs. L’ensemble de ces agents permettent aux individus de se construire. Les agents que nous venons de citer ont, pour ce faire, recours à différents modes de socialisation qu’ils soient manifestes ou latents. 40

49 Dis bonjour, dis merci, dis stp
B. Les modes de socialisation Les processus manifestes : influence et répétition Les différents agents de la socialisation par la récurrence de leurs demandes et par la présence systématique de certaines valeurs vont amener l’individu, via un système de rétribution / coercition / répétition à intégrer ces normes et ces valeurs (Document …….). Ainsi, les parents vont-ils chez le jeune enfant répéter inlassablement des phrases types telles que : ………………..……………………………………………… …….……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… De même en exerçant un phénomène de rétribution ou de coercition, ils vont encourager et les adolescents à intérioriser les normes et les valeurs chères aux agents de la socialisation. On parle d’influence rétributive ou coercitive ou de sanctions positives telles que ……………………………………………… …………………………………………… ou négatives comme ………………………………………………………………………..……………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………….. Pour Emile DURKHEIM, la socialisation peut s’apparenter à l’éducation méthodique de la jeune génération. Par conséquent, pour cet auteur, l’enfant joue un rôle actif / passif dans la socialisation qu’il reçoit et il peut être considéré comme une « cire molle ». La socialisation peut s’apparenter à un processus d’inculcation / interaction. 3 Dis bonjour, dis merci, dis stp Ne fais pas « ceci » ou ne fais pas « cela » Un cadeau ou une récompense, les félicitations, la fierté, Privation de télé, de sorties, punitions diverses, sentiment de honte exprimé par les parents

50 télévision 3 La famille et l’école
2) Un processus latent : observation et imitation Toutefois, au-delà de ce processus manifeste, il existe des modes de socialisation plus informels comme le mimétisme qui amène les enfants à observer et à imiter les faits et gestes des personnes qui les entourent ; de même les enfants peuvent intérioriser ce que l’on attend d’eux en regardant la …………………………………….. Au final, par l’observation l’enfant apprend quels comportements sont considérés comme appropriés (Document …….) puis il est naturellement / culturellement conduit à imiter les agents qui les entourent ; cela découle d’un processus latent / manifeste et s’effectue au quotidien. Cela rejoint l’idée vue lors de l’évocation des groupes de pairs comme agent de la socialisation, les individus cherchent à imiter leurs camarades et à faire comme eux afin d’intégrer un groupe donné. Dans ce cadre, la socialisation s’apparente davantage à un processus inculcatif / interactif.   Conclusion du I et transition vers le II La socialisation est donc un processus complexe qui s’appuie sur une multitude d’agents au premier lieu desquels ………………………………. ainsi que sur plusieurs modes aussi variés que ………………….……………………….….…………………………………………………………………………………………….. ……………………………………………………………Cependant, plusieurs facteurs peuvent amener à un processus dit de socialisation différentielle, à savoir d’une par le milieu social et d’autre part le sexe. télévision 3 La famille et l’école la répétition, l’influence coercitive et rétributive mais également l’observation puis l’imitation

51 la politesse, l’honnêteté, la tolérance
II. La socialisation différentielle des jeunes générations en fonction de milieux sociaux mais aussi des sexes Une socialisation différentielle en fonction des milieux sociaux : principes et conséquences Des valeurs et des normes ainsi que des pratiques culturelles et sociales différenciées En fonction des milieux sociaux desquels ils sont issus, les individus vont intérioriser tout d’abord des valeurs et des normes différentes. En effet, bien que l’on constate certaines valeurs communes comme …………………………………………………..…………………………., on remarque également des différences. En effet, les milieux sociaux moins favorisés vont survaloriser des valeurs dites communautaires / individualistes comme la générosité, la solidarité etc. alors que les milieux sociaux plus favorisés vont porter l’accent sur des valeurs plus communautaires / individualistes comme la détermination, la réussite ou l’imagination par exemple. De, plus les pratiques culturelles apprises pendant l’enfance sont dépendantes des milieux sociaux, en effet les enfants de cadres et de professions intermédiaires sont sujets à une plus / moins grande la politesse, l’honnêteté, la tolérance

