La stratégie des grandes enseignes de distribution alimentaire en centre-ville 24 octobre Quelles conséquences sur le tissu artisanal et commercial ?
2 L E DÉCLIN DES GRANDES SURFACES ALIMENTAIRES ? Saturation géographique du marché des grandes surfaces Moindre rentabilité des hypermarchés Image en baisse auprès des consommateurs Succès de petits formats (hard-discount) La crise économique, accélérateur des difficultés
3 Evolution des consommateurs o vieillissement de la population o augmentation des ménages monoparentaux Evolution des comportements de consommation o baisse de la mobilité, regain du critère « proximité » comme critère de choix du lieu d’achat o demande de « praticité » : GAGNER DU TEMPS o recherche lien social U N MARCHÉ DE L ’ ALIMENTATION EN FORTE ÉVOLUTION Un nouveau cadre juridique (LME) favorable au développement des moins de 1000m2
4 Enseignes Leaders Nouveaux entrants Enseignes faiblement engagées CASINO /Monoprix (leader historique) INTERMARCHÉAUCHAN CARREFOUR (principal challenger) SYSTÈME ULECLERC DELHAIZE/CORA La présence des grandes enseignes dans la proximité n’est pas récente. Un engagement plus ou moins fort selon les groupes L’ HISTORIQUE DES GRANDES ENSEIGNES SUR LA PROXIMITÉ
5 Passer au « commerce de précision » (segmenter la clientèle) Compenser la baisse de fréquentation des hypermarchés Prendre des points au hard discount positionné dans les centres-villes Tirer profit de la croissance de la restauration rapide et du prêt à consommer. LES OBJECTIFS STRATEGIQUES SUR LE MARCHE DE LA PROXIMITÉ
6 LES OBJECTIFS STRATEGIQUES SUR LE MARCHE DE LA PROXIMITÉ Comment renforcer le portefeuille « proximité » : solutions opérationnelles Rallier des Acquérir de enseignes nouveaux points de vente Reconfigurer le portefeuille existant = transfert d’enseignes
Casino/ Monoprix 2005/ Monop 2007 / Daily Monop Chez Jean (Nouveau) Franprix* Casino Shopping* Casino shop* Le panier des gourmets Le marché d’à côte La Ferme de Hugo Carrefour 2008/ Carrefour contactCarrefour Market Carrefour City Carrefour Montagne Carrefour express C Express Carrefour city café ITM Intermarché Express Intermarché contact * Système U 2008 / U Express * Utile* Leclerc 2006 / Leclerc ExpressSimply Market Delhaize Cora Délitraiteur Auchan 2008 / Partisans du GoûtA2pas L A MISE EN PLACE DES NOUVEAUX FORMATS D E PROXIMITÉ environ 3800 points de vente ouverts entre 2005 et 2011 Les ¾ sont des transferts d’enseigne et des remodelages de magasins.
8 C ONCEPTS ET AXES DE DÉVELOPPEMENT D ES NOUVEAUX FORMATS 1. Services, convivialité Source : IFLS, 2011
9 2. Offre produits : « ce dont j’ai besoin », à un prix maîtrisé Priorité donnée à l’alimentaire - mise en avant du frais, des fruits et légumes et du snacking en les plaçant à l’entrée du magasin Mise en avant des MDD + de produits locaux Mobilier retravaillé pour accueillir plus de références (+ 20% en moyenne) Ajustement de l’offre en fonction des critères de la zone de chalandise (profils des consommateurs) C ONCEPTS ET AXES DE DÉVELOPPEMENT D ES NOUVEAUX FORMATS
10 C ONCEPTS ET AXES DE DÉVELOPPEMENT D ES NOUVEAUX FORMATS
11 Concept « créé en 2009 développé avec Relais Magasin de 120 à 220 m2 Restauration rapide à consommer sur place ou à emporter Supérette de dépannage (650 références) Services : presse, loto, timbres, DAB, accès WIFI Large amplitude horaire (7H/23H, 7/7) C ONCEPTS ET AXES DE DÉVELOPPEMENT D ES NOUVEAUX FORMATS
12 Un renouvellement d’image et une dynamisation des enseignes de proximité o 22% des formats de proximité (<1000m2) ont changé d’enseigne o 7% ont changé de surface dont 1 sur 5 de format. Une rationalisation du parc des petits libres services et supérettes o diminution des PLS entre 2006 et 2010 : –10% o baisse des supérettes entre 2008 et 2010 : -5% La croissance se fait sur les grands formats de la proximité o supermarchés de moins de 1000m2 : +10% entre 2006 et 2010 o magasins populaires (+7%). L ES RESULTATS A NOTER / Les grands groupes de distribution alimentaire n’abandonnent pas pour autant les grands formats en périphérie !
