L’évaluation et le socle commun
Le bilan de fin de cycle 4
Un positionnement déterminant pour : - le contrôle continu du DNB (400 points sur 700) ; - l’affectation post-3e (prise en compte par Affelnet *). * Affelnet utilise aussi les bilans périodiques de la classe de 3e. Le LSU permet une harmonisation des pratiques entre académies qui pouvait précédemment être disparates.
Comment positionner un élève ? Un suivi des compétences tout au long du cycle * Des situations d’évaluation variées ** Un positionnement global de l’élève *** * Dans chaque discipline, l’acquisition de compétences doit faire l’objet d’un suivi régulier tout au long du cycle ; un outil de suivi (grille disciplinaire de suivi des compétences) est nécessaire. Les grilles disciplinaires proposées en formation permettent de faire le lien entre les compétences travaillées du programme et les domaines/composantes du socle. ** Note de service du 6 avril 2016 relative au DNB : « L'évaluation du niveau de maîtrise du socle commun est menée tout au long du cycle 4, dans les différentes situations d'apprentissage : observation des capacités des élèves, activités écrites ou orales, individuelles ou collectives, que celles-ci soient formalisées ou non dans des situations ponctuelles d'évaluation. » *** Un échange entre les membres de l’équipe doit permettre de positionner l’élève sur l’un des 4 niveaux du socle, pour chaque domaine/composante. Les descripteurs produits par la DGESCO en novembre 2016 permettent de préciser ce qui est attendu pour un niveau d’acquisition « satisfaisant » et assurent une équité nationale. Le positionnement d’un élève sur le socle commun en fin de 3e constate le résultat atteint par l’élève au terme du cycle.
Un positionnement qui n’est pas arithmétique * - L’harmonisation des processus d’évaluation en établissement ** * Ce positionnement ne peut résulter de calculs de moyennes. Le niveau de maîtrise satisfaisant d’un domaine/composante n’exige pas que l’élève réussisse systématiquement à obtenir un niveau satisfaisant dans chacune des productions où il mobilise celui-ci ; il a le droit à l’erreur. La détermination du niveau de maîtrise doit donc s’effectuer à partir du profil global des réussites de l’élève. Dans ce cadre, il ne saurait y avoir de « compensation » entre les compétences (et encore moins une moyenne) constituant chaque domaine/composante, mais une certaine souplesse. Il n’est pas nécessaire que toutes les compétences d’un domaine/composante soient maîtrisées à un niveau satisfaisant pour que l’on positionne l’élève sur un niveau satisfaisant pour le domaine/composante en question. ** Note de service relative au DNB : « Pour la prise en compte des acquis du cycle 4, les chefs d'établissement invitent les équipes pédagogiques à rechercher l'harmonisation des processus d'évaluation, dans le cours ordinaire des enseignements obligatoires, notamment par une concertation entre les disciplines menée sous la responsabilité des professeurs principaux. »
Articuler socle commun et compétences disciplinaires travaillées Des grilles sont proposées dans chaque discipline, à titre indicatif. SOCLE DISCIPLINES Huit domaines/composantes Éléments signifiants (document ressource DGESCO) Descripteurs/indicateurs niveau 3 (document ressource DGESCO) Attendus de fin de cycle (programmes disciplinaires) Compétences travaillées (programmes disciplinaires) Descripteurs/indicateurs/items
Ne pas confondre Les positionnements intermédiaires en cours de cycle des élèves sur les domaines/composantes du socle, au regard des éléments prélevés sur la période * Le positionnement en fin de cycle des élèves, de manière définitive et collégiale, sur les domaines/ composantes du socle. * Un positionnement périodique permet d’informer les familles et les élèves avant la fin du cycle et ainsi d’éviter des surprises et/ou des contestations.
Les questions que l’on nous pose souvent… Devons-nous arrêter de noter / continuer à noter ? * Dans les formations, va-t-on nous proposer des grilles de suivi de compétences ? Si oui, seront-elles obligatoires ou puis-je continuer à utiliser ma propre grille ? ** Comment, à partir des évaluations faites dans toutes les disciplines, positionner un élève sur telle composante du socle si les avis ne sont pas convergents ? Doit-on fixer des quotas ? Faire des moyennes ? Voter ? *** * Il s’agit d’un choix d’établissement. Le plus important est de mettre en place une évaluation par compétences et de réfléchir au rôle de l’évaluation dans le parcours de l’élève et dans ses apprentissages ; la décision de supprimer ou pas les notes appartient ensuite aux équipes. Réglementairement, il n’y a aucune obligation, ni dans un sens, ni dans l’autre. ** Des grilles seront proposées à titre indicatif mais elles n’auront aucun caractère obligatoire, les enseignants qui ont déjà construit leurs propres grilles peuvent continuer à les utiliser. Ces grilles permettront de mettre en évidence le lien entre les compétences travaillées des programmes disciplinaires et les domaines/composantes du socle. *** Ce positionnement se fait de manière globale et il n’est pas souhaitable de fixer des quotas, faire des moyennes, etc. Les descripteurs de la DGESCO permettent d’avoir une référence commune. Le cas des LV est traité dans une ressource DGESCO d’octobre 2016.