52 le fait d’aller au musée, de visiter une exposition ou un
variété de pratiques culturelles par rapport aux enfants d’agriculteurs ou d’ouvriers. Les différences entre les enfants de cadres et d’ouvriers sont particulièrement marquées pour des pratiques culturelles comme : ……………………………………………………………………………………………………. ……………………………………….…………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………. Par exemple, seulement……..% des enfants d’ouvriers ont l’habitude d’aller dans les musées ou des expositions, contre ………..% des enfants de cadres, soit ……….. fois moins. De même, les enfants de cadres vont presque ………….. fois plus au théâtre que les enfants d’ouvriers et lisent ………….. fois plus de livres. Les pratiques sociales dépendent également du milieu social. Par exemple, Pierre BOURDIEU oppose le « franc manger » des classes populaires et le « manger dans les formes » des milieux bourgeois. Les manières de parler sont différentes selon les milieux, dans les milieux favorisés le langage est plus / moins soutenu et on apprend aux enfants à exprimer des idées abstraites / concrètes ; tandis que dans les milieux populaires le vocabulaire est plus / moins riche et les structures syntaxiques plus / moins pauvres. De même, on privilégie le récit d’expériences vécues à des raisonnements jugés complexes et abstraits. Enfin, les différents milieux sociaux n’ont pas les mêmes approches des études. Dès la petite enfance, dans les milieux favorisés les jeux sont davantage éducatifs /récréatifs. De même, les stratégies scolaires à mettre en œuvre sont clairement identifiées. Il s’agit de manière le fait d’aller au musée, de visiter une exposition ou un monument historique ou encore le fait d’aller au théâtre ou à un concert 11 52 5 4 1,3

53 volontaire et explicite / implicite d’encourager les enfants à bien suivre à l’école et par la suite à faire des études. Pour cela, les familles vont mettre à profit les capitaux qu’elles détiennent et notamment le capital ………………………. et le capital ………………………… pour permettre justement à leurs enfants de bien réussir. De plus, elles peuvent participer aux tâches scolaires et aller dans le sens de l’école avec l’achat de livres ou de sorties éducatives favorisant la compréhension des notions étudiées. À l’inverse les familles moins aisées vont avoir plus / moins de difficultés à participer de manière explicite à la socialisation de leurs enfants. Dans les milieux populaires, la socialisation est davantage le fruit du hasard. Les parents ont souvent des contraintes professionnelles importantes qui les empêchent d’être totalement impliqués dans l’éducation de leurs enfants, de plus, ils connaissent mal même voire ignorent les codes et principaux traits culturels à faire intérioriser. Ils n’ont pas pleinement conscience pour certains des enjeux de la réussite scolaire. économique culturel

54  2) Les conséquences de la socialisation différentielle en fonction des milieux sociaux
La socialisation différentielle en fonction des milieux sociaux va avoir des conséquences importantes en termes de réussite scolaire. A ce stade, le sociologue Pierre BOURDIEU explique que le capital culturel et les attentes du système scolaire sont en adéquation avec ceux de la classe dominante alors même que pour les enfants de milieux défavorisés la scolarisation pourra s’assimiler à une acculturation. Ainsi, la socialisation différentielle conduit à des inégalités scolaires. VOIR TD SUR LES INEGALITES SCOLAIRES. De telles inégalités sont à l’origine d’une reproduction sociale particulièrement marquée pour la PCS des cadres comme celle des ouvriers. Ainsi, en France sur 100 hommes âgés de 40 à 59 ans et dont le père est cadre, …….. sont devenus eux-mêmes cadres tandis que seulement ……….. sont devenus ouvriers. Alors que sur 100 hommes âgés de 40 à 59 ans et dont le père est ouvrier …… sont devenus ouvriers et seulement ……….. sont devenus cadres. En finalité en France, un fils de cadres a …………… fois plus de chance de rester cadres comme son père que de devenir ouvrier par rapport à un fils d’ouvrier de rester ouvrier comme son père plutôt que de devenir cadre (Document 4). Enfin, dans la mesure où chaque individu intériorise un HABITUS lié à son milieu social on constate un phénomène d’homogamie sociale à savoir que : 52 10 46 9 26,5 Les individus ont tendance à épouser (à vivre) avec une personne du même milieu social qu’eux.