13 Un volume d’affaires en croissance sur la proximité o un CA en croissance : +18% entre 2009 et 2010, o alors que la croissance est faible pour les hypers et négative pour les supers. Un effet dynamique sur le CA des points de vente rénovés Une rentabilité variable selon les structures o Modèle intégré : déploiement facilité par la mutualisation des investissements et des achats o Modèle franchisé / indépendants : des coûts d’acquisition ou de rénovation lourds à amortir – une rentabilité à moyen/long terme L ES RESULTATS
14 U N MODÈLE ÉCONOMIQUE VIABLE ? Des surcoûts d’exploitation élevés des frais d’acquisition ou de rénovation importants o coûts immobiliers 10% à 30% plus élevé o un ticket d’entrée plus élevé (200K€ pour une franchise Carrefour city) des coûts de personnel élevés : 11% en centre-ville (6% en hyper) des problèmes d’approvisionnement logistique : coût de 12% (contre 8% pour un super) baisse du rendement marginal du m2 : moins de clients, moins de produits achetés. Selon TNS Sofres en 2011, 63 % des Français estiment que les enseignes de leur centre-ville n’ont pas fait de progrès concernant la compétitivité de leurs prix.
15 U N MODÈLE ÉCONOMIQUE VIABLE ? Les + Image des enseignes Image des services (mais ils sont moins développés que prévu) Approvisionnement par centrale d’achat+MDD Un potentiel de croissance : le taux d’équipement en formats de proximité varie de 1 à 10 selon les villes Les experts estiment que le développement des formats de proximité devrait se poursuivre, du moins jusqu’en 2015/2020.
16 Les – Une concurrence forte entre enseignes de proximité avec le hard discompte avec le e-commerce avec les autres circuits : artisanat commercial, vente directe de producteurs… Capacité à acquérir un savoir-faire de proximité ? Vers une banalisation des formats de proximité ? Les noms de marque sont redondants (express, market…). La barrière du coût immobilier Prudence des enseignes, dans un contexte économique incertain U N MODÈLE ÉCONOMIQUE VIABLE ?
17 Un positionnement sur de nombreuses activités traditionnelles des métiers de bouche o Épicerie de dépannage, boissons, sandwicheries, viennoiseries, produits traiteur, commerces de fruits et légumes, produits laitiers Une exploitation des valeurs/images de l’artisan commerçant (ex : chez Jean epicier-cafetier). Une augmentation de la pression foncière en centre-ville o Inflation des prix (forte concurrence sur les surfaces de plus de 300m2) o Accroissement artificiel de la valeur des fonds et loyers commerciaux o Risques de mutation des fonds localisés dans des emplacement de premier plan o Risques de cantonnement des métiers de bouche sur les axes secondaires. Q UELLES CONSÉQUENCES POUR LES METIERS DE BOUCHE ?
18 Lancement d’une enquête auprès des artisans-commerçants Objectif : mesurer l’impact des format de proximité de grandes enseignes sur l’activité des métiers de bouche o Quels sont aujourd’hui les artisans-commerçants de bouche concernés par ces implantations ? (analyse selon les formats d’enseigne, les activités, les types de localisation …) o Comment ont évolué les activités depuis l’ouverture des formats de grande enseigne? Nombre de points de vent, chiffre d’affaires, emploi Offre produit, organisation….. o Dans quels cas et pour quels types d’activités, les formats de proximité de grande enseigne ont-ils un rôle locomotive / ou déstructurant ? Q UELLES CONSÉQUENCES POUR LES METIERS DE BOUCHE ?
Merci de votre attention 19