Pouvons-nous positionner les élèves sur le socle commun à partir de moyennes de notes ? * Est-il possible de positionner les élèves sur le socle commun en cours de cycle ? ** * Le positionnement sur le socle ne se détermine pas à partir de moyennes de notes. Les moyennes constituent en effet des agrégats hétérogènes : une moyenne mêle des résultats obtenus à des évaluations très diverses dans leur nature, dans les compétences mises en jeu, dans les contextes de réalisation (travail en classe, à la maison…). ** Ce positionnement est permis par le LSU mais non obligatoire. Avantage : les parents et les élèves ont des informations avant la fin du cycle (ce qui peut éviter des surprises et/ou des contestations…). Attention au vocabulaire employé : les niveaux de maîtrise « fragile, insuffisant, etc. » n’ont de sens qu’en fin de cycle. Pour éviter toute confusion, on peut utiliser une autre terminologie en cours de cycle. Il s’agit de montrer à l’élève le chemin à parcourir sans le décourager.
- Doit-on se répartir les domaines/composantes du socle entre disciplines ? * Je suis professeur d’EPS/physique-chimie/technologie… puis-je contribuer à l’évaluation de la composante 1 du domaine 1 ? ** Comment utiliser les « éléments signifiants » publiés par la DGESCO en novembre 2016 ? *** * Toutes les disciplines sont concernées par l’ensemble des domaines. Il n’y a aucun domaine réservé à une discipline. La fréquence de l’évaluation d’une compétence dans une discipline donnée est certes un élément important, mais cela ne saurait être la source d’une répartition, d’un partage des domaines entre les disciplines. On doit aussi tenir compte du fait que les élèves ont témoigné de leur capacité à réinvestir ces compétences dans d’autres disciplines, contextes… (cela peut aussi être hors du cadre de la classe). ** Oui, au même titre que toutes les autres disciplines, à condition de s’appuyer sur des éléments de référence communs. *** Ces « éléments signifiants » peuvent être intégrés dans la grille de suivi des compétences du professeur, afin de sa familiariser avec eux et de faciliter ensuite les échanges avec les autres disciplines. Ils constituent une référence commune pour positionner les élèves sur le socle en fin de cycle.
- Les EPI peuvent-ils faire l’objet d’évaluations ? * L’AP ? ** * Oui. Dans les EPI, chaque enseignant peut évaluer les compétences disciplinaires travaillées dans l’EPI puisqu’il traite son programme mais la « réalisation de l’EPI » est plus propice à une évaluation transversale (niveau de maîtrise des domaines du socle). ** L’AP ne se prête pas à une évaluation sommative. C’est une modalité d’enseignement qui permet de fournir des occasions d’observer l’évolution des élèves dans l’acquisition des compétences.
…en résumé Objectifs Formes Restitution faire le point sur les acquis et les progrès à réaliser Objectifs orienter l’accompagnement des élèves dialoguer avec les élèves et les familles apprécier un niveau à certains moments écrite, orale, portant sur des gestes, des techniques Formes individuelle, en groupe ponctuelle, sur la durée notes accompagnant l’appréciation des acquis, progrès et difficultés Les formes de l’évaluation doivent, de préférence, être variées ; une concertation préalable permettra de s’en assurer. La restitution peut, elle aussi, être de différents types : notes, positionnement de tout type au regard des objectifs d’apprentissage de la période. Restitution niveaux → En fin de cycle, restitution obligatoire des niveaux de maîtrise de huit domaines/composantes du socle commun
Les objets de l’évaluation : Des compétences disciplinaires liées aux domaines/composantes du socle commun. Les domaines/composantes du socle commun. Les supports de l’évaluation : Des situations variées destinées à estimer le niveau de maîtrise de compétences. Des situations qui sont pour l’essentiel disciplinaires. Les outils de l’évaluation : Des outils permettant de relier les compétences travaillées des programmes au socle. Des outils qui amènent à penser par niveaux de maîtrise de compétences.