55 Répartition de la catégorie sociale de l’épouse par rapport à celle du mari en %, en 2000
ffffffffffffFemmes Hommes Agriculteurs Artisans, commerçants Cadres Professions interméd. Employés Ouvriers Autres Ensemble 70,7 3,1 0,9 3,8 9,6 8,0 3,9 100 2,1 36,3 6,3 11,6 25,9 12,4 5,4 0,4 4,3 33,9 27,1 23,4 5,0 5,9 1,2 18,6 28,1 27,8 15,9 3,0 1,7 6,8 9,1 15,8 21,8 42,8 2,0 1,3 1,9 0,7 9 58,3 29,4 8,6

56 réussite scolaire homogamie sociale reproduction sociale
Conclusion partielle du II. A et transition vers le II. B Le milieu social influence donc fortement la socialisation de l’individu. Plus précisément, les individus n’intériorisent pas les mêmes valeurs, les mêmes normes, les mêmes pratiques sociales et culturelles en fonction des milieux sociaux. Cette socialisation différenciée va avoir des répercussions en matière de ……………………………………………. et conduire à des phénomènes d’ ………………………………………… et de ……………………………………………………. Mais le processus de socialisation différentielle ne s’arrête pas là, en effet, dès la naissance, les individus vont être classés en fonction de leur sexe. Ils vont donc intérioriser des normes et des valeurs propres à celui-ci comme nous allons le voir à présent. réussite scolaire homogamie sociale reproduction sociale

57 le courage, le leadership, l’argent, le dynamisme
 B. Une socialisation différentielle en fonction des sexes Des valeurs et des pratiques culturelles différentes en fonction des sexes Dès la naissance de l’enfant une différenciation est établie selon qu’il soit une fille ou un garçon. En effet, la société approprie à chaque sexe un code couleur spécifique, le rose pour les filles et le bleu pour les garçons. De plus, les différents membres de la société vont interagir de manière différente avec l’enfant selon son sexe. On sollicitera davantage les petits garçons sur un plan moteur et on n’emploiera pas le même vocabulaire pour les décrire que les filles. Au final, les individus vont assimiler de normes et des valeurs propres à leurs sexes. Les garçons vont intérioriser des valeurs différentes des filles. Autrement dit, ils vont intérioriser des valeurs d’action comme  : ……………………………………………………………………………………………………. ……………………………………………………………………………………………………………………………………………….qui s’opposent aux valeurs d’émotion apprises aux filles telles que : ……………………………………………………………………………………………………………..…………………………………… le courage, le leadership, l’argent, le dynamisme l’esprit de compétition et d’initiative la douceur, l’écoute, le soin de sa personne et celui porté aux autres, la patience, etc.

58 Les déguisements de Princesse
L’intériorisation différenciée des valeurs se fait, non seulement à travers les attentes de l’entourage mais également à travers la pratique de jeux et de sports différenciés mais également à travers les livres. Ainsi, on catalogue les jouets des individus selon deux catégories, les jouets dits de filles et les jouets dit de garçons : (Document 3). Les déguisements des petites filles comme : ………………………………………………………………………. vont éveiller chez elles le mythe du héros/ de l’attente alors que les déguisements des garçons : ………………………………………….……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………. vont éveiller chez eux le mythe du héros / de l’attente. De même en ce qui concerne les pratiques sportives, on peut observer une certaine différenciation. Jouets de Garçons : Voiture de Pompiers, Transformateurs, Batmobile mais aussi épée, pistolet, etc. Jouets de Filles : Dora l’exploratrice, mon petit poney, voiture rose, mais aussi poupon, maquillage, dinette Les déguisements de Princesse Superman, Batman, Spiderman, Chimiste, Policier, Pompier etc.

