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‘Economie du changement climatique et changement de climat en économie’ 4 février 2016 Kevin Maréchal –

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Présentation au sujet: "‘Economie du changement climatique et changement de climat en économie’ 4 février 2016 Kevin Maréchal –"— Transcription de la présentation:

1 ‘Economie du changement climatique et changement de climat en économie’ 4 février 2016 Kevin Maréchal – kmarecha@ulb.ac.be

2 Prendre du recul !

3 L’origine de la puce à l’oreille

4 Le rôle pivot de la théorie économique La science économique se voit accorder le rôle d’arbitre des politiques à mettre en œuvre pour gérer le problème

5 S’émanciper de l’hypothèse de rationalité parfaite

6 La mécanique de la ‘science’ économique Au-delà du rôle attribué au marché et de la nature ‘fluide’ de son fonctionnement, le modèle de l’économie du bien-être et de l’équilibre général repose sur 2 idées principales Micro : la rationalité parfaite des agents économiques Macro : agrégation sur base du concept d’agent représentatif Charles Darwin (1809-1882) Relecture ‘Spencerienne’ de la théorie de Darwin (ultra darwinisme) ‘survie des plus aptes …. à maximiser leurs profits’ Les néoclassiques vont critiquer « l’objectivité du processus économique » volonté d’améliorer notre compréhension de l’individu par rapport aux « classiques »  Pb 1 Importation du volet contestable des « lois immuables » Pb 2 Mathématique mécanique = « La Mecque » Isaac Newton (1643-1727)

7 Le nœud du problème Modèle newtono-cartesien Linéarité Réversibilité Déterminisme

8 WESKIVEU ANVENYRE ?

9 Darwin : le retour  Question: Quid de l’adoption d’une autre approche ? Non neutralité du prisme économiqueModèle standard fortement contesté

10 Darwin : le retour du retour Réconcilier la caractérisation de l’agent économique avec la littérature empirique Ouverture à la biologie, la psychologie, l’anthropologie, etc. ‘ Why is economics not an evolutionary science? ’ Philosophie pragmatiste et psychologie de l’instinct La théorie d’évolution

11 Une autre rationalité: l’accent sur les habitudes Socle renforçant de la rationalité

12 Rationalité limitée des agents  hétérogénéité des stratégies + Vision de l’évolution comme processus de causalité continue, double (i.e. ascendante et descendante) et interactive  Niveau «méso» = interface entre le micro et le macro = repose sur la circularité entre individus et populations = cœur conceptuel  alternative à la simple agrégation  circularité, interdépendances systémiques, feedbacks  propriétés émergentes et dépendance du sentier (histoire compte) Approche évolutionniste et débat micro/macro

13 Approche évolutionniste et technologies Vision évolutionniste de l’évolution des technologies: importance de l’historicité (pourquoi et comment on en est arrivé là?) vision systémique des technologies Analyse selon ce schéma  dépendance des choix passés

14 Notion centrale : l’enfermement Adaptation vs Exaptation

15 Notion centrale : l’enfermement Persistance d’éléments obsolètes (designs, caractéristiques, etc.) Dépendance des choix passés et difficile et couteux de changer de trajectoire Maintenir de la diversité

16 Concept clé : le déverrouillage Pour gérer de manière efficace, pertinente et équitable la problématique de la transition vers une économie sobre en carbone, la science économique doit s’acclimater et les économistes doivent perdre leur habitude de ne pas en tenir compte «The truth lies, not with the new ideas, but in escaping the old ones»

17 Décoloniser les imaginaires «Celui qui croit qu'une croissance exponentielle peut continuer indéfiniment dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste»croissance exponentielle Kenneth Boulding (1910-1993)

18 Croissance et développement

19 Résilience des systèmes: concept oublié ? Travaux de Bernard Liétard

20 Culte de l’efficience et agriculture Triptyque de la modernité: spécialisation, intensification et concentration Modèle newtono-cartesien Faible résilience des systèmes agricoles (et des agriculteurs ?)

21 Autonomie et écologie politique Extraits du livre d’André Gorz Ecologie et Liberté : «La coupure entre production et consommation, vie de travail et « loisir » résulte de la destruction des capacités autonomes au profit de la division capitaliste du travail. Elle permet de perpétuer et d’étendre sans cesse la sphère des rapports marchands : le travailleur ayant été privé de toute possibilité de choisir le but et la nature de son travail salarié, la sphère de la liberté devient celle du non-travail. » Adaptation Meilleure répartition du temps de travail hétéronome (pour un tiers) au profit du temps de travail autonome laissant plus de place à la création Créativité Automatisation et homogénéisation des processus de production  fragilisation de l’être humain

22 Importance de l’autonomie Capacité à établir ses propres lois et à se gouverner d’après elles  Rejet de l’expertocratie Sphère autonome : au niveau collectif avec interactions solidaires et réciproques Préfigure l’essor actuel de l’économie collaborative et des activités effectuées en dehors de la sphère marchande comme les circuits courts (autonomisation ou uberisation ?)