59 Rugby, football, Judo, Tennis, Basket-Ball
A savoir que les sports privilégiés pour les garçons seront des sports d’équipe, de compétition voire des sports violents comme : …………………………………………………………………..………………………………………….………… ………………………………………………………………………………………………………………………………….…….. ; alors que chez les filles les sports pratiqués seront plus souvent des sports plus individualisés et pour lesquels l’espace est plus restreint : Rugby, football, Judo, Tennis, Basket-Ball Gymnastique, Danse, Equitation

60 2) Les conséquences de la socialisation différentielle en fonction des sexes La socialisation différentielle en fonction des sexes va être à l’origine pour de nombreux sociologues d’une domination masculine / féminine notamment dans les parcours scolaires, les carrières professionnelles et la répartition des tâches au sein du couple. À ce sujet le sociologue Pierre BOURDIEU parle d’auto-consentement des dominées et la sociologue M. DURU-BELLAT du « complexe de Cendrillon ». Plus précisément, les valeurs inculquées aux filles ainsi que les pratiques culturelles qui sont pour elles privilégiées par les parents vont les conduire « naturellement » / « culturellement davantage vers les disciplines littéraires ou artistiques et à s’auto-exclure des filières les plus prestigieuses. Au final, alors que les valeurs de travail et d’obéissance intériorisées par les filles participent au fait qu’elles réussissent mieux « leur métier d’élève », ce qui est une force dans l’enseignement secondaire devient une faiblesse dans l’enseignement supérieur. En effet, au moment du choix des études filières sélectives / non sélectives cette soumission devient un handicap alors que les valeurs d’action et de domination des garçons les amènent à postuler dans des filières prestigieuses, les filles vont avoir tendance à s’en exclure. Ainsi, de nombreuses études statistiques montrent-elles des différences dans les choix d’orientation dans l’enseignement supérieur entre les filles et les

61 Infirmières, professeurs des écoles, aide à domicile
garçons. Par exemple alors que les filles représentaient en 2008, ……..% des bacheliers elles ne représentaient que ……. % des élèves en CPGE et ……. % dans les écoles d’ingénieurs. De même alors que les filles représentent ………% des étudiants de L1 elles ne représentent plus que …….. % des étudiants en thèse soit ……….. fois moins.(Document 5). . De même, conscientes ou (INCONSCIENTES) qu’elles devront être de « bonnes mères et de bonnes épouses », elles ont tendance à avoir moins d’ambitions professionnelles que les garçons. On observe alors des métiers très féminisés dans « l’éthique du care » mais aussi dans les services ……………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………). Enfin, on observe des inégalités dans la répartition des tâches domestiques. Plus particulièrement au sein du couple les femmes vont prendre davantage en charge les tâches ménagères comme ……………………………………………………………………………. ………………………………………………………………………………………..………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………. et y consacrer plus de temps. 58,5 43 27 60,4 41,6 1,5 Infirmières, professeurs des écoles, aide à domicile femmes de ménage, secrétaires, caissières Faire la cuisine, le ménage et le repassage ou encore prendre soin des enfants et des adultes

62 Pour pouvoir être intégré au sein de la société tout individu doit en apprendre les valeurs, les normes, les codes, les pratiques culturelles et sociales et au final doit en intérioriser la culture. Dans ce processus de socialisation, plusieurs agents sont amenés à jouer un rôle. On peut citer en premier lieu des agents explicites comme la famille ou l’école qui vont avoir recours à des modes spécifiques et manifestes tels que l’influence rétributive ou coercitive ou encore la répétition. L’enfant peut également se socialiser lui-même en observant son entourage et en imitant les personnes qui constituent ce dernier. D’autres agents peuvent également intervenir comme, par exemple, le groupe de pairs ou encore les médias. Ce sont des agents qualifiés d’implicites, et leur rôle est croissant au fur et à mesure que l’individu grandit. Toutefois, même si tous les individus sont socialisés, force est de constater que ce processus diffère selon les milieux sociaux et les sexes. Ainsi, de nombreuses études sociologiques montrent-elles que les valeurs, les normes, les pratiques sociales et culturelles ne sont pas les mêmes en fonction des milieux sociaux. De même, dans les milieux favorisés les familles jouent un rôle plus explicite dans la socialisation de leur enfant tout comme dans les études que les familles défavorisées. Au final, pour le sociologue Pierre Bourdieu, les individus acquièrent lors du processus de socialisation un habitus qui va conditionner durablement leur comportement mais aussi la manière dont ils vont percevoir les autres milieux sociaux. On observe au final, dans les sociétés modernes, les phénomènes d’inégalités scolaires, de reproduction sociale et d’homogamie sociale qui sont autant de conséquences évidentes du processus de socialisation différentielle. De plus, on observe également une socialisation différentielle en fonction des sexes. Puisque là encore, les attentes de la société, et plus spécifiquement en premier lieu celles de la famille, vont être différentes en fonction des sexes. Les garçons vont ainsi davantage intérioriser des valeurs d’action tandis que les filles vont davantage intérioriser des valeurs d’émotion. De même, les garçons sont davantage que les filles invités à développer un esprit de compétition. Là encore, ce processus va avoir de multiples conséquences comme les inégalités scolaires, des différences d’orientation professionnelle ou encore des différences dans la répartition des tâches domestiques au sein des couples. A ce sujet lors du passage du Père Noël dans quelques jours, on peut se demander comment réagira un petit garçon s’il reçoit une balayette ou une table à repasser alors que sa petite sœur recevra, dans le même temps, une voiture de pompier ou un déguisement de policière ?

63 DEFINITIONS DES TERMES-CLES REFORMULATION DE LA PROBLEMATIQUE
ACCROCHEE A l’heure actuelle tous les enfants du Monde sont en train de rédiger leur Père Noël. Et il est fort à parier que dans les listes des petits garçons vont dominer les voitures de pompier, les garages, les déguisements de policier ou de super héros ; tandis que la liste des petites filles contiendra des poupons, des dinettes, et des déguisements de princesse. De telles différences sont révélatrices du fait que les enfants n’intériorisent pas forcément toujours les mêmes valeurs, les mêmes normes, ni les mêmes pratiques sociales et culturelles. Bref, qu’au final, au-delà de la socialisation qui fait de chaque être humain un animal social, il s’opère une socialisation de nature différentielle en fonction des sexes ; tout comme on peut observer des différences en fonction des milieux sociaux. Par conséquent, il devient intéressant d’analyser le processus de socialisation des jeunes générations. En se demandant par exemple, quels sont les agents qui jouent un rôle dans cette socialisation ? Et à quels modes ont-ils recours pour se faire ? De plus, nous pouvons nous demander en quoi la socialisation des jeunes générations est différente selon le milieu social d’origine ou encore le genre ? Enfin il peut être intéressant de s’interroger sur le fait de savoir quelles sont les conséquences de ces processus différentiés de socialisation ? Pour répondre à ces questions, nous nous attacherons dans une première partie à découvrir les différents agents de socialisation et à comprendre les différents modes auxquels ils ont recours. Puis dans une seconde partie nous décrirons le processus de socialisation différentielle et les conséquences qui en découlent d’une part en ce qui concerne les milieux sociaux et d’autre part en ce qui concerne les sexes. DEFINITIONS DES TERMES-CLES REFORMULATION DE LA PROBLEMATIQUE ANNONCE DU PLAN


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