23 Agroécologie = noyau dur de la sphère autonome ? Subtile articulation avec les chemins de la ‘transition’ vers des sociétés à ‘prospérité sans croissance ’ = fournir aux innovations agroécologiques un cadre de gouvernance adapté (démocratie, monnaie, etc.)

24 Logique économique et agroécologie LinéaritéDeterminismeRéversibilité Doublement réductionnisteVéritablement systémique

25 Logique économique et agroécologie StandardisationDiversité du vivant Rentabilité Fluidité Densité de la relation humaine Ancrage territoire Coopération au sein des écosystèmesCalibrage des produits

26 Conclusion « You cannot solve a problem using the same thought process that created it »

27 La subversion par le réellement imaginaire

28 Illustration : la notion de coûts de réduction Couts de réduction liés à un objectif climatique (ex: hausse de maximum 2°C) Effort de réduction (Business as Usual – moins objectif) Dépend de 2 facteurs

29 Illustration : la notion de coûts de réduction Possibilités de réduction et leur coût Scepticisme initial car incompatibilité avec concepts fondamentaux Face à l’abondante évidence  recours au concept de coûts de transaction Démentie par étude empirique  invocation des défaillances de marché  Fournir des incitants pour corriger les défaillances (si ‘welfare enhancing’)  si on couple les deux facteurs  coûts gonflés

30 A mi-chemin MicroMacro Meso??? Bottom-upTop down Sphère publiqueSphère privée Gestion centraliséeGestion décentralisée Transition polycentrique L’entre-deux

31 Autonomie et lien potentiel avec CC Cela ne suffit pas : il faut articuler le programme spécifique de l’agroécologie et celui, plus général, de la transition vers des sociétés à « prospérité sans croissance », dont on commence à connaître précisément les caractéristiques et les conditions de possibilité, tout au moins pour le cas des économies post-industrielles Le mouvement des Villes en transition a opéré une synthèse, fournissant aux innovations agroécologiques (jardins partagés, « eatable edibles »Amap, etc.) le cadre institutionnel et politique qui leur convient (monnaies sociales et complémentaires, régies de quartier et collectifs citoyens « en transition »…). Dans certains pays émergents, des initiatives du même ordre font leur apparition Mais en dépit de la multiplication d’initiatives relevant de l’économie sociale et solidaire on n’observe pas de mouvement de masse. Les aspirations de la classe moyenne, dans toutes les régions du monde, demeurent fidèles au grand récit du progrès et de l’enrichissement capitalistes. Ce récit façonne la subjectivité, structure le rapport au réel, voire se donne à voir comme la réalité elle-même : la naturalisation des rapports de domination marque le succès de l’idéologie capitaliste. Pourtant, l’expérience d’une forme de vie différente, régie par la coopération et une recherche de beauté, est susceptible de provoquer la conversion. Cet apparent retour aux sources n’est pas une régression, mais la condition d’un changement de civilisation Standardisation, rentabilité, fluidité... Aux mots clefs de l’agroindustrie, l’agroécologie propose de substituer la diversité du vivant, la beauté de la nature, la densité de la relation humaine, l’ancrage dans un territoire.

32 Quelques principes (ccl natpro) le travail du sol qui ne bouleverse pas sa structure, enrichi par une fertilisation organique voire par des traitements phytosanitaires aussi naturels que possible ; le choix judicieux des variétés les mieux adaptées, gage d’une réelle autonomie ; l’économie de l’eau pour un usage optimum ; le recours à l’énergie la plus équilibrée, d’origine mécanique ou animale selon les besoins ; le combat contre l’érosion des sols par des travaux anti-érosifs de surface ; l'introduction ou l'entretien de haies vives et le souci du reboisement des surfaces disponibles ; la réhabilitation des savoir-faire traditionnels, conformément à une gestion écologique et économique du milieu.

33 Déverrouiller le modèle économique ? https://www.youtube.com/watch?v=zCRKvDyyHmI

34 Utiliser les déchets comme ressources Ecologie industrielle

35 Déverrouiller l’agriculture ? Gauthier Chapelle


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